Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège

Edition | Année parcours : 2023

Informations sur le parcours à la date du : 28/04/2024

Se raconter par le corps, se construire par la mémoire

Coordonnées du collège
  • Collège affecté : Collège Pablo Neruda
  • Ville : AULNAY-SOUS-BOIS
  • Classe : 3ème 
Coordonnées de la structure
  • Nom de la structure : Théâtre Louis Aragon
Coordonnées de la personne ressource
  • Identité : Madame Nathalie Yokel

1. Articulation avec un processus de création :

Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir

Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e menant le parcours
  • La Cie Filipe Lourenço / Compagnie Plan K a été Artiste associé dans le cadre de Territoire(s) de la danse du Théâtre Louis Aragon deux années de suite, de 2018 à 2020. En 2020, a donc été programmé Goûal, sur la scène du Théâtre Louis Aragon dont les prémisses ont été jouées lors de la Belle Scènes Saint Denis en 2019. Un extrait de leur nouvelle création, Cheb, a également été programmé lors du festival la Belle Scène Saint Denis à l’été 2022 et sera programmé le samedi 27 avril 2024 au Théâtre Louis Aragon. Cette nouvelle création s’inscrit dans le droit fil des recherches de Filipe Lourenço, commencées en 2018 avec le solo Pulse(s), et affirmées sur la pièce de groupe Gouâl deux ans plus tard. Sa démarche puisait dans l’identité même de Filipe Lourenço en tant que danseur : un interprète nourri d’abord par une solide formation de musicien arabo-andalou et un apprentissage des danses traditionnelles du Maghreb, puis par un parcours de danseur contemporain. Ici, c’est la musique qui préexiste, avant toute intention gestuelle. Le travail prend sa source dans une recherche autour des musiques traditionnelles du Maghreb, et les passerelles que l’on peut faire vers les musiques populaires d’aujourd’hui. L’écriture de Filipe Lourenço continue ici d’aborder, par l’énergie masculine et y compris dans le bassin, une certaine abstraction apportée par son sens de la géométrie et de la répétition. Il s’entoure pour cette occasion de divers artistes, certains avec des liens tissés depuis plusieurs années et d’autres qui arrivent pour nourrir l’univers créatif du chorégraphe. Pour la scénographie, la pièce réveille l’imaginaire d’une forme de concert, où quatre hommes, à l’écoute les uns des autres, génèrent et nous emmènent dans une matière sonore très forte. Pour qu’émerge, comme une évidence, le corps.
Articulation du parcours avec ces projets
  • Le travail de la cie Filipe Lourenço / Association Plan K puise son inspiration première dans les musiques arabo-andalouses et les danses traditionnelles du Maghreb. Le parcours, Se raconter par le corps, Se construire par la mémoire prendra ici comme point de départ la musique et son lien avec les danses traditionnelles du Maghreb, mais sous deux aspects différents : d’abord par la musique live, via le spectacle Cheb où la musique est l’élément premier de la création, et est même présente sur scène en live, puis dans un second temps, via Co-Workers (un spectacle à destination unique d’élèves dans le cadre de projets EAC et qui regroupe les thématiques des créations passées et à venir de la cie) que Filipe Lourenço transmettra aux élèves, et qui est quant à lui purement axé sur la danse et dont la seule musique est celle du corps (rythmes, souffles, pulsations, percussions corporelles). Autour de ces deux propositions chorégraphiques, Cheb et Co-Workers, ce projet questionnera le caractère muable des pratiques sociales et immatérielles du Maghreb (danse et musique sous divers formes) et leurs relations avec les pratiques populaires artistiques actuelles, pour en créer des formes hybrides et ainsi faire dialoguer les pratiques d’hier avec les générations d’aujourd’hui.

2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)

Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
  • La démarche du parcours Se raconter par le corps, Se construire par sa mémoire, autour des spectacles Cheb et Co-Workers est de transmettre un patrimoine culturel extra-occidental, celui du Maghreb, d’enrichir et décaler sa pratique en ouvrant les danses traditionnelles à de nouvelles perspectives tout en questionnant les notions d'identité, de mémoire et de communauté.

