Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège
Edition | Année parcours : 2024
Informations sur le parcours à la date du : 23/11/2024
Mobile : création d’une forme théâtrale autour du discours amoureux et du téléphone
Coordonnées du collège
- Collège affecté : Collège Jean Moulin
- Ville : MONTREUIL
- Classe : 4ème
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Coordonnées de la structure
- Nom de la structure : LAPS/équipe du matin
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Coordonnées de la personne ressource
- Identité : Madame Emilie LAMBERT
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1. Articulation avec un processus de création :
Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir
Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e menant le parcours
- Comédienne, metteuse en scène et autrice, j’ai créée la compagnie LAPS/équipe du matin pour “construire un théâtre qui se mêle de la société dans laquelle il s’inscrit” - c’est-à-dire renouer avec cette fonction du théâtre qui réunit en un lieu et un temps donnés les citoyen·ne·s pour parler des problèmes de la cité.
Dès 2010, LAPS s’est adressée en priorité aux adolescent·e·s et a placé la question de l’égalité femmes/hommes au centre de toutes les créations.
- Codée aborde la question de l’impact des stéréotypes, en particulier de genre, dans les choix d’orientation. C’est une pièce interactive (qui s’appuie sur les techniques du théâtre-forum) qui invite à réfléchir et débattre sur les représentations sexuées des métiers, notamment scientifiques. Cette pièce a été jouée plus de 200 fois, dans les collèges et lycées franciliens et dans des lieux universitaires sur le territoire national (dans le cadre des Journées filles, maths et infos organisées par les associations femmes&mathématiques et Animath).
- Elle&l’infini retrace la biographie d’une mathématicienne fictive, aborde les thèmes de la vocation, de la transmission, et interroge la place des femmes dans la recherche contemporaine et dans l’histoire des sciences. Cette pièce s’inscrit dans un projet, “Mathématiques : nom féminin ?”, diffusé dans des lieux de sciences qui propose une rencontre entre des collégien·ne·s, lycéen·ne·s et une chercheuse.
- Les yeux fermés et Je t’aime FORT: ces 2 pièces interactives abordent des questions liées aux violences - le harcèlement pour la première, les VSS dans le couple adolescent pour la deuxième. Des associations spécialisées sont invitées à être rapportrices de débat.
- C.E.N.D.R.E. s’adresse aux étudiant·e·s et aux adultes : elle traite des violences sexistes et sexuelles dans le monde du travail. Elle a été créée à la demande de la Fondation L’Oréal pour les jeunes chercheuses lauréates du prix L’Oréal/UNESCO, et co-écrite avec Elise Pradinas et Cyril Vernet.
- 2 projets sont en cours de création : « Complexes sportifs » (travail sur les stéréotypes dans le sport avec le 9-13 ans), « Enfance » (travail sur les violences « éducatives » avec le 6-12 ans).
Articulation du parcours avec ces projets
- Le parcours proposé développe le travail mené depuis 2010 sur les stéréotypes de genre et les violences fondées sur ces stéréotypes. Il s’appuie sur une pièce existante, Je t’aime FORT, et cherche à amorcer une future création, Mobile (titre provisoire).
Mobile (titre provisoire) s’attache à saisir la puissance des premières fois, la brutalité et la puissance des événements, rencontres et péripéties adolescentes.
Plusieurs ateliers ont été menés depuis 2020 auprès de collégien·ne·s et de lycéen·ne·s autour de la pièce. Il est apparu deux faits importants que nous souhaitons approfondir :
L’amour est (et a toujours été) une affaire de discours, or les mots qui disent l’amour changent, sont ré-inventés par chaque génération,
Le téléphone portable est devenu le carrefour de toutes les relations, même amoureuses.
Au-delà de la thématique, deux aspects de la démarche de la compagnie seront mis en oeuvre :
L’enquête préalable à l’écriture : aussi bien auprès de spécialistes qu’auprès d’adolescent·e·s. Il nous importe en effet de saisir les problématiques réelles qu’ils et elles se posent.
