Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège

Edition | Année parcours : 2023

Informations sur le parcours à la date du : 29/04/2024

Liberté en question(s)

Coordonnées du collège
  • Collège affecté : Collège Joliot Curie
  • Ville : STAINS
  • Classe : 4ème 
Coordonnées de la structure
  • Nom de la structure : Citoyenneté Jeunesse
Coordonnées de la personne ressource
  • Identité : Madame Chiara Dacco

1. Articulation avec un processus de création :

Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir

Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e menant le parcours
  • Louise Bartlett est journaliste de presse écrite (web et papier) ainsi que directrice éditoriale. Depuis 2002, elle a essentiellement travaillé pour des médias associatifs : d’abord pour place-publique.fr, un site internet dédié aux Initiatives citoyennes puis plus tard en tant que rédactrice en chef des magazines du pôle médias du Groupe SOS : les trimestriels Interdépendances, Le nouveau consommateur et Respect Mag. Elle a aussi coordonné entre 2006 et 2008 le projet multimédia « Territoires de fictions » et réalisé dans ce cadre un travail photographique « Images de soi » avec des jeunes accompagnés par l’association En-Temps (Montreuil, en 2006). Dès 2015, elle devient la responsable éditoriale de médiaéducation.fr Elle rejoint dans le même temps la rédaction d'Altermondes, avec pour mission de coordonner un hors-série sur la COP 21, paru dans le cahier central du journal Libération. C’est aussi en 2015 qu’elle devient responsable éditoriale du Journal du sida.org pour lequel elle assure la coordination générale des contenus. De par ses fonctions, elle assure la direction les conférences de rédaction, corrige et valide les contenus thématiques, conçoit les nouvelles formules et les hors-séries. Sans oublier la rédaction d’articles et d’éditoriaux sur les questions de société traitées par son média, à l’échelle nationale et internationale : droit, santé, prévention, solidarité, discriminations. Par ailleurs, elle a en charge de coordonner le BIP (bulletin d’information des professionnels), une publication traitant des problématiques liées au handicap, à l’emploi et à la santé au travail. Elle est amenée à animer régulièrement des débats et tables rondes sur les problématiques de société (sociales, environnementales, économiques) qu’elle traite en tant que journaliste. Actuellement, elle travaille à la création d’une nouvelle ligne éditoriale pour le journal du sida.org. « En tant que directrice éditoriale d’un média, mon rôle est de superviser la production, la structure et la diffusion des contenus d’un média. Travaillant pour un media en ligne, la réalité de mon travail s’effectue sur le web qui dispose d’un langage et de process spécifiques ».
Articulation du parcours avec ces projets
  • La journaliste souhaite partager avec les élèves de 4ème son expérience de journaliste de presse écrite et de responsable éditoriale. « La ligne éditoriale, c’est en quelque sorte l’ADN d’un média. Cela correspond à des choix effectués par les journalistes lors des conférences de rédaction. Cela détermine la ligne directrice qui elle-même va déterminer les sujets qui seront traités puis publiés ». Louise Bartlett proposera ainsi aux élèves de s’engager dans le traitement d’un sujet largement présent dans le débat public actuel : celui de la liberté d’expression. Les élèves s’engageront dans la création d’un média dont la ligne éditoriale permettra de traiter le sujet de manière ouverte et objective. La journaliste introduira le métier de journaliste et, plus précisément celle de responsable éditorial. Qu’est-ce qu’une information ? qu’est-ce qu’une source ? qu’est-ce qui différencie une information d’une opinion ? Qu’entend-on par la liberté d’expression ? Peut-on réellement tout dire ? Autant de questions qui poseront les jalons de la réflexion sur une liberté en question(s). Réunis en conférence de rédaction, les élèves définiront la ligne éditoriale de leur média, avant d’en définir plus tard la forme qu’il prendra. À partir des sujets choisis, les élèves seront initiés à la méthodologie journalistique : recherche de l'information, définition d’angles pour traiter les sujets, prises de contacts et préparation des interviews. Rédaction à partir de la matière collectée et mise en forme des articles. Les élèves décideront collectivement du format pertinent pour donner vie à leur média : papier ou format web. « Je souhaite partager avec les élèves mon intérêt pour la diversité de regards sur le monde. La démarche journalistique est un excellent support à l’émergence du débat sur des questions d’intérêt public : Faire émerger un média portant sur la problématique de la liberté d’expression me paraît dans ce contexte essentiel ».

