Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège

Edition | Année parcours : 2024

Informations sur le parcours à la date du : 03/12/2024

Voyage en hip hop

Coordonnées du collège
  • Collège affecté : Collège Rosa Luxemburg
  • Ville : AUBERVILLIERS
  • Classe : 6ème 
Coordonnées de la structure
  • Nom de la structure : Citoyenneté Jeunesse
Coordonnées de la personne ressource
  • Identité : Madame Chiara Dacco

1. Articulation avec un processus de création :

Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir

Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e menant le parcours
  • Audrey Hurtis est une artiste hip-hop dont la pratique est une hybridation entre la danse et la vidéo. Formée à la danse, elle s’engage aussi dans l’image en cofondant le collectif KOURTRJAMEUF, au sortir de Kourtrajmé, école de cinéma basée à Clichy-sous- bois offrant une formation gratuite aux métiers d’art et de cinéma. Audrey commence sa carrière en 2008 en se formant à la danse jazz auprès de l’institut de Formation Professionnelle Rick Odums. Formée auprès de prestigieux professeur.e.s de danse classique, contemporains et jazz, elle découvre le Hip hop mais surtout la Hype qui devient son inspiration principale. Sortant de l’école en 2012, Audrey devient danseuse professionnelle en intégrant la compagnie Hype N Spicy, puis en participant à la comédie musicale Résiste, écrite par France GALL entre 2015 et 2017. Elle rejoint la compagnie SWAGGERS en 2017, avec qui elle se produit dans des théâtres et des shows TV en Pologne, puis co-fonde en 2022 la compagnie ARTPANT où elle officie en tant que chorégraphe et danseuse. Avec Women’s Projects, une œuvre autour de la dépression post-partum, elle obtient le prix du public 2022 à l’Urban Shakers festival, compétition d’arts urbains. Parallèlement, Audrey explore le cinéma. Monteuse et réalisatrice elle créée en 2019 le collectif audiovisuel Kourtrajmeuf, avec Bouchra OUIKOU, ex-danseuse hip-hop et réalisatrice de clips et Ghizlane TERRAZ danseuse, chorégraphe et réalisatrice. Seule ou avec ce collectif 100% féminin, elle engage de nombreuses réalisations audiovisuelles : des publicités (Lacoste, Nike ou Rebook), des documentaires (Jean-Paul Gaulthier X Olivier Rousteing -2022 ou Les indesirables en 2023), des clips (pour Orelsan en 2022 ou encore Melina en 2023) et des œuvres de fiction (The godwin show - web serie – 2023 ou encore C’est la vie, sa série en cours de création). Audrey s'implique également dans des projets éducatifs, travaillant actuellement sur un court métrage sur le harcèlement scolaire et enseignant la danse hip-hop au Conservatoire de Pantin. Audrey engage ainsi des projets hip hop et/ou de cinéma en véhiculant chaque fois les esthétiques et les valeurs de la culture hip hop. Le projet avec la classe s’inscrit dans cette démarche transversale, ADN de Kourtrajmeuf.
Articulation du parcours avec ces projets
  • Dans le contexte où certaines pratiques hip-hop tendent à entrer dans la culture légitime, notamment par l’entrée du Break Dance aux JOP, le collectif Kourtrajmeuf tient à rappeler auprès des jeunes générations les origines et les valeurs défendues par la culture hip-hop. C’est pourquoi, forte de sa pratique de la danse Hip-Hop et création de son collectif dédié au cinéma, Audrey Hurtis propose un atelier dans lequel les élèves créeraient un documentaire dédié au Hip-hop. Elle serait pour cela secondée ponctuellement par une complice de Koutrajmeuf, pour ancrer l’atelier dans leur démarche collective. En s’inscrivant dans la transversalité des pratiques hip-hop et cinématographique propre à Kourtrajmeuf, les élèves suivraient ainsi une initiation aux arts de la culture Hip-hop, tout en prenant des images au fil des séances, caméras à la main, à la manière des clips des années 1990. Après une introduction aux techniques de prise de vue et de l’interview, avec prise en main du matériel vidéo, les élèves seraient invités par Kourtrajmeuf à explorer les origines du mouvement afin de découvrir les arts de la culture hip-hop, ainsi qu’à appréhender son évolution d’hier à aujourd’hui. Un temps sera consacré à ses valeurs et ses différentes disciplines, avant d’engager les élèves sur un focus sur deux de ces arts : elles et ils seraient initiés en théorie et pratique aux danses hip-hop et au DJing. Ces découvertes s’articuleraient en deux temps : le premier alloué à un retour sur l’histoire de la pratique artistique et la présentation d’artistes l’ayant fait rayonner, le second dédié à la pratique de cet art. Tout au long de ces ateliers, les élèves seront invités à filmer leurs camarades en train de pratiquer ou de s’exprimer sur leurs regards et découvertes. D’autres images pourraient glanées (ou prise en charge) par les élèves à l’occasion du parcours culturel qui viendra enrichir ces apprentissages, notamment sur les autres disciplines artistiques hip hop. Après un temps de bilan en mots et images avec la classe, l’ensemble des prises de vues serait ensuite monté par Audrey et Kourtrajmeuf pour finaliser le documentaire sur l’expérience vécue entre découvertes, pratiques et expressions des élèves sur la culture hip hop.

