Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège

Edition | Année parcours : 2024

Informations sur le parcours à la date du : 21/11/2024

Vivre sa vie

Coordonnées du collège
  • Collège affecté : Collège Cesaria Evora
  • Ville : MONTREUIL
  • Classe : 5ème 
Coordonnées de la structure
  • Nom de la structure : F93
Coordonnées de la personne ressource
  • Identité : Madame Camille Balaudé

1. Articulation avec un processus de création :

Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir

Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e menant le parcours
  • Sabine Beutin est écologue naturaliste, elle est formatrice en biologie-écologie et en écologie urbaine. Elle a réalisé des inventaires de terrain (flore, insectes, habitats, oiseaux) pour le Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien dans le cadre de la liste rouge Ile de France, l’inventaire du Parc départemental de la Haute-Île sur la commune de Neuilly-sur-marne, l’étude écologique (inventaire de la flore) des Berges de Seine pour la Ville de Paris et a travaillé dans plusieurs arboretum du Muséum d’Histoire Naturelle. Ses nombreux terrains et sa formation naturaliste, notamment son Master Biodiversité, Ecologie, Evolution à Paris Saclay, la qualifient amplement pour aborder le thème des espèces envahissantes qu’elle saura déployer à la fois sur les espèces animales et végétales.
Articulation du parcours avec ces projets
  • Par le biais d’interventions associatives d’éducation à l’environnement, Sabine Beutin a mené de nombreux projets de vulgarisation pour des publics scolaires, et maitrise parfaitement les outils des sciences participatives qu’elle compte mobiliser pour le projet. Elle pourra ouvrir le sujet grâce à ses expériences aussi variées que complémentaires, et aborder avec la classe la conservation des collections, en partageant le travail qu’elle a mené pour la restauration de l’herbier du Muséum National d’Histoire Naturelle, ou encore apporter un regard plus sensible sur les espèces en partageant ses travaux de photographe et illustratrice naturaliste. Au-delà de l’aspect scientifique et technique de sa pratique d’écologue, elle amènera la classe à élargir ses références pour faire entrer d’autres points de vue et créer des liens de complémentarités entre les champs de connaissances.

2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)

Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
  • Les espèces exotiques envahissantes (EEE) ont des conséquences aussi importantes que les catastrophes naturelles. Les élèves se demanderont ce qui caractérise une espèce invasive (animaux, plantes) ? Pour ce faire, ils effectueront des sorties d’observation de proximité et interrogeront des témoins, en se demandant si un cas est présent, pour quelles raisons et pour quels impacts.

Accompagnement des enseignant.es

Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
  • Un premier temps d’échange permet à l’enseignant et à l’intervenant de se rencontrer avec la chargée de projet de F93 autour des grands axes du projet définis auparavant ensemble : chacun pourra revenir sur ses objectifs pédagogiques, de découverte d’un champ scientifique, de méthodologie et d’aboutissements… dans le but d’agréger ces objectifs pour trouver une articulation cohérente et fluide. C’est l’occasion de faire le point sur les connaissances des élèves, les projets menés en parallèle par la classe, et de faire coïncider le calendrier du projet avec l’articulation du programme, d’envisager l’implication des enseignants d’autres disciplines pour les prendre pleinement en compte. À cette réunion, se pose aussi la question des sorties qui seraient pertinentes au regard du profil de la classe, des souhaits des enseignants et du contenu du projet. Grâce aux retours de l’enseignant, l’intervenant pourra juger du degré de difficultés des exercices prévus, et les adapter ; l’enseignant pourra quant à lui mener un travail complémentaire hors séances pour appuyer certaines notions indispensables à la bonne compréhension du projet. Les échanges incessants tout au long de l’année entre les intervenants, l’enseignant et la chargée de projet permettent des réajustements constants. Les nombreux temps d’analyse critique en cours de parcours permettront d’adapter, de modifier, de refaire le point si nécessaire, au vu des retours des élèves.
L’intervenant.e a t-il.elle déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel collège, la ville et ce qui motive le renouvellement de sa candidature.
  • Sabine Beutin a déjà collaboré avec F93 en menant un CAC en 2017 « Les plantes parmi nous ». Son champ de connaissance très large et sa pratique du terrain en font une candidate idéale pour ce projet.

