Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège

Edition | Année parcours : 2024

Informations sur le parcours à la date du : 21/11/2024

Dire c'est faire

Coordonnées du collège
  • Collège affecté : Collège Théodore Monod
  • Ville : GAGNY
  • Classe : 5ème 
Coordonnées de la structure
  • Nom de la structure : F93
Coordonnées de la personne ressource
  • Identité : Madame Camille Balaudé

1. Articulation avec un processus de création :

Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir

Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e menant le parcours
  • Clémence Canet mène actuellement un doctorat de recherche-création en arts plastiques et linguistique à l’Université Paris 8, sa thèse est intitulée « La visite comme performance : un usage réflexif des discours sur l’art ». Elle a auparavant suivi une formation à la fois en histoire de l’art, avec un Master 2 des métiers et arts de l’exposition, et en lettres puisqu’elle a passé son CAPES de lettres modernes option cinéma, avant d’être admissible à l’agrégation. De façon parallèle aux articles qu’elle publie dans des revues universitaires françaises et internationales, comme son dernier article sur « La transmission comme performance : déplacer les formats de partage du savoir » (revue Déméter, n°10, printemps 2024), elle rédige des notes de lecture et des textes de présentation d’expositions pour se tenir au plus près des enjeux qui parcourent la recherche et la création contemporaine. Son travail d’artiste est exposé dans de nombreux lieux d’art comme le FRAC Bretagne, l’INHA à Paris, le Palais des Beaux-Arts de Lille. Commissaire d’exposition, elle organise aussi depuis plusieurs années des expositions sur le langage et ses potentialités en tant que matériau artistique.
Articulation du parcours avec ces projets
  • Par le biais de performances, d’installations ou de réalisations graphiques, la pratique artistique de Clémence Canet rend compte des préoccupations qui l’animent : Comment parler d’art ? Que reste-t-il d’une œuvre une fois qu’on l’a vue ? Avec la classe, tout au long du cheminement du projet, elle tentera de répondre à ces questions en plaçant au centre de l’attention des élèves, non pas des œuvres, mais l’expérience qu’ils en ont. L’histoire de l’art deviendra un vecteur d’expériences humaines et collectives, un espace au sein duquel articuler théorie et pratique. Son champ d’intérêt embrasse autant de sujets cruciaux au bon développement du projet « Dire c’est faire » que sont les arts visuels contemporains, la transmission du savoir, la performance, le langage, la prise en compte des spectateurs, les pratiques curatoriales, l’histoire et théorie de l’art. Clémence Canet a également une activité d’enseignement étant ATER à Lille 3 en arts plastiques, et plus anciennement en tant qu’enseignante de français en collège REP+ à Sevran, et aura donc toutes les compétences pédagogiques requises pour mettre une classe au travail de manière valorisante et didactique.

2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)

Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
  • Cette démarche s’inspire du programme de performances « Art by telephone ». La classe devra inventer un ensemble d’instructions détaillant comment une performance artistique devra être exécutée en direct. Les instructions seront enregistrées puis adressées à une autre classe. Une fois ces protocoles reçus, chaque classe devra mettre au point la performance ainsi confiée. 

Accompagnement des enseignant.es

Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
  • Un premier temps d’échange permet à l’enseignant et à l’intervenant de se rencontrer avec la chargée de projet de F93 autour des grands axes du projet définis auparavant ensemble : chacun pourra revenir sur ses objectifs pédagogiques, de découverte d’un champ artistique, de méthodologie et d’aboutissements… dans le but d’agréger ces objectifs pour trouver une articulation cohérente et fluide. C’est l’occasion de faire le point sur les connaissances des élèves, les projets menés en parallèle par la classe, et de faire coïncider le calendrier du projet avec l’articulation du programme, d’envisager l’implication des enseignants d’autres disciplines pour les prendre pleinement en compte. À cette réunion, se pose aussi la question des sorties qui seraient pertinentes au regard du profil de la classe, des souhaits des enseignants et du contenu du projet. Grâce aux retours de l’enseignant, l’intervenant pourra jauger le degré de difficultés des exercices prévus, et les adapter ; l’enseignant pourra quant à lui mener un travail complémentaire hors séances pour appuyer certaines notions indispensables à la bonne compréhension du projet. Les échanges incessants tout au long de l’année entre les intervenants, l’enseignant et la chargée de projet permettent des réajustements constants. Les nombreux temps d’analyse critique en cours de parcours permettront d’adapter, de modifier, de refaire le point si nécessaire, au vu des retours des élèves.
L’intervenant.e a t-il.elle déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel collège, la ville et ce qui motive le renouvellement de sa candidature.
  • Non, l’intervenante n’a jamais mené de projet CAC avec F93. Il s’agit donc d’une nouvelle collaboration et d’un projet proposé pour la première fois cette année ensemble. 

