Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège

Edition | Année parcours : 2023

Informations sur le parcours à la date du : 27/04/2024

Timide

Coordonnées du collège
  • Collège affecté : Collège Irène et Frédéric Joliot Curie
  • Ville : PANTIN
  • Classe : 5ème 
Coordonnées de la structure
  • Nom de la structure : Festival Côté Court
Coordonnées de la personne ressource
  • Identité : Madame Delphine Verron

1. Articulation avec un processus de création :

Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir

Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e menant le parcours
  • A ce jour, j'ai réalisé quatre courts métrages, qui ont connu une belle diffusion en festivals. Je travaille depuis une dizaine d’années sur l’adolescence, période trouble qui me fascine, m’interroge, m’obsède. Je développe actuellement le scénario de mon premier long métrage, Trompe La Mort (Vertical production), ainsi qu’un prochain court métrage. Trompe La Mort prolonge mon travail sur l’adolescence entamé depuis 4 courts métrages. Mais ce projet de premier long de fiction creuse la part sombre de cet âge oscillant. Il entame une nouvelle aventure artistique, plus intime, plus autobiographique. Et il prolonge mon expérimentation d’un genre, la comédie chagrine. Trompe La Mort dessine le portrait d’une jeune fille, Edie, souffrant de troubles du comportement alimentaire. J’aborderai l’anorexie adolescente comme maladie, un cri du corps, mais aussi comme expérience de perception, comme rapport au monde. Trompe La Mort interroge l’addiction, le désir, le refus, l’exigence tyrannique de soi, la quête d’excellence. Le film sera un portrait initiatique, qui se concentre sur une clinique psychiatrique pour adolescents et jeunes adultes. La clinique est le socle de la fiction avec ses personnages : son personnel médical, ses patients, ses conflits. C’est la psychothérapie institutionnelle qui m’intéresse ici. Née dans l’après-guerre, notamment à l’hôpital de Saint-Alban avec le travail de François Tosquelles. Cette branche de la psychiatrie développe l’idée que les activités les plus anodines en apparence deviennent thérapeutiques: préparer le repas, participer à la vie quotidienne d’un lieu, vivre en groupe, jouer, regarder des films, échanger avec les autres... On ne parle alors plus d’« asile », on fait tomber les murs.
Articulation du parcours avec ces projets
  • Cet atelier mené avec des collégiens prolongera mon travail sur l’adolescence. Tout comme dans mes films, Kiss Me Not, Cape Cod ou encore Armstrong, filmer cet âge crysalide continue de hanter mon envie de cinéma. Mes courts métrages s’intéressent à des moments où l’émotion, la pulsion, le désir mobilisent l’être humain et le déplace vers un inconnu. Et ce déplacement lui échappe. Je m’intéresse à l’adolescence parce que dans ce passage entre l’enfance et l’âge adulte, c’est le moment des premières fois qui libèrent de l’encadrement des adultes, et des parents notamment. C’est un espace d’émancipation que je trouve passionnant d’incarner au cinéma, à travers des étapes clés de cette période trouble : le premier baiser dans Kiss Me Not ; la première fête dans Cape Cod, notamment. Cet atelier s’articulera autour d’une thématique choisie, développée en classe à partir du cinéma. Il proposera à termes l’expérience d’un tournage et la réalisation d’un court métrage. En proposant cette année le vaste thème du corps, via des choses de la vie très concrètes (mais dessinant déjà une certaine stylistique de l’existence) : la nourriture, la maladie, les habits, je souhaite approfondir et développer la perception de soi de ces adolescents. En effet, c’est le rapport à soi, à la présentation et à l’image de soi de ces adolescents que j’aimerais interroger. Enfin, leur pratique du style, dessinant un mimétisme de groupe ou au contraire une voie d’individuation, m’intéresse également. Après un temps passé à visionner ensemble des extraits de films que j’aurais préalablement choisis, je récolterai la parole des élèves via des discussions collectives sur le sujet. Puis, nous réfléchirons ensemble au scénario et à la forme du film : fiction ou docufiction, le plus propice au sujet. Nous lierons cette thématique à la question de l’identité, travaillée en classe d’enseignement morale et civique par les collégiens avec leur professeure d’histoire-géographie, Mélanie Nkongue. En nous concentrant ici sur la timidité.

2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)

Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
  • Nous interrogerons les élèves sur leur rapport au corps et les habitudes qui y sont associées. Dans ce cadre, nous élaborerons une enquête sur la timidité, qui débutera avec la découverte de films ou extraits abordant ce thème (Les 400 coups, Tomboy, Diabolo menthe, la boum, Les garçons de Fengkuei, etc.).

