Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège
Edition | Année parcours : 2024
Informations sur le parcours à la date du : 23/11/2024
Objectif Champignons
Coordonnées du collège
- Collège affecté : Collège Colonel Fabien
- Ville : SAINT-DENIS
- Classe : 6ème
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Coordonnées de la structure
- Nom de la structure : Citoyenneté Jeunesse
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Coordonnées de la personne ressource
- Identité : Madame Chiara Dacco
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1. Articulation avec un processus de création :
Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir
Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e menant le parcours
- Valeria est photographe et plasticienne. Sa formation en photographie débute à l'école Spéos de Paris avant de se poursuivre à l’École des Beaux-Arts de Versailles. L’environnement, les territoires et la nature sont au centre de son travail artistique. Elle s’attache à la fois à des questions liées aux enjeux écologiques, à la perception du passage du temps sur l’environnement et au positionnement des habitants dans leurs cadres de vie. Dans une volonté de mêler la photographie à d’autres médiums, elle crée également des pièces avec différents matériaux (résine, plâtre, terre, pierre, cire et papier mâché) qui prennent la forme d’installations destinées à être photographiées.
Actuellement, Valeria développe un nouveau projet sur la bioremédiation (un mécanisme de décontamination de milieux pollués), le paysage et la pollution industrielle. Le début de ce projet sera présenté lors d’une exposition collective à Normandie Impressionniste en mai 2024. En parallèle, elle commence un projet de mémoire-photo sur la fermeture d’une usine dans la Sarthe, ce projet questionne le trauma et interroge la résilience de l’habitat et des habitant.e.s. Elle finalise également son installation « Hétérosis » sur les cinq sens, qui explore les connexions entre l’humain et le champignon. En lien avec la thématique des champignons et d’autres organismes tels que les lichens, elle poursuit sa série photographique des « Galaxies 1987 » dans laquelle elle met en connexion le microcosme et le macrocosme.
Articulation du parcours avec ces projets
- Valeria Faillace propose de s’appuyer sur ses dernières créations autour des champignons, dont le fil conducteur est l’exploration et la sensibilisation à l’environnement, pour inviter les élèves de 5e du collège Colonel Fabien de Saint-Denis à créer des portraits photographiques. Au travers de ses créations, Valeria a trouvé une façon de réinventer des nouveaux récits. C’est dans cette perspective qu’elle souhaite partager sa pratique avec les élèves. « L’art comme langue alternative pour donner forme à des histoires et des émotions. C’est ce nouveau regard que j’aimerais partager et transmettre aux élèves », dit-elle.
Ainsi, les jeunes seront invité.e.s à s’initier à différentes techniques photographiques en posant leur objectif sur la nature et les différents organismes vivants qui la composent. Valeria leur proposera de faire un zoom sur les champignons afin que les élèves explorent toute leur diversité, leur aspect et leur composition. Puis, en s’inspirant de ces organismes vivants aux pouvoirs étonnants, ils.elles construiront des récits alternatifs. Ils.elles se créeront un personnage en lui donnant un nom, des qualités, des caractéristiques, et surtout… des super-pouvoirs ! De la même manière que les sculptures de Valeria deviennent des objets à photographier, les élèves deviendront les sujets de leurs propres photographies en s’inspirant des personnages crées à partir des champignons qu’ils.elles auront observé. Ils.elles se transformeront alors, en super héros/héroïne lichéniques !
Dans ce projet, la photographe souhaite questionner le rapport des jeunes à l’environnement et le non-humain, en s’appuyant sur la pratique photographique pour leur permettre d’observer la nature sous un angle différent. En prenant le temps, en zoomant et en exprimant un rapport sensible à ce qui est photographié. Pour réaliser cette proposition, Valeria puise dans son expérience personnelle puisque c’est grâce à la photographie, la vidéo et la sculpture, qu’elle a pu découvrir ses émotions et ses inquiétudes autour de la notion de nature. « Grâce à ma pratique artistique je peux inventer des récits alternatifs qui questionnent la perception et le rapport à notre habitat et à ce qui est non humain. Porter mon attention sur le règne des champignons me permet cela. Si j’arrive à le partager aux élèves, j'aurai réussi. »
2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)
Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
- Ce projet propose aux élèves de créer un autoportrait photographique en s’inspirant des super-pouvoirs des champignons. Ainsi, à travers la pratique photographique, les élèves seront invité.e.s à réfléchir à la place de l’humain dans le monde et à son lien avec la nature tout en développant leur créativité et leur expression artistique.
