Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège

Edition | Année parcours : 2023

Informations sur le parcours à la date du : 28/04/2024

Alimentation Générale

Coordonnées du collège
  • Collège affecté : Collège Maximilien Robespierre
  • Ville : EPINAY-SUR-SEINE
  • Classe : 4ème 
Coordonnées de la structure
  • Nom de la structure : F93
Coordonnées de la personne ressource
  • Identité : Madame Camille Balaudé

1. Articulation avec un processus de création :

Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir

Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e menant le parcours
  • Lucas Biant est ingénieur chimiste, doctorant à l’Institut National de la Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE) ; il poursuit ses recherches dans l’équipe Modélisation et Ingénierie par le calcul, UMR SayFoods. Son travail porte sur les risques chimiques et plus particulièrement sur l’évaluation de la contamination d’emballages en papier et carton recyclé pour le contact alimentaire. En effet, les emballages alimentaires sont la première source de contaminants chimiques dans les aliments. Par ses recherches, il vise à atteindre deux objectifs principaux : obtenir une description (multi-échelles) du problème de transfert et proposer une action corrective pour les emballages alimentaires primaires et secondaires.
Articulation du parcours avec ces projets
  • Lucas Biant, pour introduire le parcours, souhaite montrer à la classe le rôle de l’alimentation dans le fonctionnement de l’organisme : de quoi sont composés les aliments que nous mangeons ? Que deviennent-ils dans notre corps ? Qu’est-ce que la balance énergétique ? Quel est le rôle des principaux organes dans la digestion ? Il veut également montrer que l’alimentation n’est pas qu’un besoin physiologique. Nos comportements alimentaires sont variés et différents facteurs les influencent et les façonnent : notre environnement, notre milieu social, notre culture, nos goûts. Pour permettre au groupe d’appréhender ces éléments, il souhaite prendre appui sur la classe en partant des habitudes alimentaires des élèves. Enfin et pour être au plus près de son travail de recherche, il a la volonté d’interroger avec le groupe l’omniprésence des emballages alimentaires, car, si tous ne se valent pas en termes de risque, chacun d’entre eux possèdent ses défauts et ses contaminants (Bisphénol A, phtalates, hydrocarbures, aluminium, micro-plastiques, …).

2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)

Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
  • La démarche part des élèves : ils récoltent des situations alimentaires (apports journaliers, grignotage, petit déjeuner), qu'ils qualifient et comparent. Ensuite la classe croise ce matériel avec le rôle des coachs en nutrition, le soutien à l’agriculture biologique, etc. pour penser la nutrition au niveau de la santé physique, mentale, sociale et de l'écologie.

Accompagnement des enseignant.es

Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
  • Un premier temps d’échange permet à l’enseignant et à l’intervenante de se rencontrer avec la chargée de projet de F93 autour des grands axes du projet définis auparavant ensemble : chacun pourra revenir sur ses objectifs pédagogiques, de découverte d’un champ scientifique et du métier de chercheur, d’ouverture à des méthodes et outils spécialisés… dans le but d’agréger ces objectifs pour trouver une articulation cohérente et fluide. C’est l’occasion de faire le point sur les connaissances des élèves en matière de nutrition et santé, de parler des projets menés en parallèle par la classe, ou des échos avec des actions menées au collège, de faire coïncider leur programme avec le calendrier du projet et vice-versa, d’envisager l’implication des enseignants d’autres disciplines comme le sport, d’imaginer la meilleure manière de s’adresser aux parents pour les inclure, ainsi que les autres classes. À cette réunion, se pose aussi la question des sorties qui seraient pertinentes au regard du profil de la classe, des souhaits des enseignants et du contenu du projet. Grâce aux retours de l’enseignant, l’intervenante pourra jauger le degré de difficultés des différents supports et exercices prévus, et l’enseignant enrichir le projet en menant un travail complémentaire hors séances pour appuyer certaines notions indispensables à la bonne compréhension de la démarche. Les échanges réguliers tout au long de l’année entre les intervenants, l’enseignant et la chargée de projet permettent des réajustements constants. Les temps d’analyse critique en cours de parcours permettent d’adapter, de modifier, de refaire le point si nécessaire, au vu des retours des élèves.
L’intervenant.e a t-il.elle déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel collège, la ville et ce qui motive le renouvellement de sa candidature.
  • Lucas Biant a déjà mené le projet « Manger Vrai », avec F93 en 2022 / 23, avec le collège George Politzer à la Courneuve. Il souhaite renouveler l’expérience car transmettre le cœur de sa recherche et sensibiliser les jeunes sur les enjeux d’une alimentation saine est pour lui un levier de prise de conscience considérable.

