Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège

Edition | Année parcours : 2023

Informations sur le parcours à la date du : 29/04/2024

Resist'Art 2

Coordonnées du collège
  • Collège affecté : Collège Elsa Triolet
  • Ville : SAINT-DENIS
  • Classe : 6ème 
Coordonnées de la structure
  • Nom de la structure : Citoyenneté Jeunesse
Coordonnées de la personne ressource
  • Identité : Madame Chiara Dacco

1. Articulation avec un processus de création :

Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir

Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e menant le parcours
  • Bercé depuis toujours par les cultures urbaines, Pablo Cots est un peintre, graphiste et directeur artistique travaillant essentiellement dans l'espace urbain. Diplômé en 2005 de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts, il commence dès son adolescence à pratiquer le skateboard et le graffiti puis se dirige progressivement vers des écoles de graphisme et de dessin. Artiste multidisciplinaire, il est notamment passioné par la typographie qu'il développe à partir d'observations, de photographies du quotidien et d’éléments du paysage urbain souvent considérés comme laids (zones industrielles, banlieues, panneaux de signalisations...). « Lorsqu’on met en valeur un mot qu’on inscrit sur un mur, on lui confère un intérêt, on agit positivement sur l’environnement. », dit-il. Sensible aux couleurs et au lien avec la matière, il préfère produire le maximum de ses créations à la main (illustrations, typographies) qu'il peut ensuite numériser. Pablo Cots a participé à plusieurs expositions personnelles et collectives en France et à l'étranger. On peut ainsi évoquer sa dernière exposition personnelle à la Galerie Bernard Jordan à Paris et sa participation à la Foire Foraine d'art contemporain au Centquatre. En 2022, il a aussi exposé "Partir un jour" portant sur le graffiti français au delà des frontières dans le cadre de la biennal de l'art urbain au FRAC Bretagne. Actuellement, il travaille sur une exposition rendant hommage à la production visuelle réalisée par des imprimeries clandestines durant la guerre d’Algérie. En effet, Pablo Cots est fils d’un ancien combattant pied-noir. Son père faisait partie d’un réseau anti-colonialiste en Algérie dont une de ses activités consistait à fabriquer et distribuer un journal clandestin expliquant le droit à l’indépendance, le caractère injuste de la guerre et le mépris des droits du peuple. Cet hommage, Pablo Cots souhaite le rendre en mettant en exergue les mots, en les peignants, en les imprimant, en les rendant visible.
Articulation du parcours avec ces projets
  • Pablo Cots propose aux élèves de sixième du collège Elsa Triolet de Saint-Denis de faire un travail créatif de typographie dans le cadre du 80ème anniversaire de la création du Conseil National de la Résistance. Il souhaite, en effet, réaliser avec les jeunes, des affiches et/ ou tracts à la manière dont les journaux et autres imprimés clandestins étaient créés à l’époque. Pour cela, il leur propose dans un premier temps de choisir des mots ou phrases courtes (slogan, titre de presse, vers de poème etc.) qui rendraient hommage aux mouvements de la Resistance. Puis, une fois que ces dernières seront selectionnés collectivement, les élèves découvriront les différentes techniques d’impression (à la gomme, au pochoir…). Chacun.e pourra s’initier aux deux techniques avant de faire son choix définitif. Ces ateliers permettront aussi aux élèves de découvrir la culture graphique, d'observer sa présence dans leur environnement quotidien. Pablo Cots souhaite, en effet, à travers cette pratique, transmettre aux jeunes sa passion des lettres, des mots, son processus de création et son pouvoir perfomatif. Il leur montrera ainsi comment faire des recherches sur un sujet historique en lien avec des obectifs graphiques, comment se constituer une banque d’images et leur fera découvrir des artistes dont ils pourront s’inspirer. Il les accompagnera dans le développement de leur créativité par la prise de notes et la réalisation de croquis rapides puis à développer leurs idées en les aidant à affiner leurs croquis et à travailler dans les bonnes proportions. Un temps spécifique sera consacré à la recherche de la typographie. En effet, selon l’artiste « le choix d'une typographie n'est jamais anodin. Il a un signification particulière. » Les élèves auront ainsi la chance de découvrir comment valoriser et donner un intérêt particulier aux mots tout en rendant hommage aux femmes et aux hommes ayant contribué à la Résistance française en s’engageant contre la propagande officielle.

