Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège

Edition | Année parcours : 2024

Informations sur le parcours à la date du : 21/11/2024

Music of Travail

Coordonnées du collège
  • Collège affecté : Collège Pierre Semard
  • Ville : BOBIGNY
  • Classe : 5ème 
Coordonnées de la structure
  • Nom de la structure : F93
Coordonnées de la personne ressource
  • Identité : Madame Camille Balaudé

1. Articulation avec un processus de création :

Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir

Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e menant le parcours
  • Juan Guillermo Dumay est compositeur, réalisateur musical et ingénieur du son, formé à l’enseignement de la création musicale. Il a notamment composé de nombreuses musiques pour le cinéma telle que la bande son du film Bonsaï de Cristian Jimenez, sélectionné au Festival de Cannes en 2011. Juan Guillermo Dumay a également créé des pièces sonores pour le théâtre et mené de nombreuses résidences artistiques. Sa formation à l’INA-GRM lui permet d’amener les élèves vers une autre approche de l’écoute, à travers des morceaux du répertoire d’acousmatique, et les références du field recording et de la musique concrète, pour de nouvelles expériences auditives. Il privilégie dans son travail les expériences collectives où il peut collaborer avec des artistes venus d’horizons différents et découvrir des supports jusque-là inexplorés.
Articulation du parcours avec ces projets
  • Guillermo Dumay est à la fois un créateur et un technicien qui a l'habitude d’utiliser la matière sonore pour créer une ambiance et une émotion tout en restituant de manière rigoureuse les sons qu’il enregistre. Dans cet atelier, il entend transmettre aux élèves les principales techniques d’enregistrement, de montage et de mixage tout en laissant libre cours à leur inventivité en s’appuyant sur l’expérience sensible qu’ils feront des métiers dont ils vont devoir restituer l’identité sonore. Il entend mener son parcours en le ponctuant de concepts et références historiques qui seront des points d’ancrage pour que les élèves s’autorisent à enregistrer ce qu’ils considèrent comme des bruits, des sons habituellement insignifiants, et aiguiser ainsi leur attention et leur audace.

2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)

Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
  • Cette démarche invite à faire du travail la matière principale d’une création musicale. L’enregistrement de gestes propres à des métiers et des savoir-faire présents dans la ville alimentera ainsi un répertoire de sons auxquels viendront s’ajouter des d’entretiens menés avec les travailleurs, le tout dans une perspective musicale.

Accompagnement des enseignant.es

Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
  • Un premier temps d’échange permet à l’enseignant et à l’intervenant de se rencontrer avec la chargée de projet de F93 autour des grands axes du projet définis auparavant ensemble : chacun pourra revenir sur ses objectifs pédagogiques, de découverte d’un champ artistique, de méthodologie et d’aboutissements… dans le but d’agréger ces objectifs pour trouver une articulation cohérente et fluide. C’est l’occasion de faire le point sur les connaissances des élèves, les projets menés en parallèle par la classe, et de faire coïncider le calendrier du projet avec l’articulation du programme, d’envisager l’implication des enseignants d’autres disciplines pour les prendre pleinement en compte. À cette réunion, se pose aussi la question des sorties qui seraient pertinentes au regard du profil de la classe, des souhaits des enseignants et du contenu du projet. Grâce aux retours de l’enseignant, l’intervenant pourra juger du degré de difficultés des exercices prévus, et les adapter ; l’enseignant pourra quant à lui mener un travail complémentaire hors séances pour appuyer certaines notions indispensables à la bonne compréhension du projet. Les échanges incessants tout au long de l’année entre les intervenants, l’enseignant et la chargée de projet permettent des réajustements constants. Les nombreux temps d’analyse critique en cours de parcours permettront d’adapter, de modifier, de refaire le point si nécessaire, au vu des retours des élèves.
L’intervenant.e a t-il.elle déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel collège, la ville et ce qui motive le renouvellement de sa candidature.
  • L’intervenant a déjà participé à des projets CAC avec F93, à « Fixer les sons » en 2019 au collège Aretha Franklin de Drancy, et à « Ambianceurs » en 2023. Guillermo Dumay a une formation qui lui permet de déployer un large éventail de possibilités avec les classes tout en alliant pratique et liberté, à une grande exigence, ce qui est extrêmement stimulant pour les classes.

