Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège

Edition | Année parcours : 2024

Informations sur le parcours à la date du : 03/12/2024

GéoStory

Coordonnées du collège
  • Collège affecté : Collège Simone Veil
  • Ville : AULNAY-SOUS-BOIS
  • Classe : 6ème 
Coordonnées de la structure
  • Nom de la structure : F93
Coordonnées de la personne ressource
  • Identité : Madame Camille Balaudé

1. Articulation avec un processus de création :

Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir

Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e menant le parcours
  • Maîtresse de conférence en géographie et co-responsable de la commission « Géographie en images et en sons » du Comité National Français de Géographie, Marie Chenet s’intéresse aux apports de l’audiovisuel dans le champ de la recherche en géographie. Ses activités actuelles se concentrent autour de l’enseignement de la géographie physique et du cinéma documentaire ; en parallèle, elle anime l’atelier Géo-vidéo afin de perfectionner la formation des élèves de l’UFR Géographie à Paris 1 à travers la prise d’image du terrain étudié. Elle publie des articles sur des sujets divers, allant de l’étude de l’ère glaciaire à celle des dynamiques sociales sur certains territoires. Elle a aussi réalisé plusieurs films documentaires en adoptant toujours un angle ou un questionnement sur la géographie.
Articulation du parcours avec ces projets
  • Marie Chenet a un parcours qui montre son intérêt pour la transmission du savoir autant que pour le cinéma documentaire et l’étude de terrain. Grâce aux ateliers qu’elle mène déjà dans son UFR, elle mettra, avec les élèves, en lien la vision du cinéma classique avec celle du cinéma documentaire, qui seront par la suite confrontées au terrain et aux réalités géographiques du département. Ayant déjà éprouvé les méthodes d’analyse comparative de l’image et du terrain, Marie Chenet pourra faire appel à une grande diversité d’exemple pour appuyer son propos ; sur le milieu rural français, brésilien ou indonésien. Cela permettra aux élèves de mettre en perspective le milieu urbain qu’ils.elles devront analyser par la suite et de nourrir leur esprit critique concernant des œuvres audiovisuelles. Les élèves pourront ainsi dégager des traits récurrents dans la façon de filmer les villes et les banlieues et proposer leur propre vision de cet environnement qui leur est familier. Elle est capable de travailler avec un groupe d’élève sur la prise d’image du terrain ainsi que sa mise en récit, et a donc toutes les connaissances et les savoir-faire nécessaire en vu de la production finale des élèves.

2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)

Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
  • Depuis quelques années, les géographes se penchent sur le cinéma ; les films deviennent ainsi le support d’analyses et d’études. En s’aidant d’extraits de films ayant pris des lieux du 93 comme décors réels, l’intervenant montre à la classe comment on peut qualifier géographiquement des paysages et des territoires filmés.   

Accompagnement des enseignant.es

Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
  • Un premier temps d’échange permet à l’enseignant et à l’intervenant de se rencontrer avec la chargée de projet de F93 autour des grands axes du projet définis auparavant ensemble : chacun pourra revenir sur ses objectifs pédagogiques, de découverte d’un champ de recherche, de méthodologie et d’aboutissements… dans le but d’agréger ces objectifs pour trouver une articulation cohérente et fluide. C’est l’occasion de faire le point sur les connaissances des élèves, les projets menés en parallèle par la classe, et de faire coïncider le calendrier du projet avec l’articulation du programme, d’envisager l’implication des enseignants d’autres disciplines pour les prendre pleinement en compte. À cette réunion, se pose aussi la question des sorties qui seraient pertinentes au regard du profil de la classe, des souhaits des enseignants et du contenu du projet. Grâce aux retours de l’enseignant, l’intervenant pourra juger du degré de difficultés des exercices prévus, et les adapter ; l’enseignant pourra quant à lui mener un travail complémentaire hors séances pour appuyer certaines notions indispensables à la bonne compréhension du projet. Les échanges incessants tout au long de l’année entre les intervenants, l’enseignant et la chargée de projet permettent des réajustements constants. Les nombreux temps d’analyse critique en cours de parcours permettront d’adapter, de modifier, de refaire le point si nécessaire, au vu des retours des élèves.
L’intervenant.e a t-il.elle déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel collège, la ville et ce qui motive le renouvellement de sa candidature.
  • Non l'intervenante n'a jamais participé à un projet CAC et n'a jamais travaillé avec F93, ce sera donc une nouvelle collaboration pour un projet déployé pour la première fois.

