Corps fabuleux

Coordonnées du collège Collège affecté : Collège Gustave Courbet Ville : PIERREFITTE-SUR-SEINE Classe : 5ème

Coordonnées de la structure Nom de la structure : Cinémas 93

Coordonnées de la personne ressource Identité : Madame Cécile Morin

1. Articulation avec un processus de création :

Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir

Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e menant le parcours

• Après des études de design d’espace à l’école Boulle, Angèle Gohaud entre à l’école Louis Lumière, où elle se spécialise en cinéma documentaire. Lors d’une année d’échange à l’université de l’état de Rio De Janeiro, elle recueille la parole de jeunes habitants d’une banlieue de Rio et les met en scène dans un documentaire/fiction qui trace le portrait de cette banlieue : « Um Dia na Baixada ». Parallèlement à une activité d’assistante réalisatrice, elle anime depuis quelques années des ateliers d’éducation à l’image auprès d’adolescents en banlieue parisienne, dans le cadre scolaire et hors temps scolaire, dans des dispositifs tels que La Culture et l’Art au Collège et Les enfants des Lumière(s). Depuis 2018, elle est membre du collectif artistique Hip & Hop avec lequel elle mène des ateliers de réalisation avec les habitants des quartiers populaires d’Île-de-France. Actuellement, elle réalise un documentaire sur un hôpital de jour pour enfants handicapés et mène un projet de WebTV sportive pour et par les jeunes parisiens : Olympic Channel, en lien avec les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024. Angèle Gohaud a à cœur dans tous ses projets d’insuffler de la fiction, du fantastique et de la magie dans le quotidien.

Articulation du parcours avec ces projets

• Les élèves de la classe de SEGPA, accompagnés par Angèle Gohaud (vidéaste) et Clotilde Maurin (comédienne) du collectif Hip & Hop, réaliseront un court métrage de fiction où réalité et fantastique s’entremêleront pour questionner et sublimer les mutations du corps et de l’esprit propres à l’adolescence. A l’instar des super-héros et super-héroïnes, les personnages de leur récit seront confrontés à une transformation extraordinaire de leur corps qu’ils devront apprivoiser pour aller de l'avant. La classe sera initiée à toutes les étapes de la création du film jusqu’à la projection en public. A l’aide de jeux d’écriture, ils s’inspireront de leur ressentis pour inventer la transformation des corps des protagonistes, puis seront initiés au jeu d’acteur, à la mise en scène et à la réalisation technique audiovisuelle en passant par la post-production avec l’expérimentation des effets spéciaux sur fond vert. Ce projet CAC est pensé comme un parcours augmenté, renforcé grâce au partenariat mis en place avec le dispositif qui se déploiera en 2023/2024 au plan national, « Toute la lumière sur les SEGPA ». Agrémenté d’un volume d’heures supplémentaire dédié à la pratique, qui sera porté à 36 heures d’intervention artistique au total, ce projet sur mesure sera adapté aux spécificités propres au public des SEGPA et à leurs capacités d’apprentissage. Ce CAC augmenté viendra également enrichir le dispositif Collège au cinéma en Seine-Saint-Denis dans lequel la classe et les enseignants seront par ailleurs impliqués. Ainsi, les séances de pratique et les sorties du parcours viendront compléter la découverte des films du programme Collège au cinéma, réunis autour de la thématique des « Corps fabuleux ». Cette complémentarité sera très riche et permettra d’approfondir la réception des œuvres, l’expérience des sorties et le processus créatif de réalisation du court métrage collectif. Enfin, en plus d’une restitution locale, une restitution globale avec d’autres classes de SEGPA (dont peut-être une classe de SEGPA de Saint-Denis) se tiendra au niveau francilien, dans le cadre du festival de cinéma jeune public Ciné Junior, dans le Val-de-Marne, dans le cadre d’une séance festive labellisée « Toute la lumière sur les SEGPA ».

2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)

Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)

• Les élèves, accompagnés par Angèle Gohaud (vidéaste) et Clotilde Maurin (comédienne), du collectif Hip & Hop, réaliseront un court métrage de fiction où réalité et fantastique s’entremêleront pour questionner et sublimer les mutations du corps et de l’esprit propres à l’adolescence.

