Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège
Edition | Année parcours : 2024
Informations sur le parcours à la date du : 23/11/2024
La mémoire en question
Coordonnées du collège
- Collège affecté : Collège Jean de Beaumont
- Ville : VILLEMOMBLE
- Classe : 3ème
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Coordonnées de la structure
- Nom de la structure : Citoyenneté Jeunesse
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Coordonnées de la personne ressource
- Identité : Madame Chiara Dacco
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1. Articulation avec un processus de création :
Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir
Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e menant le parcours
- Narimane Baba Aïssa, journaliste documentariste engagée et autodidacte, a débuté son parcours avec une formation en mathématiques et physique, avant de se diriger vers le social en travaillant comme « médiatrice de quartier » à Evry. Son vif intérêt pour les enjeux sociaux l'a amenée à entreprendre une reconversion professionnelle, se lançant dans une formation de documentariste sonore à Phonurgia Nova. Cette association, axée sur une radio allant au-delà du quotidien pour explorer fiction et documentaire, a nourri sa sensibilité aux écritures sonores singulières qui donnent la voix aux personnes invisibilisées par l’Histoire.
Membre des collectifs Lundi Soir et Transmission, Narimane a continué à enrichir son parcours au sein du collectif La Friche, où elle continue à œuvrer actuellement. Sa démarche journalistique et documentaire se caractérise par son engagement, explorant les mémoires individuelles et collectives. Originaire d'Algérie, elle a commencé par traverser son histoire intime liée au colonialisme, avant de se tourner vers l'étude des processus mémoriels chez les sujets opprimés.
De 2018 à 2020, elle a documenté diverses mémoires, des paysans sans-terre au Brésil aux quartiers populaires algériens, diffusant ses créations sur des plateformes variées telles que RTBF, Par Ouïe Dire, Radio Escapades, Radio Panik, Radio Campus Paris, et Radio Campus Bruxelles. En 2019 elle est Lauréate de la Bourse Brouillon d’un Rêve Sonore en 2019 pour son projet "Algérie Chouhada".
Au-delà de son travail journalistique, Narimane s'engage à garder trace des oppressions et des luttes, utilisant les médias populaires pour porter un regard critique sur la société et ses enjeux mémoriels. En 2023/24, elle poursuit ses projets de création sonore et cinématographique, tout en s'engageant dans des initiatives éducatives, témoignant ainsi de son intérêt constant envers les questions de mémoire et d'inclusion sociale.
Articulation du parcours avec ces projets
- Le projet proposé par Narimane Baba Aïssa, à la classe de 3e du Collège Jean de Beaumont à Villmomble sera centrée sur la mise en œuvre d'une méthodologie journalistique participative. Son approche, basée sur la rencontre, vise à impliquer activement les élèves dans la création d’une émission de radio sur les questions des génocides de la Seconde Guerre mondiale, avec une attention particulière portée à l'anti-tsiganisme en France. Cette démarche permettra d'explorer des enjeux sociétaux souvent négligés, tels que l'accueil et l'exil, qui sont au cœur du travail personnel de l'intervenante. Les ateliers proposés se concentreront sur la construction collaborative de l'émission, mettant en place un comité de rédaction autonome et favorisant une distribution équitable des rôles et des sujets. Les élèves auront également l'opportunité de découvrir les différents métiers de la radio, de la prise de son à l'enregistrement, en passant par le travail journalistique et éditorial. Par le biais de rencontres, de sorties et d'enquêtes, les élèves auront l'occasion d'approfondir leur compréhension de la question de l’anti-tsiganisme en France, en collaborant avec des membres de la Voix des Rroms, association basée à Saint-Denis, et des acteurs engagés dans la lutte contre cette discrimination. La finalisation et la restitution des ateliers se feront à travers un plateau-radio au Chapiteau Raj’Ganawak à Saint-Denis, offrant au public l'opportunité d'assister en direct à une émission construite et animée par les collégiens. Cette expérience permettra aux élèves de partager leurs réflexions et leurs découvertes, en intégrant des éléments tels que des musiques live et des lectures de poèmes ou de courtes pièces de théâtre. L’émission sera enregistrée en live, puis diffusée sur l’audioblog d’Arte Radio, offrant ainsi une visibilité à leur travail et favorisant la sensibilisation à ces enjeux sociétaux cruciaux.