Accompagnement des enseignant.es

Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
  • Les équipes pédagogiques se rencontreront dans un premier temps avant l’été pour commencer à adapter certains des contenus de leurs différentes disciplines pédagogiques afin de les adapter au projet dans son intégralité. D’autres rendez-vous et points mi-parcours seront régulièrement mis en place pour s’assurer de la continuité du parcours avec les thématiques des ateliers. Ils et elles mettront à disposition des œuvres, de l’iconographie, des bibliographies ou encore des corpus liés à leur programme.
L’intervenant.e a t-il.elle déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel collège, la ville et ce qui motive le renouvellement de sa candidature.
  • Ce parcours est le premier CAC de Filipe Lourenço. Malgré de nombreuses expériences en milieu scolaire ou avec des publics issus du champ social, Filipe Lourenço n'a jamais mené de projet CAC auparavant.

L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures

Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué
  • Nous ferons le choix ici de concentrer la pratique sur une semaine, pour immerger la classe dans un processus de création chorégraphique, à l’instar des danseurs et danseuses professionnelles. Le projet s’axera autour de la dernière création de la cie Filipe Lourenço, Cheb, pour se diriger ensuite vers la transmission d’une autre pièce, Co-Workers, abordant les mêmes thématiques mais de manières différentes (notamment la question de la musique). Une première rencontre de 2h sera établie en début d’année avec le chorégraphe, la classe et l’équipe pédagogique pour introduire le projet et donner le contexte de création. En plus de présenter l’entièreté du projet, cela donnera le ton aux autres professeur.e.s, qui pourront à partir de là adapter certains cours et aller dans le sillon du projet. Le reste de la semaine s’articulera de la sorte, en présence de Filipe Lourenço et/ou de la danseuse Ana Cristina Velasquez et/ ou du danseur et médiateur Khalid Benghrib : 3 sessions de 4h, une session de 2h et une session de 5h, sur une même semaine, à quoi s'ajoutera une session finale pour la restitution.

Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique

Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
  • Le parcours de spectateurs sera composé de trois sorties-spectacles au Théâtre Louis Aragon, à Tremblay-en-France : - Théâtre : Une farouche liberté, Gisèle Halimi et Annick Cojean, Léna Paugam, le mercredi 8 novembre 2023 - Nocturne Danse #45 : Cheb, suivi de Oro, de Koudia Touré, le samedi 27 avril 2024 - Nocturne Danse #46 : Jusqu’au moment où nous sauterons, Mélanie Perrier suivi de Hopak, Olga Dukhovnaya, le samedi 25 mai 2024 Une visite au Palais de la Porte Dorée, Musée national de l’histoire de l’immigration sera mise en place dans le courant de l’année, faisant échos aux thématiques que le parcours abordera telles que les liens et rapports entre l’Afrique du Nord et la France, leur histoire commune, ou encore l’immigration. Une présentation des métiers du théâtre sera proposée par une partie de l’équipe permanente du Théâtre Louis Aragon en amont de la venue au premier spectacle du parcours afin de saisir tous les aspects liés à l’accueil d’un spectacle (calendrier, les métiers impliqués, les aspects techniques...).

L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet

Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
  • Tous les acteurs du projet ont un rôle à jouer pour expliciter le sens global du projet aux élèves. L’enseignant référent du projet : Sandra Rehoudja (enseignante d’arts plastiques assurera le relais tout au long de l'année scolaire entre l'établissement, les élèves, les parents d'élèves, les autres enseignants et le théâtre partenaire. Elle incitera les élèves à s'impliquer dans le projet dès la rentrée scolaire puis à tisser des liens entre ce qui est en jeu et les enseignements (EPS, musique, arts plastiques...). Elle sera présente lors des ateliers, des rencontres et des sorties aux spectacles. Elle sera accompagnée par Charlotte Pouzin (professeure-documentalise), Gabrielle Bouchet (professeure d’anglais), Aurélien Cornet (professeur d’histoire-géographie) et Florence Mazoyer (professeure de musique). Aurélien Cornet, sera également un des professeurs référents et, au-delà d’accompagner les élèves tout au long de l’année au moment des ateliers et lors des sorties aux spectacles et au musée, il adaptera son programme en fonction du projet en cours. En effet au programme de 3ème est étudiée la guerre d’Algérie, qui sera un moyen d’expliquer et de transmettre l’histoire commune entre la France et le Maghreb et la complexité des rapports qui peuvent subsister entre ces deux territoires. La chargée des actions artistiques du Théâtre Louis Aragon aura un rôle de coordination globale du projet et sera notamment en charge des temps de réflexions et d’échanges avec les élèves de façon spécifique autour du projet. Elle interviendra en début d’année pour présenter le projet du Théâtre Louis Aragon, le parcours de spectateurs et les contenus des ateliers artistiques avec l’un des danseurs de la compagnie. Elle facilitera la venue des élèves sur les spectacles : en proposant soit un temps de présentation en amont du spectacle soit un retour en classe afin de faire verbaliser les élèves sur ce qu’ils auront vu, ressenti. L’objectif étant de développer et d’affirmer le regard et l’esprit critique des élèves. > Ce sont les sensibilisations proposées en amont des spectacles, les retours après les représentations, les rencontres avec les équipes artistiques et le personnel du théâtre qui donneront au parcours sa cohérence, et qui impliqueront les élèves dans une découverte globale du fonctionnement d’un théâtre pour découvrir la création contemporaine.

