Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège

Edition | Année parcours : 2024

Informations sur le parcours à la date du : 21/11/2024

Re-faire son cinéma

Coordonnées du collège
  • Collège affecté : Collège Joséphine Baker
  • Ville : SAINT-OUEN
  • Classe : autre 
Coordonnées de la structure
  • Nom de la structure : Captive
Coordonnées de la personne ressource
  • Identité : Madame Charlotte Dufranc

1. Articulation avec un processus de création :

Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir

Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e menant le parcours
  • Christophe Herreros est un artiste cinéaste et réalisateur diplômé des Beaux-arts de Paris et du Fresnoy. Son travail d’artiste vidéaste s’applique à déconstruire les codes du cinéma et des séries populaires. Ses œuvres vidéos sont comme des condensés de cinéma exposées dans des salles de musée. Il étire le temps des films, joue avec les codes, décortique l’essence même du cinéma. Il y a une forme de romantisme dans son cinéma qui dépasse la position critique ou le détournement ironique, explorant le potentiel lyrique de certains procédés spectaculaires du cinéma mainstream. Ainsi, la force visuelle d’un travelling sur grue ouvre l’étendue d’un paysage et transforme la garrigue du Sud de la France en décor « middle-west » américain, cadre dans lequel il ne tourne que la séquence finale d’un récit policier à peine suggéré, où l’on voit une vieille Peugeot 203 s’éloigner à l’horizon. Dans un autre film, un mouvement de caméra aérien paraît traverser un terrain de basket new-yorkais, avant que l’on remarque la cathédrale de Roubaix. Ailleurs, c’est un décor pavillonnaire de banlieue parisienne qui semble plongé dans l’atmosphère d’un film d’horreur des années 1990 à la Wes Craven. Christophe Herreros a naturellement basculé dans le monde du cinéma. Après avoir réalisé deux courts métrages sélectionnés dans divers festivals de référence, il développe aujourd’hui un long métrage qui entrera en production au mois de septembre. Son travail de réalisateur s’inscrit dans la lignée de son travail d’artiste vidéaste et il porte dans ses films la même recherche formelle et esthétique qui révèle un héritage puisé autant dans les séries américaines à succès que dans la peinture classique. Son travail s’appuie sur la déconstruction et la précision des cadres et des mouvements pour porter des intentions et c’est précisément le travail qui sera proposé aux élèves dans ces ateliers: un travail de déconstruction et de reconstruction d'objets filmiques. Comment comprendre le langage du cinéma à travers son vocabulaire, les cadres, les profondeurs, le mouvement, le montage et le son, et comment l’employer à son tour pour transmettre une émotion.
Articulation du parcours avec ces projets
  • Christophe Herreros propose pour 2023/2024 un parcours de La Culture et l’Art au Collège, destiné à une classe UPE2A allophone multiniveau du Collège Joséphine Baker de Saint-Ouen. Christophe Herreros a déjà travaillé avec des enfants ne maîtrisant pas le français notamment pendant 2 années en accompagnant des mineurs isolés étrangers au sein de la Croix Rouge française. Il s’est aperçu que c’est souvent en partant d’une base qui est familière aux élèves que les parcours peuvent s’enclencher plus facilement. Ainsi Christophe propose de travailler sur le Remake et de refaire et déconstruire des séquences de films que les élèves connaissent. De cette manière chacun arrive dans le projet avec des choses qu’il aime et sans complexe. Christophe a beaucoup travaillé autour du remake et de “comment refaire pour créer de nouvelles formes”. Ainsi il est reconnu comme un artiste de la jeune génération utilisant les codes du cinéma pour se les réapproprier et les amener vers autre chose. Il a notamment fait une conférence passionnante lors des journées professionnelles de Cinémas 93 sur le sujet : REMAKE, RE-FAIRE, OUI MAIS POURQUOI ? Ainsi, il montrera son travail et ses concepts aux élèves et les emmènera avec lui dans son univers. Ils créeront tous ensemble un court film. Ils apprendront toutes les étapes de l’écriture au tournage en passant par la post-production.