L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures

Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué
  • "Faire un détour par le cinéma" (6h) L’intervenant aborde ses thématiques de recherche par rapport au territoire de la Seine-Saint-Denis (les flux migratoires, les réseaux de transport, la mondialisation…), qui deviendront le fil rouge de ce projet. Guidés par lui, le groupe visionne alors un échantillon de films dans lesquels ces thèmes apparaissent et s’interroge sur les savoirs géographiques que ces films produisent. Les élèves cherchent à travers la lecture d’une ville, d’une campagne, les indices qui racontent le territoire, décrivent comment les films amplifient les divisions Nord/Sud, centre/périphérie, dominants/dominés…et avec quels procédés (plan large /rapproché, fash-backs, travelling, images de synthèses). Puis ils croisent ces sources nouvelles avec les outils classiques de la géographie pour tisser des liens de complémentarité entre les deux, pertinents pour penser le monde. "Jeu des 7 erreurs" (8h) Le groupe va sortir pour aller sur les lieux-mêmes ; il mène une véritable enquête en comparant la représentation et la réalité du terrain : que raconte la scène d’Hunger Games au Palacio d’Abraxas de Noisy-le-Grand du vécu réel de ses habitants ? Quels sont les motifs récurrents de la banlieue? Les élèves notent tout ce jeu entre l’espace réel qu’ils confrontent aux films : ils prennent des photos ou des vidéos, recueillent des témoignages, repèrent les géosymboles sensés « faire vrai » … "Promesse de voyage" (6h) Enfin, la classe prépare sa présentation finale ; il s’agira de définir ensemble quel propos la classe veut défendre (veut-elle insister sur la vie dans les grands ensembles, la gentrification du 93, les centres commerciaux… ?) puis d’assembler un ensemble de données pour mettre en évidence le phénomène choisi. Ils auront ainsi recours à l’image en mouvement, comme nombreux géographes, pour produire à leur tour un film de recherche.  

Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique

Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
  • La classe bénéficie de 2 sorties en plus des sorties menées par l’intervenant sur les lieux de tournage étudiés en classe. Ces sorties viennent enrichir le contenu des séances en classe pour apporter d’autres points de vue. 1/Le groupe se rend au cinéma Méliès à Montreuil dans le cadre du Festival de films documentaires « CinéBanlieue » crée en 2006, qui présente et récompense les jeunes talents du cinéma issus des quartiers et en manque de visibilité. L’objectif est de promouvoir à travers le cinéma, la diversité des regards, des talents, des imaginaires. Les élèves assistent à une projection et au débat avec le réalisateur, l’occasion pour eux de porter un éclairage différent sur la banlieue et ses habitants en proposant une vision plus juste et plus complexe de ces territoires, de la même manière que le projet tendra à le faire à travers l’axe géographique. 2/ La classe se rend au Pavillon de l’Arsenal, Paris pour découvrir l’exposition permanente « Paris la métropole et ses projets qui raconte les grandes étapes de la transformation de Paris du Moyen-Âge à aujourd’hui, des pensées urbaines aux visions de quelques rêveurs, des chefs d’œuvre de l’architecture parisienne au patrimoine de demain. En lien avec la thématique du programme de géographie, la classe profite d’une visite guidée « Habiter la ville » : l’évolution de l’habitat retrace une histoire simple et passionnante de la ville. Cette visite guidée témoigne de la formidable diversité des habitats...au travers de documents d’archives, photos, cartes, plans et films.

L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet

Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
  • Tout au long de l’avancement du projet, des moments seront destinés à venir en complément de l’atelier générer de nouvelles discussions, favorisant la parole individuelle et la réflexion collective. Plusieurs temps de réflexion permettront ainsi des débats en classe entière sur : - Les métiers du cinéma : si le réalisateur est souvent médiatisé, quel est le rôle essentiel du cadreur, par qui le lieu de tournage est-il choisi et comment, en quoi l’étalonnage donne-t-il une identité au film ? A travers ces questions, la classe tente de saisir les rouages de la fabrique de l’image en mouvement pour être un peu plus actifs dans sa consommation de films et séries. - Comment sont construites les villes, les immeubles, les parcs que fréquentent les élèves ? la classe essaiera de comprendre les enjeux et grandes questions de l’urbanisme, l’architecture et du paysage qui façonnent ces espaces dans lesquels elle vit et qu’elle analyse par le biais du projet. Des temps d’analyse critique inviteront la classe à prendre du recul sur le projet lui-même, pour s’assurer : - que l’articulation et la progression du projet soient claires, et redonner les objectifs - qu’elle s’approprie bien les nouveaux concepts abordés, et replace les sorties dans la problématique du projet - de la bonne préparation de la restitution et notamment d’un point de vue technique (que veut-on dire sur notre thématique? quel angle personnel la classe apportera-t-elle ? quelles sources audiovisuelles veut-on utiliser?), puis le jour de la restitution, qui parlera, à quel moment, pour dire quoi ?