La restitution, temps de cloture du projet

Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
  • Chaque année, le théâtre Louis Aragon organise l’évènement CQFD (Ce Qu’Il Faut Découvrir) : les 17 et 18 mai 2024, le Théâtre présente les restitutions des ateliers artistiques menés pendant toute la saison par les artistes auprès de tous les publics. Ces restitutions peuvent prendre différentes formes : au plateau, diffusion de vidéos, exposition de photos...Ce sont des traces d’expériences individuelles ou collectives. Le Théâtre invite tous les publics avec qui il a mené des projets à venir découvrir les restitutions des uns et des autres. Ce parcours Se raconter par le corps, Se construire par la mémoire donnera lieu pour l’instant à une restitution de Co-Workers, qui aura lieu à l’issue de la semaine de pratique au collège, à laquelle les élèves du collège, les équipes éducatives, les familles et les artistes seront conviés. Il sera possible que ce spectacle soit rejoué au moment des CQFD mais c’est en cours de discussion.

Le parcours entre dans le cadre de la démarche "130 pays, 130 collèges"

  • NON

Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)

Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
  • L’implication active des collégiens est un enjeu important dans notre façon de mener des parcours CAC. C’est un élément qui est discuté en amont lors des 1er RDV entre les artistes, enseignants et le Théâtre Louis Aragon. D’une part la pratique artistique proposée s’adapte toujours pour que chaque élève y trouve sa place en fonction de ses possibilités. D’autre part, les temps de sensibilisation mis en place par les personnes en charge des actions artistiques et du développement territorial au TLA, sont également des temps de participation active. Ces ateliers de sensibilisation et de médiation placent le regard et la participation des élèves au cœur de la démarche. Ces temps ont également pour objectif d’attiser la curiosité et d’approfondir les connaissances abordées en culture chorégraphique, circassienne ou théâtrale selon le parcours. La question de la restitution est toujours discutée par tous les acteurs du projet : la forme, la diffusion, le lieu, etc. Enfin, le parcours de spectateurs se construit dans un 1er temps avec les enseignants afin qu’il respecte une cohérence thématique mais nous laissons aux élèves la possibilité de choisir un spectacle dans le cadre d’une discussion ouverte.

Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)

La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
  • L’équipe du TLA et les artistes, en lien avec l’équipe pédagogique du collège, veillent à intégrer l’égalité Homme-Femme au sein du projet et à créer un climat sécurisant et de bienveillance pour mettre en place un espace de dialogue. Pour ce faire nous sommes collectivement vigilants sur les points suivants: - Temps et attention, distribution de la parole - Interaction entre les élèves - Insulte et harcèlement à caractère sexiste et sexuel - Organisation des espaces Cet espace de dialogue s’instaure en prenant un temps de partage de quelques règles avant les ateliers de pratique. Par exemple : la confidentialité de ce qui est partagé dans le projet, la liberté de s’exprimer pour tous, l’écoute mutuelle et veiller à faire circuler la parole. Et enfin, il s’agit pour les accompagnants de repérer et d’agir en cas de comportement sexiste. La thématique de l’égalité Femme-Homme est ainsi transversale même si elle n’est pas nécessairement au cœur des projets artistiques des artistes intervenants.
Auriez-vous des besoins en formation/sensibilisation sur la thématique « Egalité Femmes-Hommes » ?.
  • NON

Intégration de mesures liées à la transition écologique

Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
  • Le TLA a entamé une démarche de développement raisonné pour faire face aux enjeux d’aujourd’hui et de demain, notamment sur le plan de la mutation écologique. Cette démarche nous invite à réorienter nos choix de projets en fonctions de critères nouveaux : temporalité des projets (resserrée sur une semaine pour que l’artiste, s’il vient de loin, ne multiplie pas les allers-retours), secteur de l’établissement scolaire (en proximité du TLA, afin de réduire les kilomètres parcourus). Il faut également noter que la question du transport des artistes et des élèves dans le cadre d’un projet est un facteur de complexité supplémentaire, compte tenu de la spécificité de notre territoire et de la carence de service public (absence ou service dégradé) en la matière.
Auriez-vous des besoins en formation/sensibilisation sur la thématique « transition écologique » ?.
  • NON