2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)

Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
  • Les élèves de 4ème réaliseront un média sur le thème de la liberté d’expression. Que dit le droit, quelles sont les controverses et dans quelle mesure le cadre actuel garantit la liberté de chacun ? En conférence de rédaction, la classe définira une ligne éditoriale du futur média qui servira de socle pour la recherche et la production d’articles publiés au format papier ou web.

Accompagnement des enseignant.es

Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
  • À Citoyenneté jeunesse, nous ne concevons pas le projet comme un « produit culturel sur catalogue » proposé aux enseignants mais d’abord et avant tout comme une rencontre : celle des acteurs du monde de l’éducation et ceux de l’art et/ou des médias. Le parcours présentement proposé est le fruit de cette rencontre entre des acteurs aux savoirs, expériences et compétences diverses qui partagent leurs envies, objectifs, compétence pour construire un objet commun et unique : le présent projet conçu par une équipe de projet (enseignants, artiste et/ou journaliste, médiateur) pour répondre à des objectifs, problématiques situation précis-e-s. C’est de cette démarche de co-construction que se nourrissent tous les projets, expériences initiées par l’association : cette manière de faire respecte les savoir-faire et être de chacun-e, place chaque partie prenante dans le rôle d’acteur favorisant ainsi la créativité, la confiance, l’engagement, et le bien-être au sein de l’équipe projet. Concrètement, les équipes pédagogiques sont associées à toutes les étapes de conception, déploiement et évaluation du projet. En année N-1, les enseignants partagent avec les médiateurs leurs envies et objectifs généraux en lien avec un projet d’EAC ou d’EMI. Les chargé.e.s de projets de l’association proposent aux enseignants des intentions, univers de création, démarches incarné-e-s par des artistes ou journalistes qui seront placées au cœur du projet. S’enclenchent alors des rencontres, allers-retours conduisant à l’écriture de ce dossier : première étape de la démarche de co-construction. Après la réponse de l’appel à projets les acteurs (tous considérés comme co-apprenants) se rencontrent pour affiner, ajuster le projet et sa progression aux diverses situations rencontrées. A chaque étape du projet, présentation (à trois voix), séance, séquences, sorties : des temps de briefing/debriefing (explicitation et démarche réflexive) sont organisés pour que les objectifs de chacun-e soient respectés et pour garantir l’appropriation du projet par les jeunes. Le/la chargé-e de projets de CJ garantit tout au long de la progression cette démarche de co-construction et partage/ anime avec les enseignants des ressources (dossiers pédagogiques /sites / ouvrages…) permettant de nourrir le projet et de relier expériences et savoirs.
L’intervenant.e a t-il.elle déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel collège, la ville et ce qui motive le renouvellement de sa candidature.
  • La journaliste a déjà travaillé avec Citoyenneté Jeunesse en 2019-2020, en remplacement du journaliste David Eloy. La proposition avait alors été formulée autour des questions du journalisme participatif et de la place de l’écologie dans le débat public. Le présent parcours est relié à son actualité journalistique du moment centrée sur la définition de la nouvelle ligne éditoriale de son média.

L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures

Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué
  • Séance 1, 2H : Introduction : Présentation de la journaliste et de ses fonctions de responsable éditoriale. Les métiers du journalisme, la ligne éditoriale, les notions à distinguer : information / communication / opinion / divertissement, objectivité vs subjectivité honnête. Déontologie journalistique fondée sur la vérification et le recoupement des sources. Comment vous informez-vous ? Qu’est-ce que la liberté de la presse ? Séance 2, 2H : Décryptage de l’actualité et exercice de revue de presse : Temps en petits groupes puis restitution en classe entière, pour partager les analyses de chacun.e sur les documents proposés Séance 3, 2H : Conférence de rédaction : définition de la ligne éditoriale d’un média réalisé ensemble. Définition des sujets et discussion sur les angles et les sources d’information à rechercher. Séance 4, 2H : En fonction des sujets choisis, phase de recherche d’informations : les élèves travailleront par groupes de 2 à 4. Chaque groupe effectuera ses premières recherches sur le sujet à traiter. Séance 5, 2H : apprendre les bases de l’interview : Qu’est-ce qu’une interview ? en fonction des sujets, se renseigner en amont en identifiant les personnes à solliciter pour un entretien, préparer ses questions ; Mise en situation : entrainement à l’interview. Séance 6, 2H : Réalisation des interviews. Elles seront organisées au collège ou à l’extérieur. Séance 7, 2H : 2ème phase de réalisation des interviews. Au collège ou à l’extérieur. Séance 8, 2H : Traitement des informations issues des interviews. Rédaction des articles, recherche d’informations complémentaires. Séance 9, 2H : Finalisation des articles et recherche iconographique complémentaire et travail de légendage. Séance 10, 2H : Editing et définition des choix pour la mise en forme du média.

Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique

Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
  • Nos partenaires culturels franciliens ne sont présentement pas tous en mesure de communiquer une programmation définitive à l’heure de déposer le présent dossier. Voici les principales directions, intentions, retenues dans la construction du parcours : - Une visite d’une rédaction (presse écrite/web, TV) Après une visite des différentes rédactions, un.e journaliste répondra aux questions des élèves et leur expliquera plus précisément le rôle et la place de son « média » dans le paysage de la presse française. En fonction des capacités d’accueil d’un public scolaire des structures concernées. Le Parisien, France24/RFI sont pressenties. - En fonction des possibles, visite de la Maison des journalistes (MDJ, Paris 15ème) et rencontre avec des journalistes étrangers menacés dans leur pays d’origine du fait de leur métier et exilés en France. - L’ateliers « France info junior » (réalisation d’une matinale radio France Info dans les conditions journal de France Info) l’atelier privilégie une mise en situation professionnelle des élèves et une réalisation dans des conditions réelles. - L’atelier « Archives à la Une » aux Archives Départementales de la Seine-Saint-Denis : L’étude de nombreux documents d’archives (actes d’état civil, cartes postales, photographies, articles de presse, publicités…) permet de sensibiliser la classe au pouvoir de la presse et de l’écriture journalistique. Les élèves, répartis en petits groupes, apprennent à hiérarchiser les informations et à concevoir la Une d’un journal. - Une projection-débat d’un film en lien avec la thématique de la liberté d’expression, dans un cinéma partenaire. Le documentaire « Fini de rire » (réal. O. Malvoisin, 2014) est pressenti.

L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet

Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
  • Ce temps permet aux élèves de prendre du recul sur leur projet et de faire apparaître les liens existants entre les ateliers et les différents éléments du parcours culturel, il est consacré : La présentation du projet en classe, avec le-a chargé-e de projets de Citoyenneté Jeunesse. La présentation des sorties et les retours en classe sur les différentes activités du parcours culturel. Dans la mesure du possible le-la chargé-e de projets de Citoyenneté Jeunesse organise une rencontre avec les équipes artistiques des spectacles concernés. La création du lien entre les différentes étapes du projet (temps d’ateliers, sorties, rencontres… Des temps d’échange avec l’intervenant pour permettre à chacun d’exprimer ses « ressentis » sur l’atelier pratique. La création d’un carnet de bord individuel compilant les expériences liées au projet. Chaque élève s’en servira comme un moyen pour s’exprimer, formaliser sa pensée et collecter des informations utiles à la démarche du projet. D’autres temps forts en classe pourront être mis en place pour enrichir l’atelier autour de ressources identifiées : Une intervention d’un.e journaliste indépendant.e sur le sujet de la liberté d’expression. Valérie Rohart, ancienne journaliste à RFI et fondatrice de l’agence Sepium est pressentie. Une intervention d’un.e philosophe sur le thème de la liberté d’expression. Une projection en classe d’autres ressources vidéo traitant de la thématique de la liberté d’expression aujourd’hui. Et appui sur les ressources développées par « Tous fact checkers » et « Les décodeurs/décodex » Un bilan en fin de projet.

La restitution, temps de cloture du projet

Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
  • Le média sera présenté lors d’une soirée de lancement qui conviera les parents d’élèves, des personnels et d’autres élèves de l’établissement, des partenaires. Des élèves, volontaires pour porter la parole de la classe, présenteront le projet et répondront aux questions du public.

