Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège

Edition | Année parcours : 2024

Informations sur le parcours à la date du : 23/11/2024

L'amour en oeuvre

Coordonnées du collège
  • Collège affecté : Collège Elsa Triolet
  • Ville : SAINT-DENIS
  • Classe : autre 
Coordonnées de la structure
  • Nom de la structure : Citoyenneté Jeunesse
Coordonnées de la personne ressource
  • Identité : Madame Chiara Dacco

1. Articulation avec un processus de création :

Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir

Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e menant le parcours
  • Michel Jocaille est un artiste plasticien qui travaille spécifiquement à partir de sculptures et d’installations à différentes échelles, composées d’assemblages de matériaux suivant une esthétique "camp" (qui joue de l’exagération, du grotesque). Il cherche par ses œuvres à mettre en avant l’artificialité et son exagération qui se traduisent par une extravagance théâtrale. « Ma démarche artistique personnelle questionne la place de l’image de soi au sein des rencontres amoureuses depuis l’invention du selfie et des applications de rencontres, dont découlent les nouvelles questions d’identité, de genre et de sexualité. Comment se rencontrer ? Comment communiquer ? Comment aborder les questions liées aux sexualités et à leurs représentations ? », explique Michel. C’est ainsi que se déploie au sein de la démarche de l’artiste une réflexion sur les systèmes référentiels et autoritaires qui fondent les constructions identitaires, en intégrant des références au culte du corps, à la notion de fluidité et d’hybridation. Diplômée depuis 2015 de l’École Supérieure d’Art à Tourcoing, il participe en 2016 à une résidence au Safran, centre culturel d’Amiens, pour des installations et projets photographiques et vidéos autour du thème de La Collection « ce sont des objets d'habitant.e.s qui ont été exposés et photographiés », précise l’artiste. Michel Jocaille aime travailler avec les habitants des lieux où il est en résidence. « Les ateliers sont des prétextes à échanges. J'ai pour habitude d'engager un processus participatif avec les groupes avec lesquels je travaille », explique-t-il. En 2017, par exemple, il réalise un court métrage participatif dans le cadre du dispositif Qu(art)ier à La Gare de Méricourt, intitulé Alerte à Méricourt (27 min). Par la suite, il participe à plusieurs missions CLEA dans le nord de la France. Depuis 2022, il est installé dans un atelier de Poush, à Aubervilliers. Actuellement, Michel expose à la Collection Lambert à Avignon avec Poush. Il prépare également deux expositions dans des galeries parisiennes. Enfin, il crée une performance visuelle avec Charlotte Sarian à la Gaieté Lyrique avec le Centre Wallonie Bruxelles pour la biennale Nova XX.
Articulation du parcours avec ces projets
  • Fort d’une première collaboration avec la classe UPEAA du collège Elsa Triolet de Saint-Denis et son enseignante de français en 23-24, Michel Jocaille souhaite, cette fois, s’emparer de la Collection Départementale d’Art Contemporain pour réaliser une exposition collaborative sur le thème de l’amour. « J’envisage ce projet comme une œuvre performative », explique Michel. L’objectif étant de proposer aux élèves de s’initier à diverses pratiques artistiques en leur permettant d’explorer des artistes et des œuvres très différentes tant sur la forme que sur ce qu’elles représentent. « J’ai cherché à composer ma recherche par type d'œuvres afin de pouvoir multiplier les médiums en privilégiant, par exemple, une peinture, une photographie, une vidéo pour pouvoir aborder la matérialité d’une image, précise-t-il. J’ai également composé une sélection d’œuvres pouvant suggérer une imagerie positive et poétique de l’amour afin de pouvoir convoquer les corps par leur essence, leur différence ou même leur absence », explique l’artiste. Ainsi, chaque atelier sera dédié à un.e artiste, une de ses œuvres et une création des élèves en regard de l’œuvre choisie. Chacune des séances sera très différente puisque la pratique artistique des élèves se réalisera « à la façon » d’un.e artiste. Les élèves s’initieront à la fois à la photographie, au dessin, en passant par des créations plastiques à la cire. Puis, lors de la dernière séance, ils.elles participeront à la médiation autour de leur exposition avec le conseil départemental (cartel, organisation, etc.) qui sera montrée dans un espace de la ville.