2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)

Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
  • Christophe Herreros accompagnera les élèves dans l’analyse et déconstruction de séquences filmiques pour en comprendre les enjeux. Ils créeront ensemble de courts films qui reprendront les codes des films de leur culture.

Accompagnement des enseignant.es

Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
  • Le parcours est pensé en collaboration entre Captive, l’artiste intervenant et l’enseignante. Captive apporte son expertise et met à disposition le matériel nécessaire au travail mené par l’intervenant artiste. Captive coordonne également le projet en mettant en lien les différents acteurs, en organisant les temps de rencontre et le planning. L’association est l’interlocutrice principale du projet et sera garante du bon déroulement des temps forts du parcours au-delà des interventions (les sorties, la restitution…) Elle suivra le projet dans toutes ses étapes. Elle sera en lien avec les enseignants et l’artiste au fil du projet pour s’assurer que tout se passe comme prévu et s’adaptera aux évolutions du projet si nécessaire. Captive accompagne les enseignants et l’artiste dans l’élaboration d’un parcours aussi constructif et enrichissant que possible pour les élèves.
L’intervenant.e a t-il.elle déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel collège, la ville et ce qui motive le renouvellement de sa candidature.
  • Christophe Herreros s’est engagé depuis de nombreuses années dans la transmission de son expérience, de ses concepts et de son parcours de vie. Venant lui-même d’un milieu précaire dans lequel la culture était peu présente, il s'est fixé comme objectif de rendre son travail artistique accessible à un large public tout en abordant des concepts exigeants de manière naturelle et bienveillante. Christophe Herreros a déjà organisé et participé à de nombreux ateliers avec des enfants. Il a notamment été invité à réaliser un atelier avec le musée du BAL au centre de loisir Gustave Rouanet Paris 18, le film qui en a résulté a été sélectionné en festival. Christophe Herreros a également, pendant deux ans, travaillé avec l’IME les Moulins Gémeaux de Saint-Denis. Ils ont tourné un film dans les studios de la cité du cinéma. Plus généralement, Christophe Herreros donne des cours dans des écoles d’art et de cinéma, il a également créé en 2024 des ateliers de pré-cinéma destinés aux enfants de 6 à 12 ans. Enfin, Christophe a été éducateur à la Croix Rouge et a accompagné des mineurs non accompagnés vers l’autonomie tout en leur apportant des bases culturelles et artistiques fortes.

L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures

Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué
  • séance 1 - 2h : Premiers contacts. Découverte du travail de Christophe Herreros. Christophe Herreros se présente, il montre son parcours ainsi qu’une sélection de travaux. Discussion autour du projet. A l’orée des travaux vus en classe, Christophe Herreros propose aux élèves des premières réflexions autour du projet à construire ensemble. Séance 2 - 2h: Premières pistes autour du projet. Parler du remake et des films qu’on aime. Comment les déconstruire ? Que faire avec cette matière. Mise en relation des idées. Début d’écriture et plan de travail. Projection d’un court film pour clôturer. Séance 3 - 2h : Écriture et recherche iconographique en lien avec le professeur. Développement de l’idée du film. Manipulation du matériel de prise de vues et sons. Caméra, enregistreur. Premiers travaux de mise en scène. Les élèves passent devant et derrière la caméra pour un atelier ludique et formateur. Projection des images réalisées. séance 4 - 4h : Répétitions des scènes qui seront tournées. Les élèves auront travaillés avec leur professeur et Christophe Herreros leur proposera de répéter les scènes qui seront tournées. Préparation au tournage. Séance 5 - 4h : tournage Séance 6 - 4h : tournage Séance 7 - 2h - : montage et post production

Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique

Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
  • Pour les sorties que nous avons pensées conjointement et en lien avec le travail que nous souhaitons proposer aux élèves, nous avons privilégié des sorties qui les emmènent dans des lieux ou des évènements qui sont, pour certains, secrets. Ces sorties sont des opportunités pour découvrir des métiers, faire naître de la curiosité pour le milieu de l’art et du cinéma chez les élèves. Visite à la Cinémathèque Française: exposition de James Cameron Pour une première sortie, nous aimerions les emmener à la cinémathèque Française, lieu emblématique du cinéma. L’exposition présentée est très intéressante pour créer du lien et de la matière avec le travail que nous souhaitons leur proposer. Le cinéma de James Cameron est un cinéma qui s’appuie fortement sur des codes cinématographiques forts dont on pourra analyser et déconstruire les formes dans un temps de discussion après la sortie. C’est une manière de découvrir l’univers d’un réalisateur qui porte un style et un regard particulier sur le monde. Visite d’un plateau de tournage en cours Nous voulons amener les élèves sur un tournage de film ou de série en cours. C’est une occasion unique pour eux de découvrir les dessous d’un film en train d’être tourné. D’en découvrir les différents métiers et leurs fonctions. C’est aussi un moment qui peut générer de l’envie, de la curiosité et qui révèle la magie du cinéma. Une manière de découvrir un collectif en action et de leur montrer comment le film qu’ils vont réaliser s’inscrit dans un travail collectif où chacun peut avoir sa place. Visite de l’atelier d’artiste Neïl Beloufa à Montreuil. Un atelier d’artiste est un lieu où les créations de l'artiste émergent. C’est là que les œuvres sont imaginées, fabriquées, essayées. C’est un espace qui n’est pas souvent visible et c’est une chance de pouvoir y entrer. Nous proposons aux élèves de venir découvrir l’atelier de Neïl Beloufa, un artiste contemporain et réalisateur qui travaille et expose dans les musées et les institutions du monde entier. Son atelier, situé à Montreuil, est un espace de plusieurs étages constitué d’ateliers de construction, de studios de tournage et d’espaces de recherche pour les nouvelles technologies. Un lieu foisonnant où les nombreux collaborateurs de l’artiste développent avec lui ses futures œuvres.

L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet

Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
  • Le projet sera présenté aux élèves par la professeure, dans les grandes lignes en début d’année afin de préparer la première rencontre avec l’intervenant. Cette première rencontre permettra d’établir un lien, une présentation plus précise de son travail et du travail qu’ils vont effectuer ensemble. Dès le début de l’année, le planning sera explicité auprès des élèves et lors de la réunion de rentrée avec les parents et après la première rencontre avec l’intervenant et tout au long du projet, l’enseignante fera des liens dans son cours avec le travail proposé dans l’atelier. Ainsi, l’enseignante sera garante de la continuité du lien entre les élèves et le projet proposé par l'intervenant et ce, particulièrement pendant la première phase du projet, celle de l’écriture du/des film/s. Un point sera également réalisé avec la classe au complet après chaque intervention de l’artiste dans le groupe afin de bien cerner les enjeux de ce qu’il s’est passé et d’en reprendre les points importants. La classe étant allophone, il est important d’insister sur la compréhension de toutes les étapes et parfois de permettre de prolonger le temps de travail d’atelier dans les heures de classes pour bien approfondir les différents ateliers entrepris. Les élèves pourront de la sorte rester mobilisés et comprendre les objectifs des séances menées en collaboration avec l’intervenant. Pour cela, les élèves disposeront d’un cahier dédié à ce projet : ils y effectueront le travail de préparation aux visites et rédigeront une trace écrite à la suite des ateliers et des sorties. Les sorties sont choisies par la totalité des acteurs du projet pour apporter de la matière à la réflexion et offrir une perspective au travail mené. Elles permettent de proposer des découvertes culturelles uniques tout en alimentant les propositions menées en atelier. Ce projet sera pensé comme une création collective qui implique chacun et permet de développer une réflexion globale, dans toutes les disciplines ou thématiques abordées dans la classe qui est un prétexte pour parler le français, le pratiquer et l’utiliser pour construire une pensée et un récit tous ensemble.