2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)
Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
- Narimane Baba Aïssa, journaliste et documentariste, guidera les élèves du Collège Jean de Beaumont Villmomble dans la création d'une émission de radio sur les questions des génocides de la Seconde Guerre mondiale, avec un focus sur l'anti-tsiganisme en France.
Accompagnement des enseignant.es
Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
- La co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques repose sur une approche collaborative et inclusive, favorisant la rencontre et l'interaction entre les acteur.ices du monde de l'éducation, de l'art et des médias. Cette démarche vise à créer un projet unique et adapté aux besoins spécifiques de chaque groupe classe, en intégrant les savoirs, les expériences et les compétences variées de chaque participant·e.
1. Rencontre et partage d'expériences : Le projet est le fruit de la rencontre entre les différents acteur.ices (enseignant.e.s, chargé.e de projets, journaliste ou artiste) du projet. La rencontre est une étape initiale durant laquelle ils.elles partagent leurs envies, objectifs et compétences pour construire un projet commun. Cette approche respecte les savoir-faire et les identités de chacun·e, favorisant ainsi la créativité, la confiance et l'engagement au sein de l'équipe projet.
2. Association des équipes pédagogiques : Les équipes pédagogiques sont impliquées à toutes les étapes du projet, de sa conception à son évaluation. En année N-1, les enseignant·e·s partagent leurs objectifs généraux avec les médiateur·rice·s, qui proposent ensuite des intentions, des univers de création et des démarches portées par des artistes ou des journalistes. Des rencontres et des échanges permettent d'affiner le projet et d'ajuster sa progression.
3. Présentation et réajustement : En septembre une réunion organisé par le.la charge.é de projet au collège avec les enseignant.e.s et l’intervenant.e. permet de préciser les attendus, spécifier les contraintes, visualiser les espaces, échanger sur les conditions matérielles et établir un premier calendrier des ateliers. À chaque étape du projet, des temps de présentation de séances, de séquences et de sorties sont organisés. Des moments de briefing/debriefing sont également prévus pour que les objectifs de chacun·e soient respectés et pour garantir l'appropriation du projet par les jeunes.
4. Accompagnement par le.la chargé.e de projets : Le.la chargé.e de projets de CJ assure tout au long de la progression une démarche de co-construction avec les enseignant·e·s en proposant des ressources. Ces ressources permettent de nourrir le projet et de relier les expériences et les savoirs.
L’intervenant.e a t-il.elle déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel collège, la ville et ce qui motive le renouvellement de sa candidature.
- C’est la première année que Narimane Baba Aïssa collabore avec Citoyenneté Jeunesse. Le parcours a été conçu en fonction de l’actualité de l’artiste et des objectifs de l’équipe pédagogique.
L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures
Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué
- Atelier 1 (2h) : Présentation du parcours de Narimane, et passera à la présentation du déroulé des ateliers, questions, attentes, idées et envies. On définira les notions comme : discriminations, génocide. –Atelier 2 (2h) : Définir la conférence de rédaction pour l'émission radio. Élection des rédacteurs en chef, des présentateurs, création des rubriques, organisation en sous-groupes et recherche. Préparation de l’interview de l’experte : Mirabela Margelu, consultante éditoriale, sur l'anti-tsiganisme en France et des
Atelier 3 (3h) : Rencontre avec Mirabela Margelu et avec les jeunes du Yag Bari, (Le projet d’éducation du Yag Bari entend, par ces différentes initiatives, participer à la mise en oeuvre d’une société plus juste, solidaire et inclusive), sortie collective pour initiation à la prise de son dans la ville et ses marges, micro-trottoir, interviews mutuelles, reportage dans les bidonvilles, …
Atelier 3 (3h) : Recherche et écriture des chroniques en sous-groupes avec les élèves, deuxième conférence de rédaction, mise à jour du conducteur d'émission.