2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)

Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
  • Michel Jocaille souhaite s’emparer des œuvres de la Collection Départementale d’art contemporain pour proposer aux élèves d’UPEEA du collège Elsa Triolet de Saint-Denis une exploration artistique et sensorielle sur le thème de l’amour dans le cadre du dispositif Œuvres en Résidence.

Accompagnement des enseignant.es

Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
  • À Citoyenneté jeunesse, nous ne concevons pas le projet comme un « produit culturel sur catalogue » proposé aux enseignants mais d’abord et avant tout comme une rencontre : celle des acteurs du monde de l’éducation et ceux de l’art et/ou des médias. Le parcours présentement proposé est le fruit de cette rencontre entre des acteurs aux savoirs, expériences et compétences diverses qui partagent leurs envies, objectifs, compétence pour construire un objet commun et unique : le présent projet conçu par une équipe de projet (enseignants, artiste et/ou journaliste, médiateur) pour répondre à des objectifs, problématiques situation précis-e-s. C’est de cette démarche de co-construction que se nourrissent tous les projets, expériences initiées par l’association : cette manière de faire respecte les savoir-faire et être de chacun-e, place chaque partie prenante dans le rôle d’acteur favorisant ainsi la créativité, la confiance, l’engagement, et le bien-être au sein de l’équipe projet. Concrètement, les équipes pédagogiques sont associées à toutes les étapes de conception, déploiement et évaluation du projet. En année N-1, les enseignants partagent avec les médiateurs leurs envies et objectifs généraux en lien avec un projet d’EAC ou d’EMI. Les chargées de projets de l’association proposent aux enseignants des intentions, univers de création, démarches incarné-e-s par des artistes ou journalistes qui seront placées au cœur du projet. S’enclenchent alors des rencontres, allers-retours conduisant à l’écriture de ce dossier : première étape de la démarche de co-construction. Après la réponse de l’appel à projets les acteurs (tous considérés comme co-apprenants) se rencontrent pour affiner, ajuster le projet et sa progression aux diverses situations rencontrées. A chaque étape du projet, présentation (à trois voix), séance, séquences, sorties : des temps de brefing/debriefing (explicitation et démarche réflexive) sont organisés pour que les objectifs de chacun-e soient respectés et pour garantir l’appropriation du projet par les jeunes. Le/la chargé-e de projets de CJ garantit tout au long de la progression cette démarche de co-construction et partage/ anime avec les enseignants des ressources (dossiers pédagogiques /sites / ouvrages…) permettant de nourrir le projet et de relier expériences et savoirs.
L’intervenant.e a t-il.elle déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel collège, la ville et ce qui motive le renouvellement de sa candidature.
  • Michel Jocaille a déjà mené un CAC avec Citoyenneté Jeunesse, l’enseignante d’UPEAA et la classe du collège Elsa Triolet et en 23-24. C’est dans une volonté de continuité, tant dans les pratiques de travail que dans l’exploration artistique avec les élèves, que nous avons décidé de travailler de nouveau ensemble autour du projet Œuvres en Résidence.

