Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège

Edition | Année parcours : 2024

Informations sur le parcours à la date du : 21/11/2024

C’est vraiment trop injuste

Coordonnées du collège
  • Collège affecté : Collège Georges Braque
  • Ville : NEUILLY-SUR-MARNE
  • Classe : 4ème 
Coordonnées de la structure
  • Nom de la structure : Festival Côté Court
Coordonnées de la personne ressource
  • Identité : Madame Delphine Verron

1. Articulation avec un processus de création :

Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir

Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e menant le parcours
  • Elie Girard : Après une formation à l’ENS Louis Lumière, j’ai fait de nombreux court-métrages en tant que directeur de la photo ainsi que des clips et films musicaux (notamment avec La Blogothèque). J’ai aussi été monteur, étalonneur, j’ai réalisé des films auto-produits, collaboré à l’écriture de certains projets, et fait l’atelier Scénario à La Fémis. J’avais besoin de toucher un peu à tout avant de me lancer dans la réalisation de mes propres films. De connaître toutes les facettes du métier. J’ai réalisé mon premier moyen métrage Les Mauvais Garçons en 2020. Il a été primé à Clermont-Ferrand et à Pantin, et a gagné le César du meilleur court métrage 2022. La même année, j’ai co-créé, co-écrit et coréalisé avec Camille Rosset la série Platonique pour OCS. J’ai ensuite co-réalisé Les Trois Mousquetaires, la série pour France.tv, un objet hybride entre théâtre et cinéma. Je développe actuellement un premier long métrage avec la société de production Films Grand Huit.
Articulation du parcours avec ces projets
  • Elie Girard : Il m'apparaît que l’enjeu premier de ces ateliers est de parvenir à impliquer les élèves. Je souhaite qu’ils puissent s’investir activement, entièrement, prendre du plaisir à ça, sans pour autant leur demander de subitement devenir comédiens et de jouer un rôle qui ne soit pas eux. C’est pourquoi j’ai l’envie d’ancrer cet atelier sur le réel. Trouver un dispositif qui parte d’une réalité concrète, permettant de jouer sans avoir l’impression de faire un film. C’est dans ce sens que j’ai pensé à un film entre fiction et documentaire, qui partirait du thème de l’injustice (et la justice). C’est un motif que je vivais très intensément dans mon enfance (tant je me sentais impuissant à contrebalancer ce que je trouvais injuste, et qui me paraissait toujours causé par « le monde des adultes ») et je suis sûr que c’est un sentiment que nombre d’élèves partageront. On demandera donc à chacun.e de réfléchir (et d’écrire) un moment récent qu’iel a trouvé particulièrement injuste. Nous choisirons ensuite une ou plusieurs « affaires » que nous « jugerons » en classe, au travers d’un faux procès, dispositif ludique et cathartique inspiré de celui du film Cleveland contre Wall Street de Jean-Stéphane Bron. En résultera donc un court documentaire-fiction, qui sera la captation (en partie mise en scène) de ce petit procès fait en classe, point d’orgue de cet atelier. Avec des élèves incarnant les avocats des deux camps (qui auront préparé leurs plaidoiries), d’autres jouant les jurés, d’autres des journalistes couvrant l’affaire, le professeur voire un véritable avocat en procureur, les dessinateurs de presse, etc… Chacun aura donc un rôle à jouer, conscient qu’il s’agit là d’un projet de film, mais étant néanmoins impliqué affectivement (via le dispositif) dans l’affaire, et désireux d’influencer son issue. Que l’objet du délit choisi soit abstrait (pourquoi certains naissent dans une famille riche ?) ou très concret (qui a volé le scooter de Sam ?), on tentera de révéler, tout comme dans un vrai procès, la dimension politique et cathartique du débat. En partant de récits personnels des élèves, non seulement ce qu’on filmera sera plus juste et mieux nourri, mais cela rendra notre réaction d’emblée plus collective.

2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)

Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
  • Partant d’une réflexion collective sur l'injustice dont les élèves sont victimes, témoins, ou simplement sur des thématiques qui les touchent, nous réfléchirons à la manière dont le système judiciaire peut réparer les torts, et mettre en scène notre réflexion. Ce procès entre documentaire et fiction sera filmé, et chaque élève adoptera le rôle qui lui sied.