Accompagnement des enseignant.es
Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
- La co-construction de ce parcours s’inscrit dans un esprit de collaboration et d’inclusion. Il encourage la rencontre et l’échange entre les acteur.ices du monde de l’éducation, de l’art et des médias. Cette démarche vise à créer un projet unique et adapté aux besoins spécifiques de chaque groupe classe, en intégrant les savoirs, les expériences e les compétences variées de chaque partcipant.e.
1. Rencontre et partage d'expériences : Le projet est le fruit de la rencontre entre les différents acteur.ices (enseignant.e.s, chargé.e de projets, journaliste ou artiste) du projet. La rencontre est une étape initiale durant laquelle ils.elles partagent leurs envies, objectifs et compétences pour construire un projet commun. Cette approche respecte les savoir-faire et les identités de chacun·e, favorisant ainsi la créativité, la confiance et l'engagement au sein de l'équipe projet.
2. Association des équipes pédagogiques : Les équipes pédagogiques sont impliquées à toutes les étapes du projet, de sa conception à son évaluation. En année N-1, les enseignant·e·s partagent leurs objectifs généraux avec les médiateur·rice·s, qui proposent ensuite des intentions, des univers de création et des démarches portées par des artistes ou des journalistes. Des rencontres et des échanges permettent d'affiner le projet et d'ajuster sa progression.
3. Présentation et réajustement : En septembre une réunion organisé par le.la charge.é de projet au collège avec les enseignant.e.s et l’intervenant.e. permet de préciser les attendus, spécifier les contraintes, visualiser les espaces, échanger sur les conditions matérielles et établir un premier calendrier des ateliers. À chaque étape du projet, des temps de présentation de séances, de séquences et de sorties sont organisés. Des moments de briefing/debriefing sont également prévus pour que les objectifs de chacun·e soient respectés et pour garantir l'appropriation du projet par les jeunes.
4. Accompagnement par le.la chargé.e de projets : Le.la chargé.e de projets de CJ assure tout au long de la progression une démarche de co-construction avec les enseignant·e·s en proposant des ressources telles que des dossiers pédagogiques, des sites internet ou des ouvrages et en accompagnant leur appropriation par les enseignant.es et les élèves. Ces ressources permettent de nourrir le projet et de relier les expériences et les savoirs.
L’intervenant.e a t-il.elle déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel collège, la ville et ce qui motive le renouvellement de sa candidature.
- C’est la première fois que Valeria Faillace mène un parcours CAC. En partenariat avec Citoyenneté Jeunesse, le parcours a été conçu en fonction de l’actualité de l’artiste et des objectifs de l’équipe pédagogique.
L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures
Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué
- L’atelier sera composé de dix séances de deux heures réparties comme suit :
At. 1, 2h : Découverte du travail de l’artiste à partir de la présentation de la série « Galaxy 1879 ». Puis, initiation à la création d’images en chimigramme (technique picturale qui permet de produire des images avec de la peinture et de la photographie)
At.2, 2h : Initiation au fonctionnement des appareils photo à travers des prises de vue de nature dans un parc proche de l’établissement.
At. 3, 2h : Présentation de la notion d’échelle et de la macrophotographie. Puis, création d’une image abstraite.
At. 4, 2h : Découverte des types de champignons/lichens. Quelques notions scientifiques pour les situer. Observation et prise de vue des lichens en extérieur.