Implication active de la famille dans le parcours

Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
  • Lors du 1er trimestre, les familles des élèves participant au projet seront invitées à une rencontre avec la médiatrice du TLA et l’équipe pédagogique. Lors de cette rencontre il leur sera transmis un récapitulatif des différents temps ponctuant le projet (ateliers de sensibilisation et de retour critique, sorties au spectacle, ateliers de pratique). Il leur sera aussi montrer des vidéos des spectacles composant le parcours de spectateurs de leur enfant.
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
  • Les familles seront systématiquement conviées à venir accompagner leur enfant lors des sorties au spectacle. Un tarif préférentiel leur sera proposé. D’autre part, elles seront invitées à venir assister au temps de valorisation du projet lors de l’événement CQFD au TLA en mai 2023. Enfin, tout au long du projet une communication sera faite avec les familles via l’ENT rendant compte des différentes étapes et temps forts du projet.

3. Co-construction du parcours

Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
  • La classe envisagée pour ce CAC 2023-24 serait une classe de 3ème. Les élèves ont plusieurs enjeux importants pour la suite de leur scolarité sur cette année, en partie : le brevet et plus particulièrement l’oral. Nous envisageons les ateliers comme la plaque tournante de plusieurs parcours traités tout au long de l’année : parcours de santé, de citoyen et d'éducation artistique et culturelle. Pour le parcours santé : la danse comme pratique sportive artistique. Pour le parcours citoyen : la danse est souvent associée au genre féminin, notamment dans la représentation des danses maghrébines (hormis les danses guerrières ou dans les confréries religieuses). Il serait alors intéressant de déconstruire les stéréotypes de genre par leur expérience des ateliers De plus, l’ouverture sur une nouvelle culture par l’art va dans le sens des luttes contre toutes les formes de discriminations et en particulier la lutte contre le racisme. L’entrée « lutte contre toutes les formes de discriminations et en particulier la prévention et la lutte contre le racisme et l'antisémitisme, notamment à travers l'ouverture sur l'Europe et le monde » au sein du parcours Citoyen pourra donc être reliée au projet. Aussi, le parcours citoyen permet d'aborder les grands champs de l'éducation à la citoyenneté et pourra en ce sens s’assimiler au projet de Co-Workers, dans cette idée de conception d’un travail commun, qui n’aboutira que si toutes les parties prenantes, c’est-à-dire les collégiens et collégiennes, s’écoutent et se respectent. La cohésion des élèves danseurs, leur co-working, est centrale voir inconditionnelle, car sans cet engagement la danse ne pourra pas avoir lieu. Ils et elles assimileront donc ici les valeurs liées à la citoyenneté et du bon vivre ensemble.
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
  • Le projet sera, à minima, médiatisé sur l'ENT du collège qui est très actif et valorise toutes les actualités du collège. Nous ne l'utilisons en revanche que comme un outil de communication.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
  • OUI
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
  • Les enseignants intéressés enseignent les disciplines suivantes : Histoire-géographie-EMC, EPS, éducation musicale et arts plastiques. En lien avec les programmes les notions suivantes seront traitées en histoire-géo-EMC : les questions de racisme et de la reconstruction des stéréotypes. La question de la mémoire peut être traitée en lien avec la guerre d’Algérie. En arts plastiques, la question du corps est au centre des apprentissages par le médium de la performance mais aussi comme acte artistique. Le corps moyen plastique à travers le geste, mais le corps comme représentation. Il serait intéressant d’aborder en histoire des arts des artistes d’origine maghrébines (ex : Kader Attia, Yazid Oulab ou Rachid Tatah) qui mêlent iconographie inspirées de leurs origines dans une pratique plastique contemporaine. En éducation musicale, la musique arabe-andalouse peut-être travaillé. Une nouvelle fois la question du corps peut être traitée mais cette fois comme instruments vivants : les pulsations émanant du corps, les percussions corporelles et les rythmes créant une musicalité. En EPS, un cycle danse peut-être envisagé sous la forme d’une pratique sportive mêlant figures imposées et création personnel.

Application MICACO | Date : 28/04/2024