Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège

Edition | Année parcours : 2024

Informations sur le parcours à la date du : 23/11/2024

Plantes en lutte dans nos bulles

Coordonnées du collège
  • Collège affecté : Collège Henri Wallon
  • Ville : AUBERVILLIERS
  • Classe : 6ème 
Coordonnées de la structure
  • Nom de la structure : Citoyenneté Jeunesse
Coordonnées de la personne ressource
  • Identité : Madame Chiara Dacco

1. Articulation avec un processus de création :

Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir

Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e menant le parcours
  • Lucas Ferrero est un auteur, artiste plasticien et graphiste ayant achevé sa formation à la Haute école des arts du Rhin (HEAR) de Strasbourg en 2015, dans la section illustration. Durant son parcours, il pratique la bande dessinée et s’intéresse particulièrement aux fanzines, qui permettent l’autopublication et une approche alternative du 9e art. Il participe régulièrement à des revues telles que Jef Klak, Schnözel Mözel, Novland ou encore Bien, Monsieur et publie également chez les éditions Hécatombe, les éditions Cacahouète ainsi que la collection RVB. Lucas a multiplié les expériences dans le monde de la création de livres en exerçant le rôle d’auteur, d’éditeur, de diffuseur ainsi que de libraire. Artiste pluriel, il a réalisé aussi par ailleurs des peintures à grande échelle, des installations et des sculptures. Ainsi en mars 2024 une de ses peinture à quatre mains , représentant deux archétypes masculin et féminin émanant de la nature, a été exposé à la galerie Nocté, galerie nocturne à Paris. L’artiste développe en parallèle des projets de bandes dessinées et de peintures. Ses différentes formes d’expressions lui permettent de questionner, chaque fois de façon singulière, ses sujets de prédilection que sont le vivre ensemble, le collectif, le territoire et l’environnement. Dans Gredin, sa création en cours, il aborde via une narration longue et muette en peinture, des réflexions autour de la culture patriarcale. Il y interroge notamment la question de l’émancipation masculine et de la déconstruction des stéréotypes et des comportements qui y sont ancrés. Dans sa bande dessinée en cours de création Cataclysmes, on suit des plantes humanisées qui décident de lutter contre leur destruction due aux activités humaines. La nature y est mourante et se décide à se révolter pour assurer sa survie. Ces réflexions sur les rapports de dominations et ses formes plurielles sont au cœur du travail de Lucas Ferrero depuis 2020. Avec la classe de 6ème du collège Wallon, il souhaite aborder en BD, le thème des dominations de l’Humain.e sur la Nature. À la manière de Cataclysmes, les élèves devront créer des personnages anthropomorphisés, inspirés de plantes ou de minéraux pour développer une histoire du point de vue de la Nature à l’ère anthropocène.
Articulation du parcours avec ces projets
  • Dans la continuité de Cataclysmes, qui aborde à la fois la question de l’écologie et de l’organisation collective, Lucas Ferrero propose un atelier visant à créer une microédition de planches de bandes dessinées réalisées par chacun.e sur le thème de la nature troublée . Les élèves devront ainsi développer une histoire du point de vue de la nature et imaginer des personnages minéraux et végétaux anthropomorphisés pour aborder des problématiques de la domination humaine sur la nature (environnementale, sociale). Il souhaiterait également aborder une autre réflexion par le biais d’une consigne : et si nos personnages-plantes étaient non genrés ? Pour cela, Lucas Ferrero a pensé son atelier en trois séquences. La première serait consacrée à la découverte et l’appropriation des bases techniques de la bande dessinée ainsi que du langage propre à ce médium. Cette découverte se ferait à partir d’outils développés par l’artiste, mais aussi par le partage de références en BD, afin de permettre aux élèves d’apprendre à créer un propos et une histoire. Il s’agira ici aussi de découvrir les multiples formes possible en BD alternative offrant une grande liberté dans la narration. La seconde séquence de l‘atelier serait consacrée à la réalisation d’une courte BD individuelle, ou par groupe de trois élèves. Enfin la troisième partie serait consacrée à la réalisation d’une couverture collective du recueil de BD et à la mise en page de la création. Lucas souhaite proposer aux élèves des outils pour construire une réflexion sur les questions liées à l’environnement et à la domination des humain.e.s sur la nature. La pratique de la BD dite alternative ou indépendante, plus libre et moins codifiée, permettra d’ouvrir de multiples possibles dans les expressions de chacun.e Ainsi, les élèves seront encouragé.e.s à s’exprimer dans des formes variées, soit en réalisant des planches dessinées, avec peu de textes, soit en réalisant des planches dans lesquelles le texte aurait une place prédominante. Cette liberté accordée au récit permettra de dépasser les appréhensions ou difficultés potentielles liées aux techniques (dessin/écriture), en recentrant les objectifs sur la narration : ici, comme le défend Lucas, il s’agit aussi de replacer bande dessinée en tant que forme d’art accessible permettant de raconter des histoires.

