Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège

Edition | Année parcours : 2023

Informations sur le parcours à la date du : 29/04/2024

S'y mettre ou pas ?

Coordonnées du collège
  • Collège affecté : Collège Théodore Monod
  • Ville : GAGNY
  • Classe : 5ème 
Coordonnées de la structure
  • Nom de la structure : F93
Coordonnées de la personne ressource
  • Identité : Madame Camille Balaudé

1. Articulation avec un processus de création :

Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir

Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e menant le parcours
  • Delphine Bauer est rédactrice en presse écrite, elle collabore avec de nombreux titres de presse : L’Obs, Le Figaro Magazine, GEO… Elle fait partie du collectif de journalistes indépendants Youpress, qui a suivi les révolutions du printemps arabe, l’après ouragan Katrina, la crise ukrainienne, enquêté sur les violences sexuelles en temps de guerre avec le projet Zero Impunity. Parmi ses sujets de prédilection : les questions des droits des femmes et des LGBT+, les questions de développement durable, la santé et la justice. Elle est lauréate du prix Lorenzo Natali (2017) pour un reportage sur un couple de jeunes Tunisiens athées exilés en France et vient de co-signer le livre « Mauvais Traitements : Pourquoi les femmes sont mal soignées » (Seuil), avec Ariane Puccini. Très engagée, elle a à cœur de sensibiliser les élèves sur la consommation rapide et l’uniformisation de l’information, les fake news et les risques liés à la méconnaissance des sources, pour les responsabiliser et les outiller face aux enjeux de la société actuelle.
Articulation du parcours avec ces projets
  • Delphine Bauer participe activement à la vie de la profession lors de conférences, ateliers ou interventions dans le cadre scolaire. Avec ce projet elle souhaite solliciter la classe pour connaître son rapport à l’actualité et ses pratiques informationnelles : qu’est-ce que l’information pour le groupe ? Quels médiums les élèves utilisent-ils pour s’informer ? Font-ils confiance à l’information ? En connaissent-ils la source ? Pourquoi ces formats courts leur conviennent-ils ? L’intervenante souhaite amener les élèves à réfléchir sur leurs propres usages des réseaux sociaux, et la façon dont ceux-ci transforment le rapport aux informations. Parler « actualités », c’est en effet aborder des modes de fabrication de contenu et un certain rapport au temps, à la durée ; c’est l’occasion d’un voyage parmi les médias traditionnels que sont la radio, la télévision, la presse écrite, avant de se tourner vers leur version contemporaine que sont Internet et les réseaux sociaux, pour les comparer. Cible visée par les grands quotidiens qui se tournent vers les nouveaux médias, la génération des collégiens est aussi celle qui fait avancer les pratiques, les bousculent et met à mal les traditions ; pour l’intervenante, c’est l’occasion d’un travail en profondeur à mener avec les interlocuteurs les mieux placés pour répondre quant aux usages et conséquences.

2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)

Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
  • En 2020, un grand quotidien postait sa toute première vidéo sur TikTok, selon une stratégie présentée comme capable de « toucher un public jeune ». C’est autour de la manière dont le journalisme mobile et ses formats innovants affectent les pratiques traditionnelles qu’une journaliste va mettre la classe au travail.

Accompagnement des enseignant.es

Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
  • Un premier temps d’échange permet à l’enseignant et à l’intervenant de se rencontrer avec la chargée de projet de F93 autour des grands axes du projet définis auparavant ensemble : chacun pourra revenir sur ses objectifs pédagogiques, de découverte d’un champ et du métier de journaliste, de méthodologie et d’aboutissements… dans le but d’agréger ces objectifs pour trouver une articulation cohérente et fluide. C’est l’occasion de faire le point sur les connaissances des élèves, les projets menés en parallèle par la classe, de faire coïncider leur programme avec le calendrier du projet et vice versa, d’envisager l’implication des enseignants d’autres disciplines pour les prendre pleinement en compte. À cette réunion, se pose aussi la question des sorties qui seraient pertinentes au regard du profil de la classe, des souhaits des enseignants et du contenu du projet. Grâce aux retours de l’enseignant, l’intervenant pourra jauger le degré de difficultés des exercices prévus, et les adapter ; l’enseignant pourra quant à lui mener un travail complémentaire hors séances pour appuyer certaines notions indispensables à la bonne compréhension du projet. Les échanges incessants tout au long de l’année entre les intervenants, l’enseignant et la chargée de projet permettent des réajustements constants. Les temps d’analyse critique en cours de parcours permettront d’adapter, de modifier, de refaire le point si nécessaire, aux vues des retours des élèves.
L’intervenant.e a t-il.elle déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel collège, la ville et ce qui motive le renouvellement de sa candidature.
  • L’intervenante a déjà mené plusieurs projets CAC et AGORA avec F93 : « 93 dans ma story » avec l’INA en 2021/22 au collège Jean Moulin à Montreuil, « Pourquoi la musique ?» avec l’INA en 2022/23 au collège Painlevé à Sevran, « Mémoires vives » au collège Théodore Monod à Gagny en 2020/21.

