Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège
Edition | Année parcours : 2024
Informations sur le parcours à la date du : 21/11/2024
Semer, récolter, danser
Coordonnées du collège
- Collège affecté : Collège Aime et Eugenie Cotton
- Ville : LE BLANC-MESNIL
- Classe : autre
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Coordonnées de la structure
- Nom de la structure : Citoyenneté Jeunesse
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Coordonnées de la personne ressource
- Identité : Madame Chiara Dacco
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1. Articulation avec un processus de création :
Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir
Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e menant le parcours
- Daniela Clementina De Lauri est une artiste polymorphe, fusionnant la chorégraphie, la danse, le théâtre et l'art paysager. Son parcours artistique débute lorsqu'elle entreprend une formation de comédienne à l'École CSA, sous la direction de John Strasberg. Parallèlement, elle pratique le karaté à un niveau professionnel, développant ainsi une sensibilité corporelle et une discipline qui marqueront son cheminement artistique.
Son intérêt pour le théâtre et la danse la conduit à approfondir ses études à l'École Lecoq, où elle explore l'art de la pantomime et du mime corporel. Elle se forme ensuite à la danse contemporaine à l'Académie de l'Art du Geste dirigée par Virgilio Sieni à Florence, à P.A.R.T.S. à Bruxelles, et à l'École de Composition Chorégraphique Contemporaine dirigée par Adriana Borriello à Rome. Parallèlement elle valide un diplôme de paysagiste. Cette diversité de formations lui permet d’enrichir sa palette d’approche du corps et du mouvement en relation constante avec l’environnement proche.
Au fil des années, Daniela collabore avec de nombreux artistes renommés tels que Virgilio Sieni, Chiara Guidi, Claudia Castellucci, Raul Iaiza, Alexandre Sokoruv et Olivier De Sagazan. Son travail est présenté dans des lieux prestigieux tels que la Biennale de danse (Venise) et le Théâtre de la Triennale (Milan).
En 2020, Daniela s'installe à Paris où elle crée la compagnie ELSEWHERE, un espace dédié à ses recherches chorégraphiques fondées sur le lien étroit entre la danse et l'environnement naturel en milieu urbain. Son projet "Le jardin et le geste", incarnent son engagement profond à associer l'art du mouvement avec la nature. Elle explore ainsi comment les gestes humains peuvent se fondre avec les éléments naturels, remodelant radicalement notre perception de la relation à la nature en milieu urbain.
Actuellement, elle se consacre à deux nouveaux projets. D'abord, "LE FAS_BE", une création de danse contemporaine inspirée de contes de fées, débutera au Festival Fait d’Hiver à Paris en janvier 2025. Ensuite, "ATLAS DES AMOURS CONTEMPORAINS", une série de performances sur l'amour, démarrera au Théâtre de la Reine Blanche à Paris en 2025.
Articulation du parcours avec ces projets
- Le parcours proposé aux élèves d'ULIS du Collège Eugénie Cotton vise à les immerger dans une expérience artistique et pédagogique unique axée sur la danse et la performance corporelle situées dans un environnement naturel. À travers une série d'ateliers interactifs, les élèves seront initiés à une démarche artistique mêlant jardinage, paysagisme et performance dansée. Concrètement, l’enjeu ici sera d’imaginer comment une forme de spectacle vivant conçue et réalisée in situ, peut contribuer à valoriser un espace paysager choisi au sein du collège. L’espace potager est pressenti.
Les ateliers seront conçus pour alterner moments jardiniers et dansés. Ils débuteront à la belle saison. Dans un premier temps, les élèves seront encouragés à exprimer leurs émotions et leurs sensations corporelles à travers des exercices de mouvement et des improvisations guidées directement réalisés en plein air (le parc urbain situé à proximité du collège constituera un terrain de jeu idéal). Puis le groupe investira différents espaces du collège : l’espace potager du collège pour y planter des semis ; d’autres espaces mitoyens pour réaliser quelques végétalisations. À partir des gestes, des mouvements du jardinage et du paysagisme, mais aussi des sons émis par ses outils, les élèves construiront in situ une chorégraphie simple dans l’espace du potager et ses alentours immédiats.