2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)

Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
  • Le projet propose de s’intéresser aux mots de la résistance à l'occasion du 80 eme anniversaire du cnrd. Un travail pluriel typographique en atelier permettra la réalisation d'affiches inspirées de titres et slogans de la presse clandestine de la seconde guerre mondiale.

Accompagnement des enseignant.es

Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
  • A Citoyenneté jeunesse, nous ne concevons pas le projet comme un « produit culturel sur catalogue » proposé aux enseignants mais d’abord et avant tout comme une rencontre : celle des acteurs du monde de l’éducation et ceux de l’art et/ou des médias. Le parcours présentement proposé est le fruit de cette rencontre entre des acteurs aux savoirs, expériences et compétences diverses qui partagent leurs envies, objectifs, compétence pour construire un objet commun et unique : le présent projet conçu par une équipe de projet (enseignants, artiste et/ou journaliste, médiateur) pour répondre à des objectifs, problématiques situation précis-e-s. C’est de cette démarche de co-construction que se nourrissent tous les projets, expériences initiées par l’association : cette manière de faire respecte les savoir-faire et être de chacun-e, place chaque partie prenante dans le rôle d’acteur favorisant ainsi la créativité, la confiance, l’engagement, et le bien-être au sein de l’équipe projet. Concrètement, les équipes pédagogiques sont associées à toutes les étapes de conception, déploiement et évaluation du projet. En année N-1, les enseignants partagent avec les médiateurs leurs envies et objectifs généraux en lien avec un projet d’EAC ou d’EMI. Les chargées de projets de l’association proposent aux enseignants des intentions, univers de création, démarches incarné-e-s par des artistes ou journalistes qui seront placées au cœur du projet. S’enclenchent alors des rencontres, allers-retours conduisant à l’écriture de ce dossier : première étape de la démarche de co-construction. Après la réponse de l’appel à projets les acteurs (tous considérés comme co-apprenants) se rencontrent pour affiner, ajuster le projet et sa progression aux diverses situations rencontrées. A chaque étape du projet, présentation (à trois voix), séance, séquences, sorties : des temps de brefing/debriefing (explicitation et démarche réflexive) sont organisés pour que les objectifs de chacun-e soient respectés et pour garantir l’appropriation du projet par les jeunes. Le/la chargé-e de projets de CJ garantit tout au long de la progression cette démarche de co-construction et partage/ anime avec les enseignants des ressources (dossiers pédagogiques /sites / ouvrages…) permettant de nourrir le projet et de relier expériences et savoirs.
L’intervenant.e a t-il.elle déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel collège, la ville et ce qui motive le renouvellement de sa candidature.
  • Pablo Cots a déjà réalisé un parcours CAC en 2021-2022 avec Citoyenneté Jeunesse auprès de jeunes du Module de réussite du collège Colonel Fabien à Montreuil. L’artiste y avait proposé la création d’un mur graffé sur un thème de leur choix. Ici l’artiste engagera les élèves dans un travail pluriel typographique pour réaliser affiches et imprimés inspirés de titres et slogans de la presse clandestine de la seconde guerre mondiale.

