Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège
Edition | Année parcours : 2024
Informations sur le parcours à la date du : 23/11/2024
Aux risques de l'information
Coordonnées du collège
- Collège affecté : Collège Françoise Héritier
- Ville : NOISY-LE-SEC
- Classe : 5ème
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Coordonnées de la structure
- Nom de la structure : F93
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Coordonnées de la personne ressource
- Identité : Madame Camille Balaudé
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1. Articulation avec un processus de création :
Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir
Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e menant le parcours
- Cédric Gerbehaye est un photographe documentaire et réalisateur indépendant belge né en 1977 à Bruxelles. Son travail photographique est représenté par l’agence Vu’ Paris, et ses reportages sont publiés dans The New Yorker, The New York Times, Time Magazine, Newsweek, The Washington Post, The Guardian, GEO, Stern et Le Monde et National Geographic dont il est un collaborateur régulier. Il a obtenu pour son travail de nombreuses récompenses, dont un World Press Photo en 2008. En 2002, alors qu’il poursuit des études de journalisme, il commence à s’intéresser au conflit israélo-palestinien et documente la déception et la révolte qui ont résulté de l’échec des accords d’Oslo. Il réalise de nombreux reportages en Cisjordanie et à Gaza et sur les questions économiques et sociales en Israël. Son reportage, « Gaza : pluies d’été », est récompensé par le Musée de la Photographie à Charleroi et par un prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre en 2007. Il part également couvrir des événements en Irak, au Pakistan ou en Amérique Latine sur les ressources minérales.
Articulation du parcours avec ces projets
- Cédric Gerbehaye a dispensé de nombreux workshops et enseigné le métier de journaliste à divers publics ; il considère que partager son expérience et ce qui le pousse à constamment témoigner de sujets ultra sensibles fait partie intégrante de son métier afin d’alerter et d’éveiller les consciences de chacun. Habitué des situations de conflits internationales, il n’est pas moins intéressé par la situation sanitaire en Belgique pendant le Covid, par les disparités de la ville de pêcheurs de Sète, ou la vie carcérale dans la plus vieille prison de Bruxelles. Ainsi, à travers le parcours qu’il va mener avec la classe, Cédric Gerbehaye est fort de nombreuses propositions d’invités et d’exemples très divers de sujets à discuter avec les élèves pour les amener à développer leur propre point de vue, tout en les nourrissant de son expérience à chaque étape de la réflexion. Il est capable de travailler la mise en récit par l’image, tout autant que par le texte et le son, il saura parfaitement guider la classer vers la production d’un document sonore final.
2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)
Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
- Jusqu’où peut-on aller pour informer et quels risques peut-on prendre pour le faire ? Accompagné par un journaliste, le groupe se lancera dans une enquête sur la variété de ces situations « risquées » en identifiant et interviewant des témoins directs. Riche de ces échanges, la classe aura ensuite à créer un document sonore qui reprendra les grandes étapes de son enquête.
Accompagnement des enseignant.es
Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
- Un premier temps d’échange permet aux enseignants et à l’intervenant de se rencontrer avec la chargée de projet de F93 autour des grands axes du projet définis auparavant ensemble : chacun pourra revenir sur ses objectifs pédagogiques, de découverte d’un champ et du métier de journaliste, de méthodologie et d’aboutissements… dans le but d’agréger ces objectifs pour trouver une articulation cohérente et fluide. C’est l’occasion de faire le point sur les connaissances des élèves, les projets menés en parallèle par la classe, de faire coïncider leur programme avec le calendrier du projet et vice versa, d’envisager l’implication des enseignants d’autres disciplines pour les prendre pleinement en compte, et de penser des manières d’impliquer les parents. À cette réunion, se pose aussi la question des sorties qui seraient pertinentes au regard du profil de la classe, des souhaits des enseignants et du contenu du projet. Grâce aux retours des enseignants, l’intervenant pourra jauger le degré de difficultés des activités prévues, et les adapter, vérifier la sensibilité des sujets pour mieux les amener ; les enseignants pourront quant à eux mener un travail complémentaire hors séances pour appuyer certaines notions indispensables à la bonne compréhension du projet. Les échanges incessants tout au long de l’année entre les intervenants, les enseignants et la chargée de projet permettent des réajustements constants. Les temps d’analyse critique en cours de parcours seront là pour refaire le point si nécessaire, aux vues des retours des élèves et d’élargir l’horizon des interventions en faisant des détours par d’autres points de vue et témoignages. Grâce au padlet et à l’ENT, l’intervenant et les enseignants peuvent partager des références et tous les aspects d’organisation pris en charge par F93, et ces outils donnent aussi accès au projet à tout le reste de l’équipe pédagogique et à la direction, pour une meilleure communication autour du projet dans l’enceinte de l’établissement.