Parallèlement, les ateliers mettront l'accent sur la sensibilisation à l'environnement et à la nature. Les élèves auront l'occasion de découvrir la flore indigène de l'Île-de-France, d'apprendre les gestes de jardinage et de se reconnecter avec la nature à travers des activités sensorielles et des observations dans la cour, mais aussi dans les espaces verts de proximité. Ils seront amenés à réfléchir à la manière dont leur propre corps interagit avec l'environnement et comment cela peut influencer leur perception du monde qui les entoure. Ces ateliers aboutiront à une présentation performative où les élèves présenteront leurs créations devant leurs pairs et la communauté scolaire. Cette performance reflétera leur exploration des liens entre le mouvement, la nature et l'environnement urbain.
2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)
Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
- Le parcours proposera aux élèves d’investir artistiquement l’espace du potager : ils y prendront leurs marques, s’y déplaceront, réaliseront les gestes et les mouvements propres au jardinage et au paysagisme. Ces expérimentations les conduiront à réaliser une chorégraphie in situ.
Cette performance dansée apportera un éclairage original sur un lieu partagé du collège.
Accompagnement des enseignant.es
Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
- La co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques repose sur une approche collaborative et inclusive, favorisant la rencontre et l'interaction entre les acteur.ices du monde de l'éducation, de l'art et des médias. Cette démarche vise à créer un projet unique et adapté aux besoins spécifiques de chaque groupe classe, en intégrant les savoirs, les expériences et les compétences variées de chaque participant·e.
1. Rencontre et partage d'expériences : Le projet est le fruit de la rencontre entre les différents acteur.ices (enseignant.e.s, chargé.e de projets, journaliste ou artiste) du projet. La rencontre est une étape initiale durant laquelle ils.elles partagent leurs envies, objectifs et compétences pour construire un projet commun. Cette approche respecte les savoir-faire et les identités de chacun·e, favorisant ainsi la créativité, la confiance et l'engagement au sein de l'équipe projet.
2. Association des équipes pédagogiques : Les équipes pédagogiques sont impliquées à toutes les étapes du projet, de sa conception à son évaluation. En année N-1, les enseignant·e·s partagent leurs objectifs généraux avec les médiateur·rice·s, qui proposent ensuite des intentions, des univers de création et des démarches portées par des artistes ou des journalistes. Des rencontres et des échanges permettent d'affiner le projet et d'ajuster sa progression.
3. Présentation et réajustement : En septembre une réunion organisé par le.la charge.é de projet au collège avec les enseignant.e.s et l’intervenant.e. permet de préciser les attendus, spécifier les contraintes, visualiser les espaces, échanger sur les conditions matérielles et établir un premier calendrier des ateliers. À chaque étape du projet, des temps de présentation de séances, de séquences et de sorties sont organisés. Des moments de briefing/debriefing sont également prévus pour que les objectifs de chacun·e soient respectés et pour garantir l'appropriation du projet par les jeunes.
4. Accompagnement par le.la chargé.e de projets : Le.la chargé.e de projets de CJ assure tout au long de la progression une démarche de co-construction avec les enseignant·e·s en proposant des ressources telles que des dossiers pédagogiques, des sites internet ou des ouvrages et en accompagnant leur appropriation par les enseignant.es et les élèves. Ces ressources permettent de nourrir le projet et de relier les expériences et les savoirs.
Dans le cadre de ce projet avec l'ULIS du Collège Eugénie Cotton, nous avons ajusté le parcours pour répondre aux besoins spécifiques des élèves en intégrant des activités sensorielles et des exercices de mouvement. Cela favorise l'inclusion et permet à tous les élèves, indépendamment de leur capacité, de participer pleinement.
L’intervenant.e a t-il.elle déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel collège, la ville et ce qui motive le renouvellement de sa candidature.
- C’est la première fois que l’artiste mène un parcours « CAC » avec Citoyenneté Jeunesse. Le parcours a été conçu en fonction de l’actualité de l’artiste et des objectifs de l’équipe pédagogique.
L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures
Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué
- Séance 1 (2 h)
Présentation de la pratique artistique de l'intervenant·e et des objectifs de l'atelier.