L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures

Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué
  • Séance 1 (2h) : Présentation du travail de l’artiste. Première initiation du dessin de lettres sur des feuilles de brouillon. Découverte des recherches effectuées par chacun.e et discussion collective. Séance 2 et 3 (4h) : Recherches : Les élèves donnent à l’oral tous les mots / slogans préparés en amont avec leur professeur sur le thème des 80 ans du CNR. Projection de visuels anciens pour donner des pistes graphiques. Chacun dessine et/ou écrit des idées sélectionnées, réflexion sur la typographie, la forme, les proportions. Récapitulatif des meilleurs dessins réalisés en les posant au sol. Adaptation des meilleures compositions sur un format homothétique à celui de l’affiche Séance 4 (3h) : Découverte du pochoir Les élèves reportent leur proposition sur un papier épais (utilisant les fenêtres en guise de tables lumineuses). Les contreformes ne doivent pas être entièrement découpée pour conserver la lisibilité. À l’aide d’un cutter et d’une planche à découpe, les lettres sont découpées. Avec un pinceau tampon, application de la peinture dans les espaces vides. Séance 5 (3h) : Découverte de la gomme gravée Les élèves décalquent une partie de leur mot/phrase. Ils reportent le dessin sur une plaque de gomme. Ils gravent la plaque. Application de la peinture spéciale sur la gomme puis report sur des feuilles test. Séance 6 et 7 (3h) : Préparation aux techniques d’impression Les élèves décalquent leur mise en page finalisée au bon format. Ils reportent le dessin sur du papier épais (pochoir) ou sur une plaque de gomme. Ils commencent à découper / creuser. Finalisation des pochoirs et des plaques gomme. Ils passent une couche de peinture légère sur des feuilles de papier au bon format. Séance 8, 9 et 10 (5h) : Impressions Gravure : les élèves encrent les plaques de gomme, les fixent à la table puis appliquent délicatement le papier dessus, grâce à des repères. À l’aide d’une cuillère à soupe, ils appuient sur la surface du papier afin que celui-ci soit en contact avec l’ensemble de la plaque. Ils renouvellent l’opération sur d’autres feuilles préparées en amont. Pochoir : Ils posent leur support papier (préparé en amont) au sol, le pochoir par dessus puis ils appliquent la peinture (bombe au pinceau tampon). Les élèves pourront faire plusieurs versions de leur projet.

Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique

Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
  • • Visite guidée de la Street Art Avenue, parcours d’art urbain situé le long du canal Saint-Denis, de Paris La Villette, Aubervilliers à Saint-Denis. Accessible à pied depuis le collège Elsa Triolet. • Spectacle Les Suppliques, du Birgit Ensemble au TGP, début décembre. Les suppliques désignent les lettres envoyées par les membres de familles juives, françaises ou étrangères, à l’administration du régime de Vichy dans l’espoir que leur requête soit entendue. Ces suppliques seront le point de départ du récit porté au plateau. Douze lettres ont été choisies, pour porter la voix de ces anonymes, oubliés et délaissés par le gouvernement de Vichy. • Atelier Archives Nationales de Pierrefitte-sur-Seine : Affiches de la Résistance et de la Collaboration : À partir d'une sélection d'affiches produites durant la Seconde Guerre mondiale, les élèves étudient les symboles, les couleurs et les techniques graphiques mis au service de la propagande. L'atelier les amène à s'interroger sur les questions de la légitimité du pouvoir et de la "désobéissance". • Visite guidée et atelier « les imprimeurs clandestins » au Musée de la Résistance : Suite à la visite guidée « Résister par les mots », les élèves devront réaliser, par groupe, leur propre journal clandestin. En incarnant un ou une journaliste, les élèves doivent réfléchir sur leur propre vision de la Résistance. Quel message voudraient-ils/elles faire passer à travers leur production ? Quels événements ou parcours de vie les ont touchés et de quelle manière les représenter sur leur journal ? • Visite et atelier au mémorial de Drancy : L’HISTOIRE S’AFFICHE. Au mois de juin 1942, le port de l’étoile jaune vient s’ajouter aux lois d’exclusion visant déjà les Juifs. Face à cette mesure, une poignée de Français montre son soutien aux persécutés. Grâce aux « Amis des Juifs » et, plus tard, à l’engagement de ceux qui deviendront les « Justes parmi les nations » , les élèves découvrent le courage de ces Français altruistes. Ils imaginent ensuite, sous forme de création graphique, le contenu d’une médaille qui pourrait récompenser, aujourd’hui, cette forme d’engagement. Nous solliciterons également egalement la possibilité d’ une visite -rencontre avec un témoin.