Accompagnement des enseignant.es

Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
  • Nous avons la chance d’avoir quatre enseignantes impliquées dans le parcours. L’une d’entre elle a une grande expérience de projets oratoires menés en partenariat avec le tribunal de Bobigny. Son expertise sera donc précieuse pour nous. Dès la rentrée scolaire, un groupe de discussion spécial CAC sera créé sur Whatsap. Il regroupera les professeures de la classe impliquées dans le parcours, Elie Girard et Delphine Verron, la coordinatrice du projet. Cela permettra de diffuser facilement les informations, de se tenir au courant des avancées du projet et d’éventuels changements, d’échanger sur les séances à venir ou venant d’avoir lieu. Nous ferons d’autre part des temps de rencontre / réunions à des moments clés du projet (par exemple en prévision du tournage, ou pour faire le bilan du projet). Les enseignantes se chargeront de leur côté de tenir informée l’équipe pédagogique du collège tout au long de l’année, de valoriser le projet auprès d’elle, et de faire le lien avec les enseignant.e.s ayant la classe dans les autres matières. Nous espérons pouvoir donner un temps de visibilité du projet auprès de l’équipe de direction et l’équipe pédagogique, en fin d’année, lorsque le film sera fini.
L’intervenant.e a t-il.elle déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel collège, la ville et ce qui motive le renouvellement de sa candidature.
  • Non, c’est la première fois que l'intervenant mène un parcours CAC. Il a cependant déjà eu des expériences d'ateliers avec des adolescents et souhaite développer ce projet, accompagné par Côté court et avec l'expérience / expertise des enseignantes.

L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures

Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué
  • (2h) Atelier d’écriture : Injustice Travail d’écriture autour du thème de l’injustice. Les élèves seront invités à relater une ou plusieurs situations où iels ont ressenti une injustice. On profitera de cet exercice pour évoquer quelques bases de dramaturgie (élément déclencheur, résolution). Ce travail se poursuivra avec un devoir à la maison pour peaufiner : Décrire à la fois la situation, tenter de raconter le ressenti, mais aussi réfléchir à des pistes de réparation. (2h) Atelier d’écriture : Injustice #2 Lecture des expériences d’injustice. Chaque élève lit tout haut l’expérience de quelqu’un d’autre. Discussions. Choix du récit le plus riche. Ensemble, nous ferons un travail d’adaptation. A la fois pour rendre ce récit plus “conflictuel” et commencer d’aller vers ce qui serait l’objet du procès à venir. (3*2h) Atelier en petits groupes En fonction des “spécialités” choisies par chaque élève, on sépare la classe en petits groupes. Chacun·e y reçoit des éléments spécifiques en vue de la préparation du “procès / tournage” Avocats : construire une plaidoierie Journalistes TV : tenir une caméra, prendre du son, synchroniser des sources Journaliste Presse : écrire un article en Dessinateurs de Presse : faire un portrait Procureur : comprendre les enjeux, représenter l’état Etc… Extrait de film : - Procès de Voldemort organisé par Science Po (2*5h) Tournage / (faux)-Procès A partir d’une expérience d’injustice écrite par les élèves, on reconstitue un faux procès dans lequel chaque élève joue un rôle particulier. Etant donné que tout est faux, on sera invité à refaire, s’échanger les rôles, etc…

Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique

Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
  • - 1 demie-journée au tribunal de Bobigny, pour assister à des comparutions immédiates (nous espérons avoir la chance d’avoir un temps de présentation par une juge du tribunal, et un temps de discussion avec son équipe) - 1 sortie au cinéma pour voir un film ayant trait à la justice - 1 sortie au Forum des images pour faire un atelier cinéma ou une sortie au théatre (spectacle en lien avec notre thématique)

L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet

Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
  • (2h) séance d’introduction Présentation de l’intervenant, de Côté court et du projet. Echange avec les élèves (quel rapport ont-ils au cinéma, que regardent-ils, etc.) (2h) Fiction et Cinéma Autour d’une discussion libre, sous forme de questions et réponses nous évoquerons le trajet professionnel d’Elie. Ce sera l’occasion de démonter des idées reçues sur l’expérience cinématographique (où les stars et les paillettes ne sont que l’aspect final), la place des images dans notre société, et la frontière mince entre fiction et documentaire Extrait : Un film à cheval entre documentaire et fiction Nous diviserons la classe en deux équipes. L’une d’elle devra défendre en quoi ce film est documentaire. L’autre en quoi il est une fiction. Ainsi, non seulement nous poursuivrons la réflexion sur documentaire et fiction, mais en plus nous commencerons d’introduire l’idée de débat d’opinions, de rhétorique, au sein de l’atelier. (2h) Conversation avec un juriste On invite un juriste (avocat ou membre du parquet) pour nous expliquer le fonctionnement de la justice en France, et comment elle diverge des idées reçues formés par les médias et le cinéma américain. A quoi sert-elle ? Extrait : Délits Flagrants, Raymond Depardon / Ni juge, ni soumise – documentaire StripTease Exposition des différents métiers et rôles au sein d’un tribunal : journalistes TV, journalistes Presse, avocats, jurés, dessinateurs de presse, greffier, juge, procureur, etc. En dehors de ces temps formels liés à la construction du projet avec les élèves, nous proposerons des petits temps de préparation et de retour sur expérience, en amont et en aval des sorties. Cela permettra de bien préparer les élèves et d’avoir leurs retours sur ce qui aura été vu. Nous consacrerons 4h à cela.