Atelier 4 (2h) : Visite d'une émission de radio en direct, découverte des métiers de la radio.
Atelier 5 (2h) : Animation d'un plateau radio mobile, on pourrait profiter de la fête de l'Insurrection gitane en mai 2025, prise de son et micro-trottoir ou de la visite au musée de la résistance à Paris ou Champigny.
Atelier 6 (2h) : Troisième conférence de rédaction, finalisation de l'écriture des chroniques, sélection des capsules sonores et musiques, organisation du plateau live et prises de contact avec les invités à interviewer.
Partie 3 : Finalisation et restitution (4h)
Atelier 7 (2h) : Derniers préparatifs, exercices de diction, filage de l'émission.
Atelier 8 (2h) : Enregistrement de l’émission soit sur un studio mobile avec l’association Making waves ou au Plateau Live au Chapiteau Raj'Ganawak, goûter et célébration collective
Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique
Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
- Les propositions de sorties s’articuleront autour de la représentation de soi et de l’architecture. Le parcours culturel sera affiné dès que les contenus et dates de programmation 24/25 des partenaires culturels et structures franciliennes seront arrêtés. Voici cependant les principales intentions retenues dans la construction du parcours.
-Accueil dans une émission de radio en direct afin de comprendre tous les aspects d’une émission. (Présentation des différentes rubriques,…)
- Visite- atelier sur une journée au mémorial de la Shoa autour de la question des génocides au XXe siècle et du poids des médias, l’information et de la propagande pendant cette période.
Le terme génocide apparaît au cours de la Seconde Guerre mondiale, lorsque le juriste polonais Raphael Lemkin caractérise, en 1944, « la pratique de l’extermination de nations et de groupes ethniques ». Et atelier pédagogique sur Information, désinformation et propagande. À l’heure où les médias traditionnels sont remis en question et où les réseaux sociaux occupent une place considérable dans la vie quotidienne des élèves, démêler le vrai du faux devient de plus en plus difficile et pourtant indispensable.
- Projection du film dans une salle de cinéma "La Tsigane, sur la route avec Tamèrentong » retrace l’épopée théâtrale d’une troupe d’enfants et d’adolescents de milieux populaires de Saint-Denis (93). Pendant cinq ans, ils ont joué une comédie, façon Roméo et Juliette des temps modernes, contre le racisme anti-Roms. Une ode à la tolérance et à l’émancipation par
-Spectacle vivant : cirque tzigane Romanès et rencontre avec l'équipe, dernier cirque tsigane dans le monde, pour des raisons poétique et de convivialité le chapiteau de la famille Romanès est volontairement petit et permet au duende ( ?) d’être au rendez-vous.
L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet
Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
- Ce temps permet aux élèves de prendre du recul sur leur projet et de faire apparaître les liens existants entre les ateliers et les différents éléments du parcours culturel, il est consacré à :
- La présentation du projet en classe, avec le-a chargé-e de projets de Citoyenneté Jeunesse.
- La présentation des sorties et les retours en classe sur les différentes activités du parcours culturel. Dans la mesure du possible le-la chargé-e de projets de Citoyenneté Jeunesse organise une rencontre avec les équipes artistiques des spectacles concernés. La création du lien entre les différentes étapes du projet (temps d’ateliers, sorties, rencontres…)
- Des temps d’échange avec l’intervenante pour permettre à chacun d’exprimer ses « ressentis » sur l’atelier pratique. Un carnet de bord individuel compilant les expériences liées au projet sera mis en place. Chaque élève s’en servira comme un moyen pour s’exprimer, formaliser sa pensée et collecter des informations utiles à la démarche du projet.