Le parcours entre dans le cadre de la démarche "130 pays, 130 collèges"

  • NON

Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)

Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
  • La démarche de Citoyenneté Jeunesse (CJ) et du présent projet reposent sur une approche respectueuse des droits culturels, participative et inclusive valorisant les savoirs et expériences de chacun.e. Le processus propose aux élèves, par le biais de la pratique journalistique, un espace dans lequel ils pourront exprimer leurs ressentis, idées, interrogations, paroles dans un cadre apaisé. Sans cloisonner les individus dans des rôles prédéfinis par leur genre, milieu social ou lieu de vie, Citoyenneté Jeunesse œuvre à créer, dans le cadre du parcours, un espace dans lequel chacun.e se sera valorisé, écouté, et acteur.ice de la création en cours. Le projet est déposé « pour » une classe, mais son déroulé, le processus se déploie « avec » chacun-e : adultes et jeunes. Chaque parcours est ainsi pensé, en co-construction entre CJ, l’intervenant.e et l'équipe enseignante, pour laisser aux élèves une marge de liberté, d'appropriation et de responsabilisation. En préambule du parcours, le/la chargé-e de projets partagera une réflexion avec les élèves autour de la citoyenneté et de la participation. Tout au long du projet l’intervenant-e veillera à créer un climat d’écoute tant entre les élèves qu’avec les adultes, et à intégrer au processus de création les propositions discutées avec jeunes, les observations émanant de la classe. Ainsi, par la mise en place de discussions et temps d’échanges à chaque étape du projet, les élèves ont la possibilité de collectivement participer à la construction du parcours. Louise Bartlett portera une attention particulière à ce que chacun trouve sa place au sein de ce projet et soit en mesure de participer pleinement à son processus. Les élèves de 3ème auront la latitude nécessaire pour décliner le thème de la liberté d’expression selon leurs connaissances, leurs préoccupations et l’évolution de leur réflexion sur le sujet, en tant que de jeunes adultes en devenir.

Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)

La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
  • L’association Citoyenneté Jeunesse place les enjeux liés à l’égalité Femmes-Hommes au centre de toute démarche et parcours entrepris. Elle lutte contre les traitements différenciés à toutes les étapes de la construction et déroulé des projets, s’attachant à combattre les stéréotypes et prescriptions sociales de genre. Ainsi, les contenus des parcours, les thématiques de travail ou encore la répartition des rôles entre les élèves ne font pas l’objet d’une détermination genrée. Les chargé.e.s de projets de l’association sont de plus formé.e.s à la prise en compte de cette problématique et aux démarches à mettre en œuvre en cas de situations de violences. Ils.Elles veillent à adopter, dans leurs échanges avec les élèves, un vocabulaire inclusif par la féminisation des noms : « les citoyens et les citoyennes », recherchent à une répartition équitable de la parole… Les artistes/journalistes intervenant.es sont également sensibles à la question de l’égalité Femmes-Hommes, qu’ils.elles traitent dans leur pratique artistique/journalistique ou prennent en considération dans leur démarche de transmission. Chaque parcours proposé par l’association intègre ainsi des temps d’échange et de réflexion autour de l’égalité Femmes-Hommes, qu’elle soit abordée par la thématique même du projet, au travers la rencontre avec des intervenants extérieurs, en filigrane aux différentes étapes du déroulé des ateliers, ou provoqué parfois par les intervenant-e-s. De par son parcours, Louise Bartlett est sensible à ces questions, qu’elle est amenée à traiter en tant que journaliste et responsable éditoriale. Au sein de la conférence de rédaction comme lors des phases de terrain, la journaliste portera une grande attention à la lutte contre les stéréotypes de genre et à veiller à la répartition équitable des rôles et sujets entre les élèves de la classe.
Auriez-vous des besoins en formation/sensibilisation sur la thématique « Egalité Femmes-Hommes » ?.
  • OUI