Accompagnement des enseignant.es

Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
  • Pour ce type de projet, il est nécessaire d’avoir un ou plusieurs professeurs assumant le rôle de porteur(s) de projet, et qui se chargent des échanges avec la structure et l’intervenante, de la coordination des plannings, plusieurs missions sont à se répartir : - accompagnement de sortie, - co-intervention avec l’intervenant, - libérer des heures de cours pour les ateliers - construire des éléments de séquence autour de la pratique du cinéma et/ou des éléments de contexte liés à cette discipline. - Identifier le niveau puis le ou les classes cibles, en fonction des liens avec les programmes et les autres projets engagés. - Le calendrier de concertation entre les professeurs impliqués dans le projet, la structure et l’intervenante.
L’intervenant.e a t-il.elle déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel collège, la ville et ce qui motive le renouvellement de sa candidature.
  • NON. Inès Loizillon: Je mène une pratique pédagogique dans le cadre de mon activité d’enseignante du cinéma à l’université d’Amiens, et ce CAC prolongerait mon travail mené pendant 2 ans au collège La République de Bobigny pour le programme pédagogique des Enfants des Lumières du CNC (promotion 2022-2023). Ces deux expériences pédagogiques et créatives me plaisent énormément. Elles nourrissent mon écriture et ma pratique de cinéaste. Elle me confronte à de nouvelles choses et déplace des lignes dans mon parcours artistique. C’est devenu pour moi une façon naturelle et nécessaire de pratiquer mon métier et une autre approche de la jeunesse d’aujourd’hui.

L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures

Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué
  • Atelier 1 (2h) : Après avoir mené une réflexion sur le genre du film qu'ils souhaitent réaliser, les élèves réfléchiront à des pistes narratives. Qu'est-ce qu'on veut raconter? Comment on le raconte? Cette séance prolongera l’entrée concrète dans la fabrication d’un film à travers la question spatiale du décor : (quel(s) lieu(x) ?), puis de l’incarnation : quels personnages ? Film de bande, film choral ou film à un point de vue incarné par une héroïne ou un héros ? Atelier 2 (2h) : cette séance sera consacrée à la découverte du matériel technique nécessaire à la réalisation d’un film et notamment, dans le cas de notre court métrage, le matériel spécifique mis à disposition des élèves. À travers cet atelier, les questions du choix de l’image, de son traitement, ainsi que du son seront abordées. Les élèves se familiariseront avec le matériel et ces notions à travers une mise en pratique et des petits exercices permettant d'expérimenter. Atelier 3 (2h) : cette séance s’orientera sur le scénario lui-même : quel synopsis envisagé ? On lira ensemble les synopsis de plusieurs films d’adolescence, en comparant les promesses d’un synopsis et le film final. Atelier 4 et 5 (2X2h) : écriture du scénario. Au besoin, les élèves pourront travailler par petits groupes. Atelier 6 (2h) : séance dédiée à la répartition des rôles pour le tournage, au casting, aux repérages et aux choix des costumes. Atelier 7 (2h) Introduction à la direction d’acteurs et répétitions. Atelier 8 (6h) : tournage

Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique

Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
  • Inès Loizillon : La Cinémathèque française de Paris est un lieu de visite exceptionnel auquel je tiens : j’aimerais que les élèves puissent assister à la projection d’un film dans la grande salle Henri Langlois, afin de les initier à la question de la sauvegarde des films et au patrimoine du cinéma français. Une visite au Centre Pompidou (ou le cas échéant au musée d’art moderne de la ville de Paris) me parait également importante. Enfin je souhaiterais amener les élèves assister à un spectacle de David Lescot, metteur en scène français qui travaille beaucoup sur la question de l’enfance et l’adolescence (Les Jeunes, J’ai trop peur, J’ai trop d’amis).