L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures

Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué
  • "Museum of contemporary art, Chicago, 1969." (4h) Une présentation de l’événement « Art by telephone » et des codes de la performance à travers l’histoire de l’art permet à la classe de s’accoutumer à cette pratique. Les élèves s’appuient sur le catalogue de l’exposition pour s’exercer à interpréter les instructions des artistes d’alors et celles d’autres plus récents. Un réseau de principes clés émerge (le caractère éphémère, la présence du corps, la relation au public…) qu’ils reprendront ensuite. "Dial a poem" (8h) Les élèves se penchent ensuite sur l’élaboration d’une performance commune, guidés par le cahier des charges de l’intervenante définissant une durée, la prise en compte de l’espace d’accueil, l’implication de toute une classe… Ensemble ils se demandent s’il y-aura-t-il un message ou une visée purement esthétique ? si tout se passera pendant la restitution ou aussi avant ? si celle-ci relèvera de la danse, du son, s’il faudra des choses ou en rapporter, solliciter d’autres personnes ? Chaque idée est testée en parallèle pour ajuster la consigne et la replacer dans l’articulation du processus général. Outre le contenu, la classe s’interroge aussi sur la formulation et une fois l’écriture achevée, les instructions sont enregistrées puis transmises à une autre classe participante sur support audio. "A chacun son rituel" (8h) La classe reçoit à présent l’enregistrement des consignes imaginées par une autre classe pour elle, et tente de les comprendre. Très vite, le groupe confronte ses interprétations, éprouve les modes opératoires et contacte les commanditaires pour des précisions ; il réfléchit à une mise en espace, aux poches d’improvisation, tout en respectant la consigne. Les élèves rassemblent l’ensemble des ressources nécessaires à l’expérience, se répartissent les rôles et profitent d’un temps de répétition dans l’espace dédié. 

Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique

Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
  • Maison de la poésie, Paris : une première sortie est organisée pour la classe à la Maison de la Poésie afin de découvrir ce lieu de création et de rencontres à la croisée de la poésie contemporaine, des arts visuels et sonores. La classe bénéficiera de l’exposition temporaire accrochée dans les locaux et assistera à une performance suivie d’un temps d’échange pour soulever des questions telles que la mise en voix d’un texte et la scénographie avec les équipes. Une deuxième sortie en cours de projet, qui sera plus de l’ordre du repérage, consistera à emmener les élèves dans le lieu qui accueillera leur restitution finale pour qu’ils y prennent leurs repères, échangent avec l’équipe technique sur les possibilités, et puissent ensuite travailler en classe au plus près des conditions réelles. Générateur, Gentilly. La classe se rendra ensuite au Générateur, lieu d’arts et de performance de 600m2 situé à la lisière de Paris 13ème, dédié à la performance et à toutes les formes d’expressions artistiques contemporaines dès lors qu’elles riment avec recherche et création. Là-bas les élèves pourront profiter de la programmation transdisciplinaire, mêlant arts plastiques et spectacle vivant, écriture du geste et poésie du verbe. Après avoir assisté à une performance, les élèves aura un temps d’échange avec l’équipe sur la base de données d’archives Performance Sources mise en place par le lieu, à la manière des éditions de sources enrichies en histoire de l’art, présentant conjointement des documents, des photos, des vidéos, des témoignages, des outils pour les décrire et les analyser, ainsi que des textes critiques. L’occasion pour les élèves de réfléchir aux manières de garder une trace de leur événement.

L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet

Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
  • A la fin de chaque séance un bref temps est destiné à une analyse critique de la réalisation du projet en cours, invitant les élèves à s’interroger et à s’approprier les nouveaux concepts abordés, l’orientation du projet et les objectifs de la prochaine séance, favorisant la parole individuelle et la réflexion collective. Ce temps permettra à l’intervenant de préparer au mieux la suite en tenant compte des zones de flou, des intérêts des élèves, de leurs points forts à solliciter et des points faibles à travailler pour qu’ils s’investissent de la manière la plus efficace et gratifiante. Les sorties seront préparées en amont par l’enseignant, l’intervenant et la chargée de projets de F93 et discutées avec la classe, afin que les élèves puissent participer de manière active à chacune de celles-ci et les anticiper correctement. Dans le cas de « Dire c’est faire », des temps de réflexion seront régulièrement organisés avec le groupe pour replacer l’atelier dans la perspective finale de la performance dans un lieu partenaire, et pour que les classes gardent toujours à l’esprit le public et l’espace à prendre en compte dans leur événement : cela amènera des questions plus ouvertes permettant de mettre le projet en perspective telles que réfléchir à des protocoles qui puissent s’adapter à n’importe quel type de lieu (in situ), les manière dont le spectacle vivant ou les arts sollicitent le public pendant leur performance, ou encore quels types de traces l’on veut garder d’évènements éphémères. La venue en classe d’un intervenant supplémentaire permet également un recul sur la production des élèves et relance d’autres pistes qui peuvent insuffler un nouvel élan au projet, au moment où il s’affine et se finalise, notamment à travers des contraintes techniques propres au lieu (lumière, son, plateau technique)