La restitution, temps de cloture du projet

Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
  • Lors du festival Côté court en juin 2025, tous les élèves, enseignants et cinéastes intervenants se retrouveront une demie journée au Ciné 104 (Pantin), et auront l'occasion de présenter chacun leur film. Ils pourront découvrir le travail des autres classes (CAC) ainsi que l'ambiance du festival au Ciné 104. Un programme de films du festival leur sera proposé après la découverte des films réalisés dans le cadre du CAC. Il s'agit avant tout d'un temps convivial, qui permet de valoriser les projets et leur aboutissement. Les élèves sont invités à présenter eux-même leur film et à rendre compte de leur expérience. Nous souhaitons d'autre part proposer un temps de restitution au sein de l'établissement, afin de donner à voir le film aux enseignants et élèves du collège. Les familles des élèves ayant participé au projet seront également conviées, à l'ensemble des temps de rencontre.

Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)

Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
  • Nous souhaitons que chaque élève trouve sa place et se sente assez à l'aise pour participer activement à ce projet et ce, à sa manière et dans la durée. Le projet aborde des thèmes qui touchent les élèves de près. A travers la mise en place d'un docu- fiction, chacun sera libre d'aborder le sujet comme il le souhaite de de prendre du recul, en construisant des personnages fictifs. Il nous semble important que les élèves soient le plus possible dans une mise en pratique, pour expérimenter par eux-même les notions discutées : utiliser les outils pour filmer eux-même, interroger leur rapport aux images et surtout trouver sa place au sein d’une équipe de film (il y en a pour tous les goûts !). Cela nous semble être une bonne piste participative et inclusive. Enfin, les élèves seront partie prenante à toutes les étapes du projet et nous partirons de leurs idées, leur réflexion, etc tout en apportant notre expertise. Au-delà des enjeux éducatifs, la vie au collège présente des enjeux sociaux. Notre projet contribue à cela et propose la poursuite des objectifs suivants : - renforcer la cohésion au sein de la classe grâce à un projet mené en commun. - donner la chance à des élèves en échec scolaire de pouvoir participer à une activité qui pourra les valoriser car elle ne fait pas partie des exercices scolaires traditionnels. Nous espérons améliorer l’estime personnelle de ces élèves qui ont perdu confiance en eux. - faire participer « les élèves à besoins particuliers » au travers d'activités qui les mobilisent autrement. - élargir la culture générale de tous les élèves de la classe.

Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)

La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
  • Nous prendrons garde à utiliser un discours inclusif, et inciterons filles et garçons à prendre la parole équitablement. Si des clichés de genre surgissent dans les discussions avec les élèves, nous prendrons le temps de les questionner et de les déconstruire. Lorsque nous aborderons les différents rôles liés au système judiciaire, nous montrerons qu’il n’y a pas de rôle particulièrement “masculin” ou féminin”. D’une manière générale, nous tenterons de sortir les élèves des stéréotypes habituels. La thématique égalité femmes-hommes pourra être complètement intégrée au développement du scénario, puis au tournage.

Intégration de mesures liées à la transition écologique

Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
  • Notre projet génèrera très peu de dépenses en énergies. Les sorties se feront en transport en commun ou à pieds et nous serons vigilants sur l'utilisation de consommables, comme le papier. En effet, les éléments seront projetés (vidéoprojecteur dans la classe) plutôt qu'imprimés et distribués. D'autre part, les problématiques écologiques seront très probablement traversées au cours du projet : nous pensons que ce thème sera évoqué parmi les questions d'injustices soulevées par les élèves.

Implication active de la famille dans le parcours

Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
  • Les enseignantes présenteront le parcours aux parents des élèves de la classe lors de la première réunion parents-professeurs en début d’année. Un temps de questions-réponses et d’échange sera réservé au sein de cette réunion. Nous les tiendrons ensuite au courant via l'ENT, et ils pourront suivre les grandes étapes du projet. Un temps fort sera ensuite proposé aux parents, à l’occasion de la restitution du projet au festival Côté court (Pantin), en juin 2025. On espère pouvoir également proposer une seconde rencontre avec les parents, à l’occasion d’une projection du film au collège.
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
  • Il est envisagé que les élèves questionnent leurs parents (ou modèle adulte) sur les notions abordées en classe : qu’est-ce qui leur semble injuste? Quelles causes défendent-ils? Quel procès mettraient-ils en scène? Cette récolte pourra ensuite être mise en parallèle avec leurs propres apports, et nous pourrons ainsi questionner l'effet de génération.

