Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège

Edition | Année parcours : 2024

Informations sur le parcours à la date du : 21/11/2024

Sur la trace des oeuvres spoliées : connaître et réparer

Coordonnées du collège
  • Collège affecté : Collège Henri Wallon
  • Ville : AUBERVILLIERS
  • Classe : 3ème 
Coordonnées de la structure
  • Nom de la structure : La Chance pour la Diversité dans les Médias
Coordonnées de la personne ressource
  • Identité : Monsieur Tristan Goldbronn

1. Articulation avec un processus de création :

Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir

Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e menant le parcours
  • En parallèle de ses études en Histoire, Tristan Goldbronn a pris goût à la radio en embarquant sur Radio Campus Paris dès 2013, puis au documentaire sonore en mettant les voiles pour l’Asie, le Maghreb et la Turquie avec la Radio Télévision Suisse (RTS). Il a publié ses reportages et enquêtes dans plusieurs médias nationaux puis en 2017, il a cofondé le studio podcast Radio Parleur, dont il a assuré la direction éditoriale jusqu’en 2022 à travers la production de documentaires, de fictions et d'enquêtes sonores. Dans des structures de quartier, en milieu scolaire ou en environnement carcéral, il mène depuis 2014 des ateliers de création radiophonique à travers l’éducation aux médias par le biais de l’éducation populaire pour France Info, L’Œil à l’écoute et l’association La porte à côté, qu’il a cofondé en 2015. Dans ce cadre, il a monté le projet « Nous les Vivant-es » avec le Nouveau Théâtre de Montreuil et les collectifs Making Waves et La Boutique. Un projet transversal et hybride mêlant création sonore, théâtre et musique avec des comédiens amateurs. Cette création a été présentée au Nouveau Théâtre de Montreuil et à Avignon. Son travail a été primé au concours Paroles Partagées 2018 pour un reportage illustrant le rap contre la destruction des quartiers populaires à Istambul, co-réalisée avec Charlotte Mongibeaux et par le Prix de la création documentaire du festival Longueur d’Ondes 2022, pour l'enquête en podcast "Sélom et Matisse : Pourquoi des jeunes courent". Jihane Bergaoui est journaliste-autrice indépendante. Née en 1987 à Arras, elle garde un ancrage fort dans les Hauts-de-France, un territoire qu'elle couvre régulièrement. Reporter radio depuis 12 ans, elle suit l'actualité en France et à l'étranger. Entre 2013 et 2017, elle s'installe comme correspondante en Tunisie pour raconter la transition démocratique du pays. Elle se tourne en 2021 vers des formats plus lents et plus longs : le documentaire audio pour la radio (France Inter, RTS) et le podcast (Brut, Paradiso, Slate). En parallèle, elle collabore régulièrement avec des associations d'éducation aux médias (FakeOff, La Chance Pour la diversité dans les médias).
Articulation du parcours avec ces projets
  • Jihane Bergaoui mène des ateliers de créations de podcasts avec des élèves allant de la maternelle au lycée mais aussi avec des personnes en détention. Au fil de ses différents reportages de terrain, Jihane s'est spécialisée en enquête et en recherche de témoignages. Elle s'intéresse particulièrement aux sujets de société, d'identité, de mémoire, d'éducation et aux problématiques économiques et sociales.

2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)

Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
  • Les participant-es rencontreront et interrogeront des acteurs et des actrices engagé-es dans la restitution des oeuvres spoliées et la lutte contre l'antisémitisme. Ce parcours éducatif se conclura par la réalisation d'un documentaire sonore hébergé par le Musée d'Arts et d'Histoire du Judaïsme