L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures

Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué
  • Entrée (10 h) Déterminante pour notre santé, la nutrition n’en reste pas moins une fonction encore bien mystérieuse. L’objectif de cette première phase est de permettre au groupe d’explorer les mécanismes sous-jacents et les déterminants des comportements alimentaires. Après avoir introduit auprès de la classe les fonctions biologiques de la nutrition (qui inclut l'alimentation dans ses diverses dimensions : aliments, boissons, composés bioactifs…), l’intervenant propose aux élèves d’explorer leur rapport à la nutrition : quelle est l’importance de l’alimentation à l’âge de nos adolescents ? La classe tient pendant plusieurs semaines un agenda, afin de mettre en place un profil « nutritionnel » de chaque élève : à quelle(s) heure(s) ont-ils mangé ? Quels types d’aliments ? À quel(s) moment(s) de la journée ressentent-ils de la faim ?... Grâce à l’analyse de cet outil, les collégiens tentent de comprendre le rôle de leur alimentation dans les tâches qu’ils effectuent au quotidien : concentration, énergie, apprentissages. Plat (10 h) La classe réunit l’ensemble des données récoltées lors de la première phase, en élargissant son terrain : qu’apprenons-nous lorsqu’on étudie l’alimentation non plus sur une classe mais sur un groupe plus large ? Les élèves prennent connaissance des récentes études sur l’alimentation des Français et les comparent à leurs résultats : sont-ils dans la moyenne ? Y- a-t-il des particularités liées à l’âge ?... Dans un deuxième temps, l’intervenant prendra soin de montrer au groupe l’importance des facteurs (sensoriels, psychologiques, culturels…) qui influencent nos choix alimentaires, au-delà du simple aspect nutritionnel. Cette ouverture permettra au groupe de questionner plus largement son rapport à la thématique. Qu’il s’agisse de santé publique, d’éducation, d’agriculture, la thématique induit de nombreuses questions, aux croisements des sciences, des techniques et des modes de vie : quels aliments pour demain ? Une éthique alimentaire mondiale est-elle envisageable ? Peut-on concilier sécurité alimentaire, qualité gustative et coûts de production ? Faut-il lutter à tout prix contre l’obésité ou faciliter la vie en société des personnes qui en souffrent… ?

Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique

Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
  • Deux sorties seront proposées à la classe pour prolonger et enrichir le travail mené notamment dans la phase d’atelier : La classe bénéficiera, dès l’ouverture du parcours, d’une sortie à la Cité des Sciences, afin de visiter l’exposition « C3RV34U. L’ensemble de l’exposition est parsemé de tests et de manipulations qui permettront aux élèves d’aborder cette sortie de manière ludique et pédagogique et d’apprendre à la fois la constitution du cerveau, mais aussi découvrir les mécanismes à l’œuvre lorsque nous mangeons. Lors d’une deuxième visite la classe découvre Institut de recherche pour le développement (IRD) à Bondy il assiste à la conférence “mon assiette, ma planète » pour comprendre dans quelles mesures notre alimentation est un enjeu social et politique et touche à différentes problématiques : la santé, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, empreinte environnementale et la production agricole, des facteurs socio-culturels etc.

