Ça va se dire !

Coordonnées du collège Collège affecté : Collège Camille Claudel Ville : VILLEPINTE Classe : autre

Coordonnées de la structure Nom de la structure : La ville, au loin

Coordonnées de la personne ressource Identité : Madame Nadège Hédé

1. Articulation avec un processus de création :

Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir

Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e menant le parcours

• Olivier Lerat est percussionniste multi instrumentiste, slameur et conteur, ancien batteur biberonné au beau débit ternaire de la musique Jazz sans esprit militaire. Il est passé par la chanson et le slam, a rajouté des « si » et des « la » à ses « cordes » et des « pourquoi » pour raconter ses « il était une fois ». Le conte lui a donné le goût des beaux récits et des voyages immobiles. Il s’est formé au conte avec Charles Piquion et Abbi Patrix. Il est passé par le labo de Chevilly la rue et depuis plus de 15 ans, il participe comme artiste au plateau à de nombreux spectacles pluridisciplinaires comme conteur musicien. Il compose et collabore depuis plus de 15 ans comme musicien et auteur au plateau pour différentes compagnies Circassiennes et théâtrales (Cie Lunatic, Cie Comca, Cie du brin d’herbe), Formé à la « maison du conte » sur l’oralité et le récit de vie, il a été conteur musicien pour le Musée du Quai Branly et a mené différents projets d ‘ateliers d’écriture en collège (projet Cirque de ma rue avec Académie Fratellini et projet autour de la figure d’Antigone avec la Cie Comca). Il est actuellement en création avec la Ville au loin d’un spectacle musical pour le très jeune public (Y es-tu, m’entends-tu ?) avec la comédienne musicienne Aurélia Labayle avec qui "La ville, au loin" diffuse le duo musical "Deux Si Deux La".

Articulation du parcours avec ces projets

• Musicien de formation, Olivier Lerat a toujours eu à coeur d’utiliser la musique pour ouvrir des espaces sensibles et souterrains, parallèlement au récit. Ce projet s’inscrit au sein du collectif La Ville au Loin dans le cadre de sa collaboration artistique qui mélange poésie, slam et musique à travers des concerts et spectacles de rue ou la parole s’adresse et se défend.

2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)

Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)

• ÇA VA SE DIRE ! est une rencontre autour de la poésie engagée, celle d’hier et d’aujourd’hui. A travers les écrits passés de la résistance et des formes poétiques plus contemporaine (Slam, Spoken word), nous voulons inviter les collégiens à s’exprimer sur leurs luttes actuelles et les combats qui les traversent.

Accompagnement des enseignant.es

Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)