L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet

Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
  • Temps 1 (2h) : Dans un premier temps, lors de la première séance, ce sera une rencontre élèves/professeure/réalisatrice ainsi qu’une présentation de courts extraits de films et de courts métrages : Petite fille de Sébastien Lifshitz, La cour de Babel de Julie Bertucelli, Y a du foutage dans l’air de Djamel Bensalah, Lick the stars de Sofia Coppola. On introduira les élèves au format du court métrage, et comment cette durée courte génère des contraintes créatives et des nouvelles formes de cinéma. Delphine Verron présentera par ailleurs le festival Côté Court de Pantin. On écoutera les retours des élèves sur ces films montrés : qu’est-ce qui les accroche ? Un plan, une ambiance, une impression. En les initiant ainsi à des questions de mise en scène : image, son, casting, décor, rythme de montage…Nous montrerons également aux élèves l’un des films d'Inès Loizillon, en l’articulant à une présentation de mon métier. Temps 2 (2h) : La deuxième séance de réflexion sera une présentation des thèmes choisis de l’adolescence et de la timidité autour de la question : qu’est-ce qui te rend timide ? Comment décomposer cette émotion de la timidité en identifiant également le point de vue. les élèves mèneront une investigation pratique (introspective, ou auprès de camarades) sur les thèmes exposés et discutés lors de la séance #2 de réflexion : l’adolescence et la timidité : qu’est-ce qui te rend timide ? Puis mise en commun des travaux. Temps 3 (3h): La troisième séance sera consacrée à une réflexion sur le genre du film. Quel genre choisir pour ce que qu’on veut raconter ? (comédie dramatique, comédie musicale, chronique adolescente…) Quel fil narratif envisage-t-on ? Comment le raconter ? Comment la question du genre participe déjà à un premier choix de mise en scène. Temps 4 (3h) : Cette séance, qui arrive en fin de parcours, se focalisera sur le visionnage des rushes du film tourné avec les élèves et l’évocation des pistes de montage à venir. Les élèves pourront ainsi comprendre l'importance du montage et son rôle majeur dans l'écriture d'un film (la 3ème phase de l’écriture).

La restitution, temps de cloture du projet

Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
  • Lors du festival Côté court en juin 2024, tous les élèves, enseignants et cinéastes intervenants se retrouveront une demie journée au Ciné 104 (Pantin), et auront l'occasion de présenter chacun leur film. Ils pourront découvrir le travail des autres classes (CAC) ainsi que l'ambiance du festival au Ciné 104. Un programme de films du festival leur sera proposé après la découverte des films réalisés dans le cadre du CAC. Il s'agit avant tout d'un temps convivial, qui permet de valoriser les projets et leur aboutissement. Nous souhaitons d'autre part proposer un temps de restitution au sein de l'établissement, afin de donner à voir le film aux enseignants et élèves du collège. Les familles des élèves ayant participé au projet seront également conviées, à l'ensemble des temps de rencontre. 

Le parcours entre dans le cadre de la démarche "130 pays, 130 collèges"

  • NON

Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)

Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
  • Les élèves seront acteurs de l'ensemble des étapes du projet : - découverte du genre du court métrage (culture artistique) - réflexion sur le fil narratif - réflexion sur les décors, les personnages - élaboration d’un scénario - travail d’écriture, synopsis - casting - répétitions - recherche de décors, costumes, etc. - réalisation - visionnage, sélection des rushs et indication de montage La création d'un film est un travail avant tout collectif, les membres de l'équipe se complètent et sont solidaires. Nous souhaitons transmettre ces valeurs aux élèves et espérons ainsi mener un projet profondément inclusif.

Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)

La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
  • Une réflexion sera menée sur l’identité, l’adolescence et la timidité et donc sur le genre en tant que construction sociale. Cette thématique infusera notre réflexion tout au long du projet. La question de l’égalité Femmes-Hommes sera forcément au cœur de notre parcours, car profondément liée aux questions de représentations des corps. D'autre part, nous serons attentifs à ce que la répartition des tâches et l'implication des élèves sur les divers postes de tournage respecte la parité. On souhaite déconstruite les clichés comme "les postes plus techniques ou plus physiques reviennent aux hommes".
Auriez-vous des besoins en formation/sensibilisation sur la thématique « Egalité Femmes-Hommes » ?.
  • NON

Intégration de mesures liées à la transition écologique

Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
  • Notre projet génèrera très peu de dépenses en énergies. Les sorties se feront en transport en commun ou à pieds et nous serons vigilants sur l'utilisation de consommables, comme le papier. En effet, les éléments seront projetés (vidéoprojecteur dans la classe) plutôt qu'imprimés et distribués. Possibilité d’intégrer cette thématique (en lien avec le programme de géographie de 5ème) dans le scénario en concertation avec les élèves. De nombreux élèves se sentent concernés par cette thématique et nous souhaitons répondre au mieux à leurs préoccupations.
Auriez-vous des besoins en formation/sensibilisation sur la thématique « transition écologique » ?.
  • NON

Implication active de la famille dans le parcours

Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
  • La réunion de début d'année permettra de présenter le projet aux parents des élèves. Ils seront tenus informés tout au long de l'année, et pourront écouter les reportages sonores (mentionnés ci-dessous). Ils seront présents lors de la restitution au ciné 104.
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
  • Les parents pourront suivre l’évolution du projet sur le padlet des «projets culturels et artistiques du collège». Un groupe du collège participant à un atelier web radio réalisera un reportage sonore sur le projet de film. Grâce aux captations réalisées lors de chaque atelier, les parents pourront suivre les avancées du parcours. Ils pourront d'autre part être impliqués dans la mise en place du tournage (accessoires, costumes, etc.)