At. 5, 2h : Focus sur l’installation « Heterosis ». Les élèves travailleront en groupes sur la création d’un récit autour des nouvelles espèces de champignons. Transformation des champignons en personnages en leur attribuant un nom, des qualités et des super-pouvoirs. Ces personnages seront ensuite incarnés par les élèves lors des séances sur l’autoportrait.
At. 6, 2h : Du 2D ou 3D. Focus sur l’installation « Scale ». Initiation à la technique du transfère pour transformer les images en objet.
At. 7, 2h : Initiation au cadrage. Premières prises de vue, sous forme de portrait pour s’entraîner.
At. 8, 2h : Portraits créatifs. Présentation des autoportraits de la photographe. Puis, jeux autour du portrait. Les élèves pourront se mettre dans la peau des personnages inspirés des champignons qu’ils.elles ont créé lors de la séance 5.
At. 9, 2h : L’alliance des champignons : Portraits des super-héros lichéniques.
At. 10, 2h : Créations des cartels qui accompagneront les photographies et préparation collective de l’installation de l’exposition à venir.
Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique
Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
- Le parcours culturel invitera les élèves à la découverte de différentes formes artistiques autour de l’environnement, du non-humain, de la photographie, et la relation de l’humain avec la nature.
- Une visite guidé de l’exposition « Métamorphoses » à la Cité des sciences et de l'industrie à Paris. À travers un dialogue entre science et imaginaire, l’exposition explore les différentes facettes des métamorphoses et des transformations tout en incitant les élèves à l’observation, l’émerveillement et aux questionnements. Elle se décline en cinq espaces : La forêt merveilleuse, Mon beau miroir, Le monde des ombres, Mille et un regard…
- Une visite du musée Albert-Kahn à Boulogne-Billancourt. Cette visite présentera la collection « Archives de la Planète » constituée par Albert Kahn entre 1909 et 1931 avec 72 000 photographies.
- Parcours « Découvrir la biodiversité urbaine » à l’Académie du Climat de Paris. Ce parcours permet de comprendre les grands enjeux autour de la protection de la biodiversité. Lors de cet atelier les participant·es découvrent la présence de biodiversité en ville à travers différents supports manuels et artistiques. Au programme : découverte des arbres, végétaux et oiseaux du quartier lors d’une balade urbaine et réalisation de dessins d’observation.
- Spectacle vivant « Et puis » au Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis. À partir de l'œuvre d’Icinori, La Soupe Compagnie propose une création musicale et sonore. Au fil des tableaux, quatre saisons s’écoulent et un paysage sauvage se transforme en même temps. Métamorphosé par de mystérieuses créatures mi-hommes/femmes, mi-outils, cet espace préservé change : la montagne est découpée, le chant de la forêt est remplacé par des sons percussifs, la nature s’efface pour laisser place à une gare et au béton.
- Exposition Théodore Rousseau « La voix de la forêt » au Petit Palais, à Paris. Découverte d'un peintre amoureux des arbres et de la forêt. Une véritable sensibilisation à l'art de représenter la nature et de la préserver.
L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet
Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
- Ces temps permettent aux élèves de prendre du recul sur leur projet et de faire apparaître les liens existants entre les ateliers et les différents éléments du parcours culturel, ils seront consacrés à :
- La présentation du projet en classe, avec la chargée de projets de Citoyenneté Jeunesse.
- La création du lien entre les différentes étapes du projet (temps d’ateliers, sorties, rencontres… Des temps d’échange avec l’intervenant.e pour permettre à chacun d’exprimer ses «ressentis» sur l’atelier pratique.
- La création d’un carnet de bord individuel compilant les expériences liées au projet. Chaque élève s’en servira comme un moyen pour s’exprimer, formaliser sa pensée et collecter des informations utiles à la démarche du projet.
- Un bilan en fin de projet
D’autres temps forts en classe seront mis en place pour enrichir l’atelier :
- Une séance de 2heures d’initiation à la démarche ethnologique avec l’association Ethno Art sur la question du rapport entre l’humain et l’environnement.
- Un temps de réflexion dispensé par la Société Mycologique de France serait idéal pour approfondir la conscience et la connaissance de ces organismes dans la nature.