Accompagnement des enseignant.es

Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)

• Le parcours est co-construit lors de plusieurs rendez-vous et échanges entre les artistes et l'équipe enseignante, coordonné par Cinémas 93. Cinémas 93 met à disposition ses ressources matérielles et éducatives et ses compétences de soutien et d'expertise. L'association s'assure également du partage des enjeux et des objectifs lors de l'élaboration du planning et de la progression des séances. Cinémas 93, enfin, accompagne et valorise la progression et la clôture du projet. Les artistes et les enseignantes échangent régulièrement au fur et à mesure des séances afin d'ajuster ou réajuster la progression du projet en fonction des avancées. Cinémas 93 fait le lien avec les autres partenaires liés au projet plus global de « Toute la lumière sur les SEGPA », permettant une fluidité générale optimale.

L’intervenant.e a t-il.elle déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel collège, la ville et ce qui motive le renouvellement de sa candidature.

• Angèle Gohaud a déjà participé en tant qu'artiste intervenante à plusieurs projets La Culture et l’Art au Collège portés par la structure Hip & Hop et également par Cinémas 93. Leurs dernières collaborations dans ce cadre datent de l’année scolaire 2020/2021 avec les projets « Les légendes fantastiques de Gagny » (collège Théodore Monod) et « Ma ville au futur » (collège Victor Hugo de Noisy-le-Grand). Son approche artistique et pédagogique nous semble très appropriée pour mener des parcours CAC avec des collégiens, et notamment avec des publics spécifiques. Le collectif Hip & Hop est également intervenu avec Cinémas 93 dans un parcours CAC à Pantin avec une classe d’ULIS et auprès d’élèves accompagnés pour leur décrochage scolaire notable, au Collège Image (collège Ronsard) de Tremblay-en-France. L’approche sur-mesure adaptée à ces publics proposée par Angèle Gohaud et Clotilde Maurin nous est apparue très pertinente quand cette collaboration avec « Toute la lumière sur les SEGPA » nous a été proposée. Ces deux artistes intervenantes seront sûrement amenées à accompagner une classe de SEGPA à Saint-Denis, hors du dispositif des parcours CAC.

L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures

Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué

• Le planning suivant est élaboré sur la base de 36 heures, ce parcours étant un projet CAC augmenté. Séance 1 (2h) : Introduction théorique au parcours et court exercice pratique pour présenter de façon concrète les différentes phases de création d’un film, du storyboard au montage. Séances 2 et 3 (2 x 2h) : Atelier d’écriture. A l’aide de questionnaires, les élèves inventent par petits groupes les protagonistes de leur film et leur adjoignent une transformation corporelle extraordinaire. Séances 4, 5 et 6 (3 x 2h) : Initiation au jeu d’acteur. A partir des personnages inventés pendant l’atelier d’écriture, les élèves poursuivent la construction de leurs protagonistes en s’essayant à « l’écriture plateau », en improvisant sur scène avec la comédienne Clotilde Maurin. Séance 7 (2h) : Présentation du scénario issu des ateliers de jeu d’acteur et choix des rôles : une partie de la classe rejoint l’équipe artistique et l’autre l’équipe technique. Séance 8, 9 et 10 (3 x 2h) : Répétitions, en demi-classe. Les acteurs répètent avec l’intervenante comédienne, et en parallèle, les techniciens découvrent leurs outils et expérimentent la prise de vue et de son avec l’intervenante vidéaste. Ils répètent dans les lieux de tournage et font le storyboard. Séances 11, 12, 13 (3 x 4h) : Tournage. Séances 14 et 15 : (2 x 2h) : Initiation à la post-production et au montage, avec traitement des effets spéciaux réalisés pendant le tournage, et bruitage du film collectif.

Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique

Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.