Partage des attentes et des motivations des élèves participants.
Séance 2: (2 h)
Balade cueillette dans le parc pour découvrir sa flore et observer la nature. Reconnaissance des végétaux et réalisation de dessins.
Pratique d'exercices de mouvement et de chorégraphies dans un parc à proximité du collège. Éveil du corps et exploration in situ des premières notions de danse.
Séance 3: gestes du jardinage (2 h)
Dans le potager : planter des graines et réaliser les gestes du jardinage. Maniement des outils. Déplacements. Recenser les gestes et les déplacements réalisés dans l’espace potager.
Séance 4: (2 h)
Terminer les semis et recenser les gestes et les déplacements liés au jardinage et à l’entretien d’un potager.
Les élèves réalisent des croquis simples qui serviront d’ébauche à la future chorégraphie.
Séance 5: chorégraphier et répéter (4 h)
Matin: répartis en petits groupes, les élèves sont guidés dans la création mouvements inspirés par les croquis réalisés préalablement.
Après-midi : les élèves réalisent une ébauche de chorégraphie dans le potager.
Séance 6: transitions (2 h)
Dans la mesure du possible, les espaces adjacents du potager seront investis à des fins de végétalisation.
Cette partie de la cour sera imaginée comme un « sas » d’accueil invitant à transiter vers l’espace du potager. Les élèves travailleront précisément sur cette « transition » d’un espace à l’autre et sur la manière de la chorégraphier.
Séance 7: (2 h)
Révision et peaufinage des actions chorégraphiques pour assurer une performance cohérente et harmonieuse.
Séance 8: (2 h)
Finalisation des actions chorégraphiques.
Séance 9 : Filage (2 h)
Répétition générale des actions chorégraphiques en vue de la restitution.
Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique
Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
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Nos partenaires culturels franciliens ne sont présentement pas tous en mesure de communiquer une programmation définitive à l’heure de déposer le présent dossier. Voici les principales directions, intentions, retenues dans la construction du parcours :
- Le spectacle « LE FAS_BE » (Daniela De Lauri) qui sera diffusé dans le cadre du Festival Fait d’Hiver en janvier 2025 à Paris. En attente des dates de programmation
Ou un autre spectacle de danse contemporaine au Théâtre National de Chaillot (En attente des éléments de pré-programmation de la saison 2024-25).
- Une proposition artistique dans le cadre de « Plastique Danse Flore », Festival de danse contemporaine au Potager du roi à Versailles (sous réserve de la période de programmation de l’édition 2024).
Ou une proposition en arts de la rue (en fonction des programmations en 2024-25).
- Une visite-atelier à la Fondation Goodplanet :
Visite du moment suivi de l’atelier « A la découverte de l'apiculture » et pressenti.
- Une visite commentée de lieux dédiées à l’agriculture urbaine en Seine-Saint-Denis (jardins ouvriers ou lieux agricoles en milieu urbain) : des lieux comme la Ferme ouverte de Saint-Denis ou les jardins ouvriers de Stains sont des lieux pressentis.
L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet
Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
- Ce temps permet aux élèves de prendre du recul sur leur projet et de faire apparaître les liens existants entre les ateliers et les différents éléments du parcours culturel, il est consacré à :
La présentation du projet en classe, avec le-a chargé-e de projets de Citoyenneté Jeunesse.
La présentation des sorties et les retours en classe sur les différentes activités du parcours culturel. Dans la mesure du possible le-la chargé-e de projets de Citoyenneté Jeunesse organise une rencontre avec les équipes artistiques des spectacles concernés.
La création du lien entre les différentes étapes du projet (temps d’ateliers, sorties, rencontres… Des temps d’échange avec l’intervenant pour permettre à chacun d’exprimer ses « ressentis » sur l’atelier pratique.
La création d’un carnet de bord individuel compilant les expériences liées au projet. Chaque élève s’en servira comme un moyen pour s’exprimer, formaliser sa pensée et collecter des informations utiles à la démarche du projet.