La restitution, temps de cloture du projet

Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
  • Deux temps de restitution seront réalisés. Le premier aura lieu au collège, dans le cadre d’une une projection-rencontre lors d’un événement organisé pour l’occasion et où les élèves présenteront leur travail au reste du collège. Le deuxième aura lieu dans une salle ouverte au public, à Saint-Ouen, l’espace 1789, là encore en présence des élèves, de l’équipe enseignante, de l’artiste et des familles. La projection se fera en soirée pour permettre d’accueillir toutes les familles. Cette soirée événement au cinéma sera pensée comme un moment convivial avec un pot et présentée par les élèves avec éventuellement une présentation dans le hall du travail mené (photos de tournage, différentes étapes de travail, storyboard etc…) comme une exposition de présentation. Les films seront également mis en ligne sur le site et le Viméo de l’association captive pour être accessible et visible.

Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)

Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
  • Les élèves agrémenteront tout au long de l’année scolaire un carnet de bord personnel, dans lequel chacun pourra détailler diverses inspirations et éléments collectés tout au long du parcours. Journal écrit ou dessiné, collages, coupures de journaux, herbiers, cartes et plans, seront autant d’éléments personnels qui viendront nourrir le projet collectif. Une sonothèque collective pourra également être inventée et partagée. Les outils et dispositifs de création mis en place feront appel à l’individualité de chaque élève pour inclure chaque personnalité dans le projet. Le film collectif final sera à cette image : un véritable kaléidoscope polyphonique d’images, de sons et de sensibilités. A toutes les étapes de création, les cinéastes intervenantes feront appel à la singularité des élèves pour les impliquer dans le processus de création, que ce soit dans le choix des protagonistes et lieux à filmer, les choix de mises en scène et les séquences sélectionnées lors de la post-production. Lors du tournage, les élèves pourront se relayer aux différents postes de travail pour expérimenter chaque rôle au sein de l’équipe, en fonction de leurs envies.

Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)

La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
  • C’est dans un premier temps lors de l’analyse des extraits de films que l’éducation à l’égalité fille-garçon s’effectuera : cette problématique constituera un des axes de lecture proposés aux élèves. Ensuite, lors des ateliers de pratique artistique, le projet sera aussi l’occasion d’interroger les stéréotypes de genres liés à certaines pratiques artistiques et plus généralement les représentations genrées associées aux métiers. Ainsi il s’agira de comprendre l’égalité filles-garçons, comment elle peut se manifester et ce dans le but de développer l’acceptation et la tolérance autour des différences. A l’occasion de la semaine de l’égalité filles-garçons organisée au collège, les élèves contribueront à cet événement en réalisant des affiches sur les stéréotypes de genres véhiculés ou déconstruits par le cinéma. À travers le travail de mise en scène, de choix d’écriture et de représentation à travers le jeu d’acteur, nous serons attentifs à la parité dans la prise de parole. Si les questions de genres sont abordées de manière explicite au sein du projet, alors elles feront l’objet d’une approche qui permet une réflexion sur l’égalité homme/femme la représentation et la liberté dans les actes comme dans les idées. Il est évidemment primordial pour nous, que la question de l’égalité et plus largement de la tolérance au sens large soit abordée avec bienveillance et respect.

Intégration de mesures liées à la transition écologique

Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
  • Nous avons une approche globale qui privilégie le respect de l'environnement quand cela se pose. Nous portons des valeurs qui promeuvent la transition écologique et sommes particulièrement attentifs à cette question.

Implication active de la famille dans le parcours

Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
  • Les parents seront en lien avec le projet par les élèves et l'enseignante qui incitera les élèves à partager le travail réalisé pendant le parcours, tout le long de l'année. L'enseignante fera le lien avec les famille directement dans le cadre d'échanges réguliers qu'elle entretien avec les parents d'élèves lors de réunions et de communication d'évènement. Les parents seront également conviés à la restitution en fin de parcours pour assister à la présentation du film et au moment convivial organisé après la projection. Une occasion pour eux de mesurer le travail de leurs enfants et de partager leur ressenti, mais aussi de se rencontrer et de rencontrer l'intervenant qui animera la soirée de restitution en collaboration avec Captive.
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
  • AU delà de l'implication des parents mentionnées dans les moments ci-dessus, il n'est pas prévu de modalité innovante pour inclure les familles dans le parcours.