L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures

Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué
  • La musique sans instruments (6h) Au départ, il faudra que la classe se familiarise, grâce à l’intervenant, au field recording, à la musique concrète… au travers d’écoutes collectives. Puis le groupe s’interroge sur les métiers de proximité et envisage comment exploiter leur potentiel sonore: si les gestes mécaniques sont enregistrables, qu’en est-il des gestes du corps ? Quels outils pour quel métier ? Une clientèle à prendre en compte? À partir des contraintes de la commande (transformer les gestes du travail en musique), les élèves resserrent leur sélection et font une première visite sur place pour vérifier leurs hypothèses et convaincre leurs futurs candidats. Jardinier, boucher, tailleur de pierre (10h) De retour en classe, le groupe s’accorde sur un (ou plusieurs) métiers. La phase de préparation consiste à se distribuer les rôles, préparer un protocole technique, l’entretien, tester le matériel, puis à prendre RDV. Enfin, un groupe part faire la prise de sons issus des gestes. Ils devront être attentifs à l’environnement sonore dans sa globalité, aux bruits « parasites », à l’ambiance (une radio allumée, une machine), tout ce qui constitue l’empreinte sonore de ce métier. À leur retour, la classe découvre les rushs et tranche sur ce qu’elle va exploiter, ce qu’il manque... Lors d’un second RDV, l’autre groupe part mener l’entretien et faire le complément d’enregistrements. Concert de sèche-cheveux (4h) La phase de composition démarre ; les élèves transforment la matière grâce à une série d’expérimentations (amplifications, distorsions, boucles) et en jouant des principes de répétitions, de discours mélodique ou parlé, de vitesse. Avec l’intervenant ils s’essaient au montage jusqu’à trouver le bon mix, une composition qui porte en elle l’identité sonore du métier, transposée sur un registre musical issu de l’interprétation des élèves.

Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique

Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
  • IRCAM, Paris Pour la première sortie, les élèves découvriront les locaux de l’IRCAM / Institut de Recherche et Coordination Acoustique Musique, à Paris. Accompagnés d’une médiatrice, la visite guidée abordera l’histoire de l’institut, son architecture, les différents domaines d’activités. Par petits groupes, les élèves seront invités à découvrir la chambre sourde dite « anéchoïque ». La visite se poursuivra ensuite par une session d’écoute de travaux et créations réalisés à l’Ircam. Cette session d’écoute se fait sous dôme ambisonique, pour permettre aux participants de vivre une nouvelle expérience d’écoute ! Puis une rencontre « métier » avec un professionnel de l’Ircam permettra aux élèves de découvrent le parcours professionnel de l’intervenant et son métier, et échanger avec lui sur le projet des élèves. 2/Maison de la radio, Paris La classe se rendra à la Maison de la Radio, lieu historique et privilégié de la création radiophonique, pour faire l’expérience d’un dispositif audio créé par l’intervenant : une “visite ludique” consistant en un parcours sonore qui permet de déambuler dans les endroits les plus singuliers de la Maison Ronde sur fond d’extraits musicaux, de lectures, d’archives… pour une expérience sensorielle individuelle et collective à la fois. Le groupe découvrira ce support original pensé pour le lieu, puis se rendra au Studio 104 au sein de la Maison de la Radio pour assister à une répétition général performée sur un dispositif unique, l’accousmonium, grand orchestre de haut-parleurs, à l’origine de la musique concrète.

L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet

Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
  • Tout au long de l’avancement du projet, des moments seront destinés à venir en complément de l’atelier générer de nouvelles discussions, favorisant la parole individuelle et la réflexion collective. Plusieurs temps de réflexion permettront ainsi des débats en classe entière sur : - Les métiers sélectionnés et rencontrés : en termes de formation, de débouchés, mais aussi en termes de savoirs-faires, de place dans la société, d’inattendus… - L’histoire de la musique acousmatique : les élèves pourront comprendre l’évolution des pratiques, les avancées technologiques et les grands enjeux de ce champ à travers la découverte des grandes figures qui l’ont marqué, notamment grâce aux sorties Des temps d’analyse critique inviteront la classe à prendre du recul sur le projet lui-même, pour s’assurer : - que l’articulation et la progression du projet soit claire et redonner les objectifs - qu’elle s’approprie bien les nouveaux concepts abordés, et replace les sorties dans la problématique du projet - de la bonne préparation de la restitution et notamment d’un point de vue technique (que veut-on donner comme image sonore de chaque métier ? quel angle personnel la classe apportera-t-elle ? quelles sources déjà existantes veut-on rapporté ?), puis le jour de la restitution, qui parlera, à quel moment, pour dire quoi ?

La restitution, temps de cloture du projet

Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
  • En fin d’année, un « concert » est organisé dans une salle musicale offrant les conditions optimales d’écoute et de diffusion, afin de partager avec l’ensemble de la communauté éducative, avec les parents et autres classes, la production des élèves. La classe présentent la démarche et revient sur l’expérience de découverte de ce métier par un autre prisme, avant de lancer la diffusion de leur morceau. Sélectionnés en amont, des extraits des entretiens menés seront lus en direct par des élèves par-dessus leur composition, cette couche viendra se superposer pour créer une performance sonore finale.

Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)

Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
  • Le projet « Music of travail » reste volontairement très ouvert pour que chaque élève de la classe puisse s’exprimer et apporter sa réflexion à toutes les étapes du travail : le choix des métiers, des sons à saisir, les entretiens, l’enregistrement, l’arrangement sous forme de pièce musicale, la diffusion. Ainsi, les élèves pourront contribuer de manière active aux différentes phases d’échanges, de réflexion et de conception de l’œuvre finale. Leurs interventions seront sans cesse encouragées et valorisées. Ce sera aussi l’occasion pour eux de s’approprier et de réemployer des courants musicaux, des pratiques et de manière générale, de se plonger dans la création artistique dans son ensemble. D’autre part, les élèves seront en position d’enquêteurs : grâce aux outils propres à l’enregistrement, ils devront observer, rechercher, recueillir, discriminer les éléments à garder, les interpréter, les rassembler, les raconter pour élaborer un contenu sonore pertinent et original. En rendant les élèves acteurs de ce projet pédagogique, de nouvelles situations d’apprentissage s’offrent à eux, qu’ils peuvent réinvestir et transposer sur de nombreux futurs projets. Enfin, une autre forme d’implication est la découverte de certains métiers de leur quotidien dont ils apporteront une lecture tout en détails et en finesse, revalorisant les récits et les savoirs-faires abrités par ces lieux d’échanges auxquels ils ne prêtent habituellement pas attention. Les représentations musicales et sociales de ces métiers pourront les influencer dans leurs choix de stage et d’orientation future, à travers un regard renouvelé.

Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)

La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
  • Créer une œuvre artistique autour du travail, c’est aussi entamer une réflexion autour de comment et par qui ce dernier est pratiquer. Bien que l’égalité de genre ne soit pas le cœur du projet « Music of travail », la rencontre et l’échange avec les travailleurs durant la phase d’enregistrement permettra aux élèves de voir les disparités au travail. Qui travaille, quand, dans quelles conditions sonores, seront autant de questions qui pourront aussi être travaillées avec les élèves. Il sera aussi rappelé les inégalités genrées au sein du milieu artistique à travers le témoignage de l’intervenant et la contribution notable des compositrices de musique dite concrète, notamment en termes d’innovations technologiques.

Intégration de mesures liées à la transition écologique

Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
  • F93 a mis en place depuis plusieurs années un certain nombre de mesures spécifiques liées à la transition écologique. L’équipe est invitée à réguler sa consommation en énergie en limitant le chauffage des bureaux à 19°C (et en limitant l’usage de la climatisation aux situations exceptionnelles de grandes chaleurs l’été). Les lumières et les ordinateurs sont par ailleurs systématiquement éteints quand ils ne sont pas utilisés. Le tri des déchets a par ailleurs été mis en place. Une sensibilisation aux bonnes pratiques numériques a également été menée afin de ne pas stocker ou envoyer des documents trop lourds et l’utilisation de l’ENT et des supports numériques sont privilégiés à l’impression de documents papiers quand cela n’est pas un frein pour l’apprentissage des élèves. Dans la mesure du possible, les sorties proposés aux classes s’effectuent en transports en commun, les déplacements de l’équipe se font la grande majorité du temps en transports en commun, sauf quand ce n’est pas possible pour des raisons logistiques et/ou de planning. Dans le cadre des projets que nous menons, notamment lors des restitutions, nous privilégions le réemploi de matériaux que nous avons déjà utilisés et qui sont en réserve ou que nous trouvons dans les stocks des établissements. Enfin, nous intégrons dans notre programmation des projets consacrés à la transition écologique, que ce soit leur thème principal ou l’une de leurs thématiques secondaires."