L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet

Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
  • Ce temps permet aux élèves de prendre du recul sur leur projet et de faire apparaître les liens existants entre les ateliers et les différents éléments du parcours culturel, il est consacré à : - La présentation du projet en classe, avec la chargée de projets de Citoyenneté jeunesse. - La préparation des sorties et les retours en classe sur les différentes activités du parcours culturel. Dans la mesure du possible, les chargées de projets de Citoyenneté jeunesse organisent une rencontre avec les équipes artistiques des spectacles concernés. - Débat accompagné d’une philosophe autour de la mémoire des conflits : pourquoi une mémoire ? Comment la transmettre ? Comment est-elle construite ? - Projetction puis débats et échanges autour du film Les femmes de l’ombre, réalisé par Jean-Paul Salomé qui met à l’honneur le rôle des femmes dans la résistance française. - Mise en place d’un carnet de bord individuel compilant les expériences liées au projet (ateliers, sorties et interventions). Chaque élève s’en servira comme un moyen pour s’exprimer, formaliser sa pensée et son ressenti/avis sur l’expérience vécue. - Un bilan en fin de projet

La restitution, temps de cloture du projet

Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
  • Une exposition des affiches et tracts sera inaugurée à l’occasion d’un vernissage au collège à laquelle seront conviés la communauté éducative, les pairs et les familles. Les élèves présenteront leur projet et le parcours culturel lors de ce temps festif et convivial.

Le parcours entre dans le cadre de la démarche "130 pays, 130 collèges"

  • NON

Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)

Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
  • La démarche de Citoyenneté Jeunesse (CJ) et du présent projet reposent sur une approche respectueuse des droits culturels, participative et inclusive valorisant les savoirs et expériences de chacun.e. Le processus propose aux élèves, par le biais de pratique artistique, un espace dans lequel ils.elles pourront exprimer leurs ressentis, idées, interrogations, paroles dans un cadre apaisé. Sans cloisonner les individus dans des rôles prédéfinis par leur genre, milieu social ou lieu de vie, Citoyenneté Jeunesse œuvre à créer, dans le cadre du parcours, un espace dans lequel chacun.e se sera valorisé, écouté, et acteur.ice de la création en cours. Le projet est déposé « pour » une classe, mais son déroulé, le processus se déploie « avec » chacun-e : adultes et jeunes. Chaque parcours est ainsi pensé, en co-construction entre CJ, l’artiste Pablo Cots et l'équipe enseignante, pour laisser aux élèves une marge de liberté, d'appropriation et de responsabilisation. En préambule du parcours, la chargée de projets partagera une réflexion avec les élèves autour de la citoyenneté et de la participation. Tout au long du projet l’artiste veillera à créer un climat d’écoute tant entre les élèves qu’avec les adultes, et à intégrer au processus de création les propositions discutées avec les jeunes. Ainsi, les élèves ont la possibilité de collectivement participer à la construction du parcours. La proposition de Pablo Cots s’inscrit dans ce processus d’implication et d’inclusion où les élèves sont amené.e.s à interagir les un.e s avec les autres pour réaliser des créations individuelles tout en s’aidant et en s’appuyant sur les conseils et le regard de leurs camarades. Le choix des mots et des phrases figurant sur leurs affiches ainsi que leur réalisation sont entre les mains de élèves. Les adultes de projet accompagnent le groupe et veillent à ce que chaque élève soit libre de s’exprimer et de créer.

Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)