La restitution, temps de cloture du projet

Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
  • En fin d’année, les 2 classes se réunissent dans un centre culturel de Seine-Saint- Denis ; chaque classe aura convié ses parents et les membres de son équipe pédagogique ainsi que le Département de Seine-Saint-Denis à venir assister à cette programmation en deux temps : d’abord les classes assistent à une performance d’un artiste invité en guise d’amorce, ensuite les classes se mettent au travail. Pour chaque performance, les élèves annoncent le commanditaire et le destinataire de la performance, pendant que d’autres disposent le nécessaire à proximité́, puis la diffusion de l’enregistrement audio lance le démarrage de la performance. Un photographe documente le déroulé de chaque évènement voué à disparaître, en gardant les traces photographiques. A la fin des 2 actes, un échange permet à chacun d’interagir, de questionner les choix faits ou d’expliquer les intentions initiales, et à l’artiste invité de rebondir sur les propositions et enrichir l’échange.

Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)

Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
  • Les collégiens sont volontairement placés au cœur du projet « Dire c’est faire ». Ils seront à la fois créateurs et interprètes d’une performance artistique. Ainsi, une phase de réflexion ouverte permettra à chacun et à chacune d’exprimer ses idées et ses envies pour la pièce à créer avec l’aide de l’intervenant. Dans un second temps, les élèves devront à leur tour interpréter et mettre en scène la performance reçue de la part d’un autre collège. Les élèves pourront ainsi faire jouer leur sensibilité artistique à tous les niveaux de la performance : la création, l’interprétation, la mise en œuvre, la fabrication d’éléments artistiques de décor/ costumes, et la performance finale, devant un public. Les ateliers et les sorties avec l’intervenant seront aussi l’occasion de développer cette sensibilité en découvrant différents courants et pratiques artistiques d’aujourd’hui.

Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)

La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
  • L’égalité des genres est au cœur du projet « Dire c’est faire », puisque la génération active dans l’art de la performance dès la seconde moitié des années 1960 s’attache à la reconnaissance des expériences et de la culture propres aux femmes, à la réévaluation de leurs apports à l’histoire de l’art et à la remise en cause des canons traditionnels. Les intervenants aideront les élèves à décoder comment les femmes ont été conditionnées collectivement depuis le plus jeune âge à la conscience permanente de leur corps. L’approche du corps des femmes comme un thème à part entière de ce champ artistique souligne ainsi son imbrication avec le mouvement féministe qui sera amplement abordé avec la classe, tout autant que les interrogations politiques, identitaires (classe, genre, sexe, couleur de peau) et esthétiques.

Intégration de mesures liées à la transition écologique

Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
  • F93 a mis en place depuis plusieurs années un certain nombre de mesures spécifiques liées à la transition écologique. L’équipe est invitée à réguler sa consommation en énergie en limitant le chauffage des bureaux à 19°C (et en limitant l’usage de la climatisation aux situations exceptionnelles de grandes chaleurs l’été). Les lumières et les ordinateurs sont par ailleurs systématiquement éteints quand ils ne sont pas utilisés. Le tri des déchets a par ailleurs été mis en place. Une sensibilisation aux bonnes pratiques numériques a également été menée afin de ne pas stocker ou envoyer de documents trop lourds. Les déplacements de l’équipe se font la grande majorité du temps en transports en commun, sauf quand ce n’est pas possible pour des raisons logistiques et/ou de planning. Dans le cadre des projets que nous menons, dans la mesure du possible, les sorties proposées aux classes s’effectuent en transports en commun, et l’utilisation de l’ENT et des supports numériques sont privilégiés à l’impression de documents papier quand cela n’est pas un frein pour l’apprentissage des élèves. Lors des restitutions, nous privilégions également le réemploi de matériaux que nous avons déjà utilisés et qui sont en réserve ou que nous trouvons dans les stocks des établissements. Enfin, nous intégrons dans notre programmation des projets consacrés à la transition écologique, que ce soit leur thème principal ou l’une de leurs thématiques secondaires.