La restitution, temps de cloture du projet

Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
  • Une projection est organisée en fin d’année dans un cinéma partenaire où se réunissent les classes participantes. Chacune viendra introduire son sujet et sera pleinement mobilisée pendant cette projection commentée de son support filmique : les élèves feront en direct des pauses dans le film pour expliquer les images, mettront le public à contribution, soulèveront des questions afin de profiter pleinement de la manière dont ce matériau filmique peut rendre compte de travaux de terrain et de recherche d’une nouvelle manière, en insistant sur le fait que la géographie s’occupe du monde tel qu’il est vécu, appréhendé, pratiqué.

Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)

Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
  • L’atelier se développera à partir des analyses et de l’imaginaire des élèves, qui seront notamment sources de connaissances quant aux espaces visités dans la Seine-Saint-Denis et à travers leur culture cinématographiques, point de départ des analyses. Le vécu, le ressenti des élèves qui vivent dans ce territoire seront des données à part entière dans les paramètres à prendre en compte pour comprendre l’espace géographique étudié. De même, la restitution est aussi pensée comme l’œuvre collective des élèves, qui devront au plus possible s’impliquer pour choisir la façon, synthétique, de rendre compte de leur travail. Cette production finale sera par ailleurs leur point de vue (issu d’une réflexion pendant le projet et de leur propre expérience) sur l’espace étudié et ce qu’ils veulent en dire de plus, eux qui le côtoient, par rapport au discours des géographes et à la version montrée dans les films ? Il s’agira bien de complémentarités des ressources entre les savoirs cinématographiques, géographiques et leurs connaissances empiriques. Leur apport sera ainsi valorisé et considéré comme un nouvel angle.

Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)

La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
  • Le sujet de ce parcours sera l’occasion d’aborder différents aspects de l’égalité femmes-hommes. Deux angles pourront être choisis. La question de la géographie urbaine concerne les questions de la place des femmes dans la ville, de la façon dont elles s’approprient ou non l’espace public, mais aussi de la trace qu’elles ont pu laisser sur des lieux emblématiques. Au-delà de cette présence - ou invisibilisation - effective, il s’agira aussi de comprendre les représentations de la femme dans la ville au prisme des films étudiés, ainsi que des récits qui accompagnent ces représentations. Ainsi, les élèves seront sensibilisés à ces enjeux d'égalité dans l’espace urbain et le cinéma.

Intégration de mesures liées à la transition écologique

Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
  • F93 a mis en place depuis plusieurs années un certain nombre de mesures spécifiques liées à la transition écologique. L’équipe est invitée à réguler sa consommation en énergie en limitant le chauffage des bureaux à 19°C (et en limitant l’usage de la climatisation aux situations exceptionnelles de grandes chaleurs l’été). Les lumières et les ordinateurs sont par ailleurs systématiquement éteints quand ils ne sont pas utilisés. Le tri des déchets a par ailleurs été mis en place. Une sensibilisation aux bonnes pratiques numériques a également été menée afin de ne pas stocker ou envoyer des documents trop lourds et l’utilisation de l’ENT et des supports numériques sont privilégiés à l’impression de documents papiers quand cela n’est pas un frein pour l’apprentissage des élèves. Dans la mesure du possible, les sorties proposés aux classes s’effectuent en transports en commun, les déplacements de l’équipe se font la grande majorité du temps en transports en commun, sauf quand ce n’est pas possible pour des raisons logistiques et/ou de planning. Dans le cadre des projets que nous menons, notamment lors des restitutions, nous privilégions le réemploi de matériaux que nous avons déjà utilisés et qui sont en réserve ou que nous trouvons dans les stocks des établissements. Enfin, nous intégrons dans notre programmation des projets consacrés à la transition écologique, que ce soit leur thème principal ou l’une de leurs thématiques secondaires."