- Atelier « fresque du climat » (par qui ?). Cet atelier d’intelligence collective de 3 heures permet aux participant·es de reconstituer les liens de cause à effet des changements climatiques, et d’explorer ensuite les actions à entreprendre pour préserver la nature.
La restitution, temps de cloture du projet
Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
- À la fin de l’atelier, un temps de restitution sera organisé au collège. Les créations des élèves seront exposées et / ou présentées dans un livret. Le public, constitué des familles et de l’équipe pédagogique, aura ainsi l’occasion de découvrir le travail des élèves lors du vernissage de l’exposition, mais aussi d'échanger avec elleux sur les différentes étapes du projet. Les autres classes de l’établissement pourront être conviées à visiter l’exposition. Les élèves de 5e pourraient réaliser des cessions de visite-guidées à destination de leurs camarades.
Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)
Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
- Dans notre approche pédagogique, fortement influencée par les principes de l’éducation populaire et des droits culturels, nous plaçons l’implication active des élèves au cœur du processus artistique et éducatif. Cette démarche participative rend les collegien.nes des acteur.ies du projet, favorisant ainsi une appropriation authentique et stimulant leur esprit critique.
Construction d'un environnement collaboratif et ouvert : Citoyenneté jeunesse offre un espace libre et collaboratif aux élèves où chacun.e peut exprimer leurs idées, émotions et questions, devenant ainsi des contributeurs essentiels à la création en cours. Chaque étape est co-conçue avec les élèves, ce qui favorise leur liberté d’expression, d’appropriation et de responsabilisation. Des discussions préliminaires sur les thèmes de la citoyenneté et de la participation les préparent à s’investir pleinement dans le projet.
Développement des compétences d'écoute active et de co-création : Dès sa conception, l'atelier valorise la parole individuelle au sein du collectif représenté par la classe et stimule la créativité des élèves. Il s'adapte aux problématiques émergentes du débat, du dialogue, du travail de groupe et de la création. Le·la chargé·e de projets accompagne l’artiste ou le·la journaliste pour que chaque proposition se transforme en une expérience vécue, où chacun·e voit sa parole prise en compte et partage ses savoirs.
Apprendre en pratiquant : Les ateliers CAC, permettent aux élèves de se familiariser avec les outils techniques de création (écriture, arts visuels, design textile, théâtre ….) et d’exprimer leur créativité.
Bilan partagé : En fin d’année Le, la chargé.e de projet de l’association propose un bilan partagé avec les élèves au cours duquel ils.elles pourront exprimer leur perception du parcours, partager leurs acquis, exprimer leurs ressentis et discuter de leur capacité à agir sur le monde.
Dans le cadre de ce projet, les élèves seront impliqué.es dans la création des personnages champignons super-heros. Ils.elles réaliseront de A à Z les portraits et récits à partir des outils et des techniques qu’ils.elles se seront approprié.e.s pendant les ateliers.
Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)
La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
- Dans tous les parcours initiés par Citoyenneté Jeunesse, l'égalité femmes-hommes est une priorité dès la phase de conception. L'association s'efforce de combattre les stéréotypes de genre et les traitements différenciés à chaque étape du projet, en veillant à ce que les contenus, les thématiques de travail et la répartition des rôles ne soient pas déterminés par le genre.
Encadrement inclusif par les chargé·e·s de projets : Les chargé.e.s de projets de l’association sont formé.e.s à la prise en compte de cette problématique et aux démarches à mettre en œuvre en cas de situations de discriminations ou de violences. Ils.Elles veillent à adopter, dans leurs échanges avec les élèves, un vocabulaire inclusif par la féminisation des noms : « les citoyens et les citoyennes », veillent à une répartition équitable de la parole…
Sensibilisation et engagement des intervenant·e·s artistiques et journalistiques : Les artistes et journalistes intervenant.es sont également sensibilisé.e.s à la question de l'égalité femmes-hommes. Ils.Elles intègrent cette perspective dans leur pratique artistique ou journalistique, ainsi que dans leur démarche de transmission, contribuant ainsi à sensibiliser les participant.e.s à ces enjeux.
