Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège
Edition | Année parcours : 2024
Informations sur le parcours à la date du : 03/12/2024
GéoStory
Coordonnées du collège
- Collège affecté : Collège Jacques Prévert
- Ville : NOISY-LE-GRAND
- Classe : 6ème
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Coordonnées de la structure
- Nom de la structure : F93
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Coordonnées de la personne ressource
- Identité : Madame Camille Balaudé
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1. Articulation avec un processus de création :
Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir
Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e menant le parcours
- Bertrand Pleven est professeur agrégé d’histoire-géographie à la Sorbonne Université, rattaché à l’INSPE /Institut national supérieur du professorat et de l’éducation depuis 2010. Il travaille principalement sur la géographie culturelle et sociale, géographie et images, géographie urbaine, épistémologie de la géographie, didactique de la géographie.
Sa thèse de géographie menée au sein du laboratoire Géographie-cités à Paris I, « Les territoires urbains à travers le cinéma contemporain et les fictions audiovisuelles», propose une grille de lecture des territoires cinématographiques urbains et traite de la mise en récit des urbanités. En effet, Bertrand Pleven est très investi dans le débat autour des relations entre cinéma et géographie et a par ailleurs participé aux Annales de Géographie de 2014 portant spécifiquement sur la géographie et le cinéma ; son article était centré sur les métropoles et l’urbanité avec pour méthodologie une analyse poussée des images de deux films. Enfin, Bertrand Pleven participe au festival GéoCiné de Bordeaux, haut lieu de rencontres professionnel sur cette thématique, et est le rédacteur responsable de la rubrique « cinéma et géographie » de la revue Géographie et Cultures, donc il est également membre du comité de rédaction.
Articulation du parcours avec ces projets
- Au vu de son travail universitaire et de son champs disciplinaire, Bertrand Pleven saura parfaitement répondre aux enjeux du croisement entre la géographie et le cinéma, la manière dont l’image transforme et influence des territoires, et ce que ces images disent des territoires. Intervenant et responsable opérateur du stage de formation continue de l’académie de Créteil : Reflet de villes au cinéma, (collège, Lycée Professionnel, Lycée) en collaboration Le Forum des Images, il saura construire des ponts entre les programmes des collégiens et les ressources cinématographiques à exploiter pour dégager des thèmes pertinents et pouvant leur apporter d’autres points de vue pédagogiques. Comme en témoigne son dernier article "Les dimensions géographiques des séries télévisées », Bertrand Pleven s’intéresse à un éventail large de productions audiovisuelles, et saura aborder sa recherche par des sujets proches des adolescents, afin de mettre à profit leurs ressources cinématographiques d’une part, et leurs connaissances de la Seine-Saint-Denis d’autre part, pour ensuite les amener vers des questions de fond. Habitué des mises en pratiques sur ce sujet et des sorties de terrain, Bertrand Pleven tend à faire profiter la classe de ses méthodologies d’analyses comparatives d’images de films et leur rapport avec la réalité des géographies urbaines, en analysant tout particulièrement les conditions de production de ces images, les logiques de réalisation mais également les conditions de réception qui président, toutes trois, à la fabrication de ces « territoires hyperréels ».
2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)
Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
- Depuis quelques années, les géographes se penchent sur le cinéma ; les films deviennent ainsi le support d’analyses et d’études. En s’aidant d’extraits de films ayant pris des lieux du 93 comme décors réels, l’intervenant montre à la classe comment on peut qualifier géographiquement des paysages et des territoires filmés.