Intégration de mesures liées à la transition écologique

Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
  • L’association et ses parties prenantes s’engagent dans le champ du développement durable et de protection de l’environnement en pratiquant des eco gestes dans la vie de tous les jours, les déplacements, les protocoles de travail (partage du matériel, réemploi…). Par ailleurs, les bureaux de Citoyenneté jeunesse font l’objet d’un audit énergétique obligatoire afin de mieux maitriser les consommations énergétiques qui ont baissé depuis un an (Décret tertiaire : objectif -30% de consommation d’ici 2023) La préoccupation environnementale, l’éco-citoyenneté sont au cœur des actions, projets de l’association adressés à la jeunesse. C’est une des thématiques les plus travaillées de manière directe (au cœur d’un projet) ou secondaire (dans une séquence ou des questionnements). Enfin, la démarche de projet de l’association s’inscrit dans une approche écologique en travaillant la question de la relation à soi, aux autres, à l’environnement et des interrelations entre individus et environnement. Même si elle n’est pas directement liée au parcours proposé, la question de l’écologie pourra être traité sous l’angle des menaces pesant actuellement sur la liberté d’expression de militant.e.s écologistes et journalistes. Qu’ils dénoncent et/ou qu’ils pointent les graves menaces pesant sur les écosystèmes et la nécessité d’une transition vers un autre modèle de développement, ces personnes sont en général gravement menacées dans leur intégrité physique dans les pays où ils exercent. Celles qui en ont la chance sont contraintes de s’exiler.
Auriez-vous des besoins en formation/sensibilisation sur la thématique « transition écologique » ?.
  • NON

Implication active de la famille dans le parcours

Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
  • Le projet sera présenté en début d’année via une lettre/info dans le carnet de correspondance et sur l’ENT. La présentation aux parents organisée par le collège pourrait prendre plusieurs formes, à réfléchir de concert avec l’équipe projet du collège : - Présentation par l’équipe enseignante et/ou toute l’équipe de projet - Présentation « active » avec intervention en lien avec le sens / forme du parcours. Seront présentés les objectifs du parcours et différents temps du projet : atelier, sorties, temps de réflexion et restitution.
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
  • De manière générale, les questions relatives à la parentalité / lien aux familles représentent pour Citoyenneté jeunesse et ses partenaires institutionnelles, associatifs, culturels, un véritable chantier de réflexion sur lequel nous nous devons d’échanger. CJ échangera durant l’année sur les expériences menées du côté des familles pour mettre en application (et partager) les bonnes pratiques sur le terrain. L’association fera de son mieux pour faire connaitre le présent projet aux familles, les inclure le cas échéant pour leur permettre découvrir l’École autrement que dans le cadre d’une remise de bulletin ou d’une convocation. Par cette attention portée aux familles, il s’agit de contribuer : - à permettre aux parents d’envisager les pratiques artistiques et culturelles comme un levier de développement dans le parcours de leur enfant, leur épanouissement et réussite - à consolider le lien famille / École, c’est-à-dire les liens au sein de l’équipe éducative Concrètement, comme indiqué dans les précédents paragraphes, un temps de présentation sera organisé par le collège et les familles conviées à la restitution. Par ailleurs : - les parents seront informés via une lettre/info du projet et de la démarche de l’association. Ils seront invités à suivre des projets de CJ sur les réseaux sociaux ; ceci afin qu’ils puissent voir des projets EAC ou EMI menés par CJ dans leur ou autres collèges du département, des sorties, rencontres et ainsi donner aux parents la possibilité d’ouvrir un dialogue « à la maison » sur l’avancement du projet de leur enfant ; - 2/3 parents pourraient être invités à participer aux sorties (spectacles, expositions) le soir ou sur le temps scolaire ; - lors de la remise des bulletins au fil de l’année, un point projet pourra être fait sur le parcours. D’autres initiatives ou bonnes pratiques pourront être mises en place suivant le déploiement du projet, la dynamique de classe et les possibles (appel aux parents pour compétences particulières, atelier ouvert…)

