Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège

Edition | Année parcours : 2023

Informations sur le parcours à la date du : 28/04/2024

Traduire

Coordonnées du collège
  • Collège affecté : Collège Albert Camus
  • Ville : NEUILLY-SUR-MARNE
  • Classe : 6ème 
Coordonnées de la structure
  • Nom de la structure : F93
Coordonnées de la personne ressource
  • Identité : Madame Camille Balaudé

1. Articulation avec un processus de création :

Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir

Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e menant le parcours
  • Stéphanie Chaptal est traductrice en anglais, espagnol et italien. D’abord formée en anglais juridique à l’Université Paris Créteil/ UPEC, et notamment sur le droit pénal et le droit civil au Royaume-Uni et aux États-Unis, elle a ensuite suivi une formation à l’Institut Pratique de Journalisme, et travaillé en tant que journaliste pour la presse scientifique. En 2017, elle s’est tournée vers la traduction littéraire, qu’elle associe à une véritable passion pour la science-fiction et les littératures de l’imaginaire au sens le plus large possible et qui vient nourrir un travail d’autrice sur les mangas et dessins animés, en collaboration avec les éditions Ynnis. De par sa maitrise de l’anglais et de l’espagnol, elle sera à même de conduire l’atelier avec cette classe bilingue (anglais/espagnol) et pourra facilement faire des liens linguistiques et des propositions cohérentes pour mener une réflexion en parallèle sur ces deux spécialités.
Articulation du parcours avec ces projets
  • Outre l’aspect bilingue de son profil parfaitement en adéquation avec la classe, Stéphanie Chaptal envisage de participer à ce projet en exploitant des supports proches de ceux que côtoient les adolescents, pour rendre la traduction concrète et qu’ils se rendent compte de la place qu’elle occupe dans de nombreux objets de leur quotidien. En déployant toute l’étendue de son univers fortement coloré par des œuvres de science-fiction, des romans policiers et faisant référence à des mondes imaginaires, elle compte s’ancrer dans la BD, les essais ou romans, mais aussi les jeux-vidéos, le cinéma ou les séries télévisées pour mettre les élèves en situation de traduction. Ces documents variés constituent un terreau commun avec les collégiens et seront un excellent levier pour solliciter la langue, écrite et parlé, le vocabulaire, l’argot, l’humour, les références culturelles qu’ils partagent tous et dont ils pourront mesurer les multiples ramifications quand il s’agit de les faire passer vers une autre langue.

2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)

Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
  • La démarche invite à prendre quelques nouvelles « du monde » depuis les métiers d’interprète et traducteur. S’exercer à la traduction et rencontrer différentes situations amènera les élèves à en comprendre les visages actuels : où et quand a-t-on besoin de traduire, comment s’y prend-on face à des langues en perpétuelle évolution, que fait-on des intraduisibles ?

Accompagnement des enseignant.es

Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
  • Un premier temps d’échange permet à l’enseignant et à l’intervenant de se rencontrer avec la chargée de projet de F93 autour des grands axes du projet définis auparavant ensemble : chacun pourra revenir sur ses objectifs pédagogiques, de découverte d’un champ et du métier de traducteur, d’ouverture à des méthodes et outils spécialisés… dans le but d’agréger ces objectifs pour trouver une articulation cohérente et fluide. C’est l’occasion de faire le point sur les connaissances des élèves et leur maîtrise de la langue, les langues parlées dans la classe et à la maison, les projets menés en parallèle par la classe, les textes étudiés en français et les civilisations abordées en histoire-géographie, de faire coïncider leur programme avec le calendrier du projet et vice-versa, d’envisager l’implication des enseignants d’autres disciplines pour les prendre pleinement en compte. À cette réunion, se pose aussi la question des sorties qui seraient pertinentes au regard du profil de la classe, des souhaits des enseignants et du contenu du projet. Grâce aux retours de l’enseignant, l’intervenant pourra jauger le degré de difficultés des différents supports et exercices prévus, et les enrichira, l’enseignant quant à lui pourra mener un travail complémentaire hors séances pour appuyer certaines notions indispensables à la bonne compréhension du projet. Les échanges incessants tout au long de l’année entre les intervenants, l’enseignant et la chargée de projet permettent des réajustements constants. Les temps d’analyse critique en cours de parcours permettent d’adapter, de modifier, de refaire le point si nécessaire, aux vues des retours des élèves.
L’intervenant.e a t-il.elle déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel collège, la ville et ce qui motive le renouvellement de sa candidature.
  • L’intervenante n’a jamais mené de projet CAC avec F93. Il s’agit donc d’une nouvelle collaboration et d’un projet proposé pour la première fois.