Intégration de temps dédiés à la réflexion sur l'égalité femmes-hommes : Chaque parcours inclut des moments spécifiques dédiés à la réflexion et à l'échange sur l'égalité femmes-hommes. Cette thématique peut être abordée à travers la rencontre avec des intervenant.e.s extérieur.e.s, intégrée dans la thématique même du projet, ou encore discutée tout au long des ateliers. Ainsi, les participant.e.s sont encouragé.e.s à réfléchir aux enjeux de l'égalité femmes-hommes et à explorer les moyens de les intégrer dans leur pratique artistique ou journalistique.
Dans le cadre de ce projet, Valeria Faillance souhaite offrir aux élèves un cadre non-contraignant pour la réalisation des récits-portraits photographiques. En invitant chacun.e, à explorer librement en dehors des stéréotypes de genre et à développer leur propre point des vues. L’objectif est de favoriser une approche ouverte et inclusive qui mette en relation l’environnement et la créativité.
Intégration de mesures liées à la transition écologique
Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
- L’association et ses parties prenantes s’engagent dans le champ du développement durable et de protection de l’environnement en pratiquant des eco gestes dans la vie de tous les jours, les déplacements, les protocoles de travail (partage du matériel, réemploi…). Par ailleurs, les bureaux de Citoyenneté jeunesse font l’objet d’un audit énergétique obligatoire afin de mieux maitriser les consommations énergétiques qui ont baissé depuis un an (Décret tertiaire : objectif -30% de consommation d’ici 2023)
La préoccupation environnementale, l’éco-citoyenneté sont au cœur des actions, projets de l’association adressés à la jeunesse. C’est une des thématiques les plus travaillées de manière directe (au cœur d’un projet) ou secondaire (dans une séquence ou des questionnements). Enfin, la démarche de projet de l’association s’inscrit dans une approche écologique en travaillant la question de la relation à soi, aux autres, à l’environnement et des interrelations entre individus et environnement.
De plus, dans le cadre de ce projet, la grande majorité des déplacements se feront en transport en commun.
Implication active de la famille dans le parcours
Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
- Les questions liées à la parentalité et au lien familial sont au cœur des préoccupations de Citoyenneté Jeunesse (CJ) et de ses partenaires institutionnels, associatifs et culturels. Cette prise de conscience nécessite des échanges et une réflexion continue. CJ s'engage à partager et mettre en œuvre les bonnes pratiques identifiées lors de ces échanges.
Pour favoriser l'implication des familles dans les projets, la co-éducation, CJ s'efforce de les informer et de les inclure, leur permettant ainsi de découvrir l'école autrement que par le biais des traditionnelles remises de bulletin ou convocations. L'objectif est double :
• Permettre aux parents de considérer les pratiques artistiques et culturelles comme des leviers de développement pour leurs enfants, contribuant ainsi à leur épanouissement et leur réussite.
• Renforcer le lien entre la famille et l'école, favorisant ainsi la collaboration au sein de l'équipe éducative.
Concrètement, plusieurs actions sont prévues :
• Organisation d'un temps de présentation du projet, auquel les familles seront conviées.
• Information des parents par le biais d'une lettre/info sur le projet et la démarche de l'association, ainsi que leur invitation à suivre les projets de CJ sur les réseaux sociaux.
• Invitation de 2, 3 parents à participer aux sorties organisées dans le cadre du projet.
• Mise en place d'un point projet lors de la remise des bulletins au fil de l'année.
• Inviter les parents aux restitutions (en tenant compte de leurs contraintes horaires et en imaginant des restitutions sur le territoire)
• Possibilité d’imaginer des ateliers de pratique partagés entre les élèves et leurs parents en présence des intervenant.es, d’inclure les parents comme personnes expertes ou de les solliciter pour des entretiens.