3. Co-construction du parcours

Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
  • Le projet de réalisation d’un média sur la liberté d’expression a pour but de développer chez les élèves une culture journalistique, citoyenne et républicaine et d’approfondir différentes compétences relatives à chacune de ces dimensions. Avec Louise Barlett, les élèves découvriront la démarche journalistique. Les premières séances seront consacrées aux techniques rédactionnelles de base et à l’utilisation des sources. Ces séances permettront de travailler les compétences liées à la maîtrise de la langue française et au maniement des ressources numériques, deux objectifs de l’axe 1 du projet d’établissement (« Favoriser la réussite scolaire »). Les séances suivantes seront également très importantes dans cette initiation au journalisme puisque les élèves devront préparer des interviews et apprendront à photographier, à enregistrer ou à filmer. Lors de ces séances, les élèves développeront d’autres compétences liées au travail en groupe, à la sensibilité (cf. axe 2 - « Éduquer à la citoyenneté et promouvoir les valeurs de la République »). Du fait de la thématique retenue, le projet est porteur d’une forte dimension civique et culturelle qui l’inscrit très largement dans les axes 2 et 3 (« Susciter et nourrir le désir culturel ») du projet d’établissement. En effet, en s’intéressant à la thématique de la liberté d’expression, les élèves seront amenés à réfléchir aux fondements mêmes des sociétés démocratiques. De plus, les travaux de recherches qu’ils réaliseront pour replacer la notion de liberté d’expression dans une perspective historique, pour trouver les textes fondamentaux qui garantissent la liberté d’expression et découvrir les engagements passés et présents en faveur de cette liberté leur permettront de développer leur culture citoyenne et républicaine. Enfin, le travail de communication autour du média au sein de l’établissement et sur l’ENT permettra de créer un lien entre tous les membres de la communauté éducative (cf. axe 2 du projet d’établissement).
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
  • Tout d’abord, l’ENT sera un outil de communication privilégié entre les enseignants et les élèves impliqués dans le projet. Pendant la réalisation du projet, nous utiliserons l’ENT de différentes manières avec les élèves : - Des fiches ressources et méthodes seront mises à la disposition dans le « classeur pédagogique ». - Les élèves déposeront leurs travaux dans la partie « Rubrique ». - La messagerie de l’ENT permettra aux élèves de nous contacter à tout moment pour nous envoyer leurs brouillons et leurs réalisations finales, mais également pour nous poser des questions et demander de l’aide pour leurs recherches ou la réalisation de leurs travaux. L’ENT nous permettra également de mettre en valeur le travail réalisé auprès de la communauté éducative de l’établissement : certains articles et les comptes-rendus des sorties seront publiés sur le fil d’actualité ; une fois le projet fini, un lien posté dans la section « blog » permettra d’avoir accès au média créé par les élèves.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
  • OUI
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
  • Le projet s’ancrera dans différentes thématiques disciplinaires enseignées en 4ème. Des liens seront notamment faits avec le programme de français, et en particulier avec le thème « Informer, s’informer, déformer ». Le projet sera aussi fortement lié aux programmes d’histoire et d’EMC puisque la notion de liberté est étudiée dans plusieurs chapitres d’histoire (les Lumières, la Révolution, la IIIe République) et constitue la notion centrale du premier thème d’EMC de l’année. Enfin, la réalisation du média sera l’occasion de nouer des liens avec les arts plastiques, à la fois par un travail d’analyse d’œuvres liées à la liberté d’expression et à sa symbolique mais également par la réalisation de productions graphiques qui illustreront le site qui accueillera le média par les élèves et qui seront présentées lors de la semaine de la liberté d’expression. Sur le plan pédagogique, le projet sera l’occasion de mobiliser différents champs de compétences dans un cadre interdisciplinaire. En effet, les différentes étapes de la réalisation du média seront l’occasion d’approfondir des compétences travaillées la plupart du temps de manière « cloisonnée » dans chaque matière. Par exemple, la mise par écrit des reportages s’organisera selon un schéma similaire à celui que les élèves suivent en français et en histoire lorsqu’ils réalisent des travaux de rédaction : réalisation d’un brouillon, correction du brouillon, rédaction de la version finale. En plus de l’aspect interdisciplinaire, le projet permettra également de travailler des compétences variées : la rédaction des articles mobilisera des compétences liées au langage (domaine 1 du socle commun de connaissances, de compétences et de culture) ; les réflexions menées sur la liberté d’expression en lien avec la démocratie participera de la formation citoyenne des élèves (domaine 2 du socle) et leur permettra d’acquérir une connaissance plus fine du monde contemporain (domaine 5 du socle).

Application MICACO | Date : 29/04/2024