2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)

Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
  • Le projet propose aux élèves une plongée dans la culture hip hop avec initiation en pratique et création d’un documentaire pour témoigner de leurs découvertes. Elles et ils participeront à la prise d’images et seront invité.e.s à s’exprimer sur leur expérience. En atelier, l’accent sera mis sur la danse et le Djing. Le parcours culturel viendra soutenir le voyage en Hip Hop

Accompagnement des enseignant.es

Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
  • La co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques repose sur une approche collaborative et inclusive, favorisant la rencontre et l'interaction entre les acteur.ices du monde de l'éducation, de l'art et des médias. Cette démarche vise à créer un projet unique et adapté aux besoins spécifiques de chaque groupe classe, en intégrant les savoirs, les expériences et les compétences variées de chaque participant·e. 1. Rencontre et partage d'expériences : Le projet est le fruit de la rencontre entre les différents acteur.ices (enseignant.e.s, chargé.e de projets, journaliste ou artiste) du projet. La rencontre est une étape initiale durant laquelle ils.elles partagent leurs envies, objectifs et compétences pour construire un projet commun. Cette approche respecte les savoir-faire et les identités de chacun·e, favorisant ainsi la créativité, la confiance et l'engagement au sein de l'équipe projet. 2. Association des équipes pédagogiques : Les équipes pédagogiques sont impliquées à toutes les étapes du projet, de sa conception à son évaluation. En année N-1, les enseignant·e·s partagent leurs objectifs généraux avec les chargé.e.s de projets, qui proposent ensuite des intentions, des univers de création et des démarches portées par des artistes ou des journalistes. Des rencontres et des échanges permettent d'affiner le projet et d'ajuster sa progression. 3. Présentation et réajustement : En septembre une réunion organisée par le.la charge.é de projet au collège avec les enseignant.e.s et l’intervenant.e. permet de préciser les attendus, spécifier les contraintes, visualiser les espaces, échanger sur les conditions matérielles et établir un premier calendrier des ateliers. En début d’année, l’ensemble du projet est présenté à la classe avec présentation du thème, des ateliers et des sorties envisagées, le parcours et les contenus pouvant évoluer ou être réajustés chemin faisant pour assurer une réadaptation au besoin. Des moments de briefing/debriefing sont également prévus pour que les objectifs de chacun·e des acteur.ice.s soient respectés et pour garantir l'appropriation du projet par les jeunes. 4. Accompagnement par le.la chargé.e de projets : Le.la chargé.e de projets de CJ assure tout au long de la progression une démarche de co-construction avec les enseignant·e·s en proposant les ressources culturelles et artistiques ( sorties et interventions ) qui vont nourrit le projet , mais aussi d’autres telles que des dossiers pédagogiques, des sites internet ou des ouvrages. Ces ressources permettent de nourrir le projet et de relier les expériences et les savoirs.
L’intervenant.e a t-il.elle déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel collège, la ville et ce qui motive le renouvellement de sa candidature.
  • C’est la première fois que Citoyenneté Jeunesses et Audrey Hurtis proposent un parcours. Celui-ci a été conçu en fonction de l’actualité de l’artiste et des objectifs de l’équipe pédagogique