L’intervenant.e a t-il.elle déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel collège, la ville et ce qui motive le renouvellement de sa candidature.
- L’intervenant n’a jamais mené de projet CAC avec F93 mais il a participé en tant qu’intervenant supplémentaire ponctuellement, sur le projet « Qu’est-ce que la Paix ? » au collège Politzer à Montreuil en 2017.
L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures
Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué
- « Profession journaliste » (6h)
L’intervenante présente à la classe la commande qui lui est faite : réaliser une enquête traitant des risques inhérents au métier de journaliste et de la façon dont ils les gèrent, pour en faire un document sonore. L’intervenant fait découvrir à la classe quelques exemples de productions journalistiques qu’il a réalisé en mettant en avant l’exigence déontologique qui le guide. Cet échange est l’occasion d’un point sur les situations que les élèves perçoivent comme dangereuses et celles qui sont moins évidentes à identifier.
« Informer, jusqu’où ? » (6h)
Avec l’intervenante, la classe identifie des témoins clés pour nourrir, son enquête, découvre leur profil et leurs terrains, puis listent des questions à leur poser. Viennent ensuite les rencontres menées par les élèves : reporters de guerre, journalistes d’investigation livrent leurs expériences sur un métier dangereux, mais indispensable et vital pour la démocratie. Toutes ces interviews sont enregistrées pour servir de matière au documentaire sonore que la classe va réaliser.
« Fabrique d’un documentaire sonore » (8h)
L’ensemble des documents et des enregistrements collectés sont rassemblés. La classe se répartit en groupes qui travaillent chacun sur l’une des rencontres et sélectionnent les passages à intégrer au montage final puis argumentent leur choix. Ces échanges sont l’occasion de réfléchir à ce qu’ils souhaitent nous dire sur le devoir d’informer, ses obstacles et ses éventuelles limites. Ces réflexions sont également enregistrées et viennent ponctuer les extraits retenus pour former le documentaire sonore qui restitue le parcours mené par la classe.
Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique
Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
- La classe bénéficie de 2 sorties en parallèle des ateliers afin d’approfondir certains aspects du sujet et de les mettre en perspective.
Agence Vu’, Paris
La classe se rend d’abord à la galerie Vu’ dans Paris, galerie experte en photographie contemporaine qui représente le travail photographique de l’intervenant ainsi que celui de nombreux reporters internationaux. Une visite de l’exposition en cours permet à la classe de découvrir d’autres manière de traiter un sujet sensible par le biais d’un reportage d’images. Les élèves bénéficient ensuite d’un temps d’échange à l’agence Vu’ sur toute la chaine qui de développer un projet documentaire de sa conception à sa diffusion, l’occasion de comprendre que derrière les tirages papier qu’ils viennent de voir exposés, il y a des dossiers pour financer le projet, des rédactions qui s’engagent aux côtés des photojournalistes, des contacts à prendre sur le terrain, des choix éditoriaux qui s’opèrent etc…
Maison de la Radio, Paris
Puis, les collégiens se rendent dans les locaux de la Maison de la Radio à Paris, où ils bénéficient d’une visite guidée de cette institution, visitent les studios d’enregistrement et l’auditorium, ils découvrent le matériel, les conditions du direct…La classe participe ensuite à l’atelier « La rédaction de France info junior », l’occasion pour eux d’apprendre à s’exprimer au micro mais aussi de découvrir les coulisses d’un média et le travail des journalistes, de la régie à la vérification de l’information.
L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet
Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
- Au fur et à mesure de l’avancement du projet, des moments seront destinés à venir en complément de l’atelier générer de nouvelles discussions, favorisant la parole individuelle et la réflexion collective. Plusieurs temps de réflexion permettront ainsi des débats en classe entière sur :
- le rôle des ONG, traducteurs, fixeurs et autres acteurs qui prennent des risques aux côtés des journalistes, notamment grâce à l’intervenante supplémentaire, Pauline Ades Mevel
- le rapport des élèves aux médias pour les amener à réfléchir à leurs sources d’informations, tout en observant avec eux une évolution, ou pas, dans leur pratique au fur et à mesure des rencontres et de l’avancée du projet.