Accompagnement des enseignant.es

Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
  • Par un partenariat fondé sur le principe d’une co-construction entre intervenant-es, élèves et enseignant-es, ce projet combinera des rencontres avec des acteur·rice·s ou des institutions à dimension citoyenne, culturelle et historique et la découverte d'oeuvres artistiques ;des temps de visites et de sorties culturelles ; ainsi que des temps d’échanges et de débats en lien avec les connaissances dispensées dans le cadre des enseignements, animés par des conservateurs, des historien-nes de l'art, des médiateurs culturels et des descendant-es e trescapé-es de la Shoah. Une première réunion préparatoire regroupant intervenant(e)s et enseignant(e)s aura lieu en juin avec une préparation du planning. Le calendrier, les intervenants extérieurs, ainsi que les sorties envisagées et le format de restitution final (lors d'un événement au Musée d'Arts et d'Histoire du Judaïsme) ont fait l'objet de discussions préalables à cette candidature, à travers un dossier de présentation général et avec un soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, un budget et un planning pédagogique prévisionnel validés par l'équipe enseignante et le principale du collège Henri Wallon.
L’intervenant.e a t-il.elle déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel collège, la ville et ce qui motive le renouvellement de sa candidature.
  • Au collège Antoine Laurent de Lavoisier de Pantin, le Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis porte 4 parcours CAC et AGORA ayant comme fil rouge le rapport au corps et l’égalité femmes-hommes. Menés par 4 autrices, avec 4 classes, à travers 4 genres différents (l’écriture théâtrale avec une classe de 6ᵉ, l’essai philosophique avec les 5ᵉ, le journalisme avec les 4ᵉ et le roman avec les 3ᵉ), ces projets permettent à chaque élève de faire entendre sa voix et de s’emparer de sujets qui font le quotidien de ces jeunes. Dans le parcours AGORA encadré par la journaliste Jihane Bergaoui, les élèves de 4e5 s’exercent à la pratique de l’interview en vue de la réalisation d’une émission radio. Au collège Marais de Villiers, La Chance réalise en 2023-2024 un parcours ayant comme fil rouge la personnalité de l'athlète El Ouafi Boughera, avec en toile de fond l'histoire du sport et des colonisations. Menés par 3 journalistes, dont Tristan Goldbronn, avec 1 classe de 3e et 3 enseignant(e)s, ce projet permet à chaque élève de faire entendre sa voix et de s’emparer de sujets qui font le quotidien de ces jeunes en cette année olympique, et alors qu'ils sont en spécialité sport dans leur établissement. A travers cette démarche mémorielle, ils s’exercent à la pratique de l’interview en vue de la réalisation d’un podcast et réalisent avec deux artistes une série de fresques "en mouvement" dans leur établissement retraçant l'histoire et le parcours de l'athlète El Ouafi Boughera.

L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures

Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué
  • 3h : Séance 1 - présentation du projet, introduction au métier de journaliste (notions de source, d’information), initiation au format documentaire, préparation de la visite au Musée d'Arts et d'Histoire (MAHJ). 3h : Séance 2 - séance focus sur le journalisme : les médias, c'est quoi ? > Une source, c'est quoi ? Comment construire une interview ? > manipulation des outils radiophoniques et exercices d'entretien par binômes. 3h : Séance 5 : Étude de cas au mahJ, rencontre avec Eric Justman, petit-fils de Chana Orloff et Pascale Samuel, conservatrice encharge de l'art moderne et contemporain au musée du mahJ. 3h : Séance 7 : Au mahJ, rencontre avec David Zivie : chef de la Mission de recherche et de restitution des biens culturels spoliés entre 1933 et 1945 (M2RS) du ministère de la Culture. Préparation de l’entretien en première heure, puis interview et échanges en deuxième heure avec l’intervenant. 3h Séance 8 : rencontre avec une intervenante extérieure Emmanuelle Pollack, historienne de l’art. Une dizaine d’historiens de l’art traquent les biens pillés par les nazis. Comment travaillent-ils/elles ? Préparation de l’entretien en première heure, puis interview et échanges en deuxième heure avec l’intervenant. 3h Séance 10 : construction et écriture du documentaire avec les intervenants journalistes (qu’est-ce qu’on garde des différents entretiens et reportages réalisés ? Quels moments forts ? travail sur la hiérarchisation de l’information. Travail d’écriture et enregistrement. Il s’agira d’écrire puis d’enregistrer une ou des voix-off, de penser aux transitions et de donner un titre aux capsules. Réalisation et enregistrement d’un générique. 2h Séance 11 : écoute du documentaire et débriefing. Qu’est-ce qu’on change ? Pourquoi ? Initiation au montage et au mixage.

Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique

Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
  • Séance 3 (3h) Présentation, au musée d'art et d'histoire du Judaïsme, du projet et de sa forme finale par les différents intervenant-es (mahJ, Association La Chance). Introduction à la thématique en « débat ouvert » durant la deuxième heure. Écoute de plusieurs extraits audio puis jeu d’autoportraits pour continuer à travailler la manipulation des outils radiophoniques et les 5W. Séance 4 (3h) : Parcours inter-musées OBJETS VOLÉS, VIES BRISÉES mahJ-Mémorial de la Shoah/ Rouage essentiel de l’exclusion des Juifs d’Europe, les spoliations sont le prélude à la « Solution finale ». Ce parcours propose de découvrir comment a été mis en place l’« aryanisation » et, après-guerre, la restitution complexe des biens volés. Séance 6 (2h) : au Mémorial de la Shoah de Paris pour la contextualisation des persécutions antisémites en France durant laSeconde Guerre mondiale. Visite thématique "Vichy et les Juifs" Séance 9 (2h) : Promenade hors-les-murs « Sur les traces des familles juives aux Quatre-Chemins » avec Anouk Colombani.

L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet

Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
  • Nous souhaitons mettre les élèves dans la position de passeurs de savoirs tout au long de ce projet à travers plusieurs séances spécialement dédiés à l'échange : dans le cadre d'un mentorat, plusieurs groupes (classe ou options) de différents niveaux, dont chacun travaillera sur un des axes de la problématique des œuvres spoliées et ainsi apportera sa contribution au documentaire sonore et se chargera de débattre et échanger avec les autres niveaux impliqués, dont la classe de 3e de ce parcours.

La restitution, temps de cloture du projet

Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
  • Décliné à travers un format podcast de 20 à 30 minutes, ce documentaire sonore permettra de découvrir la voix des descendants ou représentants des personnes spoliées, mais aussi de la plupart de ceux qui participent à la recherche des ayant-droits des oeuvres spoliées : chercheurs de provenance, représentants des musées qui conservent les oeuvres, dont le Musée d'Arts et d'Histoire du Judaïsme… Un temps de restitution à l’auditorium du mahJ, en public et réunissant tous les participants, est prévu pour la restitution à la fin du projet.

Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)

Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
  • Les collégiens qui bénéficieront de ce parcours seront impliqués à la fois à travers le choix des intervenant-es, le choix des angles des entretiens avec ceux-ci et la construction finale du documentaire. Ils manipuleront les enregistreurs dans les entretiens qu'ils auront construit et restitueront leur réflexion et leur parcours à travers un podcast documentaire. Cette oeuvre se nourrira des impressions, réflexions et questionnements des élèves issues des rencontres avec les intervenant-es précédent-es (historiens, passeurs de mémoires, journalistes...).

Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)

La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
  • Nous comptons sensibiliser les élèves à la question de l'inclusivité et de l’égalité Femmes-Hommes dans les médias à travers un temps d'échange autour du fonctionnement de l'information au début de ce parcours. Cet aspect du projet sera également présent dans le choix des intervenant(e)s et des prises de parole retenus dans le documentaire.

Intégration de mesures liées à la transition écologique

Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
  • A ce stade nous n'avons pas encore prévu l'intégration de mesures liées à la transition écologique pour ce projet. Nous veillerons toutefois à ce que ce point soit abordé dans le mesure du possible afin de sensibiliser les élèves en parallèle de la thématique abordée. le projet pourra aussi s'inscrire dans le cadre du musée en tant qu'objet d'étude avec des réflexions autour de la muséologie et de la muséographie et de la prise en compte de la transition écologique. Un aspect présent dans le projet du mahJ.