L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures

Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué
  • Pendant les ateliers pratique, les élèves sont invités à prendre des images d’eux-mêmes et de leurs camarades. 2h Intro, présentation -Présentation du Collectif, du thème et des objectifs ateliers -Première prise en main de la caméra 2h initiation et interview -Suite initiation à la vidéo -Interviews filmés par les Kourtrajmeuf et les élèves sur leur approche de la culture hip hop : qu’ en savez-vous ? 2h La culture hip hop : -histoire et définitions de la culture Hip Hop avec présentation des disciplines artistiques qui la composent. - présentation et échange sur les valeurs défendues par le mouvement - définition et organisation et répartition du travail pour la suite DANSE -3X2heures Un temps de recherche en dehors sera demandé aux élèves sur ce qu’ils.elles connaissent des danses hip hop. 2H Retour sur leurs recherches et découvertes + histoire des danses hip hop et présentation des différents styles 2H Retour en images sur des danseurs/chorégraphies/vidéos emblématiques + Quizz élaboré en amont par intervenante/ Introduction à la pratique de la danse 2H Pratique de la danse DJING - 3X2heures Un temps de recherche en dehors sera demandé aux élèves sur ce qu’ils.elles connaissent du DJing 2h Retour sur leurs recherches et découvertes + histoire, origines et évolution du DJing 2h Retour en musiques sur des DJ/Beat et productions emblématiques + quizz 2h Pratique du DJing avec une intervenante complice de Kourtrajmeuf BILAN 2h -Quizz général animé en classe -Interviews filmés par les Kourtrajmeuf et les élèves de leur retour d’expérience

Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique

Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
  • Les programmations de tous nos partenaires culturels franciliens n’étant pas arrêtées à l’heure de déposer le présent dossier, voici les possibles retenus à ce jour : - Visite découverte d’un lieu et rencontre Le Centquatre, laboratoire des cultures urbaines, propose des « Open places » qui permettent une pratique de son art en toute liberté pour toustes, où apprentis et chevronnés se rencontrent. Au coeur du lieu, le Cinq a été créé pour accompagner de jeunes artistes notamment hip hop. Une rencontre autour de ses initiatives pourrait être mise en place en complément de la visite. Et/ou La place, Centre culturel hip hop à Paris ouvert en 2016 dont la mission est de promouvoir l’ensemble des esthétiques et pratiques artistiques hip hop. L’occasion d’une découverte des espaces et d’une rencontre autour de la genèse du lieu dont l’ouverture marque une reconnaissance culturelle du mouvement pourtant ancré dans la culture populaire depuis plus de 40 ans. - un spectacle impliquant rap ou slam dans le cadre de la saison culturelle d’Aubervilliers ou de Pantin 24_25 pour ouvrir les élèves à la vie culturelle de leur territoire proche -Un spectacle de danse hip hop dans le cadre du Festival Kalypso (Ile de France nov-dec 24 ) dédié à la création hip-hop contemporaine ou Golden stage à la Villette , proposant des plateaux hip hop internationaux ( mars 25) - Projection d’un documentaire en lien avec le cinéma le studio d’Aubervilliers (à préciser) : « Wild style » de Charlie Ahearn (1982), film culte du mouvement hip-hop qui raconte la genèse de la culture en abordant tous les aspects, la danse (smurf, break dance), le rap, et le graffiti et les créateurs du hip-hop. Et/ou « Allons enfants » de Thierry Demaizière et Alban Teurlai (2021). On suit, au lycée Turgot de Paris, une section hip hop qui accueille des élèves fâchés avec le système scolaire pour leur redonner confiance en eux grâce à la danse… Cette projection pourrait être envisagée en commun avec l’autre projet hip hop engagé au collège avec CJ et l’artiste Malka Amekpom Zloto. -Atelier « Beat Box » à la Philharmonie de Paris Les participants découvrent les techniques vocales qui imitent la boîte à rythme, la guitare basse, la trompette, le scratch… Ils construisent ensemble une structure musicale à base de boucles rythmiques et mélodiques qui soutient de courtes improvisations individuelles.