L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures

Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué
  • Chat GPT (8h) Les élèves et l’intervenante partent des langues en circulation dans la classe : combien y-en-a-t-il ? Où et quand sont-elles parlées, écrites, choisies ? Quels attachements à la langue maternelle ? Ensemble, ils délient ce que permet le passage d’une langue à l’autre, de communication, d’enrichissement, de sauvegarde… Ils se posent la question des outils et se livrent à une série d’exercices de textes littéraires, BD, chansons, articles scientifiques, en usant des méthodes académiques (lexiques, conjugaisons, oralité, dictionnaires etc…), puis s’en remettent aux logiciels et discutent les versions françaises obtenues (syntaxe, contre-sens, mot à mot…). Enfin, ils se livrent à la post-édition pour rendre le style plus fluide et naturel, mesurant l’importance de l’humain et de faire l’expérience de la langue. Des langues vivantes (8h) L’intervenante change d’objets à traduire pour travailler la « localisation » : les élèves font traduire aux logiciels des notices techniques, jeux-vidéos, sous-titres de films qu’ils doivent adapter en fonction du public cible (eux) pour que le texte soit familier ( jargon local, adaptation des devises, aux actualités locales, aux modes de vie locaux) ; si un personnage anglais ferait de l’humour anglais, un jeune du 93 dira quoi ? De la précédente discussion, découle un nouveau corpus à traduire, issu de dialectes et variétés d’une même langue, en prenant en compte cette fois les facteurs externes étudiés en sociolinguistique: des nuances de sens, expressions communes, références culturelles, la créolisation dans le brésilien ou l’influence géographique sur l’anglais dit de l’Estuaire, permettent de saisir l’immensité des langues. 3/ Un interprète, des interprétations (4h) Pour conclure, des témoins viennent en classe raconter la langue telle qu'elle existe en réalité ; avec le direct propre à l’interprétariat et dans des situations singulières (procès, opérations chirurgicales, migrations, conférences à l’ONU, gardes à vue). Chaque cas permet de soulever avec les élèves le principe de neutralité face à des enjeux aussi exceptionnels, le bricolage à l’œuvre pour traduire un soulèvement de sourcils ou un terme administratif, et la manière de créer un savoir presque exclusivement empirique pour remédier à un manque.

Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique

Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
  • La classe bénéficie de deux sorties qui viennent mettre en perspective l'atelier: Unesco, paris Après une visite de l’Unesco, l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture, du bâtiment et de son jardin de sculptures, les élèves profitent d’une présentation des missions de cette institution internationale, notamment de son volet de promotion des langues et civilisation et des actions menées dans le monde sur ce thème. La classe rencontre ensuite Eve Boutilie, responsable interprétation, qui détaille celles de son département au regard des nombreuses conférences internationales qui s’y déroulent et les questions qui s’y posent quant aux besoins, aux spécialisations, à la neutralité. Les élèves du collège se rendront dans un premier temps dans les locaux du British Council, agence britannique internationale, chargée des échanges éducatifs et des relations culturelles. Accompagnés d’un enseignant professeur expert de l’agence, les collégiens prendront conscience de l’importance d’apprendre une langue étrangère et par là même de nourrir, grâce à l’apprentissage de l’anglais, une réflexion sur les grands enjeux culturels, éducatifs et sociaux, de se familiariser avec l’offre artistique et scientifique britannique. A l’issue de la visite des lieux et d’un entretien avec un des enseignant, les élèves débattront ensemble de savoir pourquoi ils souhaitent savoir parler anglais plus tard, à quelles fins et dans quels lieux, pour se rendre compte du poids de l’utilisation de l’anglais dans le monde aujourd’hui, aussi bien au niveau touristique, culturel que politique.