Accompagnement des enseignant.es
Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
- Un premier temps d’échange permet à l’enseignant et à l’intervenant de se rencontrer avec la chargée de projet de F93 autour des grands axes du projet définis auparavant ensemble : chacun pourra revenir sur ses objectifs pédagogiques, de découverte d’un champ de recherche, de méthodologie et d’aboutissements… dans le but d’agréger ces objectifs pour trouver une articulation cohérente et fluide. C’est l’occasion de faire le point sur les connaissances des élèves, les projets menés en parallèle par la classe, et de faire coïncider le calendrier du projet avec l’articulation du programme, d’envisager l’implication des enseignants d’autres disciplines pour les prendre pleinement en compte. À cette réunion, se pose aussi la question des sorties qui seraient pertinentes au regard du profil de la classe, des souhaits des enseignants et du contenu du projet. Grâce aux retours de l’enseignant, l’intervenant pourra juger du degré de difficultés des exercices prévus, et les adapter ; l’enseignant pourra quant à lui mener un travail complémentaire hors séances pour appuyer certaines notions indispensables à la bonne compréhension du projet. Les échanges incessants tout au long de l’année entre les intervenants, l’enseignant et la chargée de projet permettent des réajustements constants. Les nombreux temps d’analyse critique en cours de parcours permettront d’adapter, de modifier, de refaire le point si nécessaire, au vu des retours des élèves.
L’intervenant.e a t-il.elle déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel collège, la ville et ce qui motive le renouvellement de sa candidature.
- Bertrand Pleven a déjà travaillé avec F93 pour un projet CAC, en 2016-2017 « Tour opérateur » au collège Marais-de-Villiers à Montreuil. Concernant « Géo Story », ce sont les qualités des échanges et l’angle par lequel la géographie est abordée au prisme de l’image, que Bertrand Pleven a souhaité renouveler cette collaboration avec F93.
L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures
Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué
- "Faire un détour par le cinéma" (6h)
L’intervenant aborde ses thématiques de recherche par rapport au territoire de la Seine-Saint-Denis (les flux migratoires, les réseaux de transport, la mondialisation…), qui deviendront le fil rouge de ce projet. Guidés par lui, le groupe visionne alors un échantillon de films dans lesquels ces thèmes apparaissent et s’interroge sur les savoirs géographiques que ces films produisent. Les élèves cherchent à travers la lecture d’une ville, d’une campagne, les indices qui racontent le territoire, décrivent comment les films amplifient les divisions Nord/Sud, centre/périphérie, dominants/dominés…et avec quels procédés (plan large /rapproché, fash-backs, travelling, images de synthèses). Puis ils croisent ces sources nouvelles avec les outils classiques de la géographie pour tisser des liens de complémentarité entre les deux, pertinents pour penser le monde.
"Jeu des 7 erreurs" (8h)
Le groupe va sortir pour aller sur les lieux-mêmes ; il mène une véritable enquête en comparant la représentation et la réalité du terrain : que raconte la scène d’Hunger Games au Palacio d’Abraxas de Noisy-le-Grand du vécu réel de ses habitants ? Quels sont les motifs récurrents de la banlieue? Les élèves notent tout ce jeu entre l’espace réel qu’ils confrontent aux films : ils prennent des photos ou des vidéos, recueillent des témoignages, repèrent les géosymboles sensés « faire vrai » …
"Promesse de voyage" (6h)
Enfin, la classe prépare sa présentation finale ; il s’agira de définir ensemble quel propos la classe veut défendre (veut-elle insister sur la vie dans les grands ensembles, la gentrification du 93, les centres commerciaux… ?) puis d’assembler un ensemble de données pour mettre en évidence le phénomène choisi. Ils auront ainsi recours à l’image en mouvement, comme nombreux géographes, pour produire à leur tour un film de recherche.
Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique
Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
- La classe bénéficie de 2 sorties en plus des sorties menées par l’intervenant sur les lieux de tournage étudiés en classe. Ces sorties viennent enrichir le contenu des séances en classe pour apporter d’autres points de vue. 1/ Les élèves se rendent à la Cinémathèque Française, Paris, pour une visite guidée de l’exposition en cours sur le réalisateur James Cameron et notamment la partie « Visiter des mondes inconnus », l’occasion de s’attarder sur les paysages fictifs des mondes imaginaires d’Avatar et ce qu’ils évoquent de nos représentations d’un monde futur, sauvage, idéal. Puis les élèves participent à un atelier « Filmer la nature » : filmer la nature dans un décor en studio, ou décider de tourner dans les plaines désertiques, dans une forêt…c’est générer des récits cinématographiques différents, la classe passe en revue des films et des décors, autres lieux géographiques du cinéma, pour saisir les conséquences de ces choix. 2/ Le groupe se rend ensuite au Pavillon de l’Arsenal, Paris, pour mettre en vis à vis une autre manière de mettre en scène la nature, avec les outils plus classiques de la géographie, de l’urbanisme, du paysage, grâce à la visite guidée de l’exposition « Nature urbaine, une histoire technique et sociale, 1960-2023 ». Depuis plus de trois siècles, des premiers jardins ouverts au public à la fin du XVIIe siècle aux forêts urbaines contemporaines, les architectes, ingénieurs, paysagistes et leurs commanditaires se sont emparés de la question de la nature en ville. Les réponses apportées sont inséparables de préoccupations techniques, sociales et politiques, positionnant l’enjeu de la nature en ville sous l’angle de l’aménagement, de la santé, d’une fonction nourricière ou encore de l'esthétique. A l’issue de cette sortie la classe prendra un temps de réflexion pour faire le bilan par rapport à la discussion entamée en classe sur ce thème.
L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet
Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
- Tout au long de l’avancement du projet, des moments seront destinés à venir en complément de l’atelier générer de nouvelles discussions, favorisant la parole individuelle et la réflexion collective. Plusieurs temps de réflexion permettront ainsi des débats en classe entière sur :
- Les métiers du cinéma : si le réalisateur est souvent médiatisé, quel est le rôle essentiel du cadreur, par qui le lieu de tournage est-il choisi et comment, en quoi l’étalonnage donne-t-il une identité au film ? A travers ces questions, la classe tente de saisir les rouages de la fabrique de l’image en mouvement pour être un peu plus actifs dans sa consommation de films et séries.
- Comment sont construites les villes, les immeubles, les parcs que fréquentent les élèves ? la classe essaiera de comprendre les enjeux et grandes questions de l’urbanisme, l’architecture et du paysage qui façonnent ces espaces dans lesquels elle vit et qu’elle analyse par le biais du projet.
Des temps d’analyse critique inviteront la classe à prendre du recul sur le projet lui-même, pour s’assurer :
- que l’articulation et la progression du projet soient claires, et redonner les objectifs
- qu’elle s’approprie bien les nouveaux concepts abordés, et replace les sorties dans la problématique du projet
- de la bonne préparation de la restitution et notamment d’un point de vue technique (que veut-on dire sur notre thématique? quel angle personnel la classe apportera-t-elle ? quelles sources audiovisuelles veut-on utiliser?), puis le jour de la restitution, qui parlera, à quel moment, pour dire quoi ?
La restitution, temps de cloture du projet
Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
- Une projection est organisée en fin d’année dans un cinéma partenaire où se réunissent les classes participantes. Chacune viendra introduire son sujet et sera pleinement mobilisée pendant cette projection commentée de son support filmique : les élèves feront en direct des pauses dans le film pour expliquer les images, mettront le public à contribution, soulèveront des questions afin de profiter pleinement de la manière dont ce matériau filmique peut rendre compte de travaux de terrain et de recherche d’une nouvelle manière, en insistant sur le fait que la géographie s’occupe du monde tel qu’il est vécu, appréhendé, pratiqué.
Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)
Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
- L’atelier se développera à partir des analyses et de l’imaginaire des élèves, qui seront notamment sources de connaissances quant aux espaces visités dans la Seine-Saint-Denis et à travers leur culture cinématographiques, point de départ des analyses. Le vécu, le ressenti des élèves qui vivent dans ce territoire seront des données à part entière dans les paramètres à prendre en compte pour comprendre l’espace géographique étudié. De même, la restitution est aussi pensée comme l’œuvre collective des élèves, qui devront au plus possible s’impliquer pour choisir la façon, synthétique, de rendre compte de leur travail. Cette production finale sera par ailleurs leur point de vue (issu d’une réflexion pendant le projet et de leur propre expérience) sur l’espace étudié et ce qu’ils veulent en dire de plus, eux qui le côtoient, par rapport au discours des géographes et à la version montrée dans les films ? Il s’agira bien de complémentarités des ressources entre les savoirs cinématographiques, géographiques et leurs connaissances empiriques. Leur apport sera ainsi valorisé et considéré comme un nouvel angle.
Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)
La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
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Le sujet de ce parcours sera l’occasion d’aborder différents aspects de l’égalité femmes-hommes. Deux angles pourront être choisis. La question de la géographie urbaine concerne les questions de la place des femmes dans la ville, de la façon dont elles s’approprient ou non l’espace public, mais aussi de la trace qu’elles ont pu laisser sur des lieux emblématiques. Au-delà de cette présence - ou invisibilisation - effective, il s’agira aussi de comprendre les représentations de la femme dans la ville au prisme des films étudiés, ainsi que des récits qui accompagnent ces représentations. Ainsi, les élèves seront sensibilisés à ces enjeux d'égalité dans l’espace urbain et le cinéma.
Intégration de mesures liées à la transition écologique
Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
- F93 a mis en place depuis plusieurs années un certain nombre de mesures spécifiques liées à la transition écologique. L’équipe est invitée à réguler sa consommation en énergie en limitant le chauffage des bureaux à 19°C (et en limitant l’usage de la climatisation aux situations exceptionnelles de grandes chaleurs l’été). Les lumières et les ordinateurs sont par ailleurs systématiquement éteints quand ils ne sont pas utilisés. Le tri des déchets a par ailleurs été mis en place. Une sensibilisation aux bonnes pratiques numériques a également été menée afin de ne pas stocker ou envoyer des documents trop lourds et l’utilisation de l’ENT et des supports numériques sont privilégiés à l’impression de documents papiers quand cela n’est pas un frein pour l’apprentissage des élèves. Dans la mesure du possible, les sorties proposés aux classes s’effectuent en transports en commun, les déplacements de l’équipe se font la grande majorité du temps en transports en commun, sauf quand ce n’est pas possible pour des raisons logistiques et/ou de planning. Dans le cadre des projets que nous menons, notamment lors des restitutions, nous privilégions le réemploi de matériaux que nous avons déjà utilisés et qui sont en réserve ou que nous trouvons dans les stocks des établissements. Enfin, nous intégrons dans notre programmation des projets consacrés à la transition écologique, que ce soit leur thème principal ou l’une de leurs thématiques secondaires."
Implication active de la famille dans le parcours
Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
- Le projet sera présenté dès le début de l’année scolaire lors de la réunion de rentrée entre parents d'élèves et professeurs. Cet échange sera l’occasion de présenter le déroulé du projet ainsi que les temps forts propices à la participation des familles (sorties, restitution). Il y sera aussi détaillé le parcours de l’intervenant et comment ce parcours va alimenter les réflexions du projet. Un temps d’échange à la fin de la réunion laisser la place aux questions des parents d’élèves concernant la forme ou le fond du projet. Toutes les informations évoquées lors de cette réunion de présentation seront mises sur l’ENT, à libre consultation pour les parents.
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
- Les parents seront tenus informés des sorties auxquels ils pourront participer ainsi que la date de la restitution du projet. De la même manière, toutes les ressources qui pourraient les intéresser seront consultables sur l’ENT. Il serait aussi intéressant pour les élèves de voir quelle est la perception que leurs parents ou leurs familles ont de leur environnement, et de la mettre en parallèle avec les villes des films qu’ils ont vu. Cette observation pourra alimenter l’analyse faite en classe par les élèves avec l’intervenant. Les parents ayant un lieu particulier avec les lieux étudiés pourraient être entendus par la classe comme témoins afin de récolter de la donnée sensible pour l’enquête.