D’autres temps forts en classe pourront être mis en place pour enrichir l’atelier autour de ressources identifiées :
Une intervention de l’association Ethnoart portant sur la relation entre les sociétés humaines et leur environnement. Sur la base d’extraits vidéo (témoignages, documents ethnographiques), l’ethnologue invite les élèves à vivre l’expérience du décentrement. Un cycle en 2 interventions pourra être imaginé.
Une intervention de la journaliste et spécialiste des arts de la rue Floriane Gaber. L’intervenante reviendra sur la multiplicité des formes d’interventions artistiques dans l’espace public. Sur la base d’exemples simples et visuels.
La restitution, temps de cloture du projet
Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
- Pour le temps de restitution/valorisation, une performance dansée sera présentée en public. Elle se déroulera au collège, dans l’espace potager via la cour.
Cette présentation permettra aux élèves de s’exprimer sur le chemin parcouru et les apprentissages réalisés tout au long du parcours.
L’événement conviera les parents d‘élèves, d’autres classes et d’autres membres de l’établissement scolaire.
Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)
Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
- Dans notre approche pédagogique, fortement influencée par les principes de l'éducation populaire et des droits culturels, nous plaçons l'implication active des élèves au cœur du processus éducatif. Les projets de CJ les encouragent à devenir de véritables acteur.ices du projet, favorisant ainsi une appropriation authentique et stimulant leur esprit critique.
Construction d'un environnement collaboratif et ouvert : Nous offrons aux élèves un espace libre et collaboratif où ils peuvent exprimer leurs idées, émotions et questions, devenant ainsi des contributeurs essentiels à la création en cours. Chaque étape est co-conçue avec eux, ce qui favorise leur liberté d'expression, d'appropriation et de responsabilisation. Des discussions préliminaires sur les thèmes de la citoyenneté et de la participation les préparent à s'investir pleinement dans le projet.
Développement des compétences d'écoute active et de co-création : Dès sa conception, l'atelier valorise la parole individuelle au sein du collectif représenté par la classe et stimule la créativité des élèves. Il s'adapte aux problématiques émergentes du débat, du dialogue, du travail de groupe et de la création. Le·la chargé·e de projets accompagne l’artiste ou le·la journaliste pour que chaque proposition se transforme en une expérience vécue, où chacun·e voit sa parole prise en compte et partage ses savoirs.
Apprendre en pratiquant : Dans les projets AGORA, ce sont les élèves qui prennent en charge la recherche des personnes à interviewer, la tenue du micro pour poser des questions, et la rédaction du contenu. Quant aux ateliers CAC, ils permettent aux élèves de se familiariser avec les outils techniques de création (écriture, arts visuels, design textile, théâtre ….) et d’exprimer leur créativité.
Dans le cadre de ce projet, l’artiste veillera à ce que chaque élève trouve sa place au sein du processus créatif et soit en mesure de participer pleinement. Bien que la thématique générale soit déjà décidée en amont, les élèves seront encouragés à s’approprier la proposition chorégraphique à partir de leurs connaissances et d’une expérimentation sensorielle et concrète du lieu du potager.
Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)
La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
- Dans tous les parcours initiés par Citoyenneté Jeunesse, l'égalité femmes-hommes est une priorité dès la phase de conception. L'association s'efforce de combattre les stéréotypes de genre et les traitements différenciés à chaque étape du projet, en veillant à ce que les contenus, les thématiques de travail et la répartition des rôles ne soient pas déterminés par le genre.
Encadrement inclusif par les chargé·e·s de projets : Les chargé.e.s de projets de l’association sont formé.e.s à la prise en compte de cette problématique et aux démarches à mettre en œuvre en cas de situations de discriminations ou de violences. Ils.Elles veillent à adopter, dans leurs échanges avec les élèves, un vocabulaire inclusif par la féminisation des noms : « les citoyens et les citoyennes », veillent à une répartition équitable de la parole…
Sensibilisation et engagement des intervenant·e·s artistiques et journalistiques : Les artistes et journalistes intervenant.es sont également sensibilisé.e.s à la question de l'égalité femmes-hommes. Ils.Elles intègrent cette perspective dans leur pratique artistique ou journalistique, ainsi que dans leur démarche de transmission, contribuant ainsi à sensibiliser les participant.e.s à ces enjeux.