3. Co-construction du parcours

Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
  • Le projet d’établissement insiste sur le vivre ensemble ce qui implique de faire travailler les élèves sur l’idée de tolérance et de respect de l’altérité. Les autres axes liés au projet d’établissement sont : - l’égalité filles-garçons (professeur référent égalité filles-garçons, club égalité filles-garçons, etc.) (Axe 1 : « promouvoir la réussite de tous les élèves ») - Diffuser une culture artistique (Axe 2 : « développer l’ouverture culturelle et artistique ») - Découverte et acquisition de répertoires favorisant l’ouverture à l’univers cinématographique (Axe 2 : « développer l’ouverture culturelle et artistique ») - Construction d’une solide culture générale tant par une pratique artistique riche que par des parcours spectateurs diversifiés. (Axe 2 : « développer l’ouverture culturelle et artistique ») - Favoriser l’épanouissement personnel des élèves, en encourageant l’expression des individualités dans un contexte de bienveillance et de tolérance. La pratique et la découverte des arts vivants s’accompagnent d’un travail de réflexion sur le regard critique et la construction de l’argumentation. (Axe 1 : « promouvoir la réussite de tous les élèves ») - Faire vivre la mixité sociale (Axe 1 : « promouvoir la réussite de tous les élèves ») - Questionner les représentations (ex : de genre...) ... (Axe 3 : L'élève-citoyen acteur dans son établissement) - L’engagement citoyen (Axe 3 : L'élève-citoyen acteur dans son établissement)
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
  • Parmi les objectifs fixés il y a l’idée de faire converger les projets dans la mesure du possible afin de faire vivre réellement le projet d’établissement, de tisser des liens entre les disciplines et amener la culture et l’art au collège. En tant que référente culture pour l’établissement, Mélanie NKongue anime un atelier web radio constitué d’une douzaine d’élèves qui font régulièrement des captations audios (zoom) puis des montages des différents projets artistiques et culturels. Ces enregistrements sont mis à dispositions des familles, des élèves et des enseignants sur un padlet dont le lien figure sur Pronote. Tout au long du projet CAC nous ferons des captations audios des différents ateliers pour garder une trace de la construction du projet.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
  • OUI
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
  • La réalisatrice et l’enseignante travailleront ensemble sur le projet. L’idée est d’articuler une partie du projet à une partie du programme (cf.La question de la timidité, à la plus vaste question de l’identité, l’un des thèmes de l’éducation morale et civique au programme des 5ème au collège cette année). Nous veillerons également à maintenir un cadre suffisamment précis pour que les élèves aient ensuite la liberté de créer et d’inventer en confiance. Le projet en lien avec les programmes de 5ème des disciplines concernées. EMC > Les élèves aborderont les différents aspects du programme d’EMC que l'enseignante découpe en 5 chapitres : chapitre 1- Avoir une identité, chapitre 2-Avoir et exprimer des sentiments et des émotions, chapitre 3- Etre un enfant, chapitre 4- Agir pour l’égalité et refuser les discriminations, chapitre 5- S’engager et être responsable pour mieux vivre ensemble. Géographie > Réflexion sur le rapport des adolescents à leur environnement (vivre en banlieue, dans une ville qui se « gentrifie » avec de fortes inégalités =ségrégation socio-spatiale). Questionnement sur le rapport à l’espace quand on est adolescent : espace plus resserré ? Est-ce le même pour les filles et les garçons ? Plus précisément réflexion sur le thème 3 : Prévenir les risques, s’adapter au changement global. Lettres > Les élèves aborderont des textes pour nourrir leur réflexion, en lien avec les thèmes de l'année de 5è : vivre en société, participer à la société, agir sur le monde. Sur la réflexion thématique S’interroger sur ce qui fait notre identité quand on est adolescent. Qu’est-ce qui nous rend timide ? Agir sur les espaces dans lequel on évolue, dans une approche égalitaire et inclusive.
 Sur le travail collaboratif Participer à un projet commun où chacun trouve sa place. Apprendre à écouter les autres.
Rendre effective l’égalité filles garçons.
 Relier les apprentissages scolaires avec une approche artistique et ludique. Sur le travail individuel Découvrir la richesse de la création filmique. Développer la maîtrise de la langue, l'oralité, la mise en voix. 
Apprendre une technique d'enregistrement : utilisation du matériel de tournage. Engagement citoyen.

Application MICACO | Date : 27/04/2024