L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet

Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
  • Ce temps permet aux élèves de prendre du recul sur leur projet et de faire apparaître les liens entre ateliers et parcours culturel, il est consacré à : - la présentation du projet avec la/le chargé(e) de projets de Citoyenneté Jeunesse. – la présentation des sorties et les retours sur les différentes activités du parcours culturel. – des temps d’échange avec l’intervenant pour permettre à chacun d’exprimer ses « ressentis » sur l’atelier pratique D’autres temps forts pourront être mis en place ( à préciser-confirmer. Les choix se feront en lien avec les sorties possibles ou non sur les différentes disciplines artistiques Hip Hop) : - Une rencontre-initiation avec Nicky Lars rappeur complice de CJ, artiste intervenant principal d’un autre projet mené avec Citoyenneté à Bobigny : il pourrait venir enrichir les connaissances des élève sur sa discipline et/ou proposer une initiation pratique au rap (écriture et/ou travail du flow en lien avec la musique) - Un temps de présentation et une initiation au Krump avec Malka, Amekpom Zloto, ’artiste au cœur de l’atelier du second projet CAC mené au collège Rosa Luxemburg par CJ. L’occasion de découvrir une nouvelle discipline hip hop née dans les années 2000. - Balade street art avec Djalouz : il sera ici proposé à la classe d’arpenter la butte-aux-cailles où de multiples créations street art (graff, collages, pochoirs, affiches, œuvres en volume …) sont à découvrir. Techniques et artistes seront présentés par le street artiste. En retour de cette balade parisienne, nous tâcherons d’arpenter des rues d’Aubervilliers identifiées en amont par intervenant pour conclure.

La restitution, temps de cloture du projet

Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
  • Une projection du documentaire, retraçant en images leur chemin parcouru autour de la culture hip hop sera prévu à minima au collège et si possible en lien avec le cinéma de la ville du collège, le Studio. Parents, communauté éducative, paires et partenaires pourront être conviés à cette projection, suivie d’un échange avec les élèves. Nous inviterons également la classe UPEAA, engagée sur le projet Krump avec Malka Amekpom Zloto et Citoyenneté jeunesse dans le même collège, à venir découvrir le travail de leurs camarades.

Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)

Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
  • La démarche de Citoyenneté Jeunesse (CJ) repose sur une approche respectueuse des droits culturels, participative et inclusive valorisant les savoirs et expériences de chacun.e. Le processus propose aux élèves, par le biais de la pratique artistique un espace dans lequel ils.elles pourront exprimer leurs ressentis, idées, interrogations, paroles dans un cadre apaisé. Sans cloisonner les individus dans des rôles prédéfinis par leur genre, milieu social ou lieu de vie, CJ œuvre à créer, dans le cadre du parcours, un espace dans lequel chacun.e se sera valorisé.e, écouté.e, et acteur.ice de la création en cours. Le projet est déposé « pour » une classe, mais son déroulé, le processus se déploie « avec » chacun-e : adultes et jeunes.Chaque parcours est ainsi pensé, en co-construction entre CJ, l’intervenant.e et l'équipe enseignante, pour laisser aux élèves une marge de liberté, d'appropriation et de responsabilisation. En préambule du parcours, le/la chargé-e de projets partagera une réflexion avec les élèves autour de la citoyenneté et de la participation. Tout au long du projet l’intervenant-e veillera à créer un climat d’écoute tant entre les élèves qu’avec les adultes, et à intégrer au processus de création les propositions discutées avec jeunes, les observations émanant de la classe. Ainsi, par la mise en place de discussions et temps d’échanges à chaque étape du projet, les élèves ont la possibilité de collectivement participer à la construction du parcours. Le projet vise à faire découvrir la culture hip hop et ses arts pluriels tout en proposant une pratique de la vidéo. Les élèves seront donc impliqués à la fois comme sujets et acteur.ice.s du documentaire qui retracera leurs découvertes. Il s’agira aussi de valoriser la culture hip-hop, ses esthétiques mais aussi ses valeurs. Faire découvrir autrement un univers qu’ils.elles connaissent, pensent connaitre ou sur lequel ils.elles ont des repères ou référents. Ainsi pour Audrey Hurtis : « Le hip-hop existe depuis plus de 50 ans, très controversé à ses début, il est aujourd’hui dans les mœurs. Il s’adresse à et pour tous et toutes. La culture hip-hop qui prédomine parmi les jeunes et est en pleine expansion, offre un moyen puissant de représentation. Elle permet aux individus de se voir reflété.e.s dans des expressions artistiques »

Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)

La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
  • Dans tous les parcours initiés par Citoyenneté Jeunesse, l'égalité femmes-hommes est une priorité dès la phase de conception. L'association s'efforce de combattre les stéréotypes de genre et les traitements différenciés à chaque étape du projet, en veillant à ce que les contenus, les thématiques de travail et la répartition des rôles ne soient pas déterminés par le genre. Encadrement inclusif par les chargé·e·s de projets : Les chargé.e.s de projets de l’association sont sensibles à cette problématique et attentifs aux situations de discriminations ou de violences. Ils.Elles veillent à adopter, dans leurs échanges avec les élèves, un vocabulaire inclusif par la féminisation des noms : « les citoyens et les citoyennes », veillent à une répartition équitable de la parole… Sensibilisation et engagement des intervenant·e·s artistiques et journalistiques : Les artistes et journalistes intervenant.es sont également sensibilisé.e.s à la question de l'égalité femmes-hommes. Ils.Elles intègrent cette perspective dans leur pratique artistique ou journalistique, ainsi que dans leur démarche de transmission, contribuant ainsi à sensibiliser les participant.e.s à ces enjeux. Intégration de temps dédiés à la réflexion sur l'égalité femmes-hommes : Chaque parcours inclut des moments spécifiques dédiés à la réflexion et à l'échange sur l'égalité femmes-hommes. Cette thématique peut être abordée à travers la rencontre avec des intervenant.e.s extérieur.e.s, intégrée dans la thématique même du projet, ou encore discutée tout au long des ateliers. Ainsi, les participant.e.s sont encouragé.e.s à réfléchir aux enjeux de l'égalité femmes-hommes et à explorer les moyens de les intégrer dans leur pratique artistique ou journalistique. Dans le cadre de ce projet Audrey Hurtis interviendra seule ou accompagnée d’une de ses complices de Koutrajmeuf , collectif 100% féminin. Passionnées de cinéma et de hip hop, elles ont à cœur de défendre leur position de femmes artistes dans ces deux milieux très dominés par les hommes… Et fait rare, les élèves engagés dans un projet hip hop n’auront à faire qu’à des femmes en atelier pour présenter, incarner et défendre les valeurs de cette culture…