L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet

Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
  • A la fin de chaque séance, un bref temps sera destiné à une analyse critique du projet en cours, invitant les élèves à s’interroger et à s’approprier les nouveaux concepts abordés, l’orientation du projet et les objectifs de la prochaine séance, favorisant la parole individuelle et la réflexion collective. Ce temps permettra à l’intervenant de préparer au mieux la suite en tenant compte du niveau de compréhension des élèves, des zones de flou, de leurs intérêts, de leurs points forts à solliciter et des points faibles à travailler pour qu’ils s’investissent de la manière la plus efficace et gratifiante. Ces moments d’analyse permettront aussi de préparer les sorties en amont avec l’enseignant, l’intervenant et la chargée de projets de F93, afin que les élèves puissent participer de manière active à chacune de celles-ci. Lors d’une séance de 2 heures, un bilan est dressé avec la classe, l’enseignant, l’intervenant et la chargée de projet F93 sur l’aspect traduction écrite, avant de basculer vers un autre volet du projet dédié à l’oral et aux interprètes. Ce temps pourra introduire l’étape suivante qui s’attachera à inviter en classe des professionnels venus témoigner ; il pourra être mis à profit pour établir avec les élèves une liste de questions et points auxquels ils devront être attentifs, et la manière dont ils pourront recueillir ces récits. Enfin, un dernier temps est nécessaire pour mettre en place la restitution, quelles langues, quels rôles pour quel élève, y-a-t-il d’autres personnes (enseignants, familles etc…) qui souhaitent apporter leur aide ? Comment recueillir les besoins en amont ? Etc…

La restitution, temps de cloture du projet

Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
  • À l’instar de ces nombreux traducteurs et interprètes bénévoles, et parfois amateurs, qui viennent en aide aux structures humanitaires ou médico-sociales dans le besoin, les élèves organiseront en fin d’année un moment de mise à disposition de leurs compétences de traducteurs ouverts à tous, élèves, familles ou amis. Ouvert une demi-journée dans le collège, ce bureau des traductions sera l’occasion pour les élèves de convoquer les langues parlées à l’échelle de l’établissement et d’essayer de bricoler des ponts entre elles pour répondre à des besoins de première nécessité comme communiquer, ou remplir un formulaire administratif par exemple.

Le parcours entre dans le cadre de la démarche "130 pays, 130 collèges"

  • NON

Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)

Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
  • Le parcours « Traduire » a une forte dimension participative liée à la nature même du projet qui s’inscrit dans le vécu quotidien des élèves, leurs langues. D’une part parce que les élèves seront mis à contribution sur les langues qu’ils parlent en famille, dont ils pourront partager les savoirs empiriques. Leurs expériences viendront ainsi en appui d’une méthodologie proposée par l’intervenante. D’autre part, et parce qu’il n’existe pas de traduction parfaite ni juste, les élèves seront eux-mêmes interprètes/traducteurs et devront développer leur propre point de vue, défendre l’usage d’un mot à la place d’un autre, d’un type d’humour plutôt qu’un autre, d’une fluidité orale ou d’une référence culturelle, de tournures et sens privilégiés. Plusieurs traductions possibles seront ainsi comparées, discutées et défendues, et chacun pourra faire entendre sa position au groupe. Ils devront notamment aller chercher des sources, exemples, contextes pour justifier leurs choix et faire montre d’innovation et d’audace. Les interactions dynamiques entre l’intervenante et la classe seront largement privilégiées. En rendant les élèves acteurs de ce projet pédagogique, de nouvelles situations d’apprentissage s’offrent à eux, qu’ils peuvent réinvestir et transposer sur de nombreux futurs projets. La cohésion du groupe s’en trouvera renforcée, particulièrement lors de la restitution, la classe pourra mettre en application les notions abordées, se mettre à disposition en tant que collectif utilisant de nombreuses langues et valoriser les bricolages à l’œuvre pour tenter de déployer le maximum de méthodes de traduction.

Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)

La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
  • La traduction est traversée par les questions de genre, notamment par l’arrivée bouleversante de l’écriture inclusive et par la ré-écriture d’œuvres célèbres relues par le prisme d’inégalités, de stéréotypes et stigmatisations devenues politiquement incorrectes. Les études féministes en traduction seront aussi abordées, qui essaient d’identifier la présence patriarcale au sein des textes et de leur traduction, et s’efforcent de redécouvrir, à travers la traduction, des textes non-traduits qui avaient été occultés, censurés ou négligés par l’idéologie dominante. Elles s’attachent à traduire les textes féministes et expérimentaux de leurs consœurs en développant des méthodes de traduction non-conventionnelles. Nous proposerons donc aux élèves de découvrir ces textes, en les ouvrant sur un pan de la littérature oubliée, écrit par les femmes.
Auriez-vous des besoins en formation/sensibilisation sur la thématique « Egalité Femmes-Hommes » ?.
  • NON

Intégration de mesures liées à la transition écologique

Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
  • F93 a mis en place depuis plusieurs années un certain nombre de mesures spécifiques liées à la transition écologique. L’équipe est invitée à réguler sa consommation en énergie en limitant le chauffage des bureaux à 19°C (et en limitant l’usage de la climatisation aux situations exceptionnelles de grandes chaleurs l’été). Les lumières et les ordinateurs sont par ailleurs systématiquement éteints quand ils ne sont pas utilisés. Le tri des déchets a par ailleurs été mis en place. Une sensibilisation aux bonnes pratiques numériques a également été menée afin de ne pas stocker ou envoyer des documents trop lourds. Les déplacements de l’équipe se font la grande majorité du temps en transports en commun, sauf quand ce n’est pas possible pour des raisons logistiques et/ou de planning. Dans le cadre des projets que nous menons, notamment lors des restitutions, nous privilégions le réemploi de matériaux que nous avons déjà utilisés et qui sont en réserve ou que nous trouvons dans les stocks des établissements. Dans la mesure du possible, les sorties proposées aux classes s’effectuent en transports en commun, et l’utilisation de l’ENT et des supports numériques est privilégiée à l’impression de documents papiers quand cela n’est pas un frein pour l’apprentissage des élèves. Enfin, nous intégrons dans notre programmation des projets consacrés à la transition écologique, que ce soit leur thème principal (deux cette année) ou l’une de leurs thématiques secondaires.
Auriez-vous des besoins en formation/sensibilisation sur la thématique « transition écologique » ?.
  • NON

Implication active de la famille dans le parcours

Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
  • Avant le démarrage du projet en classe, la chargée de projet transmet à l’enseignant un résumé présentant le parcours avec les objectifs, les sorties prévues et le type de restitution envisagée. Cette fiche pourra être diffusée sur l’ENT à toutes les familles, et à l’ensemble du corps enseignant et administratif du collège, pour une meilleure compréhension des enjeux portés par ce projet. Les intervenants et la chargée de projet proposeront ensuite un temps de rencontre au collège pour les parents qui souhaiteraient plus de précisions ; c’est également l’occasion pour l’intervenant d’introduire son parcours, son champ de recherche, ses motivations, et pour la chargée de projet de présenter les enjeux et engagements de F93 envers les collégiens, ainsi que la manière dont les projets sont conçus pour les élèves, toujours en lien avec les enseignants et leurs objectifs pédagogiques.
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
  • En fin d’année, lors de la présentation du projet à l’ensemble de l’établissement, les parents sont bien entendu invités à bénéficier, si besoin, des services proposés par le bureau des traductions. Ils peuvent tout aussi bien y participer en se portant traducteurs volontaires et faire ainsi rayonner leur langue, et partager leur expérience. Cette invitation, en sollicitant chacun à l’endroit de sa langue et de sa culture, sera valorisante et ouvrira sur des discussions plus larges, des négociations, des intraduisibles, face auxquels il faudra bien être inventif. Cette expérience prolongera la discussion menée en classe par les élèves jusque chez eux avec leur famille.