L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures

Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué
  • Passager clandestins (6h) L’intervenant commence par définir les termes « invasifs », « indigènes », « naturalisées », avant de brosser un état des lieux en France et à l’étranger. De quelles espèces les élèves ont-ils entendu parler ? Les reconnaissent-ils ? D’où viennent-elles ? En introduisant la question de la provenance, l’intervenant amène les élèves à enquêter pour retracer les trajectoires de certains spécimens, en s’appuyant sur le répertoire des EEE d’Ile-de-France. Ils recenseront les raisons de ces colonisations : mondialisation, réchauffement climatique, stabilisation des sols, mais aussi décoration et consommation. Zéro prédateur (10h) La classe part ensuite explorer les abords du collège afin de repérer les espèces en présence. Munis de leurs instruments et de fiches de terrain, ils prélèvent insectes et plantes ou enregistrent des oiseaux. En classe, les spécimens sont triés selon les outils de classification propres à l’écologue (relevé floristique, clé de détermination…), puis conservés dans un herbier. L’intervenant aborde alors la survie de ces espèces et leur mode d’adaptation : sont-elles dans un milieu hostile et compétitif ou favorable ? Quel est leur potentiel de dispersion ? Comment procèdent-elles? À travers plusieurs cas, les élèves tentent de saisir leurs impacts, les moyens de prédations plus immédiats des animaux, les actions de l’homme qui favorisent leur expression et les stratégies à l’œuvre (modification du cycle de l’azote, sécrétion de substances nocives, asphyxie etc..). Intelligence collective (4h) Enfin, l’intervenant élargit la réflexion à d’autres plans (économique, politique, sanitaire…) en invitant les élèves à recueillir les témoignages d’acteurs (agent technique d’espaces verts, particulier…), afin de réfléchir ensemble aux mesures à prendre et recenser des savoirs empiriques et des initiatives.

Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique

Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
  • Aquarium de la Porte Dorée, Paris Les élèves se rendent à l’Aquarium de la Porte Dorée pour une visite scientifique guidée par un médiateur. Formidable lieu de découverte et de préservation, l’Aquarium tropical est l’endroit idéal pour mieux cerner qui sont ces espèces exotiques dont le projet parle, dans un milieu qu’ils ne peuvent observer lors de leurs sorties de terrain, les océans : Quelles espèces sont présentes ? Comment cohabitent-elles? Pourquoi faut-il protéger certains poissons ? Observation, émerveillement et rigueur scientifique sont au programme de cette visite. Puis les élèves font une activité : ils tentent de croquer une espèce exotique de leur choix en la dessinant ; il leur faudra repérer tout ce qui la distingue des autres et fait sa spécificité pour une précision permettant de l’identifier. La classe se rend ensuite lors d’une deuxième sortie dans un parc à proximité avec un membre de la LPO répond à un protocole précis mis en place par la LPO pour recenser les oiseaux : à l’aide de fiche d’identification, sur un créneau horaire précis, les élèves doivent identifier et dénombrer les oiseaux qu’ils voient, cette en puis ils saisissent leurs données sur le site de l’Observatoire des oiseaux des jardins. L’occasion de découvrir les missions de la LPO qui ouvre au quotidien pour la protection de la nature, en menant trois grandes missions : la connaissance et la conservation de la biodiversité ; la préservation et la gestion des espaces naturels ; l'éducation à l'environnement et la mobilisation de la société, et d’échanger avec eux sur les espèces d’oiseaux exotiques qu’ils recensent, leurs impacts sur les espèces locales.

L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet

Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
  • Au fur et à mesure de l’avancement du projet, des moments seront destinés à venir en complément de l’atelier générer de nouvelles discussions, favorisant la parole individuelle et la réflexion collective. Plusieurs temps de réflexion permettront ainsi des débats en classe entière sur : - tous les acteurs touchés par la question des EEE, les particuliers, les écologues, les chercheurs, mais aussi les assureurs, les douaniers, les politiques, etc… - le métier d’illustrateur aquarelliste naturaliste, qui collabore avec les chercheurs : grâce à une intervention ponctuelle en classe, les élèves comprendront à la fois les missions, cahier des charges, publics visés par ce type de rendu d’une précision extrême, et profiteront d’un temps d’initiation à l’aquarelle naturaliste pour saisir les enjeux scientifiques et esthétiques. Des temps d’analyse critique inviteront la classe à prendre du recul sur le projet lui-même, pour s’assurer : - que l’articulation et la progression du projet soit claire et redonner les objectifs - qu’elle s’approprie bien les nouveaux concepts abordés, et replace les sorties dans la problématique du projet - de la bonne préparation de la restitution et notamment d’un point de vue organisationnel (qui parle, que veut-on mettre en avant, quels exemples, visuels, qui inviter… ?)

La restitution, temps de cloture du projet

Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
  • En fin de parcours, les classes participantes sont accueillies dans une institution scientifique partenaire, impliquée dans la recherche sur les EEE. Alors que chaque classe viendra rendre compte de son enquête et de ses observations sur son territoire, des invités chercheurs seront là pour rebondir et enrichir ces témoignages, évoquer des cas particuliers ou des phénomènes que les classes n’ont pas pu observer telles que les espèces marines ou gros mammifères.

Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)

Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
  • Les méthodes scientifiques utilisées lors de ce projet mettent au cœur de la démarche les élèves. En effet, ce sont eux qui vont collecter les informations, observer et analyser les terrains de proximité du collège et les comparer avec des terrains plus éloignés, comme la forêt. Les élèves se feront aussi témoins des phénomènes d’invasion à l’échelle de leur environnement proche et vont pouvoir contribuer à répertorier les espèces présentes autour d’eux, et ainsi développer leur compréhension des changements qui les concernent directement. Ce faisant, ils pourront en parallèle développer une conscience écologique plus poussée et comprendre, au contact de différents acteurs et structures, quels sont les enjeux militants de la cause écologique, et aider à les faire connaitre du grand public (collège et familles).

Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)

La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
  • La question écologique abordée dans ce parcours se prête particulièrement aux questions d’égalité hommes-femmes. Cette question ne sera certes pas abordée frontalement lors du parcours, néanmoins, elle sera présente en filigrane tout au long du parcours car il sera question de la place des femmes dans le milieu scientifique. Il pourra être aussi question de l’impact de l’exploitation de la nature par les humains, et notamment les hommes, qui a mené aux changements naturels évoqués dans ce parcours. À ce titre, les théories de l’écoféminisme peuvent être pertinentes pour comprendre les mécanismes du déséquilibre de la biodiversité, et pour souligner un nouveau type d’attention aux questions environnementales (liées à la santé et à la vulnérabilité) ainsi qu’à une autonomie de l’économie qui occulte sa dépendance vis-à-vis de l’environnement terrestre.

Intégration de mesures liées à la transition écologique

Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
  • F93 a mis en place depuis plusieurs années un certain nombre de mesures spécifiques liées à la transition écologique. L’équipe est invitée à réguler sa consommation en énergie en limitant le chauffage des bureaux à 19°C (et en limitant l’usage de la climatisation aux situations exceptionnelles de grandes chaleurs l’été). Les lumières et les ordinateurs sont par ailleurs systématiquement éteints quand ils ne sont pas utilisés. Le tri des déchets a par ailleurs été mis en place. Une sensibilisation aux bonnes pratiques numériques a également été menée afin de ne pas stocker ou envoyer des documents trop lourds et l’utilisation de l’ENT et des supports numériques sont privilégiés à l’impression de documents papiers quand cela n’est pas un frein pour l’apprentissage des élèves. Dans la mesure du possible, les sorties proposés aux classes s’effectuent en transports en commun, les déplacements de l’équipe se font la grande majorité du temps en transports en commun, sauf quand ce n’est pas possible pour des raisons logistiques et/ou de planning. Dans le cadre des projets que nous menons, notamment lors des restitutions, nous privilégions le réemploi de matériaux que nous avons déjà utilisés et qui sont en réserve ou que nous trouvons dans les stocks des établissements. Enfin, nous intégrons dans notre programmation des projets consacrés à la transition écologique, que ce soit leur thème principal ou l’une de leurs thématiques secondaires."

Implication active de la famille dans le parcours

Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
  • La réunion du début de trimestre avec les professeurs et les parents d'élèves sera l’occasion de présenter le projet, ainsi que son déroulé. L’intervenant sera présent et pourra parler de son parcours, ses motivations et de ses interventions en classe, et la chargée de projet de F93 présentera les engagements de F93 envers les collégiens ainsi que la manière dont les projets sont conçus et leurs enjeux. Les temps forts seront aussi explicités, avec la possibilité pour les parents de s’impliquer dans le projet à certains de ces moments. Toutes les informations seront mises sur l’ENT et leur permettront de suivre pas à pas le déroulement de l’atelier.
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
  • Les familles seront invitées à réfléchir et témoigner, à travers d’un questionnaire écrit par exemple, au sujet des changements qu’elles auront pu observer de leur environnement proche, leur jardin, au parc, sur leurs balcons. Les élèves pourront bénéficier de leurs observations sur un temps plus longs et apporter à leur tour de nouveaux éclairages sur la biodiversité en ville ainsi que les enjeux de la science participative. Enfin, lors de la restitution à laquelle elles seront conviées, les familles pourront découvrir l’ensemble du travail mené par les élèves sur les différents terrains et comprendre comment les questions auxquelles elles ont répondu ont contribué à la réflexion globale. Elles auront également des outils pour mieux agir en reconnaissant les EEE dans leur quotidien.