Intégration de mesures liées à la transition écologique

Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
  • L’association et ses parties prenantes s’engagent dans le champ du développement durable et de protection de l’environnement en pratiquant des eco gestes dans la vie de tous les jours, les déplacements, les protocoles de travail (partage du matériel, réemploi…). Par ailleurs, les bureaux de Citoyenneté jeunesse font l’objet d’un audit énergétique obligatoire afin de mieux maitriser les consommations énergétiques qui ont baissé depuis un an (Décret tertiaire : objectif -30% de consommation d’ici 2023) La préoccupation environnementale, l’éco-citoyenneté sont au cœur des actions, projets de l’association adressés à la jeunesse. C’est une des thématiques les plus travaillées de manière directe (au cœur d’un projet) ou secondaire (dans une séquence ou des questionnements). Enfin, la démarche de projet de l’association s’inscrit dans une approche écologique en travaillant la question de la relation à soi, aux autres, à l’environnement et des interrelations entre individus et environnement. Par ailleurs et dans la mesure des possibles pour la classe, nous privilégions les transports en commun pour les sorties.

Implication active de la famille dans le parcours

Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
  • Les questions liées à la parentalité et au lien familial sont au cœur des préoccupations de Citoyenneté Jeunesse (CJ) et de ses partenaires institutionnels, associatifs et culturels. Cette prise de conscience nécessite des échanges et une réflexion continue. CJ s'engage à partager et mettre en œuvre les bonnes pratiques identifiées lors de ces échanges. Pour favoriser l'implication des familles dans les projets, la co-éducation, CJ s'efforce de les informer et de les inclure, leur permettant ainsi de découvrir l'école autrement que par le biais des traditionnelles remises de bulletin ou convocations. L'objectif est double : • Permettre aux parents de considérer les pratiques artistiques et culturelles comme des leviers de développement pour leurs enfants, contribuant ainsi à leur épanouissement et leur réussite. • Renforcer le lien entre la famille et l'école, favorisant ainsi la collaboration au sein de l'équipe éducative.
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
  • Concrètement, plusieurs actions envisagées : • Information des parents par le biais d'une lettre/info sur le projet et la démarche de l'association, ainsi que leur invitation à suivre les projets de CJ sur les réseaux sociaux. • Possibilité d’inviter 2, 3 parents à participer aux sorties organisées dans le cadre du projet. • Inviter les parents aux restitutions (en tenant compte de leurs contraintes horaires et en imaginant des restitutions sur le territoire) D'autres initiatives pourront être envisagées en fonction de l'évolution du projet, de la dynamique de la classe et des compétences particulières des parents, comme des ateliers ouverts/partagés ou l'appel à leur participation pour des activités spécifiques