3. Co-construction du parcours

Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
  • Toutes les expériences, les rencontres et les travaux qui seront menés au sein du parcours «Traduire» entretiennent des liens étroits avec le projet d’établissement du collège Albert Camus, notamment avec la volonté affirmée : - d’apprendre à mieux communiquer, à travailler ensemble sur un projet commun ; - de privilégier une pédagogie active, en travaillant en mode projet, pour rendre les participants acteurs de leurs découvertes et les conduire vers une plus grande autonomie ; - de favoriser l’épanouissement de tous les élèves : l’approche en mode projet sort l'apprentissage de son cadre traditionnel. Des élèves en difficulté ou en retrait peuvent y trouver une dynamique et se retrouver moteurs du projet et construire ainsi, une confiance en eux-mêmes, utile à leurs apprentissages.
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
  • L’espace numérique de travail constituera à la fois un outil de travail, de collaboration pour le partage de documents en interne et de communication avec les autres classes, les parents d’élèves et la communauté éducative. L’intervenant créera une page dédiée au projet qui servira de base de dépôt pour l’ensemble des corpus travaillés par la classe (chanson/textes/films/jeux vidéos…). En parallèle, ce corpus sera augmenté par des documents visant à nourrir le projet, notamment avec des éléments de contexte de ce corpus, des témoignages sur des situations de traduction ou d‘interprétariat exceptionnelles etc. Ce travail permettra d’alimenter les échanges en classe en conservant dans un lieu partagé l'ensemble des objets passés en revue, notamment pour les temps de réflexion en commun. Enfin, la page d’accueil de l’ENT et le site internet du collège permettront de communiquer sur le projet et l’événement de restitution qui viendra clore le parcours ; ainsi les besoins des personnes désireuses de venir profiter de cette restitution pourront être poster en amont sur ce support afin que les élèves puissent se préparer
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
  • NON
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
  • Le parcours « Traduire » reprend le socle commun de connaissances, de compétences et de culture de l’enseignement des langues vivantes des cycles 3 et 4 : L’axe « Communication langagière » et les connaissances et compétences associées : Écouter et comprendre - Comprendre l’ensemble des consignes utilisées en classe - Comprendre des mots familiers et des expressions courantes. - Comprendre et extraire l'information essentielle d'un message oral de courte durée (cycle 3) Lire et comprendre - Comprendre des textes courts et simples (consignes, correspondance, poésie, recette, texte informatif, texte de fiction) accompagnés d'un document visuel, en s'appuyant sur des éléments connus (cycle 3). - Comprendre des textes écrits de genres différents. - Saisir la trame narrative d'un récit clairement structuré. - Gérer une variété de supports écrits en vue de construire du sens, interpréter, problématiser. – L’apprentissage des langues étrangères régionales, des langages scientifiques, des langages informatiques et des médias ainsi que des langages des arts et du corps. » Réagir et dialoguer - Établir un contact social (saluer, se présenter, présenter quelqu'un...). -Écrire et réagir à l’écrit - Écrire sous la dictée des expressions connues. -Produire de manière autonome quelques phrases sur soi-même, les autres, des personnages réels ou imaginaires. - Décrire des objets, des lieux. - Raconter succinctement des expériences vécues ou imaginées. - Rédiger un courrier court et simple, en référence à des modèles (message électronique, carte postale, lettre). Le projet répondra également à travailler « les représentations du monde et l'activité humaine : ce domaine est consacré à la compréhension des sociétés dans le temps et dans l'espace, à l'interprétation de leurs productions culturelles et à la connaissance du monde social contemporain. » Enfin, le projet requerra « la contribution transversale et conjointe de toutes les disciplines et démarches éducatives » puisqu’il sera question de français, de sociologie, de linguistique mais aussi de littérature, de géographie, d’histoire dans ce projet.

Application MICACO | Date : 28/04/2024