3. Co-construction du parcours

Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
  • Le projet d’établissement du collège Césaria Evora de Montreuil développe plusieurs axes auxquels le projet « Vivre sa vie » peut répondre. En effet, le collège souhaite "utiliser l'action culturelle comme moteur transversal de la réussite scolaire". À ce titre, l’intervention de chercheur en écologie et les méthodes pédagogiques différentes développées durant ce parcours apporteront un autre angle d’approche, tout en procurant des méthodes scientifiques que les élèves pourront appliquer sur le terrain et plus tard dans leur scolarité. En étant ceux qui contribueront à répertorier des espèces, et mieux les faire connaitre à leur entourage, leur travail sera valorisé. De la même manière, l'axe "favoriser l'esprit d'initiative des élèves " sera encouragé à travers les réflexions et les phases de travail collectives qui jalonneront le projet dans son ensemble (préparation aux terrains, analyses des données récoltées, préparation de la restitution) car ils devront faire preuve de qualités personnelles telles qu’une grande observation, de la curiosité, de la précision et leur engagement dans le projet sera sans cesse encouragé. Enfin, l’usage de la science participative, la découverte et l’approfondissement des enjeux de biodiversité dans l’environnement proche des élèves participera à « encourager la compréhension des échelons de la citoyenneté et l’attitude participative ».
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
  • L’ENT sera à la fois un centre de ressources pour suivre l’avancée du projet et un moyen de garder le lien entre les différents acteurs du projet. En effet, seront mis sur l’ENT tous les documents relatifs aux sujets abordés en séance et qui pourront être réemployés dans le futur (définitions, cartographies des espèces exotiques envahissantes, annuaire, liste rouge, planche de classification, fiche de terrain, photos prises, articles…), les observations et les analyses faites lors des sorties de terrains, ainsi que la réflexion et la construction de la restitution. L’objectif est d’en faire un espace actif qui servira à la continuité du projet entre les séances. L’ENT servira aussi à la communication entre les enseignants entre eux et avec les élèves (rappel des dates des séances et des sorties, les éventuels changements de programme…) ; l’ensemble étant disponible aussi à la direction et aux parents. L’ENT embrassera un autre rôle propice au thème du projet qui est celui de vecteur de connaissance sur les espèces exotiques envahissantes, puisque tous ceux qui consulteront l’enquête menée par la classe pourront mieux reconnaitre celles-ci dans leur entourage et ainsi agir directement sur leur jardin, le square voisin ou veiller à ne pas les acheter ni les planter, voire à les arracher, comme le préconisent les écologues qui encourage les individus à agir en tant que citoyens avertis et contribuer au ralentissement de leur propagation.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
  • OUI
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
  • Le projet « Vivre sa vie » s’inscrit dans le programme de Sciences et Vie de la Terre du cycle 4 et plus particulièrement à travers l’axe 1 : « La Planète Terre, l’environnement et l’action humaine » et notamment les thèmes suivants : • Caractériser quelques-uns des principaux enjeux de l’exploitation d’une ressource naturelle par l’être humain, en lien avec quelques grandes questions de société́ : Expliquer comment une activité́ humaine peut modifier l’organisation et le fonctionnement des écosystèmes en lien avec quelques questions environnementales globales ; Analyser les impacts engendrés par le rythme, la nature (bénéfices/nuisances), l’importance et la variabilité́ des actions de l’être humain sur l’environnement. • Quelques exemples d’interactions entre les activités humaines et l’environnement, dont l’interaction être humain - biodiversité́ (de l’échelle d’un écosystème local et de sa dynamique jusqu’à̀ celle de la planète). Plus largement les élèves développeront les compétences suivantes : • Pratiquer des démarches scientifiques: Formuler une question ou un problème scientifique; Proposer une ou des hypothèses pour résoudre un problème ou une question. Concevoir des expériences pour la ou les tester ; Utiliser des instruments d’observation, de mesures et des techniques de préparation et de collecte ; Identifier et choisir des notions, des outils et des techniques, ou des modèles simples pour mettre en œuvre une démarche scientifique. (Domaine du socle : 4, 2, 1 • Concevoir, créer, réaliser : Concevoir et mettre en œuvre un protocole expérimental (Domaine du socle : 4) • Domaine du socle 2 • Pratiquer des langages : Lire et exploiter des données présentées sous différentes formes : tableaux, graphiques, diagrammes, dessins, conclusions de recherches, cartes heuristiques, etc ; Représenter des données sous différentes formes, passer d’une représentation à une autre et choisir celle qui est adaptée à la situation de travail. • Adopter un comportement éthique et responsable : Identifier les impacts (bénéfices et nuisances) des activités humaines sur l’environnement à différentes échelles ; Fonder ses choix de comportement responsable vis-à-vis de sa santé ou de l’environnement sur des arguments scientifiques.

Application MICACO | Date : 21/11/2024