D’autres temps forts en classe pourront être mis en place pour enrichir l’atelier autour de ressources identifiées :
-Intervention de Margaux Masheka, philosophe : débat philosophique sur question de la la paix ?
- Intervention avec l’association Ethnoart, sur les mécanismes de la haine,
Bilan
La restitution, temps de cloture du projet
Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
- Le temps de la restitution sera consacré à l’enregistrement de l’émission en live avec installation d’un studio mobile puis cette émission sera diffusée sur l’audioblog d’Arte Radio, offrant ainsi une visibilité sur leur travail et favorisant la sensibilisation à ces enjeux sociétaux cruciaux. Parents, communauté éducative et partenaires seront conviés. Ce temps d’écoute permettra de valoriser les productions des élèves tout en revenant sur la démarche suivie tout au long de l’atelier.
Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)
Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
- Dans notre approche pédagogique, fortement influencée par les principes de l'éducation populaire et des droits culturels, nous plaçons l'implication active des élèves au cœur du processus éducatif. Les projets de CJ les encouragent à devenir de véritables acteur.ices du projet, favorisant ainsi une appropriation authentique et stimulant leur esprit critique.
Construction d'un environnement collaboratif et ouvert : Nous offrons aux élèves un espace libre et collaboratif où ils peuvent exprimer leurs idées, émotions et questions, devenant ainsi des contributeurs essentiels à la création en cours. Chaque étape est co-conçue avec eux, ce qui favorise leur liberté d'expression, d'appropriation et de responsabilisation. Des discussions préliminaires sur les thèmes de la citoyenneté et de la participation les préparent à s'investir pleinement dans le projet.
Développement des compétences d'écoute active et de co-création : Dès sa conception, l'atelier valorise la parole individuelle au sein du collectif représenté par la classe et stimule la créativité des élèves. Il s'adapte aux problématiques émergentes du débat, du dialogue, du travail de groupe et de la création. Le·la chargé·e de projets accompagne la journaliste pour que chaque proposition se transforme en une expérience vécue, où chacun·e voit sa parole prise en compte et partage ses savoirs.
Apprendre en pratiquant : Dans les projets AGORA, ce sont les élèves qui prennent en charge la recherche des personnes à interviewer, la tenue du micro pour poser des questions, et la rédaction du contenu..
Bilan partagé : En fin d’année Le, la chargé.e de projet de l’association propose un bilan partagé avec les élèves au cours duquel ils.elles pourront exprimer leur perception du parcours, partager leurs acquis, exprimer leurs ressentis et discuter de leur capacité à agir sur le monde.
Dans le cadre de ce projet l’approche des ateliers est inclusive, participative et populaire. Narimane Babaaïssa, souhaite créer des passerelles entre les communautés autour de la question de la mémoire des génocides notamment celui des tziganes en Europe pendant la Seconde Guerre Mondiale. En dehors de l’unique prisme de questionner ce fait historique, elle questionne plus largement les enjeux et la lutte contre le racisme.
Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)
La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
- Dans tous les parcours initiés par Citoyenneté Jeunesse, l'égalité femmes-hommes est une priorité dès la phase de conception. L'association s'efforce de combattre les stéréotypes de genre et les traitements différenciés à chaque étape du projet, en veillant à ce que les contenus, les thématiques de travail et la répartition des rôles ne soient pas déterminés par le genre.