L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet

Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
  • Dès l’ouverture du projet, ainsi que tout le long de son déroulement, des temps d’analyse vont rythmer l’atelier lors desquels l’intervenant, la chargée de projet, les enseignants et les élèves s’arrêtent pour s’assurer de la bonne évolution de la démarche et que les objectifs sont clairs pour tous : est-ce que les groupes ont bien une vision globale du parcours ? Y a-t-il des difficultés à lever pour certains (parler de ses propres habitudes, aller à l’encontre des autres élèves du collège pour l’enquête) ? L’enseignant souhaite-t-il approfondir des notions ? Il faudra ainsi s’assurer de la cohérence des différentes phases du projet. La présence d’un intervenant supplémentaire permettra un temps de réflexion d’un autre ordre puisqu’à travers le témoignage d’une situation précise (l’alimentation d’un sportif de haut niveau, la recherche sur les risques liés aux maladies comme le diabète présentes chez les jeunes etc…), il tissera du lien entre les savoirs abordés en classe, la recherche en cours et une application concrète et quotidienne de ces savoirs scientifiques. Plus tard dans le parcours, un temps de réflexion sera dédié à préciser la restitution finale en termes d’organisation : que va-t-on choisir comme contenu à imprimer, à communiquer à l’oral ? Qui va être en cuisine, au service ou prendre la parole ? Quelles questions va-t-on soulever auprès du public pour le solliciter ? Ce moment permet ainsi de faire à la fois un bilan du travail en cours et une projection de la restitution pour mieux la construire.

La restitution, temps de cloture du projet

Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
  • En fin d’année, au sein de l’établissement, les collégiens impliqués proposent de remédier au problème récurrent des adolescents qui ne prennent pas de petit-déjeuner le matin, en organisant un petit-déjeuner équilibré (selon les recommandations nationales), avec les cantinières. Détaillé, ce menu est mis en parallèle avec les données recueillies lors de l’enquête sur le collège et imprimé sur un fond en papier recouvrant les plateaux de la cantine. Il permettra d’inviter des enjeux environnementaux dans la question alimentaire en faisant apparaître le bilan carbone de ce petit déjeuner local équilibré, comparé à celui d'un déjeuner fast food nutritionnellement moins pertinent, aux impacts écologiques catastrophiques. D’autres classes, ainsi que les parents et membres de la communauté éducative sont invités à venir partager ce repas matinal, tandis que la classe restitue les conclusions de son enquête et dispense des préconisations à suivre au titre individuel, comme collectif.

Le parcours entre dans le cadre de la démarche "130 pays, 130 collèges"

  • NON

Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)

Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
  • Le parcours « Alimentation Générale » s’est construit sur un mode des plus dynamiques d’interaction entre les intervenants et la classe afin de faire contribuer les élèves de manière active aux différentes phases d’échanges, d’enquête et d’analyse. Les élèves seront invités à participer à toutes les étapes de cette recherche en interrogeant et reformulant en permanence les données scientifiques par le prisme de grandes questions qui les concernent au plus près telles que le sport, l’écologie, la santé, le budget dépensé pour se nourrir, les impacts sur les capacités intellectuelles, les humeurs... Ils seront mis à contribution sur leurs connaissances de leur propre corps et habitudes alimentaires, données et expériences personnelles qui seront précieuses pour comprendre les causes et effets de l’alimentation des jeunes. Ils pourront ainsi avec expériences discuter des données recueillies auprès des autres élèves, être force de propositions quant aux préconisations qu’ils formuleront lors de la restitution à leurs pairs.

Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)

La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
  • Bien que le contenu de l’atelier ne porte pas explicitement sur les questions d’égalité des genres, les intervenants, enseignants et la chargée de projets F93 veilleront à rappeler l’importance de l’égal accès des hommes et des femmes aux carrières scientifiques, notamment dans le domaine des sciences du vivant où de nombreuses inégalités de parcours sont encore observées. Les scientifiques insisteront sur les découvertes apportées par les femmes qui sont nombreuses et souvent méconnues. Au sein de l’atelier, la classe pourra aussi interroger les données sur l’alimentation recueillies à travers le critère du genre. Dans les clichés, hommes et femmes mangent différemment, mais qu’en est-il dans les faits ? Ont-ils des besoins différents selon leur physiologie ? Alors que l’on pourrait penser que préparer son repas et choisir ses ingrédients tiennent du libre arbitre, notre assiette est également conditionnée par des facteurs de genre, tout autant que la place peu discutée de la femme en cuisine. Une attention particulière sera portée sur le modèle alimentaire véhiculé par la publicité et les médias, musculature chez les hommes, minceur chez les femmes.
Auriez-vous des besoins en formation/sensibilisation sur la thématique « Egalité Femmes-Hommes » ?.
  • NON