Implication active de la famille dans le parcours

Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
  • Une fiche avec le déroulé du projet, les sorties et la forme de restitution sera fournie par la chargée de projet aux professeurs impliqués au début de l’année. Toutes ces informations seront disponibles sur l’ENT tout au long du projet, à disposition des parents. Elles seront aussi rappelées lors d’une réunion à la rentrée afin que les parents puissent s’impliquer, s’ils le souhaitent et le peuvent, à certains moments propices du projet (sortie, restitution…). Lors de cette réunion, l’intervenant sera présent et pourra parler de son parcours, ses motivations et de ses interventions en classe, et la chargée de projet de F93 présentera les engagements de F93 envers les collégiens ainsi que la manière dont les projets sont conçus et leurs enjeux. Les temps forts seront aussi explicités, avec la possibilité pour les parents de s’impliquer dans le projet à certains de ces moments.
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
  • Les parents seront invités à venir assister à la performance finale de leurs enfants dans un lieu partenaire du projet ; cette restitution sera une réelle opportunité pour eux d’une part pour découvrir un champ artistique peu connu du grand public et un lieu culturel de leur environnement, d’autre part pour voir leur enfant dans un configuration inédite et valorisante, en dehors du cadre scolaire. Puisque la performance sera entièrement créée par les élèves, il pourra également être décidé en classe de prévoir de solliciter les parents pendant la performance finale, comme n’importe quel membre du public, pour les impliquer davantage et manière originale.

3. Co-construction du parcours

Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
  • Le projet d’établissement du collège Théodore Monod de Gagny développe plusieurs axes auxquels le projet « Dire c’est faire » fait écho, dont : - Axe 1, priorité 1 : acquisition du « lire, écrire, parler », faire le lien entre l’écrit et la pensée : les élèves devront apprendre à synthétiser leur pensée et à écrire ensemble un protocole pour une performance artistique. Dans un second temps, ils devront aussi comprendre, interpréter et mettre en scène le texte d’une autre classe d’un autre établissement. - Axe 1, Priorité 3 : "Construire et pratiquer une citoyenneté réfléchie" : en découvrant au côté de l’artiste performeur.euse le monde artistique, son histoire et sa pratique actuelle, les élèves développeront une meilleure compréhension de monde artistique et des enjeux qui le traversent. - Axe 2, « Préparer le citoyen de demain » priorité 2 : favoriser le développement de l’esprit critique : au travers des phases de réflexions collectives, de conception de la performance et de son interprétation, les élèves devront mettre en relation les performances vues en début de parcours et le protocole reçu afin de l’interpréter.
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
  • L’ENT dans ce projet aura une importance particulière due à la forme même du projet. En effet, puisqu’il s’agit d’un parcours basé sur l’échange d’un protocole artistique entre différents collèges, l’ENT sera régulièrement sollicité pour assurer une bonne communication entre les intervenants, les enseignants et les élèves. Seront mis sur l’ENT tous les changements des protocoles au besoin, ainsi que les différentes ressources utiles à l’interprétation et la mise en œuvre de ces derniers (œuvres de références, fiche de vocabulaire anglais-français, matériel nécessaire…). Ainsi, l’ENT sera à la fois un espace d’échange, un moyen de garder le lien et la continuité entre les différentes étapes du projet, et un lieu-ressource pour les élèves. Les parents pourront y avoir accès et suivre le déroulement du projet pas à pas.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
  • OUI
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
  • Le projet “Dire c’est faire” s’inscrit directement dans le programme des Arts plastiques du cycle 3 et viendra alimenter les questionnements suivants, présents dans le programme de cette matière : L’œuvre, l’espace, l’auteur, le spectateur. La relation du corps à la production artistique : l’implication du corps de l’auteur ; les effets du geste et de l’instrument, les qualités plastiques et les effets visuels obtenus ; la lisibilité́ du processus de production et de son déploiement dans le temps et dans l’espace : traces, performance, théâtralisation, évènements, œuvres éphémères, captations, etc. La présence matérielle de l’œuvre dans l’espace, la présentation de l’œuvre : le rapport d’échelle, l’in situ, les dispositifs de présentation, la dimension éphémère, l’espace public ; l’exploration des présentations des productions plastiques et des œuvres ; l’architecture. L’expérience sensible de l’espace de l’œuvre : les rapports entre l’espace perçu, ressenti et l’espace représenté ou construit ; l’espace et le temps comme matériaux de l’œuvre, la mobilisation des sens ; le point de vue de l’auteur et du spectateur dans ses relations à l’espace, au temps de l’œuvre, à l’inscription de son corps dans la relation à l’œuvre ou dans l’œuvre achevée. Cette réflexion permettra de développer les compétences : Expérimenter, produire, créer (Domaines du socle 1, 2, 4, 5), Mettre en œuvre un projet (Domaines du socle 2, 3, 4, 5), S’exprimer, analyser sa pratique, celle de ses pairs ; établir une relation avec celle des artistes, s’ouvrir à̀ l’altérité́ (Domaines du socle 1, 3, 5)

Application MICACO | Date : 21/11/2024