3. Co-construction du parcours

Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
  • « Un collège qui donne envie aux élèves de se cultiver, de s’ouvrir à l’autre et de se dépasser » : par la découverte des œuvres cinématographiques proposées, par la pratique de la réalisation d’un court métrage et par la rencontre de l’univers du cinéma et des connaissances mutualisées de chaque élève, du rapport au corps de chacun d'entre eux, par la représentation de soi et des autres à travers la gestuelle, le corps, la voix, les élèves seront amenés à s’ouvrir à l’autre. De plus, les élèves seront encouragés à faire des propositions pour l'avancée du projet et pour le rendu final. Les visites auxquelles les élèves participeront, les échanges avec les artistes et les différents acteurs des structures culturelles leur permettront de s’approprier les lieux de culture de leur environnement plus ou moins proche. De plus, ce projet répond aux objectifs du volet « Un collège lieu de construction de la citoyenneté, respect de la loi et de valeurs communes : solidarité, tolérance, sens civique » du projet d’établissement. Les élèves se confronteront au travail en groupe : la formulation d’une pensée, l’écoute des propositions des camarades, l’échange avec des artistes. Ces démarches conduiront à l’élaboration d’un court-métrage, fruit d’un travail collectif.
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
  • L’Espace Numérique de Travail du collège servira de support de communication et de valorisation : des photos, dessins, textes de l’atelier et des sorties alimenteront régulièrement la rubrique art de l’ENT. Par ailleurs, dans le cadre de l’éducation aux médias et à l’information, un travail sera mené sur l’identité numérique et la production d’information, en partenariat avec le professeur de technologie. L’usage de l’ENT permettra aux élèves de communiquer à l’oral, et à l’écrit leur travail à leur famille et représentants légaux.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
  • OUI
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
  • Les élèves ont entre 11 ans et 16 ans, nous pourrons dès lors mener un enseignement couvrant les cycles 3 et 4. Le parcours favorise l’acquisition des compétences relevant du COMPRENDRE, DIRE, LIRE et ECRIRE du français langue seconde/français langue scolaire : Compréhension écrite et lecture de l’image : lecture de synopsis, d’extraits de scénarios, analyse de photogrammes, d’extraits de films et de films (identification du genre artistique, des personnages, des actions, du cadre spatio-temporel, des thèmes, des émotions), lecture et repérage d’informations sur des cartels et sur l’affichage dans les salles d’expositions de la cinémathèque Compréhension orale : comprendre des consignes et des supports vidéo et cinématographiques Production écrite : Rédiger un récit complet sous forme de scénario - construire un exposé sous forme d’affiches - rédiger des invitations – tenir un journal de bord dans lequel les séances de préparation aux sorties (cinémathèque, atelier d’artiste et projections) et les ateliers de pratique avec l’artiste feront l’objet d’une trace écrite accompagnée le cas échéant de dessins. Production orale : se familiariser avec sa voix dans une langue seconde, par un travail sur le corps mené avec l’artiste : incarner des émotions diverses en jouant avec sa voix et son corps – prendre la parole en groupe – acquérir et utiliser le vocabulaire du corps/mouvement/émotions/des techniques cinématographiques – formuler et reformuler des consignes – donner son avis - exprimer et justifier ses choix et ses émotions, ses sensations – raconter les étapes d’un projet - Participer à un échange verbal en respectant les règles de la communication - Prendre part à un dialogue : prendre la parole devant les autres, écouter autrui, formuler et justifier un point de vue. En littérature : Des passerelles avec l’axe “Regarder le monde, inventer des mondes” du cycle 4 seront effectuées par l’étude de textes narratifs et poétiques.

Application MICACO | Date : 21/11/2024