• Un Padlet permettra de nourrir le lien entre les enseignants et rendre visible pour chaque partenaire le contenu des modules. Des objectifs communs, critérisés et concertés sont rédigés en amont. Olivier Lerat et les enseignants échangent pour co-construire un matériel commun sur les ressources à proposer aux élèves (proposition d'ouverture sur des textes historiques en plus des textes imaginés, thème des musiques revendicatives et de la ségrégation socio-raciale). Des réunions d'étape seront ensuite organisées régulièrement pour réaliser des évaluations formatives du projet et adapter la suite du parcours. Un bilan du projet sera fait afin de permettre à chacun d'adopter un regard réflexif sur le parcours. Se nourrir de la parole passée, faire émerger, en résonance, la parole intime, en découvrir l’immédiateté, se mettre en chemin sur nos voix pour écrire et se décrire …. La musique sera pour nous un appui important pour libérer une parole organique, jaillissante. Accompagnés parfois en Live par l’intervenant et ses instruments, les textes de chacun pourront, s’ils le souhaitent prendre d’autres chemins d’expression que la voix nue. Ce parcours s’articulera autour de trois grands axes d’exploration : Le mot, le rythme et le corps. Un travail de recherche sera en outre effectué au CDI, en collaboration avec les professeures-documentalistes. L’aspect transdisciplinaire du projet permet la collaboration entre plusieurs matières (Français, Histoire-Géographie). Le projet fera l’objet d’une présentation à la rentrée à l’ensemble de l’équipe pédagogique. Ce rendez-vous important sera co-animé par les professeurs en charge du parcours et l'intervenant du collectif La Ville au Loin.   ETAPES : Pour répondre au mieux à l’organisation de l’équipe enseignante et aux profils des élèves, le projet peut se dérouler sous la forme d'un stage, sur un temps fort d’une semaine environ. (en sachant que des séances hebdomadaires de 2 heures ne sont pas exclues). Il est aussi envisageable de mêler les deux formules : une série d’ateliers hebdomadaires suivis d’un temps fort d’une ou deux journées. Les séances sont toujours conçues en lien avec la programmation des professeur.e.s qui accompagnent le projet. Les séances permettront d’expérimenter différentes pratiques artistiques au service de cette parole slamée : - Mise en espace et lecture à voix haute - Rythme et musicalité - Écriture à consignes et composition improvisée MISE EN ESPACE ET LECTURE À VOIX HAUTE Nous prendrons un temps pour la lecture à voix haute de textes simples sélectionnés en fonction du groupe d’élèves et de la classe : travail sur l’oralité, la sonorité des mots et leur musicalité. Pour cela nous nous appuierons sur des exercices d’échauffement, d’expression, d’engagement de la voix, mais aussi sur l’engagement du corps, du geste et du rythme intérieur. Cette pratique de mise en voix s’exercera également avec leur production issus des ateliers d’écriture ou avec la parole improvisée. Nous utiliserons des techniques de parole collage, seul ou à deux. Pour cela nous partons de thèmes ou d’images (peintures, photos d’artistes ou images de presse), sources d’inspiration qui amèneront les élèves à raconter, histoires et anecdotes mais surtout ouvriront l’imaginaire. Les mots, seront abordés comme matière sonore et sensorielle au service de l’idée et de la construc-tion d’images poétiques. Nous prendrons, un temps pour le travail dans l’espace, et le travail de chœur pour sentir la force du mouvement, des présences, face à un public. L’enjeu est de garder l’attention du public, utiliser la répétition scandée ou murmurer à plusieurs pour être porté par la confiance du groupe. LA MUSIQUE - LE RYTHME Nous aborderons le rythme à travers les percussions corporelles. La pulsation, le temps, le silence qui sont des outils sous-jacents à toute adresse et forme poétique. Ils seront nos partenaires d’écriture pour sculpter la parole. Nous passerons par le corps pour mieux comprendre les notions inhérentes à l’écriture du slam : répétition, rupture, tension et résolution. Quelques corpo-rythmes seront partagés pour accompagner et mettre en lumière la parole. À l’instar du Gumboots sud-africain ou du Haka Maorie, la percussion corporelle peut porter la révolte et la contestation. ECRITURE Nous parcourons de manière conjointe certains textes de la poésie engagée du XXème siècle ainsi que des textes plus contemporains pour mettre en lumière des techniques d’écriture et d’expressions poétique ; allitération, assonances, rimes intérieures, autant de pistes à explorer pour s’essayer à l’écriture de manière ludique. Nous utiliserons des jeux et des contraintes d’écriture pour faire émerger une parole aiguisée et poétique. Cet atelier s’adresse à tous les élèves de collège, quel que soit leur niveau de scolarité. Un temps d’écriture à la table guidé par l’intervenant sera proposé. Les textes produits seront partagés, et certains enregistrés. HERITAGE et RESONANCE Explorer la parole poétique engagée comme un héritage commun toujours en mouvement amènera les élèves à identifier des sujets émancipateurs pour eux-mêmes. Nous ouvrirons également ce thème à celui de la mémoire de nos aïeux. Qu’en est-il des combats de nos parents ? Nous proposerons aux élèves de questionner (et d’enregistrer sous formes de portrait chinois par exemple) les témoignages de leurs parents ou famille sur les notions de révolte et résistance et ainsi créer des résonances pour nourrir nos productions. L’année 2025 marquera les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre Mondiale permettant de mettre un terme à l'occupation et à la barbarie nazie. L’année 2025 est ainsi l’occasion de revenir sur l’engagement de nos ainé́·e·s en faveur des libertés et de l’égalité́ des droits pour toutes et tous, et de donner à voir la façon dont ces luttes et ces principes s’incarnent et se perpétuent dans nos sociétés contemporaines. REFERENCES Nous proposerons des auteurs issus de la période de la résistance de la 2nde guerre mondiale qui se sont battus en mots et écriture, tel que les poètes qui ont participé à « l’Honneur de poètes » publié en 1943 avec entre autres Paul Éluard, René Char, Robert Desnos… Poètes souvent issus du surréalisme qui ont donné à la langue poétique une grande liberté. Nous irons également découvrir des Slameurs contemporains comme Frédérique Nevchéhirlian ou Gaël Faye qui travaillent la langue contemporaine et propose dans la parole slamé l’énergie de la poésie et les sujets d’engagements d’aujourd’hui.