L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures

Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué
  • Grignotage d’informations (8 h) Le Monde, Libération ont choisi d’aller sur les médias numériques par stratégie : de là découle une première enquête sur les pratiques informationnelles des élèves : visionnent-ils vraiment les vidéos du Monde sur Tiktok ? Et leurs parents ? Chacun rapporte en classe une actualité qu’il a consultée et ensemble ils identifient les spécificités du « mojo » (journalisme mobile) : variété des sujets, faciles d’accès et simplifiés, formats courts et rapidement « consommables », « live », partage en temps réel, rythmes de production et de diffusion… Puis ils ont entre les mains des articles provenant de journaux et magazines, visionnent des reportages, écoutent des émissions radio en classe…Ils listent les manières de faire de la presse dite traditionnelle, et s’interrogent sur les bouleversements subis par les médias classiques. Journaliste « couteau suisse » vs spécialisé (6 h) Plusieurs témoins sont alors invités en classe (rédacteur d’un grand journal, Youtubeur…) pour ou contre ce passage aux médias mobiles. Ils sont interviewés par les élèves sur les thèmes qui ont émergé plus tôt afin de récolter des points de vue variés : évolution de la profession de journaliste, risques de ces mutations, et résistances à leur opposer, nouvelles stratégies de diffusion et de production de l’information etc... Les entretiens sont enregistrés, et les arguments de chacun repris ensuite lors d’une séance d’analyse. Table ronde (6 h) Avec l’aide d’un intervenant supplémentaire (acteur et sociologue), le groupe se prépare à mettre en scène une conférence de presse réunissant des acteurs de tous bords, se posant la question d’aller sur le mojo ou pas. Les rôles sont distribués, chacun prépare ses arguments, références. En parallèle, un travail de prise de parole en public et d’art oratoire égrènent les séances. Les élèves invitent les grands témoins pour cet événement, et se préparent à solliciter le public présent sur ses pratiques (autres classes, parents…) lors de leur jeu.

Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique

Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
  • La classe bénéficie de 3 sorties en parallèle des ateliers afin d’approfondir certains aspects du sujet et de les mettre en perspective. Elle se rend ainsi à la rédaction de Mediapart, site d’information français participatif et indépendant qui a fait le pari du tout numérique et assiste à une conférence de rédaction tenue par le directeur de rédaction afin de discuter de comment traiter l’actualité dans la prochaine publication. Les journalistes vont sélectionner des sujets et défendre leur position, en déterminer le traitement (format, support, angle d’approche…), les dates de livraison etc. Suite à cette réunion décisive, les élèves s’entretiennent avec les journalistes sur les différences de traitement de l’information sur Twitter, Youtube, Facebook etc...sur lesquels Mediapart est actif, le public touché par ces canaux, les contraintes auxquelles faire face… Dans un deuxième temps, la classe se rend à l’atelier « La fabrique de l’Actu », à La Gaïté Lyrique, à Paris qui a pour vocation d'initier le public à la culture numérique. L’atelier propose d’analyser l’actualité avec le rédacteur en chef d’ARTE Journal Junior, Jean-François Ebeling, ainsi que la présentatrice Stefanie Hintzmann. Diffusée à 7h35 du lundi au vendredi et sur arte.tv, ARTE Journal Junior informe les 10-14 ans sur l’actualité européenne et internationale. Au programme : un décryptage du monde et de ses enjeux à travers deux sujets d’actualité et, tout au long de la semaine, un feuilleton en cinq épisodes sur le même thème. Ensemble ils s’interrogent : Comment les journalistes travaillent ? Et une info, c’est quoi ? Pourquoi les journalistes parlent de “source” ? Enfin, les collégiens se rendent dans les locaux de France Culture, où ils auront alors l’occasion de rencontrer un des journalistes chargés de la revue de presse internationale, afin de lui poser des questions sur son métier : quel regard porte-t-il sur l’actualité internationale et sur les enjeux qui s’y rapportent ? Quels sont ses choix éditoriaux ? Quelles sources sont privilégiées ? …