Intégration de temps dédiés à la réflexion sur l'égalité femmes-hommes : Chaque parcours inclut des moments spécifiques dédiés à la réflexion et à l'échange sur l'égalité femmes-hommes. Cette thématique peut être abordée à travers la rencontre avec des intervenant.e.s extérieur.e.s, intégrée dans la thématique même du projet, ou encore discutée tout au long des ateliers. Ainsi, les participant.e.s sont encouragé.e.s à réfléchir aux enjeux de l'égalité femmes-hommes et à explorer les moyens de les intégrer dans leur pratique artistique ou journalistique.
Daniela De Lauri est bien-sûr sensible à ces questions. L’artiste portera une attention particulière en matière d’égalité femmes-hommes tout au long du processus de création (dans la constitution paritaire des groupes, dans les prises de parole ; dans la répartition des rôles, etc.). La question de la répartition genrée dans les espaces publics explorés sera abordée de manière simple et illustrée.
Intégration de mesures liées à la transition écologique
Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
- L’association et ses parties prenantes s’engagent dans le champ du développement durable et de protection de l’environnement en pratiquant des eco gestes dans la vie de tous les jours, les déplacements, les protocoles de travail (partage du matériel, réemploi…). Par ailleurs, les bureaux de Citoyenneté jeunesse font l’objet d’un audit énergétique obligatoire afin de mieux maitriser les consommations énergétiques qui ont baissé depuis un an (Décret tertiaire : objectif -30% de consommation d’ici 2023)
La préoccupation environnementale, l’éco-citoyenneté sont au cœur des actions, projets de l’association adressés à la jeunesse. C’est une des thématiques les plus travaillées de manière directe (au cœur d’un projet) ou secondaire (dans une séquence ou des questionnements). Enfin, la démarche de projet de l’association s’inscrit dans une approche écologique en travaillant la question de la relation à soi, aux autres, à l’environnement et des interrelations entre individus et environnement.
Par ailleurs, l’association poursuit ses efforts pour privilégier, autant que possible, le recours aux mobilités plus respectueuses de l’environnement. L’offre de transports en commun est ainsi privilégiée pour les différents déplacements des classes en projet.
Implication active de la famille dans le parcours
Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
- Le projet sera présenté en début d’année via une lettre/info dans le carnet de correspondance et via l’ENT.
La présentation aux parents organisée par le collège pourrait prendre plusieurs formes, à réfléchir de concert avec l’équipe projet du collège :
- Présentation par l’équipe enseignante et/ou toute l’équipe de projet
- Présentation « active » avec intervention en lien avec le sens / forme du parcours.
Seront présentés les objectifs du parcours et différents temps du projet : atelier, sorties, temps de réflexion et restitution.
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
- Les questions liées à la parentalité et au lien familial sont au cœur des préoccupations de Citoyenneté Jeunesse (CJ) et de ses partenaires institutionnels, associatifs et culturels. Cette prise de conscience nécessite des échanges et une réflexion continue. CJ s'engage à partager et mettre en œuvre les bonnes pratiques identifiées lors de ces échanges.
Pour favoriser l'implication des familles dans les projets, la co-éducation, CJ s'efforce de les informer et de les inclure, leur permettant ainsi de découvrir l'école autrement que par le biais des traditionnelles remises de bulletin ou convocations. L'objectif est double :
• Permettre aux parents de considérer les pratiques artistiques et culturelles comme des leviers de développement pour leurs enfants, contribuant ainsi à leur épanouissement et leur réussite.
• Renforcer le lien entre la famille et l'école, favorisant ainsi la collaboration au sein de l'équipe éducative.
Concrètement, plusieurs actions sont prévues :
• Organisation d'un temps de présentation du projet, auquel les familles seront conviées.
• Information des parents par le biais d'une lettre/info sur le projet et la démarche de l'association, ainsi que leur invitation à suivre les projets de CJ sur les réseaux sociaux.
• Invitation de 2, 3 parents à participer aux sorties organisées dans le cadre du projet.
• Mise en place d'un point projet lors de la remise des bulletins au fil de l'année.