2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)

Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
  • Le projet interroge le rapport des humain.e.s à la nature. La classe sera accompagnée par Lucas Ferrero, auteur de BD alternative, dans la construction d’un récit en BD pour développer une histoire du point de vue de la Nature malmenée : elle sera sujet et actrice, en lutte pour sa survie. Le parcours culturel nourrira les réflexions sur le thème et les découvertes sur le 9ème art.

Accompagnement des enseignant.es

Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
  • La co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques repose sur une approche collaborative et inclusive, favorisant la rencontre et l'interaction entre les acteur.ices du monde de l'éducation, de l'art et des médias. Cette démarche vise à créer un projet unique et adapté aux besoins spécifiques de chaque groupe classe, en intégrant les savoirs, les expériences et les compétences variées de chaque participant·e. 1. Rencontre et partage d'expériences : Le projet est le fruit de la rencontre entre les différents acteur.ices (enseignant.e.s, chargé.e de projets, journaliste ou artiste) du projet. La rencontre est une étape initiale durant laquelle ils.elles partagent leurs envies, objectifs et compétences pour construire un projet commun. Cette approche respecte les savoir-faire et les identités de chacun·e, favorisant ainsi la créativité, la confiance et l'engagement au sein de l'équipe projet. 2. Association des équipes pédagogiques : Les équipes pédagogiques sont impliquées à toutes les étapes du projet, de sa conception à son évaluation. En année N-1, les enseignant·e·s partagent leurs objectifs généraux avec les chargé.e.s de projets, qui proposent ensuite des intentions, des univers de création et des démarches portées par des artistes ou des journalistes. Des rencontres et des échanges permettent d'affiner le projet et d'ajuster sa progression. 3. Présentation et réajustement : En septembre une réunion organisée par le.la charge.é de projet au collège avec les enseignant.e.s et l’intervenant.e. permet de préciser les attendus, spécifier les contraintes, visualiser les espaces, échanger sur les conditions matérielles et établir un premier calendrier des ateliers En début d’année, l’ensemble du projet est présenté à la classe avec présentation du thème, des ateliers et des sorties envisagées, le parcours et les contenus pouvant évoluer ou être réajustés chemin faisant pour assurer une réadaptation au besoin. Des moments de briefing/debriefing sont également prévus pour que les objectifs de chacun·e des acteur.ice.s soient respectés et pour garantir l'appropriation du projet par les jeunes. 4. Accompagnement par le.la chargé.e de projets : Le.la chargé.e de projets de CJ assure tout au long de la progression une démarche de co-construction avec les enseignant·e·s en proposant les ressources culturelles et artistiques ( sorties et interventions ) qui vont nourrit le projet , mais aussi d’autres telles que des dossiers pédagogiques, des sites internet ou des ouvrages. Ces ressources permettent de nourrir le projet et de relier les expériences et les savoirs.
L’intervenant.e a t-il.elle déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel collège, la ville et ce qui motive le renouvellement de sa candidature.
  • C’est la première fois que Citoyenneté Jeunesse et Lucas Ferrero proposent un parcours. Celui-ci a été conçu en fonction de l’actualité de l’artiste et des objectifs de l’équipe pédagogique.