• 1) Projection au cinéma L’Ecran de Saint-Denis de « Frankenstein » de James Whale, suivie d’une discussion avec Carine Quicelet, responsable jeune public du cinéma. Cette projection rassemblera idéalement la classe de Saint-Denis investie dans un parcours parallèle. 2) Spectacle de danse au Centre National de la Danse à Pantin (programmation à venir), idéalement en compagnie de l’autre classe. 3) Atelier « Magie, trucages et effets spéciaux » à la Cinémathèque Française. 4) Une séance de cinéma optionnelle pourra être proposée au cinéma L'Ecran de Saint-Denis, suivi d'un débat animé par Carine Quicelet, responsable jeune public du cinéma. Elle serait financée via la part collective du pass Culture pour renforcer le projet global (sous réserve, à confirmer avec tous les partenaires du projet)

L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet

Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.

• Ce travail doit permettre d’élaborer avec les élèves une réflexion préalable sur le sujet, les métiers et méthodes du cinéma de fiction. Angèle Gohaud accordera au moins une séance introductrice aux notions nécessaires à l'élaboration du film avec les élèves en les mettant tout de suite dans la pratique : les rapports entre réel et fiction, les partis-pris d'une mise en scène, l'objectif et le subjectif, la focalisation du point de vue dans différent arts et en cinéma. Les temps avec la comédienne Clotilde Maurin viendront compléter la réflexion autour du jeu d’acteur, du travail du corps, du mouvement, et du corps en mouvement, en ouvrant à la dimension dansée. Plusieurs séances viendront compléter les interventions des deux artistes encadrées par les enseignants impliqués dans le parcours, seuls ou avec Cinémas 93, pour ouvrir la réflexion au récit fictionnel, à l’irruption du fantastique dans la réalité, avec des exemples tirés de la littérature et du cinéma. Les sorties sont pensées et organisées par Cinémas 93 en lien avec les enseignants, le cinéma et les artistes intervenantes. Elles permettront de montrer dans leur format optimal et original les principales œuvres exploitées en classe, en cours ou en atelier et de proposer une ouverture culturelle originale, avec en plus, une visite guidée sous un angle architectural et un atelier d’arts plastiques avec une artiste locale. Le volet de projections liées à Collège au cinéma adossé au parcours permettra de prolonger la réflexion et de nourrir le processus de création.

La restitution, temps de cloture du projet

Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.

• Une restitution publique du film réalisé dans le cadre du parcours CAC sera organisée au cinéma L’Ecran de Saint-Denis, idéalement suivi de la projection du court métrage créé dans le cadre du second projet déployé dans une classe de SEGPA de Saint-Denis avec les mêmes artistes intervenantes du collectif Hip & Hop, autour de la thématique commune des « Corps fabuleux ». Les élèves, les familles, les artistes et l’équipe pédagogique seront invités à cette séance festive. Une restitution globale, avec la présentation de plusieurs autres films réalisés en Ile-de-France, dans le même cadre, se tiendra lors du Festival Ciné Junior en février 2024. Cette séance festive, labellisée « Toute la lumière sur les SEGPA », permettra des rencontres entre artistes, films et jeunes publics. Par ailleurs, le film de la classe sera publié sur l’ENT du collège ainsi que sur le compte Viméo et le site de Cinémas 93.

Le parcours entre dans le cadre de la démarche "130 pays, 130 collèges"

• NON

Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)

Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)

• Les élèves de la classe seront partie prenante et acteurs collectifs du processus de création à l’œuvre, mobilisant leurs imaginaires collectif et individuel et les compétences acquises dans le cadre des enseignements disciplinaires. Des temps de discussion seront aussi prévus pour échanger en classe entière et en petits groupes, afin d'amener les élèves à réfléchir à leur rapport au collectif. Les élèves feront ainsi des choix collectifs de mise en scène, en se confrontant aux différentes étapes de création d’un film, de la pré-production à la post-production et le traitement des effets spéciaux, en passant par l’improvisation, les répétitions et le tournage. La dimension inclusive s'inscrit dans la conception même des dispositifs d’ateliers, pensés comme autant de modules créatifs permettant à chaque élève de trouver une place et un moyen d’expression. Le projet implique que chaque élève pourra se placer devant ou derrière la caméra, développer plus largement le travail de jeu d’acteur chorégraphique ou le travail plus largement technique, en fonction de sa sensibilité et son envie artistique.

Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)

La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?

• Sur le plateau de tournage, les élèves s’essayeront tour à tour et sans restriction à tous les métiers de la création cinématographique, loin des discours genrés sur les professions dites « d’hommes » et professions dites « de femmes ». Les phases d’écriture du récit filmique pourront par ailleurs transgresser et bousculer les codes en matière de représentation des figures de super-héros et super-héroïnes. En imaginant des protagonistes en s'affranchissant des modèles dominants existants, par le biais de l’improvisation et du langage corporel, les élèves seront amenés à interroger les stéréotypes et les représentations de genre.

Auriez-vous des besoins en formation/sensibilisation sur la thématique « Egalité Femmes-Hommes » ?.

• NON

Intégration de mesures liées à la transition écologique

Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.

• Cinémas 93 réfléchit actuellement à un cycle de formation dédié au « cinéma vert », pour le réseau des salles, la question environnementale étant au centre des priorités du moment, dans tous les secteurs. Dans le cadre de ce parcours La Culture et l’Art au Collège, l’accent sera mis sur le remploi d’objets et de matériaux de récupération dans la création des décors et des costumes des protagonistes, en cours de Technologie.

Auriez-vous des besoins en formation/sensibilisation sur la thématique « transition écologique » ?.

• NON

Implication active de la famille dans le parcours

Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).

• Les parents sont conviés à un temps de présentation et aux temps forts du parcours (sorties, restitution…). Comme traditionnellement, Cinémas 93 incite les enseignants et les élèves à communiquer explicitement aux parents les informations principales liées au projet dès le lancement du parcours. Il sera présenté aux familles par l’équipe pédagogique à l’occasion de la première rencontre parents-professeurs de l’année, en octobre. Ce sera une occasion de répondre à leurs questions et de fédérer la classe autour d’un projet commun pluridisciplinaire. Les parents et familles des élèves seront ensuite invités à la restitution publique locale, en fin de projet, pour découvrir le film des élèves, ainsi qu’à la restitution globale pendant le Festival Ciné Junior, pour assister aux projections et rencontres.

Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.

• Les parents d’élèves seront régulièrement informés sur le projet par le biais du module « Actualités » de l’ENT de l’établissement. Les parents pourront être amenés à être sollicités dans la construction des décors et costumes des élèves, en mettant à disposition de la classe des éléments à recycler (textiles, cartons, objets...). Le projet s'adressant aux collégiens pour accompagner leur autonomie critique et visant leur émancipation, il n’est, pour le moment, pas prévu d’autres formes d’association des parents au parcours.

3. Co-construction du parcours

Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).

• Ce projet s’inscrit dans le projet d’établissement du collège Courbet, dans le cadre des «Parcours d’éducation artistique et culturelle» de son volet culturel, notamment l’item «Promouvoir des événements culturels et sportifs à destination des élèves et des familles». Diverses compétences seront travaillées avec l’équipe éducative et la classe de 5e SEGPA impliquées. Les acquisitions liées aux compétences «Expérimenter, produire, créer, mettre en œuvre un projet» seront au cœur du processus. En mobilisant la créativité des élèves par l’écriture, le jeu d’acteur et l’expression orale, ce projet sollicitera des compétences essentielles à la réussite de tous. La création d’un climat scolaire serein permettra une bonne communication et une meilleure compréhension des individualités avec « S'exprimer, analyser sa pratique, celle de ses pairs », favorisant et valorisant l’expression des sensibilités et opinions de tous. Cet aspect est central dans l’accompagnement d’élèves de SEGPA. L’ouverture culturelle permise par les rencontres au long cours avec artistes, œuvres et d’autres classes investies parallèlement dans des projets similaires renforcera « l’établissement d’une relation avec celle des artistes » et favorisera l’ouverture « à l'altérité, la sensibilité aux questions de l'art ». Le cycle 4 poursuit l'investigation des cycles précédents (représentation, fabrication, matérialité, présentation) en s’attachant à un questionnement de la représentation, la matérialité de l’œuvre et autres dimensions s’en rapportant : l'espace, l'auteur et le spectateur. Le rapprochement avec le parcours de films du dispositif Collège au cinéma et les sorties du projet permettront une multitude de croisements artistiques pour les élèves et enseignants. Enfin, le parcours fera la part belle à un autre axe fondamental du projet d’établissement, « L’approche interdisciplinaire ». Assurant un « apprentissage réel, concret et global », il permettra aux élèves ayant un profil d’apprentissage spécifique de développer des compétences et des savoirs entre disciplines, en vue d’un apprentissage global, facilité par la « création de liens et le transfert de connaissances et d'habiletés entre les disciplines ». Le montage multi partenarial du projet favorisera la complémentarité des méthodes d’apprentissages, dont pourront s’emparer les élèves.