Le parcours invite donc une classe à partager ce temps de recherche et de création. Plusieurs actions seront engagées pour rassembler la matière de l'écriture : rencontres avec des professionnel·le·s, documentation, ateliers de pratique théâtrale, d’écriture, débats etc…
Enfin, un des axes de travail de la compagnie LAPS consiste à chercher tous les moyens qui permettent de rendre les spectateurs et spectatrices actif·ve·s, que ce soit dans le processus de création, pendant la représentation ou lors d’actions culturelles. En cela, le dispositif CAC participe, dans son articulation-même, de cette démarche.
2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)
Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
- En interrogeant le rôle du téléphone dans le discours amoureux, les élèves seront invité·e·s à réfléchir, débattre, rencontrer des professionnel·le·s en s’appuyant sur des techniques théâtrales, mêlant improvisation, écriture, recherche de forme, travail de scènes et parcours de spectateur·trice·s. Ils participeront à un projet de création.
Accompagnement des enseignant.es
Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
- Deux réunions préliminaires seront organisées en juin pour affiner les objectifs et méthodologies déployées : l’une avec l’équipe enseignante qui pilote l’action auprès des Segpa, l’autre réunissant l’équipe pédagogique élargie et l'équipe artistique.
La première réunion s’attachera à déterminer collectivement l’approche et la pédagogie spécifique pour ces jeunes dans la préparation de ce parcours.
Lors de cette deuxième réunion, les intervenant·e·s seront présenté·e·s aux équipes du collège. Les programmations des saisons 24-25 des lieux culturels seront alors publiées, et le calendrier des sorties sera défini en concertation. Les programmations seront mises à disposition des enseignant·e·s en amont.
Mi-septembre, une fois les emplois du temps construits, la classe constituée, un dernier temps préalable de co-construction sera proposé pour fixer précisément le planning de l’action, définir le déploiement du parcours pour chaque discipline, et rechercher la meilleure adéquation entre le déroulement du programme scolaire et l’avancement de l’action.
Au-delà de la mise en place du parcours, des points d’étape seront proposés en décembre, mars et mai, réunissant l’ensemble des équipes artistiques, pédagogiques et éducatives impliquées.
Entre ces temps de rencontre définis, des échanges par mails et à l’issue des séances maintiendront les échanges et favoriseront la mise à disposition mutuelle de ressources.
L’intervenant.e a t-il.elle déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel collège, la ville et ce qui motive le renouvellement de sa candidature.
- L'intervenante n'a pas mené de parcours CAC ni AGORA lors des éditions précédentes.
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L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures
Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué
- 10 ateliers de 2h seront mis en place au sein du collège et du Théâtre Berthelot, alternant les langages (verbaux, corporels, numériques etc.) et les pratiques (enregistrement sonore, prise de vue, écriture/jeu théâtral etc.), afin que chaque élève trouve sa place.
Chaque séance débute par un échauffement collectif s’appuyant sur des exercices ludiques mettant en jeu le corps, l’espace, la voix et l’écoute. Les techniques du théâtre-forum favorisent l'improvisation et le débat. L’enjeu est d’amener chacun·e vers le jeu théâtral, sans appréhension, de façon ludique et coopérative. Le débat et la réflexion permettent de développer un propos, qui sera le socle et le moteur des exercices théâtraux. Chacun·e peut exprimer librement son point de vue et ses idées. La réflexion se construit collectivement.
1- présentation du projet, jeux, “brainstorming” sur le rapport au téléphone, improvisations non-verbales
2- développement des expérimentations/jeux, observation des différents usages du téléphone, brainstorming sur les stéréotypes et injonctions à la féminité et à la masculinité
3- exploration des textes du corpus/relation amoureuse, théâtre-image et enregistrements sonores, sensibilisation à la notion d’espace/scénographie
4- travail sur l’élaboration de situations/saynètes à partir d’improvisations
5/6- construction de la pièce à partir de la matière issue des séances précédents, rencontres, sorties (travail documentaire) - écriture des scènes - travail dramaturgique : construction, ellipses, dialogues etc.