L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures

Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué
  • Atelier 1 : présentation -découverte du travail de l’artiste avec projections de planches de BD -échange avec les élèves sur la BD : qu’en connaissez-vous ? -découverte, définitions et méthode : Qu'est-ce qu'on définit comme étant de la BD ? Quels sont les outils pour faire une bande dessinée (cases, phylactères, séquence etc). Comment créer une BD ( scénario, personnages, décors etc). -exercice sur la création d'un personnage : elles et ils devront imaginer un personnage inspiré d'objet, de plantes ou de minéraux. Atelier 2. Mise en pratique des outils - présentation de BD qui mettent en avant les outils évoqués - exercice : réaliser une courte BD de trois cases. Chacun.e. devra proposer des lieux, des verbes et des personnages et ensuite piocher un élément de chaque pour réaliser la BD - échanges sur les réalisations. Atelier 3 : BD collaborative - présentation de bandes dessinée faite à plusieurs mains et par des collectifs d'auteur.rice.s. - exercice : réaliser une BD de quatre cases à deux élèves : l'un.e devra dessiner la première et la dernière case et l'autre les cases manquantes, puis l'inverse. - échange sur l’expérience. Atelier 4. Écriture - présentation de bandes dessinées qui abordent l'utilisation des onomatopées ainsi que des ellipses de temps dans la narration. - exercice : compléter une planche de BD avec des cases du récit initial manquantes : les élèves devront écrire leurs idées de scénario et ensuite compléter la planche. - découverte du récit initial et premiers échanges sur la création à venir de leur propre narration Atelier 5,6,7, 8 : Création des planches BD -Présentation de nouvelles références pour nourrir leurs imaginaires à chaque séance -Définir le ou les personnages qu'ils et elles vont utiliser pour écrire leur récit -Création du décor de leur récit -Création des planches Atelier 9 et 10 : Réalisation d’une couverture collective

Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique

Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
  • Les programmations de tous nos partenaires culturels franciliens n’étant pas arrêtées, le parcours culturel sera affiné et précisé à la rentrée. Voici les possibles retenus : -Visite guidée de l’exposition « la BD à tous les étages » présentée au Centre Pompidou de mai à novembre 2024 : Cet événement investira tous les niveaux du Centre Pompidou, avec notamment deux expositions : "Bande dessinée (1964 - 2024)" et "Corto Maltese - Une vie romanesque" (Hugo Pratt) à la BPI. L'idée étant de couvrir assez largement le 9e art, du franco-belge aux mangas en passant par les comics. - Visite et rencontre au Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis du 27 novembre au 2 décembre 2024 : comme chaque année plus de 400 exposants et de grands auteurs français et internationaux de la littérature jeunesse sur 4 scènes (littéraire, BD, vocale et décodage) ainsi qu’une grande exposition seront présentés. Nous nous intéresserons plus particulièrement aux propositions de la scène BD. - une sortie dessinée à la Fondation Good Planet : visite guidée de l’exposition permanente VIVANT permettant de mesurer l’impact de l’activité humaine sur la nature. Cette exposition sera visitée « carnet « en main » pour que les élèves puissent observer et garder mémoire de certaines découvertes via des croquis. Nous prolongerons la visite guidée par un temps d’atelier où in fine chacun.e sera invité.e à dessiner ce qui l’aura le plus marqué au cours de la visite. Et /ou - Visite guidée au Jardin des plantes : « A LA DÉCOUVERTE DES GRANDES SERRES » Différentes thématiques seront explorées : la diversité́ végétale, les plantes utiles à l’être humain, les adaptations selon les milieux (forêts tropicales humides, déserts et milieux arides), la notion d’endémisme ou encore l’histoire des plantes (depuis la sortie des eaux jusqu’à l’apparition des fleurs). Les élèves seront invités à faire des croquis des découvertes. - un spectacle incluant dessin en direct, à l’image du travail de la compagnie Stéréoptik dont chacun des spectacles se fabrique sous le regard du public. Dessin, théâtre d’ombres, d’objets et de marionnettes, film muet, dessin animé sont autant de domaines dont STEREOPTIK brouille les frontières. Nous prêterons une attention particulière à l’actualité de la compagnie, sa dernière création « Antichambre » étant en tournée en 24-25.