L’intervenant.e a t-il.elle déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel collège, la ville et ce qui motive le renouvellement de sa candidature.

• Oui, Olivier Lerat a déjà mené un parcours CAC lors de l'édition 2023 : "J'écris, le crie" au Collège Jean Lolive à Pantin. Fort de la variété des expériences humaines et créatives vécues avec les élèves, Olivier Lerat a conçu "Ça va se dire !", projet centré sur l'exploration de la parole engagée et sa musicalité. Le goût pour la transmission et la pédagogie ainsi que la volonté de poursuivre un travail ancré sur la Seine Saint Denis conduisent Olivier Lerat à proposer ce nouveau parcours, proposition spécialement conçue pour le dispositif Micaco et qui ne reprend pas le contenu des projets précédents.

L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures

Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué

• - Écoute et analyse de textes slamés (2h) : Techniques d’écritures ; - Rythme des sons et des mots (2h) : Découverte, pratique des outils rythmiques de l’écriture poétique (Assonance, allitération, anaphore). Mise en corps et jeux collectifs autour des principes d’oralité (refrain, leitmotiv, scansion et chœur) ; - Boite à outil (2h) : Jeux d’écriture, association et détournement. Premières productions à l’écrit ; - Musicalité, rythme, percussions corporelles, voix parlée et chantée (2h) : Jeux de chants en question-réponse. (Percussions corporelles, pulsation, le temps, le silence et quelques « corpo-rythmes » seront partagés pour accompagner et mettre en lumière la parole). Inspiration : Gumboots sud-africain ou Haka Maorie : geste qui peut porter la révolte et la contestation ; - Lecture à voix haute, mise en voix (2h) : Initiation aux techniques de la voix (souffle, placement de la voix). Pratique de la lecture à voix haute (poèmes, discours politiques, témoignages). Initiation au beat box et découverte du «looper» ; - Récit du vivant (2h) : Amorcer l’écriture en partant de sources variées (peintures, photos d’artistes ou images de presse). Collecte de souvenirs et d’anecdotes comme paroles intimes et poétiques ; - Imaginaire et point de vue (2h) : Technique d’association et mise en route de l’imaginaire. Variation autour du point de vue du narrateur. Collage, détournement et mise en résonance de textes ; - Écriture et mise en forme de productions personnelles (4h) : Travail individuel des élèves pour la mise en valeur des techniques et champs d’écritures explorés depuis le début du parcours. Lecture en musique des textes accompagnés par le musicien intervenant. Voix et lectures croisées ; - Enregistrement de textes slamés (2h) : Enregistrement des écrits des élèves, voix et musique. Initiation à l’accompagnement musical.

Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique

Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.