L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet

Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
  • A la fin de chaque séance, un bref temps sera destiné à une analyse critique de la réalisation du projet en cours, invitant les élèves à s’interroger et à s’approprier les nouveaux concepts abordés, l’orientation du projet et les objectifs de la prochaine séance, favorisant la parole individuelle et la réflexion collective. Ce temps permettra à l’intervenant de préparer au mieux la suite en tenant compte des zones de flou, des intérêts des élèves, de leurs points forts à solliciter et des points faibles à travailler pour qu’ils s’investissent de la manière la plus efficace et gratifiante. Les sorties seront préparées en amont par l’enseignant, l’intervenant et la chargée de projets de F93, afin que les élèves puissent participer de manière active à chacune de celles-ci. Enfin, une séance de 2 heures de temps de réflexion permettra de mettre en route la préparation de la restitution et l’organisation de cette ultime phase du projet avec le nouvel intervenant : quels acteurs impliquer, avec quels arguments ? Quelle sera la répartition des rôles des élèves de la classe ? Comment mobiliser les invités et le public pour les faire participer activement ? Comment organiser ce temps de prise de parole ? Ce moment de réflexion avec l’intervenant supplémentaire permet une mise à plat constructive et le recul nécessaire pour structurer les connaissances discutées en classe tout au long du projet.

La restitution, temps de cloture du projet

Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
  • En fin d’année, la classe invite l’ensemble de la communauté éducative, les parents, les autres classes impliquées dans le projet, ainsi que les témoins venus en classe, à assister à la performance. Les invitations, la préparation de la salle, l’accueil du public sont pris en charge par les élèves. À la fin de la table ronde, le public est encouragé à réagir et poser des questions, quand les journalistes invités sont sollicités pour apporter un complément d’information ou élargir le débat. Un bilan est dressé par l’intervenante et les élèves pour conclure cette rencontre et préconiser quelques conseils aux autres jeunes dans l’audience. L’intervenante soulève une première problématique : les jeunes connaissent-ils la source de l’info, ou seulement son canal ? En quoi est-ce préoccupant ?

Le parcours entre dans le cadre de la démarche "130 pays, 130 collèges"

  • NON

Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)

Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
  • L’atelier entier est pensé pour être des plus interactifs : des échanges individuels et collectifs ponctuent les séances, la parole est libre et partagée pour mettre les élèves dans un autre dispositif d’apprentissage, une attention particulière est portée au rythme et à la variété des activités, et un projet commun au groupe les aidera à se fédérer et s’entraider. Au-delà de leur investissement dans le projet, la parole de chaque élève est prise en compte en tant qu’individu « consommateur » du mojo, et donc porteuse d’indications pertinentes et légitimes. Les élèves contribuent ainsi à la construction des éléments de l’enquête, qu’ils devront ensuite articuler et replacer dans le contexte du projet. Les dernières séances, imaginées comme temps de préparation et structuration de la restitution, seront des plus dynamiques et inclusives pour la classe : les élèves auront des rôles et missions distribués en fonction de leurs atouts et envies, une dimension artistique grâce au jeu d’acteurs leur permettra de s’approprier cette séquence, et de reformuler les arguments avec leurs propres mots. La finalité du projet les mettra dans une approche réflexive sur leurs propres pratiques et celles de leur entourage, en vue de les outiller pour développer un esprit critique face aux informations qu’ils lisent et transfèrent quotidiennement.

Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)

La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
  • Dans le projet « S’y mettre ou pas », l’intervenante a une double ambition concernant l’égalité homme-femme. Elle avertira les élèves d’une part sur l’utilisation des médias comme outils de propagande véhiculant des clichés, notamment sur la question de l’égalité et de la représentation de la femme. À l’image des revendications portées par l’ONU lors de la journée de la femme, elle parlera aux élèves, de la menace omniprésente de la violence en ligne fondée sur le genre – à laquelle s’ajoute l’absence de recours juridique – qui les contraint trop souvent à quitter les espaces numériques qu’elles occupent. ELLE insistera d’autre part sur l’importance de la liberté de la presse pour faire bouger les lignes, révéler des injustices et aider à l’émancipation des femmes dans la société. Le projet pourra également être traversé par la question de l’usage et des pratiques informationnelles des jeunes, à travers la question du genre : les filles et les garçons regardent-ils les mêmes actualités ? Les filles lisent-elles des textes plus longs que les garçons ? …
Auriez-vous des besoins en formation/sensibilisation sur la thématique « Egalité Femmes-Hommes » ?.
  • NON

Intégration de mesures liées à la transition écologique

Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
  • F93 a mis en place depuis plusieurs années un certain nombre de mesures spécifiques liées à la transition écologique. L’équipe est invitée à réguler sa consommation en énergie en limitant le chauffage des bureaux à 19°C (et en limitant l’usage de la climatisation aux situations exceptionnelles de grandes chaleurs l’été). Les lumières et les ordinateurs sont par ailleurs systématiquement éteints quand ils ne sont pas utilisés. Le tri des déchets a par ailleurs été mis en place. Une sensibilisation aux bonnes pratiques numériques a également été menée afin de ne pas stocker ou envoyer des documents trop lourds. Les déplacements de l’équipe se font la grande majorité du temps en transports en commun, sauf quand ce n’est pas possible pour des raisons logistiques et/ou de planning. Dans le cadre des projets que nous menons, notamment lors des restitutions, nous privilégions le réemploi de matériaux que nous avons déjà utilisés et qui sont en réserve ou que nous trouvons dans les stocks des établissements. Dans la mesure du possible, les sorties proposées aux classes s’effectuent en transports en commun, et l’utilisation de l’ENT et des supports numériques est privilégiée à l’impression de documents papiers quand cela n’est pas un frein pour l’apprentissage des élèves. Enfin, nous intégrons dans notre programmation des projets consacrés à la transition écologique, que ce soit leur thème principal (deux cette année) ou l’une de leurs thématiques secondaires.
Auriez-vous des besoins en formation/sensibilisation sur la thématique « transition écologique » ?.
  • NON

Implication active de la famille dans le parcours

Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
  • Les parents seront conviés en début de projet pour rencontrer l’intervenant, la chargée de projet et découvrir ce que les élèves vont faire en classe. Ils pourront alors s’informer et découvrir les outils permettant de suivre le projet (ENT, padlet, carnets…). Un agencement de articles/ journaux/ vidéos passés en revue en classe sera répertorié sur l’ENT pour permettre aux élèves de présenter les avancées de cette recherche à leurs parents. Lors de la restitution de fin d’année, les parents seront bien sûr invités pour mettre en valeur le travail accompli par les élèves.
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
  • Lors du temps de restitution, les parents seront invités à assister à la mise en scène de la conférence de presse, jouée par les élèves. Ils pourront poser des questions et entrer dans la discussion avec la classe et les intervenants invités, afin d’être partie prenante du débat et actifs dans les consignes et recommandations à donner à leurs enfants sur les réseaux sociaux. Ce temps sera l’occasion d’échanger avec les parents sur les moyens d’information à disposition à la maison (TV, journaux, magazines) et les modalités d’informations (l’actualité est-elle discutée en famille ? quel crédit accorde-t-on à la presse écrite ?...) Il est important aux vues du sujet que les parents se sentent impliqués et soient sensibilisés aux risques de désinformations, pour encourager les bonnes pratiques et rester attentifs. À travers ce rapide sondage, les intervenants pourront conclure le temps de restitution en se demandant si finalement les réseaux sociaux ne touchent vraiment que les jeunes ? De quels moyens disposer pour toucher aussi les parents qui ne se sentent pas concernés ?