L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet

Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
  • Ce temps permet aux élèves de prendre du recul sur leur projet et de faire apparaître les liens entre ateliers et parcours culturel, il est consacré à : - la présentation du projet avec la/le chargé(e) de projets de Citoyenneté Jeunesse. – la présentation des sorties et les retours sur les différentes activités du parcours culturel. – des temps d’échange avec l’intervenant pour permettre à chacun d’exprimer ses « ressentis » sur l’atelier pratique D’autres temps forts pourront être mis en place : - Rencontre avec Yacine De Vos, co-fondateur de l’Articho, maison d’édition spécialisée en BD jeunesse, incluant fanzine et revues. Il pourrait présenter les singularités de la microédition et présenter diverses productions et formes de BD alternative pour ouvrir les possibles ou - Rencontre avec Maité Grandjouan, autrice de BD qui décline un travail entre réel et imaginaire sur microédition, peintures et sérigraphies. La pluralité de ses techniques en dessin et peinture, ainsi que sa pratique de la couleur pourrait être intéressante à faire découvrir aux élèves pour inspirer leurs créations Ces rencontres pourraient être mises en place avec la complicité de Lucas Ferrero (à préciser/confirmer).

La restitution, temps de cloture du projet

Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
  • Les bandes dessinées créées seront réunies au sein d’une microédition qui sera valorisée dans le cadre d’un temps fort au collège : les élèves pourront présenter leurs histoires dessinées, mais aussi exposer les étapes de recherches en dessin et écriture. Familles, communauté éducative et partenaires seront conviés.

Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)

Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
  • Dans notre approche pédagogique, fortement influencée par les principes de l'éducation populaire et des droits culturels, nous plaçons l'implication active des élèves au cœur du processus éducatif. Les projets de CJ les encouragent à devenir de véritables acteur.ices du projet, favorisant ainsi une appropriation authentique et stimulant leur esprit critique. Construction d'un environnement collaboratif et ouvert : Nous offrons aux élèves un espace libre et collaboratif où ils peuvent exprimer leurs idées, émotions et questions, devenant ainsi des contributeurs essentiels à la création en cours. Chaque étape est co-conçue avec eux, ce qui favorise leur liberté d'expression, d'appropriation et de responsabilisation. Des discussions préliminaires sur les thèmes de la citoyenneté et de la participation les préparent à s'investir pleinement dans le projet. Développement des compétences d'écoute active et de co-création : Dès sa conception, l'atelier valorise la parole individuelle au sein du collectif représenté par la classe et stimule la créativité des élèves. Il s'adapte aux problématiques émergentes du débat, du dialogue, du travail de groupe et de la création. Le·la chargé·e de projets accompagne l’artiste ou le·la journaliste pour que chaque proposition se transforme en une expérience vécue, où chacun·e voit sa parole prise en compte et partage ses savoirs. Apprendre en pratiquant : Dans les projets AGORA, ce sont les élèves qui prennent en les personnes à interviewer, la tenue du micro pour poser des questions, et/ou la rédaction des contenus. Quant aux ateliers CAC, ils permettent aux élèves de découvrir et de s’engager dans une forme d’expression artistique, de se familiariser avec les outils techniques de création (écriture, arts visuels, design textile, théâtre, ...) et d’exprimer leur créativité. Bilan partagé : En fin d’année Le, la chargé.e de projet de l’association propose un bilan partagé avec les élèves au cours duquel ils.elles pourront exprimer leur perception du parcours, partager leurs acquis et exprimer leurs ressentis. Ici dans le cadre de l’atelier, chacun.e aura à imaginer scenario , personnages et décor pour créer des planches. Les séances sont conçues autour d’un travail tantôt individuel, tantôt collaboratif pour in fine que les histoires soient réunies au sein d’un ouvrage collectif.

Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)

La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
  • Dans tous les parcours initiés par Citoyenneté Jeunesse, l'égalité femmes-hommes est une priorité dès la phase de conception. L'association s'efforce de combattre les stéréotypes de genre et les traitements différenciés à chaque étape du projet, en veillant à ce que les contenus, les thématiques de travail et la répartition des rôles ne soient pas déterminés par le genre. Encadrement inclusif par les chargé·e·s de projets : Les chargé.e.s de projets de l’association sont sensibles à cette problématique et attentifs aux situations de discriminations ou de violences. Ils.Elles veillent à adopter, dans leurs échanges avec les élèves, un vocabulaire inclusif par la féminisation des noms : « les citoyens et les citoyennes », veillent à une répartition équitable de la parole… Sensibilisation et engagement des intervenant·e·s artistiques et journalistiques : Les artistes et journalistes intervenant.es sont également sensibilisé.e.s à la question de l'égalité femmes-hommes. Ils.Elles intègrent cette perspective dans leur pratique artistique ou journalistique, ainsi que dans leur démarche de transmission, contribuant ainsi à sensibiliser les participant.e.s à ces enjeux. Intégration de temps dédiés à la réflexion sur l'égalité femmes-hommes : Chaque parcours inclut des moments spécifiques dédiés à la réflexion et à l'échange sur l'égalité femmes-hommes. Cette thématique peut être abordée à travers la rencontre avec des intervenant.e.s extérieur.e.s, intégrée dans la thématique même du projet, ou encore discutée tout au long des ateliers. Ainsi, les participant.e.s sont encouragé.e.s à réfléchir aux enjeux de l'égalité femmes-hommes et à explorer les moyens de les intégrer dans leur pratique artistique ou journalistique. Dans le cadre de ce projet, les jeunes auront notamment à penser leurs personnages selon un critère singulier : si nos personnages anthropomorphes inspirés de la nature étaient non genrés ? Lucas Ferrero abordera une des séances consacrées à la création des personnages en ce sens. Une manière de porter la réflexion par la pratique elle-même : quelles différences dans la création des personnages, dans le récit comme dans le dessin ?

Intégration de mesures liées à la transition écologique

Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
  • L’association et ses parties prenantes s’engagent dans le champ du développement durable et de protection de l’environnement en pratiquant des eco gestes dans la vie de tous les jours, les déplacements, les protocoles de travail (partage du matériel, réemploi…). Par ailleurs, les bureaux de Citoyenneté jeunesse font l’objet d’un audit énergétique obligatoire afin de mieux maitriser les consommations énergétiques qui ont baissé depuis un an (Décret tertiaire : objectif -30% de consommation d’ici 2023) La préoccupation environnementale, l’éco-citoyenneté sont au cœur des actions, projets de l’association adressés à la jeunesse. C’est une des thématiques les plus travaillées de manière directe (au cœur d’un projet) ou secondaire (dans une séquence ou des questionnements). Enfin, la démarche de projet de l’association s’inscrit dans une approche écologique en travaillant la question de la relation à soi, aux autres, à l’environnement et des interrelations entre individus et environnement. Par ailleurs et dans la mesure des possibles, nous privilégions les transports en commun pour les sorties.

Implication active de la famille dans le parcours

Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
  • Les questions liées à la parentalité et au lien familial sont au cœur des préoccupations de Citoyenneté Jeunesse (CJ) et de ses partenaires institutionnels, associatifs et culturels. Cette prise de conscience nécessite des échanges et une réflexion continue. CJ s'engage à partager et mettre en œuvre les bonnes pratiques identifiées lors de ces échanges. Pour favoriser l'implication des familles dans les projets, la co-éducation, CJ s'efforce de les informer et de les inclure, leur permettant ainsi de découvrir l'école autrement que par le biais des traditionnelles remises de bulletin ou convocations. L'objectif est double : • Permettre aux parents de considérer les pratiques artistiques et culturelles comme des leviers de développement pour leurs enfants, contribuant ainsi à leur épanouissement et leur réussite. • Renforcer le lien entre la famille et l'école, favorisant ainsi la collaboration au sein de l'équipe éducative. Concrètement, plusieurs actions sont prévues : • Information des parents par le biais d'une lettre/info sur le projet et la démarche de l'association, ainsi que leur invitation à suivre les projets de CJ sur les réseaux sociaux. • Possibilité d’inviter 2, 3 parents à participer aux sorties organisées dans le cadre du projet. • Inviter les parents aux restitutions (en tenant compte de leurs contraintes horaires et en imaginant des restitutions sur le territoire) D'autres initiatives pourront être envisagées en fonction de l'évolution du projet, de la dynamique de la classe et des compétences particulières des parents, comme des ateliers ouverts/partagés ou l'appel à leur participation pour des activités spécifiques Concrètement, plusieurs actions sont prévues : • Information des parents par le biais d'une lettre/info sur le projet et la démarche de l'association, ainsi que leur invitation à suivre les projets de CJ sur les réseaux sociaux. • Possibilité d’inviter 2, 3 parents à participer aux sorties organisées dans le cadre du projet. • Inviter les parents aux restitutions (en tenant compte de leurs contraintes horaires et en imaginant des restitutions sur le territoire) D'autres initiatives pourront être envisagées en fonction de l'évolution du projet, de la dynamique de la classe et des compétences particulières des parents, comme des ateliers ouverts/partagés ou l'appel à leur participation pour des activités spécifiques
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
  • Concrètement, plusieurs actions envisagées : • Information des parents par le biais d'une lettre/info sur le projet et la démarche de l'association, ainsi que leur invitation à suivre les projets de CJ sur les réseaux sociaux. • Possibilité d’inviter 2, 3 parents à participer aux sorties organisées dans le cadre du projet. • Inviter les parents aux restitutions (en tenant compte de leurs contraintes horaires et en imaginant des restitutions sur le territoire) D'autres initiatives pourront être envisagées en fonction de l'évolution du projet, de la dynamique de la classe et des compétences particulières des parents, comme des ateliers ouverts/partagés ou l'appel à leur participation pour des activités spécifiques