Encadrement inclusif par les chargé·e·s de projets : Les chargé.e.s de projets de l’association sont formé.e.s à la prise en compte de cette problématique et aux démarches à mettre en œuvre en cas de situations de discriminations ou de violences. Ils.Elles veillent à adopter, dans leurs échanges avec les élèves, un vocabulaire inclusif par la féminisation des noms : « les citoyens et les citoyennes », veillent à une répartition équitable de la parole…
Sensibilisation et engagement des intervenant·e·s artistiques et journalistiques : Les journalistes intervenant.es sont également sensibilisé.e.s à la question de l'égalité femmes-hommes. Ils.Elles intègrent cette perspective dans leur pratique artistique ou journalistique, ainsi que dans leur démarche de transmission, contribuant ainsi à sensibiliser les participant.e.s à ces enjeux.
Intégration de temps dédiés à la réflexion sur l'égalité femmes-hommes : Chaque parcours inclut des moments spécifiques dédiés à la réflexion et à l'échange sur l'égalité femmes-hommes. Cette thématique peut être abordée à travers la rencontre avec des intervenant.e.s extérieur.e.s, intégrée dans la thématique même du projet, ou encore discutée tout au long des ateliers. Ainsi, les participant.e.s sont encouragé.e.s à réfléchir aux enjeux de l'égalité femmes-hommes et à explorer les moyens de les intégrer dans leur pratique artistique ou journalistique.
Dans le cadre de ce projet Narimane veillera lors des ateliers à assurer une répartition de la parole et des rôles équitables. C’est pourquoi les conférences de rédaction, seront organisées constamment en binôme femme / homme élu au vote. Elle s’inspirera des outils d’éducation populaire dans l’animation de ses ateliers, afin d’être en conscience collective le plus possible des enjeux de domination qui résiste même au sein d’un collectif, d’une classe.
Intégration de mesures liées à la transition écologique
Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
- L’association et ses parties prenantes s’engagent dans le champ du développement durable et de protection de l’environnement en pratiquant des eco gestes dans la vie de tous les jours, les déplacements, les protocoles de travail (partage du matériel, réemploi…). Par ailleurs, les bureaux de Citoyenneté jeunesse font l’objet d’un audit énergétique obligatoire afin de mieux maitriser les consommations énergétiques qui ont baissé depuis un an (Décret tertiaire : objectif -30% de consommation d’ici 2024)
La préoccupation environnementale, l’éco-citoyenneté sont au cœur des actions, projets de l’association adressés à la jeunesse. C’est une des thématiques les plus travaillées de manière directe (au cœur d’un projet) ou secondaire (dans une séquence ou des questionnements). Enfin, la démarche de projet de l’association s’inscrit dans une approche écologique en travaillant la question de la relation à soi, aux autres, à l’environnement et des interrelations entre individus et environnement.
Implication active de la famille dans le parcours
Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
- Les questions liées à la parentalité et au lien familial sont au cœur des préoccupations de Citoyenneté Jeunesse (CJ) et de ses partenaires institutionnels, associatifs et culturels. Cette prise de conscience nécessite des échanges et une réflexion continue. CJ s'engage à partager et mettre en œuvre les bonnes pratiques identifiées lors de ces échanges.
Pour favoriser l'implication des familles dans les projets, la co-éducation, CJ s'efforce de les informer et de les inclure, leur permettant ainsi de découvrir l'école autrement que par le biais des traditionnelles remises de bulletin ou convocations. L'objectif est double :
• Permettre aux parents de considérer les pratiques artistiques et culturelles comme des leviers de développement pour leurs enfants, contribuant ainsi à leur épanouissement et leur réussite.
• Renforcer le lien entre la famille et l'école, favorisant ainsi la collaboration au sein de l'équipe éducative.
Concrètement, plusieurs actions sont prévues :
• Organisation d'un temps de présentation du projet, auquel les familles seront conviées.
• Information des parents par le biais d'une lettre/info sur le projet et la démarche de l'association, ainsi que leur invitation à suivre les projets de CJ sur les réseaux sociaux.
• Invitation de 2, 3 parents à participer aux sorties organisées dans le cadre du projet.
• Mise en place d'un point projet lors de la remise des bulletins au fil de l'année.