L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures

Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué
  • At. 1, 2 h : Écriture - enregistrement sonore. Œuvre Super Nova de Juliette Saint-Sardos. Imaginer la vie de Sarah et la vie des garçons qu’elle croise, leur pensées, leurs désirs, leurs rêves. La bande sonore et les productions écrites entreront en écho avec la vidéo lors de l’exposition. At. 2, 2 h : Photo. Permettre aux élèves de se prendre en photographie d’après la série Balade en RedStar de Claude Dityvon. At. 3, 2 h : Création plastique et sonore. Œuvre Face à Face de Nathalie Van Doxell. Enregistrement sonore sur les mots d’amours dans toutes les langues. Puis, dessin à la craie grasse trempée dans la cire sous forme de langue. Évocation du baiser langoureux. At. 4, 2 h : Dessin 1/2. Œuvre Y.Dudes (976) de Nina Childress. Dessine ta bande de potes à la craie grasse trempé dans la cire. At. 5, 2 h : Dessin, 2/2. Œuvre I don’t need you to protect me from myself ! de Neïla Czermak Ichti. Dessin personnel, technique encre et gravure sur carton. At. 6, 2 h : Photo / performance. Œuvre Présage 28/09/2014 – 20h31 d’Hicham Berrada. En parallèle avec la performance « Everybody’s fluid » de Michel Jocaille et Charlotte Sarian. Atelier de production de vidéo live avec mélange de matière dans l’eau. Rapport à la chimie, aux phéromones, au côté scientifique du sentiment amoureux - création de photos à partir de ces mélanges. At. 7, 2 h : Photo. Œuvre Cinéma de Saint-Ouen, de Marie Barret. Utiliser le décor du cinéma pour imaginer des fictions narratives amoureuses en diptyque. At. 8, 2 h : Autoportrait. Œuvre Diaspora/situation de Tarek Lakhrissi. Écriture de soi et portrait photo (sans visage). At. 9, 2 h : Moulage. Œuvre Objet 14 d’Hugo Servanin. Moulage du corps : Savon noir, bandes de plâtre + plâtre et assemblage. At. 10, 2 h : installation des œuvres dans la salle dédiée.

Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique

Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
  • - Une visite des ateliers à Poush accompagné d’une rencontre d’artistes aux pratiques et origines différentes comme Kenia Almaraz Murillo qui pratique la tapisserie contemporaine, Clara Rivault qui utilise son corps pour créer des œuvres en plâtre et questionne la représentation du corps féminin ou encore Deborah Fisher qui utilise les notions de soin et de réparation aux travers d’objets et installations à convocations émotionnelles. - Une visite guidée « Dire l’amour en sculpture » au musée Rodin, à Paris. Quels sont les différents moyens plastiques mis en œuvre par le sculpteur pour fixer l'élan amoureux et l'expression des sentiments ? La rencontre avec les œuvres de la collection est aussi l’occasion d’apprendre à regarder et analyser une sculpture. - Visite guidée « corps et identités » au Centre Pompidou. Corps et identités sont au cœur de la création moderne et contemporaine. Les différentes représentations du corps interrogent les stéréotypes et renvoient en miroir les évolutions et les questionnements de la société. Articulées autour des problématiques contemporaines, les œuvres sélectionnées illustrent les mutations de la question du genre et des identités tout au long des 20e et 21e siècles. - Un spectacle de marionnette ou de danse autour du sentiment amoureux sera proposé, selon la programmation 24-25 de nos partenaires. - Dans la mesure du possible, une visite de l’exposition « Le cœur à l’œuvre » des élèves de Bagnolet qui réalisent un projet curatorial avec Camille Martin dans le cadre du parcours Œuvres en Résidence.

L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet

Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
  • Ces temps permettent aux élèves de prendre du recul sur leur projet et de faire apparaître les liens existants entre les ateliers et les différents éléments du parcours culturel, ils seront consacrés à : - La présentation du projet en classe, avec la chargée de projets de Citoyenneté Jeunesse. - La création du lien entre les différentes étapes du projet (temps d’ateliers, sorties, rencontres… Des temps d’échange avec l’intervenant.e pour permettre à chacun d’exprimer ses «ressentis» sur l’atelier pratique. - La création d’un carnet de bord individuel compilant les expériences liées au projet. Chaque élève s’en servira comme un moyen pour s’exprimer, formaliser sa pensée et collecter des informations utiles à la démarche du projet. - Un bilan en fin de projet D’autres temps forts en classe seront mis en place pour enrichir l’atelier : - Une présentation des œuvres de la Collection avec lesquelles les élèves vont travailler, en classe par Nathalie Lafforgue. - Une intervention en classe de Charlotte Nadelman historienne de l’art, sur la représentation de l’amour dans la peinture. Elle proposera une découverte d’œuvres projetées ainsi qu’une courte initiation au geste pictural. - Un atelier de 2 heures d’initiation à la démarche ethnologique avec l’association Ethno art sur la représentation dans l’amour et du langage amoureux dans les différentes sociétés.