La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
  • L’association Citoyenneté Jeunesse place les enjeux liés à l’égalité Femmes-Hommes au centre de toute démarche et parcours entrepris. Elle lutte contre les traitements différenciés à toutes les étapes de la construction et déroulé des projets, s’attachant à combattre les stéréotypes et prescriptions sociales de genre. Ainsi, les contenus des parcours, les thématiques de travail ou encore la répartition des rôles entre les élèves ne font pas l’objet d’une détermination genrée. Les chargé.e.s de projets de l’association sont de plus formé.e.s à la prise en compte de cette problématique et aux démarches à mettre en œuvre en cas de situations de violences. Ils.Elles veillent à adopter, dans leurs échanges avec les élèves, un vocabulaire inclusif par la féminisation des noms : « les citoyens et les citoyennes », recherchent à une répartition équitable de la parole… Les artistes/journalistes intervenant.es sont également sensibles à la question de l’égalité Femmes-Hommes, qu’ils.elles traitent dans leur pratique artistique/journalistique ou prennent en considération dans leur démarche de transmission. Chaque parcours proposé par l’association intègre ainsi des temps d’échange et de réflexion autour de l’égalité Femmes-Hommes, qu’elle soit abordée par la thématique même du projet, au travers de la rencontre avec des intervenant.e.s extérieurs, en filigrane aux différentes étapes du déroulé des ateliers, ou provoqué parfois par les intervenant-e-s. Enfin, nous veillerons également à sensibiliser, autant que possible, au rôle et à la place des femmes dans les mouvements de résistance mais aussi dans le monde du graff. Ceci dans le but de bousculer les idées selon lesquelles les femmes seraient absentes de certains domaines artistiques et / ou historiques afin que l’Histoire ne se raconte plus seulement au masculin.
Auriez-vous des besoins en formation/sensibilisation sur la thématique « Egalité Femmes-Hommes » ?.
  • OUI

Intégration de mesures liées à la transition écologique

Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
  • L’association et ses parties prenantes s’engagent dans le champ du développement durable et de protection de l’environnement en pratiquant des eco gestes dans la vie de tous les jours, les déplacements, les protocoles de travail (partage du matériel, réemploi…). Par ailleurs, les bureaux de Citoyenneté jeunesse font l’objet d’un audit énergétique obligatoire afin de mieux maitriser les consommations énergétiques qui ont baissé depuis un an (Décret tertiaire : objectif -30% de consommation d’ici 2023) La préoccupation environnementale, l’éco-citoyenneté sont au cœur des actions, projets de l’association adressés à la jeunesse. C’est une des thématiques les plus travaillées de manière directe (au cœur d’un projet) ou secondaire (dans une séquence ou des questionnements). Enfin, la démarche de projet de l’association s’inscrit dans une approche écologique en travaillant la question de la relation à soi, aux autres, à l’environnement et des interrelations entre individus et environnement.
Auriez-vous des besoins en formation/sensibilisation sur la thématique « transition écologique » ?.
  • NON

Implication active de la famille dans le parcours

Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
  • Le projet sera présenté en début d’année via une lettre/info dans le carnet de correspondance. La présentation aux parents organisée par le collège pourrait prendre plusieurs formes, à réfléchir de concert avec l’équipe projet du collège : - Présentation par l’équipe enseignante et/ou toute l’équipe de projet - Présentation « active » avec intervention en lien avec le sens / forme du parcours. Seront présentés les objectifs du parcours et différents temps du projet : atelier, sorties, temps de réflexion et restitution. Les parents seront également conviés à chaque sortie proposée aux élèves.
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
  • De manière générale, les questions relatives à la parentalité / lien aux familles représentent pour Citoyenneté jeunesse et ses partenaires institutionnelles, associatifs, culturels, un véritable chantier de réflexion sur lequel nous nous devons d’échanger. CJ échangera durant l’année sur les expériences menées du côté des familles pour mettre en application (et partager) les bonnes pratiques sur le terrain. L’association fera de son mieux pour faire connaitre le présent projet aux familles, les inclure le cas échéant pour leur permettre découvrir l’École autrement que dans le cadre d’une remise de bulletin ou d’une convocation. Par cette attention portée aux familles, il s’agit de contribuer : - à permettre aux parents d’envisager les pratiques artistiques et culturelles comme un levier de développement dans le parcours de leur enfant, leur épanouissement et réussite - à consolider le lien famille / École, c’est-à-dire les liens au sein de l’équipe éducative Concrètement, comme indiqué dans les précédents paragraphes, un temps de présentation sera organisé par le collège et les familles conviées à la restitution. Par ailleurs : - les parents seront informés via une lettre/info du projet et de la démarche de l’association. Ils seront invités à suivre des projets de CJ sur les réseaux sociaux ; ceci afin qu’ils puissent voir des projets EAC ou EMI menés par CJ dans leur ou autres collèges du département, des sorties, rencontres et ainsi donner aux parents la possibilité d’ouvrir un dialogue « à la maison » sur l’avancement du projet de leur enfant ; - 2/3 parents pourraient être invités à participer aux sorties (spectacles, expositions) le soir ou sur le temps scolaire ; - lors de la remise des bulletins au fil de l’année, un point projet pourra être fait sur le parcours. D’autres initiatives ou bonnes pratiques pourront être mises en place suivant le déploiement du projet, la dynamique de classe et les possibles (appel aux parents pour compétences particulières, atelier ouvert…). Nous pensons, par exemple, proposer aux parents de réaliser un workshop animé par l’artiste lors de la présentation du projet pendant lequel les parents pourront participer à une petite initiation de gravure. Cette activité pourra également être animée par les élèves, eux-mêmes, lors de la restitution du projet.