Intégration de mesures liées à la transition écologique

Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
  • F93 a mis en place depuis plusieurs années un certain nombre de mesures spécifiques liées à la transition écologique. L’équipe est invitée à réguler sa consommation en énergie en limitant le chauffage des bureaux à 19°C (et en limitant l’usage de la climatisation aux situations exceptionnelles de grandes chaleurs l’été). Les lumières et les ordinateurs sont par ailleurs systématiquement éteints quand ils ne sont pas utilisés. Le tri des déchets a par ailleurs été mis en place. Une sensibilisation aux bonnes pratiques numériques a également été menée afin de ne pas stocker ou envoyer des documents trop lourds. Les déplacements de l’équipe se font la grande majorité du temps en transports en commun, sauf quand ce n’est pas possible pour des raisons logistiques et/ou de planning. Dans le cadre des projets que nous menons, notamment lors des restitutions, nous privilégions le réemploi de matériaux que nous avons déjà utilisés et qui sont en réserve ou que nous trouvons dans les stocks des établissements. Dans la mesure du possible, les sorties proposées aux classes s’effectuent en transports en commun, et l’utilisation de l’ENT et des supports numériques est privilégiée à l’impression de documents papiers quand cela n’est pas un frein pour l’apprentissage des élèves. Enfin, nous intégrons dans notre programmation des projets consacrés à la transition écologique, que ce soit leur thème principal (deux cette année) ou l’une de leurs thématiques secondaires.
Auriez-vous des besoins en formation/sensibilisation sur la thématique « transition écologique » ?.
  • NON

Implication active de la famille dans le parcours

Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
  • Avant le démarrage du projet en classe, la chargée de projet transmet à l’enseignant un résumé présentant le parcours avec les objectifs, les sorties prévues et le type de restitution envisagée. Cette fiche pourra être diffusée sur l’ENT à toutes les familles, et à l’ensemble du corps enseignant et administratif du collège, pour une meilleure compréhension des enjeux portés par ce projet. Les intervenants et la chargée de projet proposeront ensuite un temps de rencontre au collège pour les parents qui souhaiteraient plus de précisions ; c’est également l’occasion pour l’intervenant d’introduire son parcours, son champ de recherche, son établissement de rattachement et ses motivations, et pour la chargée de projet de présenter les enjeux et engagements de F93 envers les collégiens, ainsi que la manière dont les projets sont conçus pour les élèves, toujours en lien avec les enseignants et leurs objectifs pédagogiques. En fin d’année, lors de la présentation du projet à l’ensemble de l’établissement, les parents sont invités à partager le petit-déjeuner proposé par la classe, permettant ainsi de prolonger la discussion à la maison.
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
  • Le projet s’appuiera sur l’ENT pour permettre aux familles de suivre pas à pas l’avancée du projet en classe. Au vu du sujet du projet, il est clair que le foyer, les courses, les repas, les habitudes alimentaires culturelles, le temps passé à table et l’aspect social des repas seront amplement discutés par les élèves avec l’intervenante. Ces points feront partie de l’enquête menée par les élèves au sein du collège et de leur propre famille, aussi leurs parents seront mis à contribution très concrètement pour établir ce premier constat. Une attention particulière sera accordée aux comportements à suivre déjà mis en place dans les familles, afin de les encourager et les partager (grand repas familial plutôt que multiples services individuels, fréquentation des marchés plutôt que du supermarché etc…). A la fin du projet, la restitution sera un moment convivial à partager avec les familles pour les rendre attentives aux préconisations de la classe quant à l’importance de mieux s’alimenter, aux possibilités de favoriser des circuits courts et locaux en changeant ses modes de consommation et à l’implication indispensable des parents dans cet accompagnement.