• Nous souhaitons faire découvrir aux élèves un lieu engagé autour de la parole tel que la Maison de la poésie. Dans le cadre d’un parcours de découverte sur les poètes de la résistance les élèves pourront découvrir un musée de leur dépar-tement. Nous irons au musée Paul Éluard de Saint Denis où nous pourrons visiter l’exposition permanente en hommage à Paul Éluard poète résistant né à Saint-Denis. Sortie au musée d’art et d’histoire Paul Éluard (https://musee-saint-denis.com/portfolio/fond-paul-eluard/) En fonction de la programmation des lieux de diffusion artistique à Villepinte ou ses environs, nous prévoyons d'emmener les élèves voir une représentation et/ou un concert de slam ou de poésie.

L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet

Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.

• L'intégration d'un temps de réflexion et de débat dans un parcours artistique est essentielle pour enrichir l'expérience des participants et favoriser une compréhension plus profonde de l'art et de ses implications. Créer un espace où les participants peuvent partager leurs réflexions, leurs interprétations et leurs sentiments concernant les œuvres d'art. Encouragez un débat respectueux où les opinions divergentes sont valorisées et où chacun a l'occasion de s'exprimer.

La restitution, temps de cloture du projet

Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.

• RESTITUTION Nous proposons un temps de restitution avec les enseignants dans le cadre du collège autour d’un rendez-vous réunissant d’autres élèves et personnes de l’établissement, un moment pertinent que nous choisirons ensemble. La fin du travail sera l’occasion d’un enregistrement audio en live que les élèves pourront partager avec leur famille à l’extérieur du collège. UNE TEMPS DE CLÔTURE/BILAN DU PARCOURS Un temps de clôture ou de bilan est crucial dans un parcours artistique pour permettre aux participants de réfléchir sur leur expérience, consolider leurs apprentissages et partager leurs impressions finales.

Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)

Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)

• Le projet se construit avec la créativité et les propositions des élèves, à travers les thèmes qui les animent aujourd’hui. Explorer la parole poétique engagée comme un héritage commun toujours en mouvement, amènera les élèves à identifier des sujets émancipateurs pour eux-mêmes. Nous ouvrirons également ce thème à celui de la mémoire familiale comme historique : Qu’en est-il des combats de nos parents ? Les élèves pourront collecter sous formes d’enregistrements les paroles de leurs parents ou grands-parents sur leurs combats ou leurs révoltes. Ces matières seront un moyen pour nous d’ouvrir la parole et de mettre en résonance les mots sur différentes générations.

Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)

La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?

• A travers les sujets d’émancipation d’hier et d’aujourd’hui nous retrouverons le thème de l’égalité homme/femme. Nous travaillerons sur la parole de femmes poètesses contemporaines qui écrivent et racontent leur engagement pour la poésie et les sujets qu’elles défendent. Nous nous appuierons notamment sur une démarche d’Aurélie Olivier dans son recueil : "Lettre aux jeunes poétesses". Et plus précisément sur des auteures engagées comme Nathalie Quintane, Rim Bateau et Lisette Lombé (poétesse et slameuse).

Intégration de mesures liées à la transition écologique

Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.

• En explorant les thématiques de notre temps à l'aune de l'engagement et de la mobilisation, nous retrouverons le thème de l’écologie. Nous interrogerons notre rapport au monde et au vivant.

Implication active de la famille dans le parcours

Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).

• Les élèves et leurs enseignants convieront les parents au temps de restitution. Cependant, en raison des horaires en journée sur le temps scolaire de ces restitutions, nous proposons un enregistrement live de cette restitution qui permettra aux élèves de partager le parcours artistique et le temps fort final avec leurs familles.

Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.

• Nous ouvrirons également ce thème à celui de la mémoire des parents, en les questionnant sur leurs résistances passées. A travers un choix de questions élaborées ensemble, pour collecter des histoires. Il sera possible d’enregistrer avec leur téléphone les témoignages de leurs parents ou famille sur les notions de révolte et de luttes et ainsi créer des résonances pour nourrir leurs productions.

3. Co-construction du parcours

Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).