3. Co-construction du parcours

Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
  • Axe 1. Assurer la réussite du parcours scolaire de tous les élèves et renforcer l’attractivité du collège - Le projet permet de mobiliser les élèves à leur arrivée au collège dans une dynamique de projet. Axe 2. Prendre en compte l’hétérogénéité des élèves et les accompagner vers la réussite. & Favoriser un climat scolaire serein et développer l’éducation citoyenne et solidaire - Chaque élève participe à la réalisation d’un chef-d’œuvre. - Le travail à l’échelle lexicale permet à tout élève une réflexion sur la langue française et au développement de ses connaissances (lettre/syllabe, phonétique/phonologique, morphologique/lexicale). - Les travaux historiques permettront aux élèves de découvrir (ou d’approfondir) de nouveaux aspects du monde contemporain et de le partager à d’autres. - Enfin la consolidation du groupe classe est encouragée par ce projet. Axe 5. Favoriser l’ouverture artistique et culturelle. - Les sorties scolaires durant le CAC, les liaisons culturelles et les valorisations du projet permettront aux élèves d’affirmer leur sensibilité, tout en acquérant une culture artistique. - L’environnement du collège sera aussi source de réflexion, d’analyse et de création : le territoire sera lu d’une manière valorisée et valorisante, devenant une source de création et un moyen d’appropriation.
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
  • Les élèves et leurs professeurs collecteront les recherches et les déposer ont dans un espace commun de l’ENT. Une restitution du projet sera déposée sur l’ENT : de manière à concevoir l’écriture et l’art comme un acte de communication avec les autres (parents, élèves, personnels et visiteurs) ; le destinataire sera le plus large possible. Il est possible également de demander au département pour que cette communication soit hébergée sur la page de l’ENT départemental.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
  • OUI
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
  • Les objectifs transversaux sont d’une part de l’ordre de l’oral et de l’écrit : écouter et s’adresser à un auditoire pour l’oral, recourir à l’écriture pour réfléchir et pour apprendre, pour l’écrit. D’autre part, les objectifs sont sociologiques : l’expression et la reconnaissance de l’individualité et de la sensibilité de chacune et de chacun est au cœur du CAC. Les outils numériques sont également mobilisés au cours de l’acquisition de ces compétences. Concernant les enseignements transversaux, quatre disciplines sont concernées : les Arts plastiques, l’EMI, l’histoire-géographie-EMC, et le français. Les objectifs didactiques consistent dans les compétences travaillées du cycle 3 : - en AP : « Expérimenter, produire, créer », « Mettre en œuvre un projet artistique », et « S’exprimer, analyser sa pratique, celle de ses pairs ; établir une relation avec celle des artistes, s’ouvrir à l’altérité ». - en EMI : « Exercer son jugement, construire l’esprit critique » et « une maitrise progressive de sa démarche d'information, de documentation ». - en HG-EMI : « Se repérer dans le temps : construire des repères historiques », « Se repérer dans l'espace : construire des repères géographiques » et « Coopérer et mutualiser ». - en français : « Écrire » et « Comprendre le fonctionnement de la langue ».

Application MICACO | Date : 29/04/2024