Des temps d’analyse critique inviteront la classe à prendre du recul sur le projet lui-même, pour s’assurer :
- que l’articulation et la progression du projet soit claire et redonner les objectifs
- qu’elle s’approprie bien les nouveaux concepts abordés, et replace les invités dans la problématique
- que les sorties soient anticiper et intégrer pleinement au projet
- de la bonne préparation de la restitution et notamment d’un point de vue technique (montage, son, visuels, durée, prise de parole etc…).
- faire un bilan du projet dans son globalité
La restitution, temps de cloture du projet
Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
- En fin d’année, l’ensemble des productions des classes impliquées dans le parcours est rassemblé pour constituer une série radiophonique, qui abordent, en 5 épisodes, la thématique du risque d’informer, par des entrées plurielles. Dans chaque collège, un rendez-vous hebdomadaire est fixé au CDI qui diffusera un épisode à chaque fois ; l’occasion pour la classe participante de redonner un contexte, expliquer la démarche et répondre aux éventuelles questions du public venu écouter, mais aussi de découvrir la manière dont les autres classes ont traités le sujet. Les parents sont également conviés pour ces rendez-vous et temps d’échange, de même que l’ensemble de la communauté éducative et des élèves.
Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)
Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
- Le parcours « Aux risques de l’information» est pensé sur le mode participatif puisqu’il implique un engagement actif des élèves à chacune de ses étapes. Les interactions dynamiques entre les intervenants et la classe seront largement privilégiées. De nombreux moments seront dédiés à des mises en situation qui appelleront à la participation de tous les élèves : recherches sur le net, lectures, préparation d'interviews, réalisation des entretiens, conception du portrait des témoins rencontrés… Les sorties bénéficieront également à l’ensemble des élèves de la classe dont la cohésion se trouvera renforcée. Les encadrants veilleront à adapter le parcours à tous les niveaux de compréhension et à toutes les situations des élèves.
Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)
La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
- La thématique de l’égalité Femmes-Hommes, sans être au cœur du parcours, sera abordée de front dans le projet à travers la question de la place des femmes dans le monde des journalistes, notamment dans celui des journalistes reporters de guerre. L’intervenant pourra ainsi intégrer au projet une réflexion sur un métier qui reste souvent associé à un métier d’hommes dans les représentations que les gens s’en font, mais qui est en pleine mutation. L’intervenant veillera également à montrer que leur regard sur les sujets qu’elles traitent varie parfois de celui de leurs collègues hommes et les enrichit d’une autre dimension.
Intégration de mesures liées à la transition écologique
Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
- F93 a mis en place depuis plusieurs années un certain nombre de mesures spécifiques liées à la transition écologique. L’équipe est invitée à réguler sa consommation en énergie en limitant le chauffage des bureaux à 19°C (et en limitant l’usage de la climatisation aux situations exceptionnelles de grandes chaleurs l’été). Les lumières et les ordinateurs sont par ailleurs systématiquement éteints quand ils ne sont pas utilisés. Le tri des déchets a par ailleurs été mis en place. Une sensibilisation aux bonnes pratiques numériques a également été menée afin de ne pas stocker ou envoyer de documents trop lourds. Les déplacements de l’équipe se font la grande majorité du temps en transports en commun, sauf quand ce n’est pas possible pour des raisons logistiques et/ou de planning. Dans le cadre des projets que nous menons, dans la mesure du possible, les sorties proposées aux classes s’effectuent en transports en commun, et l’utilisation de l’ENT et des supports numériques sont privilégiés à l’impression de documents papier quand cela n’est pas un frein pour l’apprentissage des élèves. Lors des restitutions, nous privilégions également le réemploi de matériaux que nous avons déjà utilisés et qui sont en réserve ou que nous trouvons dans les stocks des établissements. Enfin, nous intégrons dans notre programmation des projets consacrés à la transition écologique, que ce soit leur thème principal ou l’une de leurs thématiques secondaires
Implication active de la famille dans le parcours
Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
- Il est important aux vues du sujet de ce parcours que les parents se sentent impliqués et soient sensibilisés ; ainsi, en début de parcours, une rencontre parents-professeurs est organisée afin de présenter le thème du parcours, l’intervenante (son parcours), les sorties qui seront effectuées par leurs enfants et la forme de la restitution finale. C’est également l’occasion de présenter les enjeux et engagements de F93 envers les collégiens, ainsi que la manière dont les projets sont conçus. Lors de la restitution de fin d’année, les parents seront invités de ce moment de valorisation du travail accompli par leur enfant.