7- lectures à voix hautes et mises en espace, travail sur la diction, le plateau, l’écoute, le choeur/scénographie : afficher le texte, projeter une vidéo, diffuser des sons
8/9- création et répétitions de la petite forme, travail sur le jeu, l’écoute, les émotions, notions de mise en scène, filage
10- restitution - débat avec le public - bilan.
Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique
Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
- La programmation des sorties sera construite selon deux axes : l’ouverture culturelle et la recherche documentaire.
La démarche d’écriture s’appuie en effet sur des enquêtes de terrain, des rencontres avec des personnes dont le parcours, la recherche, la pratique nourrissent le travail. Pour ce projet en particulier, nous souhaitons partager ces rencontres avec les élèves, pour susciter leur curiosité de l’autre et les encourager à oser poser des questions. Ainsi, nous aimerions leur faire rencontrer :
-un·e/des chercheur·se(s), notamment Julie Neveux, maîtresse de conférence en
linguistique. Elle est l’autrice de Je parle comme je suis et Le langage de l’amour.
un·e/des expert·e en communication pour aborder des notions telles que le
storytelling et l’e-réputation.
-une association telle que E-enfance ou Génération Numérique pour aborder les
questions liées à la sécurisation de la vie privée.
Pour les sorties culturelles, nous souhaitons accompagner la classe à assister à un spectacle programmé sur le territoire (le TPM, le théâtre des Roches et le théâtre Berthelot proposent des programmations diversifiées). Les programmations de ces lieux seront annoncées fin juin 2024. Un autre spectacle (théâtre/danse/cirque) destiné spécifiquement au public adolescent sera proposé (Théâtre Paris Villette, les Plateaux Sauvages, le Théâtre de Gennevilliers, le TGP/CDN de Saint-Denis, l’Espace 93 à Clichy-sous-Bois, L’Echangeur de Bagnolet). L’enjeu avec la classe est d’aborder des questions de formes et de narration.
Les adolescent·e·s seront également invité·e·s à voir un spectacle interactif (théâtre-forum) de la compagnie LAPS/équipe du matin (ou d’une autre compagnie). Il s’agira d’analyser avec les élèves comment l’écriture et la mise en scène suscitent les réactions et le débat, comment ce débat est articulé par le/la meneur·se de jeu, comment il/elle construit sa posture neutre pour permettre à chacun de s’exprimer.
L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet
Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
- La réflexion et le débat sont au cœur de la pratique proposée lors des ateliers, du
parcours culturel et même de la restitution. Des temps y seront dédiés avec l’objectif d’apprendre à exprimer son point de vue au sein du groupe, trouver la formulation juste, s’affirmer, entendre le point de vue des autres même (et surtout) lorsqu’il est différent, réfléchir à comment se construit une réflexion par l’articulation de points de vue divers. Il s’agira également de développer la confiance en soi et la conscience de la puissance de l’intelligence collective de la
classe.
Des temps de réflexion et de recherche (en partenariat avec l’enseignante
documentaliste) auront lieu en amont des sorties et rencontres pour aiguiser la curiosité et susciter des questions. Des temps de débat seront organisés à l’issue des sorties, s’appuyant sur la réception (sensible et intellectuelle) de chacun et visant à dégager de ces expériences de la matière pour la création des élèves.
Ces séances pourront également être enrichies par des apports extérieurs (textes, court-métrages, extraits de documentaires, photographies, podcast etc) proposés aussi bien par l’équipe pédagogique que par les artistes.
La restitution, temps de cloture du projet
Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
- Une restitution, temps fort du projet, est prévue à la fin du parcours prenant la forme d’une petite forme d’une vingtaine de minutes. Une représentation sera proposée au théâtre Berthelot. Interprétée par les élèves, la forme artistique s’appuiera sur les différents axes de travail développés par la classe : texte, jeu, scénographie (un travail technique alliant texte/audio/vidéo sera pris en charge par une classe de 2de). L’équipe de comédien·ne·s de LAPS sera présente, en renfort. Les équipes éducative et pédagogique seront également conviées à cette séance. Un temps de bilan sera également organisé avec la classe, revenant sur l’expérience passée et ré-explicitant les enjeux de ce travail pour la création à venir de la compagnie.
Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)
Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
- Les temps de pratique, de sorties, de débats sont autant d’invitations à participer. Il s’agit d’accompagner une classe dans la création d’une forme théâtrale qui lui sera propre, tant sur le fond (problématiques soulevées par les élèves) que sur la forme (choix de la narration, de la dramaturgie, de la mise en scène). Pour favoriser la participation de chacun, un attention particulière est portée à la diversité des “points d’entrée” dans le projet : engagement physique, verbal, jeu, mise en scène, écriture, texte, improvisations, rencontres, enquêtes, supports visuels/audiovisuels etc... Les diverses expériences de la compagnie avec les adolescent·e·s nous ont appris à ne jamais forcer la participation active, accepter que certain·e·s ont besoin d’un temps d’observation, de retrait, que la confiance s’établit lorsque les élèves sont assuré·e·s d’être pleinement sujets de leur engagement. La participation doit être considérée et valorisée sous toutes ses formes. Méthodologiquement, cette posture s’appuie sur des temps pris à l’issue de chaque proposition d’exercice, de jeu, d’expérience : un tour de table est proposé, chacun peut dire s’il ou elle a aimé ou non, s’il ou elle s’est sentie à l’aise, gêné, a trouvé l’exercice ou le spectacle drôle, difficile, stupide, ennuyeux etc... Participer n’est pas nécessairement adhérer ! Cette posture nous semble garante de l’inclusivité du parcours.
Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)
La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
- La compagnie LAPS/équipe du matin place depuis son origine l’égalité femmes/hommes au centre de toutes ses créations. Il s’agit ici plus particulièrement d’examiner les stéréotypes et injonctions qui pèsent tout autant sur les filles que sur les garçons dans leur rapport aux autres et à eux/elles-mêmes. Il s’agit, durant les ateliers, de répartir équitablement la parole et l’espace entre filles et garçons. De plus, nous nous appuyons sur le travail préliminaire à la création de Je t’aime FORT, sur les violences faites aux femmes dans le couple adolescent. Une série d’ateliers a été menée auprès d’une classe de 2de du lycée Angela Davis de Saint-Denis dont 2 ateliers de 2h en non-mixité. Nous souhaitons réitérer cette expérience en séparant filles et garçons pendant une séquence (2h). En effet, ces temps non mixtes, très exceptionnels en milieu scolaire, favorisent la prise de parole et l’échange - ils permettent aux filles comme aux garçons de “tomber (un peu) le masque”. Le retour en mixité qui suit en est enrichi.
Intégration de mesures liées à la transition écologique
Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
- La compagnie LAPS met en place de nombreuses procédures visant à réduire l'impact écologique de ces projets : déplacements en trains et transports en commun, achats de costumes et accessoires de 2de main, impressions papier limitées, travail sur des scénographies légères, stratégie de tournées pour limiter l'empreinte carbone etc...
Implication active de la famille dans le parcours
Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
- Les parents d’élèves seront conviés à différents moments du parcours. Dans un premier temps, ils seront invités à participer aux différentes sorties. Ils seront également invités à assister à une pièce participative de la compagnie Laps/équipe du matin et bien sûr au temps fort de la restitution-spectacle.
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
- Ce parcours propose aux élèves et aux familles de manipuler, regarder, réfléchir et échanger via différents médias artistiques et numériques (rencontres, spectacle, enregistrement sonore, images, communication numérique etc.). En s’appuyant sur une panoplie d’outils numériques, il permet d’enrichir cette expérience et d’ouvrir la réflexivité et les échanges à tous et toutes. Les étapes importantes du travail seront communiquées aux familles via un message téléphonique (visuel, textuel, sonore…) créé par les élèves.