La restitution, temps de cloture du projet

Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
  • Un vernissage de l’exposition sera organisé avec les élèves afin qu’ils.elles puissent présenter leurs œuvres et l’ensemble de leur travail au public invité (familles, camarades, ami.e.s, équipe enseignante...). Dans la mesure du possible nous tenterons d’inviter les élèves de Bagnolet qui réalisent un parcours Œuvres en résidence sur le même thème afin que les jeunes puissent découvrir le travail de leurs camarades et échanger sur les parcours et façon de travailler. Le projet trouvera également son prolongement dans les enseignements artistiques qui permettront à la fois d’enrichir la maîtrise des techniques rencontrées et de constituer un « musée imaginaire » de l’amour pour chaque élève ( création d’une exposition virtuelle regroupant les oeuvres abordées + créées par les élèves, sur FRAMEVR éventuellement).

Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)

Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
  • Dans notre approche pédagogique, fortement influencée par les principes de l'éducation populaire et des droits culturels, nous plaçons l'implication active des élèves au cœur du processus éducatif. Les projets de CJ les encouragent à devenir de véritables acteur.ices du projet, favorisant ainsi une appropriation authentique et stimulant leur esprit critique. Construction d'un environnement collaboratif et ouvert : Nous offrons aux élèves un espace libre et collaboratif où ils peuvent exprimer leurs idées, émotions et questions, devenant ainsi des contributeurs essentiels à la création en cours. Chaque étape est co-conçue avec eux, ce qui favorise leur liberté d'expression, d'appropriation et de responsabilisation. Des discussions préliminaires sur les thèmes de la citoyenneté et de la participation les préparent à s'investir pleinement dans le projet. Développement des compétences d'écoute active et de co-création : Dès sa conception, l'atelier valorise la parole individuelle au sein du collectif représenté par la classe et stimule la créativité des élèves. Il s'adapte aux problématiques émergentes du débat, du dialogue, du travail de groupe et de la création. Le·la chargé·e de projets accompagne l’artiste ou le·la journaliste pour que chaque proposition se transforme en une expérience vécue, où chacun·e voit sa parole prise en compte et partage ses savoirs. Bilan partagé : En fin d’année Le, la chargé.e de projet de l’association propose un bilan partagé avec les élèves au cours duquel ils.elles pourront exprimer leur perception du parcours, partager leurs acquis, exprimer leurs ressentis et discuter de leur capacité à agir sur le monde. Dans le cadre de ce projet Michel Jocaille sera particuliérement attentif à l’implication des collégien.ne.s en leur proposant de créer à chaque atelier. « Monter une exposition sur le thème de l’amour, faire une sélection et la mettre en regard d’un jeune public en leur proposant de monter le projet ensemble est en soi un projet politique au sens philosophique, qui participe au vivre ensemble, au respect des un.es et des autres, à l’écoute par le biais de la réception des œuvres. », précise l’artiste.

Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)