3. Co-construction du parcours

Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
  • Le projet "Alimentation Générale" permet de travailler à la réalisation de plusieurs axes prioritaires du projet d’établissement et du contrat d’objectifs du collège Robespierre : - Développer la maîtrise de la langue : le fait d’être en contact avec la spécificité de la « langue scientifique » permettent d’aller dans le sens d’une meilleure maîtrise de la langue. - Favoriser l’ouverture culturelle et scientifique : sorties dans des musées scientifiques - Enrichir le parcours avenir : découverte du métier dechercheur - Développer chez chaque élève un esprit de recherche et d’analyse en consolidant le pôle scientifique et la culture technologique - Donner du sens aux apprentissages : mettre en lien les apprentissages dans la classe et les applications dans les différents domaines abordés - Favoriser la réussite des élèves, créer un environnement et un climat favorables, développer un sentiment d’appartenance susceptible de remotiver : participation à un projet classe, conception d’un feu d’artifice collectivement… - Développer l’autonomie et la coopération entre élèves.
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
  • L’ENT sera pleinement utilisé lors de ce projet car les élèves devront régulièrement compléter en ligne le carnet de bord sur leurs habitudes alimentaires. Ainsi un fichier, créé par l'intervenant, compilera un certain nombre de données à remplir et de lignes à cocher (nombre de repas par jours, type d’aliments consommés, grignotage, fatigue). Durant la première partie du projet, chaque élève aura à y consigner ses habitudes alimentaires et remarques plus personnelles sur les effets de celui-ci. Cet outil permettra à l’intervenant et aux professeurs de suivre le bon déroulé de l'expérience et l’investissement de chacun. En rassemblant l'ensemble des données, et en y ajoutant celles récoltées lors de l’enquête au collège par les élèves, l’intervenant pourra partager avec la classe des moyennes et profils avec des outils de visualisation qui facilitent la compréhension des ces chiffres (statistiques et tableaux, camemberts…). Plus largement l’ENT sera enrichi par l’intervenant de nombreuses explications et études existantes sur le sujet. L’enseignant pourra de son côté y noter les étapes marquantes du parcours pour donner des repères aux élèves, avec à chaque fois les objectifs de l’étape. Il sera enfin accessible à tous les enseignants, élèves et aux parents qui souhaiteraient en prendre connaissance.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
  • NON
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
  • « Alimentation Générale » s’appuiera sur les connaissances et compétences de la thématique « le corps humain et la santé » du cycle 4 des « Sciences et vie de la terre » qui traite de l’alimentation et la digestion, la relation avec le monde microbien : appréhender différentes échelles spatiales d’un même phénomène/d’une même fonction (ex : nutrition : niveau de l’organisme, niveau des organes et niveau cellulaire). Le projet mènera chaque élève à travailler la grille de compétences suivantes : • Pratiquer des démarches scientifiques : Formuler une question ou un problème scientifique ; Proposer une ou des hypothèses pour résoudre un problème ou une question. Concevoir des expériences pour la ou les tester ; Utiliser des instruments d’observation, de mesures et des techniques de préparation et de collecte ; Interpréter des résultats et en tirer des conclusions ; Communiquer sur ses démarches, ses résultats et ses choix, en argumentant. Domaine du socle : 4, 2, 1 • Concevoir, créer, réaliser : concevoir et mettre en œuvre un protocole expérimental. • Utiliser des outils et mobiliser des méthodes pour apprendre : apprendre à organiser son travail ; identifier et choisir les outils et les techniques pour garder trace de ses recherches. Domaine du socle 2 • Pratiquer des langages : Lire et exploiter des données présentées sous différentes formes : tableaux, graphiques, diagrammes, dessins, conclusions de recherches, cartes heuristiques, etc ; Représenter des données sous différentes formes, passer d’une représentation à une autre et choisir celle qui est adaptée à la situation de travail. Domaine du socle : 1, 4 • Utiliser des outils numériques : utiliser des logiciels d’acquisition de données, de simulation et des bases de données. Domaine du socle 2. • Adopter un comportement éthique et responsable : fonder ses choix de comportement responsable vis-à-vis de sa santé sur des arguments scientifiques ; et vis-à-vis de la situation écologique, distinguer ce qui relève d’une croyance ou d’une idée et ce qui constitue un savoir scientifique. Les fondamentaux des projets pédagogiques de cycles 3 et 4 en EPS seront renforcés en particulier • le « nouveau rapport à eux-mêmes », • des activités « disciplinaires et interdisciplinaires », et • l'esprit de responsabilité et d'engagement de chacun et celui d’entreprendre et de coopérer avec les autres.

Application MICACO | Date : 28/04/2024