3. Co-construction du parcours
Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
- Le projet présenté soutient particulièrement 2 des 4 axes du projet d’établissement :
Axe 1 : “ Assurer la réussite scolaire de tous les élèves” :
Il s’agit ici de “favoriser les inclusions entre le collège et la Segpa”, puisque différentes étapes du parcours seront partagées avec l’ensemble du collège,
“Accroitre le niveau d’expression des élèves à l’oral” : le travail théâtral permet une autre approche de l’expression orale, s’appuyant sur le corps, le souffle, les émotions, l’espace.
“Développer et soutenir l’usage du numérique” : la thématique abordée dans le parcours invite les jeunes à questionner leur usage quotidien du téléphone portable.
Axe 3 : “engager les élèves à s’ouvrir au monde : citoyenneté, culture, sport, mobilités”
Ouvrir à tous les élèves des expériences sportives, culturelles, et artistiques : dans cet axe, les projets CAC sont en eux-mêmes encouragés, ainsi que l’utilisation du Pass Culture sur lequel s’appuient les sorties liées au parcours.
Former des citoyens éclairés et solidaires partageant les valeurs de la République : l’éducation aux médias est ici abordée par le prisme du téléphone. Un point particulier est mis en avant : le développement des compétences psycho-sociales des élèves, notamment dans le cadre de la lutte contre le harcèlement. Le parcours proposé apporte aux élèves des compétences d’écoute, d’expression et de positionnement dans le groupe, d’empathie. Il vise en effet à élaborer une réflexion collective sur un outil crucial des relations - dont le harcèlement - le téléphone.
Eduquer à la santé : Le parcours s’inscrit dans le projet égalité et participe de l’éducation à la vie affective et sexuelle, puisque la question des relations amoureuses sera centrale et que nous chercherons à trouver des solutions aux situations problématiques qui peuvent surgir dans ce cadre. Ainsi, nous aborderons le bien-être de chacun·e et la gestion du stress, également pointés dans le projet d’établissement.
Développer et renforcer la liaison avec les parents : à chaque étape du projet, les parents seront informés et/ou invités. Le parcours leur permettra, ne serait-ce que dans l’étape finale de restitution, de découvrir autrement leurs enfants.
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
- La communication habituelle aux familles passe par Pronote, les mails et le téléphone. Ces outils seront utilisés par les élèves aux étapes-clefs du projet.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
- Français
Le projet répond à plusieurs entrées du programme de 4e :
Se chercher, se construire : le langage de l’amour. Le contenu du projet pourra reprendre des textes du corpus étudié en cours.
Vivre en société : la pratique du théâtre et du débat favorisent la réflexion sur les notions de comportement des personnages, de conflits de valeurs.
Agir sur le monde : être informé, s’informer, déformer ? Le travail d’analyse des médias, de réflexion sur les usages des réseaux et du numérique
D’un point de vue pédagogique, l’expression des élèves vise à être stimulée sous toutes ses formes : corps, langage écrit et oral. Cette compétence vise à la fois l’expression individuelle et l’expression au sein du groupe. Il s’agit d’enrichir le vocabulaire et l’ouverture culturelle des élèves. Par la pratique, les élèves développeront leurs connaissances de la forme théâtrale.
Numérique
La dimension numérique du projet touche le programme de technologie dont un des enjeux est la maîtrise des outils numériques.
Le projet engage également le programme d’EMC : respect de soi et d’autrui, morale et éthique, rôle de la loi.
L’objectif général est l’éducation à la citoyenneté, favorisée ici par la réflexion collective, le débat et la pratique collective du théâtre.
Segpa
Une caractéristique importante du projet est de se développer en cohérence avec les spécificités de la Segpa : la liberté pédagogique qui s’appuie sur les besoins de chaque élève, la segmentation des objectifs.
Il est à préciser que les élèves de Segpa passeront deux oraux en fin de cycle : le brevet professionnel et le CFG. Ce projet de pratique théâtrale donnera des outils aux élèves en vue de ces épreuves.
Application MICACO | Date : 23/11/2024