• Inviter les parents aux restitutions (en tenant compte de leurs contraintes horaires et en imaginant des restitutions sur le territoire)
• Possibilité d’imaginer des ateliers de pratique partagés entre les élèves et leurs parents en présence des intervenant.es, d’inclure les parents comme personnes expertes ou de les solliciter pour des entretiens.
D'autres initiatives pourront être envisagées en fonction de l'évolution du projet, de la dynamique de la classe et des compétences particulières des parents, comme des ateliers ouverts ou l'appel à leur participation pour des activités spécifiques.
3. Co-construction du parcours
Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
- Le projet s'inscrit dans des axes majeurs développés au sein de l'établissement:
-L'axe intitulé « l’Ouverture culturelle et les partenariats » pour favoriser l'égalité de tous face à la culture : Développer des projets en interdisciplinarité : Des professeurs de disciplines variées (enseignant spécialisé et EPS) seront partenaires du projet en intervenant tout au long de l'année auprès des élèves. La vie scolaire (CPE et surveillants) et l'infirmière participeront aussi aux actions menées. Ensemble, ils participeront à : La motivation et la réussite des élèves grâce à la culture avec les sorties ; une association plus poussée des parents sur l’expérience de leurs enfants, grâce au projet; Au développement de l'implication citoyenne de chaque élèves et à l’améliorant du vivre et du faire ensemble; La non-exclusion d'aucun élève en raison de son handicap particulier, par le biais d'une démarche projet et des sorties et rencontre d'intervenants qu'elle induit. La commission d'éducation à la santé et à la citoyenneté qui s'inscrit dans le pilotage du collège imaginera, en complémentarité, des actions sur le handicap. Avec cet axe, le collège souhaite donner une chance de réussite à tous les élèves en intensifiant les projets culturels et citoyens. La culture englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l'être humain.
- L'axe intitulé : « Mettre en place une pédagogie adaptée et différenciée » :
Le projet répond aux besoins spécifiques des élèves avec l'implication du dispositif ULIS mis en place au collège et en l’évaluant avec la valorisation de la validation des compétences. Il traite aussi de l’hétérogénéité des élèves (avant, pendant, après le cours) avec la mise en place en classe d'une pédagogie différenciée.
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
- Nous avons remarqué que les élèves du dispositif ne maîtrisaient pas les réseaux de manière raisonnée. L’utilisation du site du collège sera un moyen de les éduquer aux contenus qui plus est diffusables. Les différentes étapes du projet seront photographiées afin de collecter de la matière visuelle et pouvoir travailler sur les images, rédiger des articles.
Les élèves tenteront de mettre en avant leur chorégraphie et leur projet sur le média interne du collège d’une part avec le webcollege. Ce site est à destination de la communauté éducative du collège.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
- Ce projet facilite l'inclusion des élèves ULIS au sein de l'établissement en créant des liens avec le club Nature du collège. Il permet de valoriser le travail des élèves ULIS et de leur faire découvrir les métiers en lien avec la nature.
Les élèves du dispositif participent à l'entretien d'un potager et d’un verger en préparant la terre, en cultivant des semis dans une serre et en replantant des fruits et des légumes. Ils récupèrent l'eau de pluie.
Les élèves de 6ème et de 5ème du collège visitent le potager sous forme de jeux et de « chasse aux mots » pour les classes volontaires. Ils développent leurs connaissances des différentes espèces végétales. Les élèves travailleront sur les aspects scientifiques du développement des plantes grâce à l'eau et les sels minéraux qui sont prélevés dans le sol par les racines et des polis absorbants. Ceci sera observé par les élèves.
En EPS, les élèves réviseront la chorégraphie dans un cycle danse. Ils pourront ainsi reprendre certains mouvements et les améliorer. Devant les élèves de leurs classes respectives ils pourront apprendre aux autres élèves les mouvements effectués et développer les compétences spécifiques : Communiquer des intentions et des émotions avec son corps devant un groupe, identifier l'effet des émotions et de l’effort sur la pensée et l’habileté gestuelle ; participer activement, au sein d'un groupe, à l'élaboration et à la formalisation d'un projet artistique.
Application MICACO | Date : 21/11/2024