L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?

• L’ENT de l’établissement sera utilisé comme outil de communication entre enseignants et élèves dans le cadre de l’interdisciplinarité du projet, mais aussi comme support de valorisation des activités et productions des élèves. Le module « Actualités » de l’ENT sera ainsi mis à contribution pour rendre compte des activités de la classe. Par le biais d’un blog construit, chaque étape du projet sera partagée par la classe avec l’ensemble des acteurs du collège (élèves, familles et personnels). Il s’agira d’offrir un témoignage régulier sur ce qui est en train de se faire, de partager leurs expériences mais aussi de rendre compte des réflexions en cours, de mettre en question(s) leur démarche. Ce témoignage prendra des formes variées : le partage de comptes-rendus et de photographies prises lors des sorties, rencontres et ateliers, le partage des productions, mais aussi des réflexions des élèves sur leurs expériences, leurs découvertes et leurs ressentis, que ce soit dans le cadre des séances de création, de sorties en lien avec le projet, de la découverte des films du parcours Collège au cinéma, comme de la restitution globale avec les différentes classes franciliennes.

Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?

• NON

Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)

• Ce projet favorisera un travail interdisciplinaire avec une classe de 5e SEGPA. Il enrichira la réflexion autour des axes des programmes et permettra des croisements féconds entre disciplines. En Français, l’enseignant ménagera des rapprochements entre langues et cultures. Il puisera librement dans les thématiques d’Histoire des Arts et établira des liens entre les arts du langage, les autres arts et l'Histoire. Se rattachant à l’objet d’étude du cycle 4 « Imaginer des univers nouveaux », le projet permettra naturellement d’aborder l’étude du fantastique à partir d’exemples littéraires et artistiques. Les notions de « Héros / héroïnes et héroïsmes » du programme seront centrales, pour tisser des réflexions transversales sur le caractère d’exemplarité, la diversité des figures héroïques existantes et les questions de représentations. L’entrée autour des notions « Le voyage et l’aventure : pourquoi aller vers l’inconnu ? » et la réflexion autour des « Imaginaires » fera découvrir aux élèves diverses formes de récits d’aventures, fictifs ou non, pour nourrir l’écriture. Cela renforcera également l’item « Acquérir des éléments de la culture littéraire et artistique pour enrichir son expression personnelle ». Le travail d’écriture et d’improvisation travaillera les compétences « Comprendre et s'exprimer à l'oral, lire, écrire, comprendre le fonctionnement de la langue », essentielles en 5e et encore davantage en SEGPA. En mathématiques, les élèves seront invités à « utiliser les nombres pour comparer, calculer et résoudre des problèmes » pour établir des éléments de comparaison d’échelles de plans et construire des maquettes d’objets et lieux de tournage (thème D « Espace et géométrie »). Ils enregistreront des éléments sonores pour parfaire l’esthétique du film collectif (« Explorer, imaginer et créer »). En Technologie, la sensibilité des élèves sera nourrie par une réflexion sur l’hybridation par la réalisation des décors et costumes. Il s’agira de donner forme à leur imaginaire en explorant diverses techniques artistiques. Le projet mobilisera aussi l’EPS, par la performance chorégraphique, à travers des compétences « S’engager dans un projet pour réaliser une performance optimale » et « Présenter devant autrui une œuvre investie d’une intention ».