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
- Lors du projet que nous avons mené l'année dernière avec cette équipe pédagogique, nous avons tenté, autant que possible d'intégrer les parents dans le parcours. Ainsi, lors de chaque sortie, l'enseignante référent du projet a pris le temps d'appeler les parents pour les convier. Les familles ont été informées de manière très régulière de l'avancée du projet et invitée à participer aux différentes étapes importantes. Nous continuerons de travailler en lien étroit, pour le présent projet afin de permettre aux familles de s'approprier le projet et d'y participer de près ou de loin avec leurs enfants.
3. Co-construction du parcours
Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
- La projet présenté par Valérie Faillace répond à plusieurs axes du projet d'établissement :
Axe 1 - 1 : - Améliorer la maîtrise de la langue à travers, notamment la valorisation d’actions culturelles au sein du collège : sorties, intervenants extérieurs, partenariats (avec le Théâtre Gérard Philippe, la Basilique de Saint-Denis, les Archives Nationales de Pierrefitte, la Cité des Sciences notamment).
Axe 2 : Améliorer la communication avec les familles à travers différentes tentatives et expérimentations que nous souhaitons mettre en place dans ce projet (invitation à al participation aux ateliers et aux sorties, présentation du projet en début d'année, notes d'informations via l'ENT...), cet axe semble être un axe fort.
Axe 6 : Faire du collège Fabien un espace de convivialité et d'épanouissement personnel en valorisant les activités éducatives, développer les rencontres et les partenariats...
Axe 7 : Responsabiliser les élèves, les impliquer et valoriser leur travail via l'appropriation des lieux de vie : Le projet de Valéria Faillace permettra notamment de favoriser l’idée d’appartenance au collège et de la classe ainsi qu'une cohésion du groupe (travaille en collaboration et en groupe, médiation par les pairs...)
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
- Les différentes étapes du projet pourront être documentées sur la page d’accueil de l’ENT “actualités” et archivées dans un onglet créé spécifiquement pour le projet sous la forme d’un blog.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
- ARTS PLASTIQUES : Les arts plastiques s’inscrivent dans le projet par la découverte de nouveaux médiums d’expression qui pourront ensuite être réutilisés ou expliqueé à leurs pairs. La création d’un personnage champignon s’inscrit dans l’axe du programme - Les représentations et statuts de l'œuvre en arts plastiques : la place de l’objet non artistique dans l’art. De plus, les questionnements autour de l’échelle avec la macrophotographie s'inscrivent dans l’axe 3 du programme : La présence de l'œuvre matérielle dans l’espace, la présentation de l'œuvre : les questions d’échelle. Cela sera l’occasion de faire une séquence en parallèle sur les rapports d’échelle. En dernier lieu le travail et le vocabulaire autour du cadrage pourront faire partie des compétences acquises lors du projet et nécessaire en cinquième. En Histoire de l’art ce sera l’occasion de faire le lien avec des artistes du bio-art (Eduardo KAC, Marion Laval-Jantet dans le courant art orienté objet, Sybiotcia ou Orlan) Ses oeuvres pourront être dans la liste des oeuvres au choix pour l’épreuve d’histoire des arts.
SVT : Relier des connaissances acquises en sciences à des questions de santé, de sécurité et d’environnement.
Se situer dans l’environnement et maîtriser les notions d’échelle.
Appréhender différentes échelles spatiales d’un même phénomène/d’une même fonction (ex : nutrition : niveau de l’organisme, niveau des organes et niveau cellulaire).
Notions d’écologie et de physiologie des êtres vivants (nutrition, reproduction, répartition dans les milieux, symbiose)
Apprendre à organiser son travail.
FRANÇAIS : Le projet s'inscrit dans le programme de Français de cinquième car il nourrit l'axe "Le Monstre, aux limites de l'humain". Dans cette partie du programme, les élèves découvrent et questionnent les contours de notre humanité, les grands récits de métamorphoses et la notion de monstruosité. Ainsi, l'exposition "Métamorphoses" à la Cité des Sciences permettra, par exemple, de créer des liens avec les oeuvres étudiées en classe.
Application MICACO | Date : 23/11/2024