La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
  • Dans tous les parcours initiés par Citoyenneté Jeunesse, l'égalité femmes-hommes est une priorité dès la phase de conception. L'association s'efforce de combattre les stéréotypes de genre et les traitements différenciés à chaque étape du projet, en veillant à ce que les contenus, les thématiques de travail et la répartition des rôles ne soient pas déterminés par le genre. Encadrement inclusif par les chargé·e·s de projets : Les chargé.e.s de projets de l’association sont formé.e.s à la prise en compte de cette problématique et aux démarches à mettre en œuvre en cas de situations de discriminations ou de violences. Ils.Elles veillent à adopter, dans leurs échanges avec les élèves, un vocabulaire inclusif par la féminisation des noms : « les citoyens et les citoyennes », veillent à une répartition équitable de la parole… Sensibilisation et engagement des intervenant·e·s artistiques et journalistiques : Les artistes et journalistes intervenant.es sont également sensibilisé.e.s à la question de l'égalité femmes-hommes. Ils.Elles intègrent cette perspective dans leur pratique artistique ou journalistique, ainsi que dans leur démarche de transmission, contribuant ainsi à sensibiliser les participant.e.s à ces enjeux. Intégration de temps dédiés à la réflexion sur l'égalité femmes-hommes : Chaque parcours inclut des moments spécifiques dédiés à la réflexion et à l'échange sur l'égalité femmes-hommes. Cette thématique peut être abordée à travers la rencontre avec des intervenant.e.s extérieur.e.s, intégrée dans la thématique même du projet, ou encore discutée tout au long des ateliers. Ainsi, les participant.e.s sont encouragé.e.s à réfléchir aux enjeux de l'égalité femmes-hommes et à explorer les moyens de les intégrer dans leur pratique artistique ou journalistique. Très engagé sur les questions de représentations et les discriminations liées au genre, Michel Jocaille proposera aux élèves de créer en s’inspirant des artistes de la Collection départementale, sans aucune distinction de genre.

Intégration de mesures liées à la transition écologique

Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
  • « L’association et ses parties prenantes s’engagent dans le champ du développement durable et de protection de l’environnement en pratiquant des eco gestes dans la vie de tous les jours, les déplacements, les protocoles de travail (partage du matériel, réemploi…). Par ailleurs, les bureaux de Citoyenneté jeunesse font l’objet d’un audit énergétique obligatoire afin de mieux maitriser les consommations énergétiques qui ont baissé depuis un an (Décret tertiaire : objectif -30% de consommation d’ici 2023) La préoccupation environnementale, l’éco-citoyenneté sont au cœur des actions, projets de l’association adressés à la jeunesse. C’est une des thématiques les plus travaillées de manière directe (au cœur d’un projet) ou secondaire (dans une séquence ou des questionnements). Enfin, la démarche de projet de l’association s’inscrit dans une approche écologique en travaillant la question de la relation à soi, aux autres, à l’environnement et des interrelations entre individus et environnement. De plus, très engagée sur les questions d'écologie, l'enseignante porteuse souhaite privilégier, autant que possible les déplacements en transport en commun.

Implication active de la famille dans le parcours

Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
  • Le projet sera présenté en début d’année via une lettre/info dans le carnet de correspondance. La présentation aux parents organisée par le collège pourrait prendre plusieurs formes, à réfléchir de concert avec l’équipe projet du collège : - Présentation par l’équipe enseignante et/ou toute l’équipe de projet - Présentation « active » avec intervention en lien avec le sens / forme du parcours. Seront présentés les objectifs du parcours et différents temps du projet : atelier, sorties, temps de réflexion et restitution. Les parents seront également conviés à chaque sortie proposée aux élèves.
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
  • De manière générale, les questions relatives à la parentalité / lien aux familles représentent pour Citoyenneté jeunesse et ses partenaires institutionnelles, associatifs, culturels, un véritable chantier de réflexion sur lequel nous nous devons d’échanger. CJ échangera durant l’année sur les expériences menées du côté des familles pour mettre en application (et partager) les bonnes pratiques sur le terrain. L’association fera de son mieux pour faire connaitre le présent projet aux familles, les inclure le cas échéant pour leur permettre découvrir l’École autrement que dans le cadre d’une remise de bulletin ou d’une convocation. Par cette attention portée aux familles, il s’agit de contribuer : - à permettre aux parents d’envisager les pratiques artistiques et culturelles comme un levier de développement dans le parcours de leur enfant, leur épanouissement et réussite - à consolider le lien famille / École, c’est-à-dire les liens au sein de l’équipe éducative Concrètement, comme indiqué dans les précédents paragraphes, un temps de présentation sera organisé par le collège et les familles conviées à la restitution. Par ailleurs : - les parents seront informés via une lettre/info du projet et de la démarche de l’association. Ils seront invités à suivre des projets de CJ sur les réseaux sociaux ; ceci afin qu’ils puissent voir des projets EAC ou EMI menés par CJ dans leur ou autres collèges du département, des sorties, rencontres et ainsi donner aux parents la possibilité d’ouvrir un dialogue « à la maison » sur l’avancement du projet de leur enfant ; - 2/3 parents pourraient être invités à participer aux sorties (spectacles, expositions) le soir ou sur le temps scolaire ; - lors de la remise des bulletins au fil de l’année, un point projet pourra être fait sur le parcours. D’autres initiatives ou bonnes pratiques pourront être mises en place suivant le déploiement du projet, la dynamique de classe et les possibles (appel aux parents pour compétences particulières, atelier ouvert…). Nous pensons, par exemple, proposer aux parents de réaliser un workshop animé par l’artiste lors de la présentation du projet pendant lequel les parents pourront participer à une petite initiation à l'une des pratiques artistiques qui sera explorer par les élèves. Cette activité pourra également être animée par les élèves, eux-mêmes, lors de la restitution du projet.