Implication active de la famille dans le parcours

Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
  • À la rentrée, le projet sera présenté par l’intervenant et les enseignants impliqués aux parents d’élèves. Ce sera le moment où l’intervenant se présentera, son parcours, ses recherches, son rôle dans le projet, et l’articulation des différentes séances. C’est également l’occasion pour la chargée de projet de présenter les enjeux et engagements de F93 envers les collégiens, ainsi que la manière dont les projets sont conçus. Toutes ces informations seront envoyées aux professeurs qui les diffuseront sur l’ENT, consultables tout au long de l’année pour les parents et les élèves. Les élèves seront bien sûr invités à découvrir la production des élèves dans les meilleures conditions d’écoute lors de la restitution et pourront à leur tour être sensibiliser à cette forme musicale.
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
  • Les parents seront tenus informés des différentes étapes et sorties du parcours à travers l’ENT. Les élèves pourront partager avec eux leurs productions sonores à différents moments de la création. Par ailleurs, les parents pourront, selon les choix faits par les élèves, participer à l’enregistrement de certains métiers dont ils seront témoins et intégrer ainsi le projet. Leur participation favorisera la continuité de la discussion sur le projet à la maison, en famille dans un cadre non scolaire, avec un regard désormais distancié (peut-être plus objectif) posé sur ce métier et ce lieu de travail quotidiens, ainsi revalorisés. En fin de parcours, les parents assistent à la restitution du projet ; sensibilisés au sujet, ils peuvent à présent découvrir toute l’étendue des métiers enregistrés et la manière dont les élèves les font parler.

3. Co-construction du parcours

Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
  • Le projet « Music of Travail » fait écho à plusieurs axes du projet d’établissement du collège Sémard de Bobigny tels que “l’ouverture culturelle” et “la maîtrise et partage des savoirs”. A travers le projet, les élèves vont en effet découvrir une histoire de la musique méconnue, celles du field recording, et de la musique acousmatique par des écoutes et des méthodes de composition originales. L’ouverture culturelle s’entend également à travers les métiers que les élèves vont enregistrer et ainsi voir sous un autre angle, tout autant que les lieux culturels et les métiers des intervenants. Un autre axe est celui de « la maîtrise et le partage des savoirs” : en travaillant à une production collective, les élèves vont devoir faire preuve de discernement, défendre leurs choix, mettre en commun et s’écouter mutuellement, ce qui renforcera leur appartenance au groupe classe et au bien-être global. Ils devront également maitriser les compétences techniques transmises par Guillermo Dumay, faire des expérimentations musicales à l’aide de logiciels, pour tendre vers une composition finale de qualité. Plus largement, le projet contribuera à développer les savoirs fondamentaux des élèves en faisant travailler la maîtrise de l’expression orale, la curiosité et l’esprit critique des élèves lors des entretiens et enregistrements.
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
  • Pour ce projet, l’ENT sera principalement utilisé comme un centre de ressources pour les élèves et les enseignants. Sur la page spécifique dédiée au projet, qui sera accessible à tous, seront transférés de nombreuses ressources qui viendront appuyer et enrichir la réflexion des élèves à toutes les étapes du projet : histoire de la musique et du field recording, extraits d’œuvres du répertoire, exemples de manipulations, d’effets et d’arrangements des différentes pistes audios… Les séances en classe seront l’occasion de réemployer ces ressources afin que les élèves puissent les comprendre et les réutiliser dans leur propre création. Les interviews et photos prises lors des rencontres avec les différentes professions y seront inventoriées. L’ENT sera aussi l’endroit où seront indiquées et communiquées les sorties ainsi que le travail qui y aura été fait (photo, vidéo, notes…) et le programme des séances. Il servira aussi de lien entre les différents acteurs du projet, d’accès au projet à la direction et aux parents.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
  • OUI
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
  • Le projet “Music of travail” est bien sûr fortement en lien avec le programme d’Éducation musicale. En effet, la démarche que vont mener les élèves leur permettra de développer les connaissances et compétences suivantes : 1. Réaliser des projets musicaux d’interprétation ou de création : Réaliser des projets musicaux dans un cadre collectif (classe) en petit groupe ou individuellement. 2. Écouter, comparer, construire une culture musicale et artistique : Percevoir et décrire les qualités artistiques et techniques d’un enregistrement. Manipuler plusieurs formes de représentation graphique de la musique à l’aide d’outils numériques. Fonctions de la musique dans la société́ ; interactions avec d’autres domaines artistiques. À travers la réflexion, l’enregistrement et l’arrangement de plusieurs morceaux du travail quotidien, les élèves vont aussi développer les compétences de différents domaines des socles : « Explorer, imaginer, créer et produire » : Concevoir, réaliser, arranger, pasticher une courte pièce préexistante, notamment à̀ l’aide d’outils numériques. Réinvestir ses expériences personnelles de la création musicale pour écouter, comprendre et commenter celles des autres. (Domaines du socle 1, 2, 5). Par ailleurs, le projet fait aussi écho au programme de français puisque les élèves mèneront des interviews et travailleront sur des supports écrits et oraux. Ainsi, la compétence concernée est « Comprendre et s’exprimer à l’oral » (domaine du socle 1, 2, 3) et notamment la capacité à comprendre et interpréter des messages et des discours oraux complexes ; s’exprimer de façon maîtriser en s’adressant à un auditoire ; participer de façon constructive à des échanges oraux.

Application MICACO | Date : 21/11/2024