3. Co-construction du parcours

Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
  • Ce parcours « Voyage en Hip-Hop s’inscrit à plusieurs titres dans le cadre du projet d’établissement : - « PARCOURS CULTURELS », « LIENS EXTÉRIEURS, PARTENAIRES » et « CONTINUITÉ DES PARCOURS » : nous tenons à la qualité de l'offre culturelle pour les élèves, ce que permettent chaque fois les partenariats avec Citoyenneté Jeunesse.Les sorties culturelles organisées en lien avec le projet représentent une ouverture indispensable en classe de 6e dans la continuité du travail mené à l’école élémentaire. Le mélange entre pratique (ateliers) et découverte de lieux culturels divers (sorties) participent à leur faire découvrir la vie culturelle. Notre établissement tient à décloisonner les apprentissages. À travers ce projet, il s’agira aussi de faire prendre conscience aux élèves qu’il est possible d’en mêler différents types, aussi bien théoriques (documentaires, interventions extérieures) que pratiques (recherches, initiations danse et Dj, vidéo). Les élèves vont ainsi découvrir et approfondir le vaste univers de la culture hip-hop en étant initiés à des pratiques en lien ainsi qu’à la prise de vues avec caméra pour construire un film collectif. Mais ils et elles pourront également exercer une expérience de spectateur.ice.s - « SANTÉ, SOCIAL ET BIEN ÊTRE » : Pour développer le bien être des élèves au sein de l’établissement, nous menons plusieurs actions, dont la réalisation du documentaire aidera les élèves à prendre confiance en elles et eux : ils et elles présenteront en public un travail élaboré au fil des rencontres et des tournages. Si l’artiste et les élèves le souhaitent, il sera même possible d’inclure le film dans au spectacle de fin d’année. D’autre part, le collège a construit un programme d’éducation aux sexualités, et le projet permet d’aborder la question du genre et de l’égalité filles-garçons. Ainsi, les élèves seront amenés à réfléchir à ce qui fait une identité de genre et deviendront acteurs/ices d’une des trois séances annuelles qui sont proposées à toutes les classes de l’établissement.
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
  • Le parcours sera en lien avec le Centre de Documentation et d’Information où se dérouleront une partie des séances, notamment de la recherche documentaire et de l’éducation aux médias et à l’information par le travail vidéo. Sur Esidoc, le site du CDI, un onglet sera dédié au projet pour suivre les étapes (communication à la communauté éducative) sous forme de courts articles. L’ENT permettra de faire collaborer les élèves dans la production d’un récit de parcours commun (entre journal et carnet de bord, ils pourront raconter leur expérience selon les différents axes et temps forts du projet). Les ateliers et autres éléments du parcours culturels pourraient également être documentés sur ESIDOC (respect RGPD et réglementation Droits à l’image et d’âge pour l’usage des réseaux sociaux, les outils proposés par l’Éducation Nationale seront privilégiés). Quelques images pourront être diffusées sur l’Instagram du CDI et des sites ressources sur son Pearltrees.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
  • OUI
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
  • → en Histoire : travail sur l’histoire d’un mouvement artistique récent, ses acteurs, ses territoires, ses évolutions, en lien avec le contexte politique, social et culturel. → en Géographie : connaître et identifier les lieux du hip-hop du territoire en lien avec la notion d’« habiter », centrale dans le programme de cycle 3. Dans le chapitre sur « les métropoles et leurs habitants », nous pourrons faire découvrir et aborder le raisonnement géographique à travers le cas concret des lieux du hip-hop. → en EMC : interroger la place de chacun-e dans la société, dans ses espaces de vie et de travail, poser des regards différents sur des pratiques artistiques, déconstruire les stéréotypes et ouvrir de nouvelles perspectives. « Respect d’autrui » : les élèves travailleront sur les préjugés et les différences avec une réflexion sur les représentations pour aborder l’autre dans son rapport à soi et le rapport à la différence. « Construire une culture civique » : le projet permettra de mettre en œuvre la coopération et la mutualisation dans l’objectif de construire en situation la culture civique. Le projet permettra aussi de travailler des liens EMC autour des valeurs défendues par culture hip hop ; les points « droits et devoirs », « valeurs et symbole de la République française », « fraternité et solidarité » et même « égalité entre les hommes et les femmes » seront mis en perspectives avec les acquis de l’atelier → En Info-documentation et EMI : Ce parcours met en pratique la recherche documentaire qui est aujourd’hui centrale dans les apprentissages : identifier les sources, vérifier les informations, découvrir des médias et des sites, être autonome et critique face à de l’information éditorialisée. Les élèves appréhenderont la production de contenus médiatiques notamment par l’apprentissage des techniques et étapes de fabrication d’un contenu audiovisuel selon l’intention portée. Ils saisiront l’importance de l’angle de vue dans le traitement des informations et les partis pris esthétiques. Les élèves seront amenés à réfléchir, participer à la réalisation d’un film documentaire, mais aussi à sa réception par le public. Les compétences d’usage critique et autonome des médias seront convoquées.

Application MICACO | Date : 03/12/2024