3. Co-construction du parcours
Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
- L’axe n°2 du projet d’établissement du collège Jacques Prévert (Noisy-le-Grand) est de « Renforcer la culture des élèves », avec pour objectifs principaux d’ouvrir le collège à des intervenants extérieurs, de mettre en place des projets culturels et de promouvoir les sorties comme supports pédagogiques.
À ce titre, le projet répond à ces attentes, par les sorties qui jalonnent le projet et la rencontre avec un chercheur. Au-delà des bénéfices pédagogiques d’une analyse méthodique de supports cinématographiques, les élèves pourront aussi développer une réflexion et un regard critique sur l’environnement urbain qu’ils connaissent et confronter leur vécu à la manière dont le cinéma traite ces espaces particuliers. Le projet permettra à la fois aux élèves de découvrir le monde du cinéma de manière globale (les différents genres, la manière de capturer l’image, de la transformer, de la mettre en récit…) et aussi de pratiquer la capture et l’enregistrement de la ville par le biais de l’image.
Il s’agira aussi de répondre à l’axe « Informer, s’informer, déformer » puisqu’il sera question d’un croisement original de deux disciplines encore peu pratiquées mais déjà sujet de recherches sérieuses. De plus pour la restitution, la classe devra faire une synthèse collective de ce qui a été analysé lors du projet, à destination d’autres classes du collège et des parents qui auront la possibilité de venir, ce moment sera donc un moment de réappropriation du savoir transmis par les élèves et pour les élèves.
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
- Pour ce projet, l’ENT est pensé comme un espace qui assurera le suivi du projet. Ce sera à la fois un outil ressource pour les élèves et les enseignants, où seront consignés l’avancement de la réflexion et les données utilisées (analyse, notes prises durant les sorties, articles, cartes, statistiques etc ramenés par l’intervenant) lors des séances. Y sera stockées une base de données d’extraits de films qui seront abordés par l’intervenant, que les enseignants pourront à leur tour utiliser. Les autres enseignants non impliqués dans le projet pourront grâce à l’ENT voir l’investissement des élèves et le déroulé du projet, afin par exemple de faire des ponts avec certains de leurs cours (français, arts plastiques...). Cette plateforme numérique sera aussi le moyen de valoriser le processus du projet, de mettre en avant les avancées notamment en ce qui concerne la restitution.Enfin, toutes les informations mises sur l’ENT permettront aux parents d’élèves de suivre le projet.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
- Le parcours “Géo Story” renvoie au programme de Géographie du cycle 4, et les thèmes développés par la classe et l’intervenant seront directement issus de celui-ci : L'urbanisation du monde ( Espaces et paysages de l’urbanisation, géographie des centres et périphéries, Des villes inégalement connectées aux réseaux de mondialisation), Les mobilités humaines transnationales (Un monde de migrants, le tourisme et ses espaces), Des espaces transformés par la mondialisation.
En termes de compétence, le parcours aidera au développement des suivantes, à travers le travail d’analyse et de documentation à partir des extraits de films qui seront la base du travail des élèves : « Se repérer dans l’espace » : construire des repères géographiques (Domaine des socles 1 et 2) ; Nommer et localiser les grands repères géographiques ; caractériser un lieu dans un espace géographique et des espaces plus complexes ; Utiliser des représentations analogiques et numériques des espaces à différentes échelles ainsi que différents modes de projection. Seront également mobilisées les compétences « Raisonner, justifier une démarche et les choix effectues (Domaine des socles 1 et 2) » : se poser des questions a propos de situations historiques ou/et géographiques ; Construire des hypothèses d’interprétation; Vérifier des données et des sources ; Justifier une démarche, une interprétation. « Analyser et comprendre un document » (Domaine des socles 1 et 2) : Comprendre le sens général d’un document ; Identifier le document et son point de vue particulier ; Extraire des informations pertinentes pour répondre àune question portant sur un document ou plusieurs documents, les classer, les hiérarchiser ; Confronter un document à ce qu’on peut connaitre par ailleurs du sujet étudié ; Utiliser ses connaissances pour expliciter, expliquer le document et exercer son esprit critique.
Application MICACO | Date : 03/12/2024