• Inviter les parents aux restitutions (en tenant compte de leurs contraintes horaires et en imaginant des restitutions sur le territoire)
• Possibilité d’imaginer des ateliers de pratique partagés entre les élèves et leurs parents en présence des intervenant.es, d’inclure les parents comme personnes expertes ou de les solliciter pour des entretiens.
D'autres initiatives pourront être envisagées en fonction de l'évolution du projet, de la dynamique de la classe et des compétences particulières des parents, comme des ateliers ouverts ou l'appel à leur participation pour des activités spécifiques.
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
- Concrètement, plusieurs actions envisagées :
• Information des parents par le biais d'une lettre/info sur le projet et la démarche de l'association, ainsi que leur invitation à suivre les projets de CJ sur les réseaux sociaux.
• Possibilité d’inviter 2, 3 parents à participer aux sorties organisées dans le cadre du projet.
• Inviter les parents aux restitutions (en tenant compte de leurs contraintes horaires et en imaginant des restitutions sur le territoire)
D'autres initiatives pourront être envisagées en fonction de l'évolution du projet, de la dynamique de la classe et des compétences particulières des parents, comme des ateliers ouverts/partagés ou l'appel à leur participation pour des activités spécifiques.
3. Co-construction du parcours
Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
- Le projet de Narimane Baba Aïssa s’intègre complétement aux différentes entrées du projet d’établissement du collège Jean de Beaumont. Il fait notamment référence à l'axe II,5 du projet d'établissement :
II/ ACCOMPAGNER TOUS LES ELEVES VERS LA REUSSITE
5. Favoriser l’ouverture culturelle et sur le monde
Pour répondre aux objectifs éducatifs du socle commun, l'élève doit être sensibilisé à la culture humaniste, avoir des connaissances et des repères, faire preuve de sensibilité, d’esprit critique et de curiosité.
Dans le cadre du volet citoyen, la classe aura pour mission de présenter son projet aux autres classes et aux parents afin d’expliciter les objectifs du projet et les différentes valeurs qu’il véhicule.
Le parcours s’intègre bien aux différentes compétences du socle commun de connaissance, de compétences et de culture.
Domaine 1: les langages pour penser et communiquer: comprendre et s’exprimer en utilisant la langue française à l’oral et à l’écrit.
Domaine 2: les méthodes et outils pour apprendre: coopération et réalisation de projets
Domaine 3: la formation de la personne et du citoyen: expression de la sensibilité et des opinions, respect des autres
Domaine 5: les représentations du monde et l’activité humaine: organisation et représentation du monde
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
- L'ENT est un outil de communication essentiel entre les élèves, les familles et les enseignants. Un journal de bord avec photos à l'appui sera mis en place dès les premiers ateliers. Cela permettra de suivre l'évolution du projet et de constituer une base de données à exploiter pour la restitution finale du projet.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
- Le projet de Narimane Baba Aïssa s’intègre parfaitement bien avec les entrées suivantes du programme de 3è en français et en Histoire :
En français : entrée du programme : 1/ se raconter, se représenter : comment dire l’indicible ? Pourquoi témoigner des traumatismes vécus. ?
2/ Agir dans la cité : individu et pouvoir : témoigner des violences de l’histoire
En histoire : entrée du programme : L’Europe un théâtre majeur des guerres totales : 1914-1945
Narimane Baba Aïssa permettra aux élèves de renforcer les axes du programme en leur faisant prendre conscience du rôle essentiel de la transmission de l'histoire et de la mémoire en complément des enseignements dispensés en classe, conformément aux programmes, en particulier d'histoire-géographie et d’enseignement moral et civique.
De plus, dans le cadre du Plan de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations liées à l’origine (2023-2026), la classe bénéficiera au moins d’une visite d’un site de mémoire et d’histoire relatif aux questions de racisme et d’antisémitisme.
Application MICACO | Date : 23/11/2024