3. Co-construction du parcours

Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
  • Favoriser l'ouverture des élèves" notamment par la fréquentation d'oeuvres et de lieux culturels tout au long de l'année. Cela se concrétise à la fois par la réalisation d'ateliers avec des intervenant.e.s extérieur.e.s et par la visite de lieux culturels en prolongement du projet. La participation du dispositif UPE2A au projet permet de faire rayonner le dispositif au sein de l''établissement et sur le territoire par l'organisation notamment de l'exposition.
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
  • L’ENT du collège est utilisé par les élèves pour collaborer sur des documents et peut être exploité afin de rendre visible l’avancée du projet en publiant par exemple des photos des différents ateliers/visites sur la page de la classe ou de l’établissement. 
Un padlet pourra être créé afin de faciliter la visibilité du projet par tous en disposant d’un mot de passe, par souci d’accessibilité aux familles notamment.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
  • OUI
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
  • Concernant le français comme langue de scolarisation, le projet artistiques proposé permettra aux élèves de se familiariser avec les activités pluridisciplinaires et les consignes orales / écrites données dans diverses matières / par divers interlocuteurs. La temporalité du projet permettra aux élèves de saisir l’avancée d’une année scolaire française dont les différentes échéances pourront permettre la visibilité du projet et sa communication (notamment lors des conseils de classe inversés où les élèves présenteront le travail effecué à leurs familles ou responsables légaux). La grande variété des ateliers proposés permettra aux élèves de rencontrer un vocabulaire riche en termes de techniques, d’outils, de métiers liés aux activités plastiques. En tant que nouvelle langue cible suite à un parcours migratoire, le français comme langue seconde sera travaillé en permanence durant le projet et parallèlement en classe où les thèmes rencontrés seront retravaillés et associés à des réflexions et productions linguistiques ( écrire une lettre d’amour par exemple, exprimer et reconnaître des sentiments , décrire une oeuvre, constituer des fiches vocabulaires autour de l’amour et sa polysémie en français, comparaisons entre langues, travail sur des poèmes mettant en scène l’amour). Afin de valoriser leur projet, les élèves de la classe rédigeront de courts textes résumant les étapes du projet et les publieront sur le padlet associé afin de tenir un journal de projet commun à la classe. Les évaluations en classe, la passation du DELF en fin d’année sauront valider les progrès acquis durant le projet. Enfin, l’expression des sentiments et de l’amour sont des objectifs linguistiques et littéraires inscrits au programme de français national du cycle 4, notamment en classe de quatrième où le thème « Dire l’amour » doit être abordé, soutenu par un travail de lecture, d’expression orale et écrite. Arts Plastiques : Le projet trouvera également son prolongement dans les enseignements artistiques qui permettront à la fois d’enrichir la maîtrise des techniques rencontrées et de constituer un « musée imaginaire » de l’amour pour chaque élève (création d’une exposition virtuelle regroupant les oeuvres abordées + créées par les élèves, sur FRAMEVR éventuellement).

Application MICACO | Date : 23/11/2024