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
- A l’issue de l’atelier, les parents seront conviés aux rendez-vous de restitution au CDI. L’intervenant, les enseignants et la chargée de projets en profitent pour lancer la discussion sur les moyens d’information à disposition à la maison (TV, journaux, magazines) et les modalités d’informations (l’actualité est-elle discutée en famille ? quel crédit accorde-t-on à la presse ?...) .
3. Co-construction du parcours
Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
- Le premier axe du projet d’établissement du collège Françoise Héritier est de donner du sens à la scolarité et de prévenir le décrochage. Dans cette optique, la pédagogie de projet est mise en avant dans le parcours scolaire. “Aux risques de l'information” permettra d’impliquer davantage les élèves dans une dynamique de groupe, entre camarades et équipe pédagogique, et de créer une émulation positive autour du projet. Les élèves suivent un parcours de découverte, de sensibilisation aux enjeux de la liberté d'informer. En abordant notamment le travail de recherche et de vérification des sources du métier de journaliste, le parcours entend mettre l’accent sur des méthodes d’investigation que les élèves peuvent mobiliser dans leurs apprentissages scolaires. Le parcours permettra également de développer le deuxième axe du projet : l’établissement d’un climat serein et le développement de l'éducation solidaire et citoyenne à travers les thématiques traitées par les intervenants et les témoignages sensibles. Le parcours et sa restitution sont des moments privilégiés à partager avec les élèves et l'ensemble de l'établissement ainsi qu’avec les parents d’élèves, lors desquels l’engagement, la curiosité et l’esprit critique de chacun seront valorisés et accueillis avec encouragement par l’intervenant.
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
- Dans le cadre du parcours “Aux risques de l’information”, les élèves auront accès à l’ENT du collège Héritier afin de constituer une banque des données produites pendant les différentes phases de l’atelier. Les élèves pourront y répertorier des recherches et sélectionner des ressources de différentes natures (articles, photos, archives, documentaires…), des acteurs aussi, en lien avec le thème retenu dans le cadre du parcours, celui des risques liés au devoir d’informer, pour se familiariser avec cette notion et tenter d’en saisir la complexité et diversité de situations. Ces ressources feront ainsi l’objet de discussions entre les élèves et l’intervenante. Ils y consigneront les questionnaires, enregistrements et les retranscriptions des rencontres avec les témoins qu’ils auront produits, afin de disposer en ligne de toute la matière nécessaire à la construction de leur production finale. Cette mise en commun facilitera à la fois le travail de groupe, tout en permettant à chaque élève de trouver individuellement les ressources dont il aura besoin. Bien sûr, cet espace partagé sera également disponible aux parents désireux de suivre le projet pas à pas. Enfin, l’ensemble des supports, mais aussi des suggestions faites par chacun pour enrichir le parcours, ainsi que les sorties seront disponibles dans un padlet créé par la chargée de projets pour faciliter la communication avec les enseignants et les intervenants.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
- Le parcours “Aux risques de l’information” offre de nombreux liens avec le cycle 4 de l’Education aux médias et à l’information, notamment avec les compétences : “Utiliser les médias et les informations de manière autonome” : - se familiariser avec les différents modes d’expression des médias en utilisant leurs canaux de diffusion ; - découvrir comment l’information est indexée et hiérarchisée, comprendre les principaux termes ; - se familiariser avec les différents modes techniques associés ; - adopter progressivement une démarche raisonnée dans la recherche d’informations et “Exploiter l’information de manière raisonnée” : - apprendre à distinguer subjectivité et objectivité dans l’étude d’un objet médiatique ; - découvrir des représentations du monde véhiculées par les médias ; - s’interroger sur l’influence des médias sur la consommation et la vie démocratique. Le projet sera également l’occasion pour les élèves, notamment au cours de la restitution, de mettre en oeuvre concrètement la compétence “Utiliser les médias de manière responsable” : - se questionner sur les enjeux démocratiques liés à la production participative d’informations et à l’information journalistique ; - s’initier à la déontologie des journalistes.
Le parcours sollicitera aussi les élèves sur les compétences développées en français en cycle 4 telles que le développement des compétences langagières orales et écrites en réception et en production en s’inscrivant dans les grandes entrées du programme :vivre en société, participer à la société , regarder le monde, inventer des mondes, agir sur le monde.
Application MICACO | Date : 23/11/2024