• LIENS AVEC PROJET D’ETABLISSEMENT : AXE 1 : EMANCIPATION : s’ouvrir au monde par les arts - Promouvoir la sensibilisation des élèves aux arts - Favoriser l’implication des partenaires extérieurs - Favoriser les sorties scolaires AXE 2 : AMBITION ET REUSSITE - Permette de donner du sens à la scolarité - Élargir l'offre de formation pour permettre à tous les élèves de s'épanouir (coaching vocal) - Valoriser la réussite et l’implication des élèves AXE 3 : MIEUX VIVRE ENSEMBLE - Encourager l’engagement des élèves dans des projets solidaires - Lutter contre toutes les formes de discriminations. CHOIX DES CLASSES : Pour ce projet, nous souhaitons faire collaborer deux classes : une classe ordinaire et les élèves relevant du dispositif UPE2A. Le niveau de la classe ordinaire reste à définir en fonction de la répartition des classes, qui aura lieu en juin 2024. Étant donné que la classe d’UPE2A présente une forte hétérogénéité en termes d’âge (de 11 à 16 ans) et de scolaire, le projet peut être développé avec une classe ordinaire de la 6e à la 3e, sans perdre de sa richesse. L’intégration des élèves allophones est un vrai défi pour l’établissement, qui s’est vu ouvrir le dispositif à la rentrée 2023. Nos objectifs sont les suivants : - Permettre une intégration plus rapide des élèves UPE2A au sein de l’établissement. - Favoriser l’interculturalité. - Développer les compétences linguistiques de tous les élèves (expression/compréhension orale/écrite) - Fédérer des élèves d’horizon différent autour d’un projet commun. - Favoriser l’échange et l’entraide entre les pairs. - Sensibiliser les élèves à l’Histoire et la culture artistique français en passant par le biais artistique.

L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?

• Afin de faire vivre le projet et favoriser l’autonomie des élèves, nous créerons un padlet qui centralisera les ressources et favorisera l’accès aux productions. Le padlet pourra être rempli progressivement pour tracer les différentes étapes du projet. A l’issue du projet, nous proposons d’enregistrer les productions des élèves avec la webradio du CDI. Les productions pourront être publiées sur l’ENT, et diffusées en libre accès au CDI sur tablette.

Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?

• OUI

Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)

• Si nous sommes deux professeures de français, le projet peut s’articuler facilement avec les disciplines Histoire, Langue, Musique et Arts-Plastiques. Les compétences du socle qui seront travaillées sont nombreuses et rentrent dans le D1, D2 D3 D5. Si la classe ordinaire est une classe de 3ème, l’entrée du programme d’Histoire : les guerres mondiales et l’étude des confits dans le monde depuis 1989 semble particulièrement propice à l’étude de textes politiques et/ou philosophique. Toutefois, les différentes entrées d’EMC sur la citoyenneté en démocratie des classes de cycle 3 et 4 seront tout aussi appropriées. En Français les parties du programme en lien avec le projet seront "agir sur le monde", "individu et société́ : confrontation des valeurs", et "l'art pour dénoncer, la littérature comme témoin de l'histoire". Les objectifs pédagogiques sont de travailler les écrits d'argumentation et la poésie engagée aux élèves. Ajoutant qu’en UPE2A, le travail sur les valeurs de la République et les différentes luttes contre les discriminations sont au cœur des apprentissages. Par ailleurs, l’atelier de coaching vocal animé par la professeure de musique permettront aux élèves qui le souhaitent de développer leurs compétences d’écoute, de création et de diction. Comme il nous l’a été indiqué par La ville, au loin et son intervenant, ce projet serait plus pertinent et porteur sous forme de stage d’une semaine afin de créer un réel temps fort entre la classe ordinaire et les élèves du dispositif. Nous souhaiterions organiser le stage à partir du mois de février pour que les élèves allophones aient déjà pris leurs marques et puissent avoir développé des compétences solides en langue française. Cette période de l’année permettrait également aux élèves des deux classes de s’être rencontrés préalablement, au cours de sorties scolaires et / ou au cours d’activités perlées autour du projet.