3. Co-construction du parcours

Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
  • Le projet “S’y mettre ou pas ?” répond aux axes définis dans le projet d’établissement du collège Monod, et en particulier à l’acquisition du « lire, écrire, parler », « faire le lien entre l’écrit et la pensée ». Le focus central du projet sera sur le rapport des élèves à la lecture : quels contenus lisent-ils (Articles, de courtes durées, vidéo ou texte, proposés en boucle) ? Où lisent-ils (n’importe où sur leur téléphone, un temps dédié, presse écrite au CDI ?..) ? À quels moments de la journée, seul ou à plusieurs etc ? Le travail mené avec la journaliste les amènera à structurer leur discours, susciter les interactions entre eux pour confronter leurs pratiques, et à analyser leurs données et les discours des témoins venus en classe ; ainsi des aller-retours constants seront opérés. - Priorité 3 : "Construire et pratiquer une citoyenneté réfléchie"; au travers de ce parcours, seront permis les développements suivants : mettre en place une école qui coopère, cultiver sa sensibilité, sa curiosité et son esprit critique face aux médias, échanger avec des professionnels, développer le travail collaboratif en classe, exercer sa créativité, présenter une production, exprimer un jugement critique; analyser et dégager le sens d’un document, défendre son point de vue. Le projet répond également à l’axe « Préparer le citoyen de demain », priorité 1 : comprendre les enjeux du monde contemporain, priorité 2 : favoriser le développement de l’esprit critique, et priorité 4 : permettre à l’élève de s’engager dans des domaines relatifs aux enjeux du monde contemporain. En s’interrogeant sur leurs propres habitudes informationnelles et les modalités de production de l’info, les élèves seront sensibilisés à l’évolution des pratiques actuelles. Avertis, ils seront les médiateurs au sein de leur famille et entourage au collège, quant aux risques à éviter. Ce projet contribuera aussi à « Valoriser les élèves et leurs réussites » et à « Développer les pratiques coopératives au sein de la classe et de l’établissement » et ce grâce à la restitution qualitative en présence notamment des parents d’élèves et d’autres classes.
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
  • L’utilisation de l’espace numérique de travail prévue pour ce projet sera d’une part de faire le lien entre le déroulement du projet en classe et les familles et le reste de la communauté éducative, dans un souci de valorisation du travail mené et de partage. Ainsi les parents pourront suivre au plus près le travail accompli. Plus spécifiquement dans le parcours « S’y mettre ou pas ? », l’ENT pourra accueillir l’ensemble des documents traversés en classe comme une revue de presse, ainsi que des exemples de grand quotidien, reportages au long cours, documentaire TV etc… que les élèves n’ont pas l’habitude de consulter. C’est aussi sur ce support que les biographies des intervenants invités en classe pour témoigner seront présentées, ainsi que leurs médias attitrés, pour permettre aux élèves de préparer ces venues en classe. Cette base de données sera un atout précieux pour l’intervenant supplémentaire qui préparera la classe au débat final, puisque seront rassemblés tous les arguments des acteurs impliqués dans cette controverse que les élèves activeront. Enfin, l’actualisation des contenus faite à chaque grande étape du projet par l’intervenante et la chargée de projet, sera un précieux outils pour mettre en œuvre les temps de réflexion nécessaires avec le groupe.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
  • OUI
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
  • Le parcours « S’y mettre ou pas ? » offre de nombreux liens avec le cycle 4 de l’Éducation aux médias et à l’information, notamment avec les compétences : “Utiliser les médias et les informations de manière autonome” : - se familiariser avec les différents modes d’expression des médias en utilisant leurs canaux de diffusion ; - découvrir comment l’information est indexée et hiérarchisée, comprendre les principaux termes ; - se familiariser avec les différents modes techniques associés ; - adopter progressivement une démarche raisonnée dans la recherche d’informations et “Exploiter l’information de manière raisonnée” : - apprendre à distinguer subjectivité et objectivité dans l’étude d’un objet médiatique ; - découvrir des représentations du monde véhiculées par les médias ; - s’interroger sur l’influence des médias sur la consommation et la vie démocratique. En s’interrogeant sur l’évolution des médias, et en simulant une conférence de presse avec prise de parole reprenant les différentes positions des acteurs de ce sujet controversé au cours de la restitution, les élèves vont mettre en œuvre concrètement la compétence “Utiliser les médias de manière responsable” : - se questionner sur les enjeux démocratiques liés à la production participative d’informations et à l’information journalistique ; - s’initier à la déontologie des journalistes.

Application MICACO | Date : 29/04/2024