3. Co-construction du parcours

Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
  • L'axe 2 du projet d'établissement a pour objectif d’agir sur le climat scolaire par l’apprentissage de la citoyenneté afin de réduire l’exclusion scolaire. La situation des élèves décrocheurs pour qui les apprentissages ne font plus sens reste une des priorités. Le troisième objectif est « valoriser pour mieux vivre ensemble » et cela se traduit par une politique de projets soutenue. Chaque année cela permet de raccrocher certains élèves qui reprennent confiance en leurs compétences. Ce parcours répond à cet axe car les élèves sont encouragés à s’investir de manière individuelle pour le collectif, trouvent du sens dans la concrétisation du projet à court terme et sont valorisés dans leur engagement. Les élèves seront amenés à promouvoir leur projet au sein de l’établissement au travers de leurs actions diverses, jusqu’à la restitution, la diffusion du court métrage lors du festival Côté court en juin, en présence des parents. Une projection sera également proposée à destination des élèves du collège à la fin du projet. Avec l'axe 3, nous souhaitons développer les partenariats en valorisant les activités culturelles. L’intervention de professionnels permet d’ouvrir les élèves à d’autres horizons, ils apprennent à coopérer avec des personnes qu’ils ne connaissent pas et découvrent de nouveaux métiers. Le PEAC s'inscrit également dans notre contrat d'objectifs qui nous engage à développer les compétences transdisciplinaires des élèves afin de compenser les inégalités. Ce projet est d'autant plus pertinent que nous constatons depuis quelques années une paupérisation grandissante des quartiers dans lesquels nos jeunes évoluent. L'offre de diversité culturelle y reste minime et cela constitue un frein à leur ouverture artistique, humaine et émotionnelle. Les projets CAC sont en adéquation avec la nécessité d'enrayer les inégalités inhérentes à cet appauvrissement.
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
  • ​​L’Espace Numérique de Travail de notre établissement est investi par toute la communauté éducative et constitue un outil d’organisation et de communication essentiel. D'un point de vue pédagogique et communicationnel, la classe sélectionnée constituera un « groupe de travail » et les enseignantes rattachées au projet, tout comme les élèves, en seront les acteurs. Le partage de documents et d’informations sera ainsi facilité. De manière plus globale, les référents « numérique » du collège veillent à informer régulièrement toute la communauté (équipes pédagogiques, élèves et parents) et à valoriser les travaux des élèves en alimentant et en mettant à jour le fil d'actualité du site.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
  • NON
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
  • La démarche s'inscrit dans divers éléments des programmes. Les objectifs pédagogiques et disciplinaires s'accordent également avec les compétences du Socle Commun. En anglais et en espagnol, le thème “Langages” amène les élèves à réfléchir sur les médias, les modes de communication et les langages artistiques et le thème “Voyages et migrations” permet d’étudier l’imaginaire et la construction de mythes. La compétence "expression orale" pratiquée en langues entraîne les élèves à la réalisation du projet. L’évaluation du domaine « Formation de la personne et du citoyen », en accord avec le programme d’EMC vise à développer la conscience morale et citoyenne des élèves. Ceux-ci prendront connaissance des notions de droits et devoirs tout en étant sensibilisés aux principes et aux rôles de la justice dans notre démocratie. Le projet permettra également aux élèves d’en savoir davantage sur les différents acteurs du pouvoir judiciaire. Les valeurs et principes de la République leur seront évoqués. Les compétences suivantes seront également travaillées : prendre part à une discussion, un débat ou un dialogue, prendre la parole devant les autres, écouter autrui, formuler et apprendre à justifier un point de vue. La notion du jugement, fondamentale à l’enseignement moral et civique sera également mobilisée : penser par soi-même et avec les autres. Enfin, ce projet s’inscrit parfaitement dans le thème « Individu et société – Confrontation de valeurs » du programme de français de 4ème. La réalisation de ce court métrage sera l’occasion pour les élèves de réfléchir à la manière dont certaines valeurs qui guident les modes de pensée et les comportements des individus humains peuvent se confronter aux valeurs collectives. Les élèves seront ainsi amené·es à s’interroger sur l’opposition entre un individu (ou un groupe d'individus) et l'ensemble du corps social et à exprimer cette opposition à travers la création. Par ailleurs, ce projet permettra aux élèves de renforcer leurs compétences langagières orales et écrites : la dimension argumentative de la parole sera notamment travaillée lors des phases d’écriture du scénario ; les ressources expressives et créatives de la parole seront pleinement exploitées pour la dramaturgie.

Application MICACO | Date : 21/11/2024