Implication active de la famille dans le parcours

Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
  • Le projet sera présenté dès le début de l’année scolaire lors de la réunion de rentrée entre parents d'élèves et professeurs. Cet échange sera l’occasion de présenter le déroulé du projet ainsi que les temps forts propices à la participation des familles (sorties, restitution). Il y sera aussi détaillé le parcours de l’intervenant et comment ce parcours va alimenter les réflexions du projet. Un temps d’échange à la fin de la réunion laisser la place aux questions des parents d’élèves concernant la forme ou le fond du projet. Toutes les informations évoquées lors de cette réunion de présentation seront mises sur l’ENT, à libre consultation pour les parents.
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
  • Les parents seront tenus informés des sorties auxquels ils pourront participer ainsi que la date de la restitution du projet. De la même manière, toutes les ressources qui pourraient les intéresser seront consultables sur l’ENT. Il serait aussi intéressant pour les élèves de voir quelle est la perception que leurs parents ou leurs familles ont de leur environnement, et de la mettre en parallèle avec les villes des films qu’ils ont vu. Cette observation pourra alimenter l’analyse faite en classe par les élèves avec l’intervenant. Les parents ayant un lieu particulier avec les lieux étudiés pourraient être entendus par la classe comme témoins afin de récolter de la donnée sensible pour l’enquête.

3. Co-construction du parcours

Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
  • Le collège Simone Veil d’Aulnay-sous-Bois a développé plusieurs axes dans son projet d’établissement et le parcours « Géo Story » répond à certains, dont : - Favoriser l’ouverture culturelle, sociétale et internationale : le parcours, grâce aux sorties sur le terrain et dans des établissements importants du paysage culturel francilien, permettra aux élèves de développer une connaissance et une curiosité sur ces questions. A travers le cinéma, les élèves aborderont leur société par des une dimension internationale puisqu’ils étudieront les points de vue de réalisateurs étrangers portés sur des lieux de la Seine-Saint-Denis. - Créer les conditions du bien vivre ensemble : l’importance de la réflexion, de l’écoute et du débat collectif lors du projet permettra aux élèves de mieux savoir s’intégrer et se placer dans un groupe. De plus, la restitution finale en présence des autres collégiens créera du lien entre les différents niveaux de l’établissement. L’intervenant n’aura de cesse de solliciter les élèves et d’accueillir leurs remarques toujours dans un esprit de bienveillance et valorisation, pour ne jamais les mettre en échec et leur donner confiance. - Renforcer la relation avec les familles, les collectivités et les partenaires : le projet crée du lien entre le collège et l’extérieur, via l’intervenant et son parcours, les sorties, et le partenariat renouvelé avec F93. Le lien avec les familles sera aussi renforcé à travers leur présence à différentes étapes du parcours.
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
  • Pour ce projet, l’ENT est pensé comme un espace qui assurera le suivi du projet. Ce sera à la fois un outil ressource pour les élèves et les enseignants, où seront consignés l’avancement de la réflexion et les données utilisées (analyse, notes prises durant les sorties, articles, cartes, statistiques etc ramenés par l’intervenant) lors des séances. Y sera stockées une base de données d’extraits de films qui seront abordés par l’intervenant, que les enseignants pourront à leur tour utiliser. Les autres enseignants non impliqués dans le projet pourront grâce à l’ENT voir l’investissement des élèves et le déroulé du projet, afin par exemple de faire des ponts avec certains de leurs cours (français, arts plastiques...). Cette plateforme numérique sera aussi le moyen de valoriser le processus du projet, de mettre en avant les avancées notamment en ce qui concerne la restitution. Enfin, toutes les informations mises sur l’ENT permettront aux parents d’élèves de suivre le projet
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
  • NON
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
  • Le parcours “Géo Story” renvoie directement au programme de Géographie du cycle 3, en mettant les thèmes au centre du projet : Habiter une métropole (Les métropoles et leurs habitants, la ville de demain) ; Habiter un espace de faible densité (Habiter un espace à forte(s) contrainte(s) naturelle(s) ou/et de grande biodiversité, Habiter un espace de faible densité à vocation agricole), Le monde habité (la répartition de la population mondiale et ses dynamiques, la variété des formes d’occupation spatiale dans le monde). En termes de compétence, le parcours aidera au développement des suivantes, à travers le travail d’analyse et de documentation à partir des extraits de films qui seront la base du travail des élèves :Se repérer dans l'espace : construire des repères géographiques, Raisonner, justifier une démarche et les choix effectués, S'informer dans le monde du numérique, Analyser et comprendre un document, Pratiquer différents langages en histoire et en géographie, Écrire et pratiquer l'oral en classe , Réaliser des productions graphiques et cartographiques, Coopérer et mutualiser. Le CDI sera un lieu mis à contribution tout au long du projet, de par les ressources qui s’y trouve et l’espace mis à disposition des élèves.

Application MICACO | Date : 03/12/2024