3. Co-construction du parcours

Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
  • Dans le volet 3 du projet d’établissement « Développer l’ouverture culturelle et la pratique artistique dans/hors enseignement à Wallon », trois points semblent pouvoir être développés à travers le présent projet. Tout d’abord « la valorisation du travail en interdisciplinarité à travers les projets culturels ». En effet le projet permettra de mettre en relation les programmes d’au moins trois disciplines (SVT, Français et Arts Plastiques) sous la forme d’une bande dessinée qui pourra être valorisée et diffusée auprès de tous les élèves de la cité scolaire. La rencontre avec un jeune dessinateur de bande-dessinées, travaillant sur des problématiques actuelles, répond quant à elle aux ambitions d’ « ouverture à la création contemporaine ». Enfin, les sorties culturelles, centrales dans ce volet du projet d’établissement, permettront par leur diversité d’ouvrir l’horizon culturel de nos élèves et de rendre certains lieux plus accessibles en initiant une première rencontre. Pour finir, en sensibilisant les élèves à la question écologique de la biodiversité ainsi qu’en questionnant le genre, le projet participera à la formation citoyenne des élèves (volet 1 du projet d’établissement).
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
  • Pour communiquer et documenter l’avancé du projet entre intervenant, enseignants, élèves, et parents, on pourra utiliser un mur collaboratif digital tel que digipad (outil rgpd) qui permettra de regrouper traces écrites, dessins, documents concernants les sorties, ressources scientifiques et textes produits par les élèves.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
  • NON
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
  • Dans le cours d’Arts Plastiques, les élèves seront amenés à interroger « les différentes catégories d’images, leurs procédés de fabrication, leurs transformations » et plus précisément « la différence entre images à caractère artistique et images scientifiques ou documentaires ». Qu’est-ce qu’un dessin scientifique ? Comment jouer avec « la valeur expressive de l’écart dans la représentation » du monde végétal ou minéral ? Comment transformer des « images existantes dans une visée poétique ou artistique »? Enfin, la bande-dessinée permet de travailler de manière centrale la narration visuelle sous toutes ses formes : « composition plastiques en deux dimensions », « à des fins de récit », et en « organisant des images fixes pour raconter ». Dans le cours de français, on pourra s’appuyer sur trois objets d’études au programme pour faire produire aux élèves des écrits : « s'interroger sur les limites de l'humain que le monstre permet de figurer et d'explorer » à travers la création de personnages issus du monde végétal et minéral, en s’appuyant sur le « pouvoir créateur de la parole poétique » tout en élaborant un récit où « s'inventent et se déploient les ruses de l'intelligence aux dépens des puissants ». Enfin, le programme de Sciences de la Vie et de la Terre, qui aborde à la fois l’organisation du vivant, la classification des espèces et la biodiversité, permettra d’alimenter aussi bien la réflexion que la créativité des élèves.

Application MICACO | Date : 23/11/2024