Implication active de la famille dans le parcours

Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
  • Les parents sont les publics les plus difficiles à toucher, alors qu’il est très fructueux de les intégrer aux processus d’éducation aux médias, au bénéfice de publics plus jeunes : cela permet d’avoir un impact notamment quand des enfants sont en conflit de loyauté entre enseignants et famille. La Chance note l’intérêt dans les projets qu’elle mène, des approches intergénérationnelles. Après avoir formés les publics captifs du milieu scolaire aux outils du journalisme, elle leur propose de « sortir » du contexte scolaire et de partir à la rencontre des populations plus âgées dans la posture de journalistes. L’éducation aux médias et à l’information génère en effet des possibilités de rencontres et d’interactions importantes. Elle offre des possibilités de discussions construites et apaisées, encourage l’écoute et la mise en commun de savoirs et de connaissances. Elle incite à la structuration de projets collectifs et intergénérationnels, permet la valorisation de compétences et l’autonomisation. Lors des exercices de micro-trottoirs de la restitution, nous proposerons aux élèves de mener ce travail d'interview au sein de leurs familles respectives. En interviewant leurs proches sur des sujets liés à l'histoire de l'art, de la spoliations des oeuvres et du patrimoine et de leur restitution, cela permettra à la fois aux familles d'être parties prenantes de ce projet mais également aux élèves de prendre conscience de la complexité des enjeux qui sous-tendent cette thématique (religion, culture, mentalités, générations, etc...) Pour la réalisation de ce travail hors temps scolaire, les smartphones des participants pourront être utilisés ou des enregistreurs ZOOM/TASCAM seront prêtés pour l'occasion par l'association La Chance. Un temps d'écoute collective sera organisé ensuite en classe et pourra même servir de support pour un temps de débat ou pour la restitution sous le format documentaire podcast. Enfin, les parents seront conviés à participer au temps de restitution prévu au mahJ, où sera présenté le travail de leurs enfants.
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
  • II s'agit avant tout de découvrir un pan méconnu des persécutions antisémites ayant eu lieu durant la Shoah: le gigantesque pillage de biens et d’oeuvres d’art, à l'échelle européenne, occasionné par la guerre et favorisé par les politiques de discriminations raciales nazies, facilitées par la politique collaborationniste du gouvernement de Vichy. Le destin de certaines de ces œuvres sera examiné par le prisme des collections du musée d'art et d'histoire du Judaïsme. Ce projet veut contribuer à éclairer l’histoire des spoliations, des questions de provenance des œuvres et de leurs restitutions éventuelles. Le travail des élèves sera valorisé sous forme d'une ressource nouvelle et accessible en ligne, au plus grand nombre. A travers sa finalisation sous forme d'un documentaire en podcast, le projet mettra en évidence le processus des spoliations nazies durant la Seconde Guerre mondiale, les opérations de restitution engagées à l’issue du conflit, et les nouvelles mesures individuelles de restitution rendues possibles ces dernières années à partir de cas précis. L’histoire de ces œuvres porte en creux la trace de la déréliction et du malheur où furent jetés, parce qu’ils étaient juifs, des dizaines de milliers de citoyennes et de citoyens français-es et d’étranger-es accueillis par la France.

3. Co-construction du parcours

Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
  • Ce projet s'inscrira dans la pratique d'un club média en cours de construction, orienté vers le médium radio et actif sur l'ensemble de l'établissement. Surtout, il s'inscrire dans une démarche de transmission avec d'autres classes, du collège et du lycée. La cité scolaire Henri Wallon accueille en effet des élèves de 6e jusqu'au BTS et les élèves de terminales du lycée sont également engagés sur la thématique mémorielles autour de la Shoah à travers le médium radio. Il sera prévu dans ce cadre des séances de débats et de restitution entre les différents niveaux tout au long du projet. Nous souhaitons mettre les élèves dans la position de passeurs de savoirs : plusieurs groupes (classe ou options) dont chacun travaillera sur un des axes de la problématique des œuvres spoliées et ainsi apportera sa contribution au documentaire sonore. Ce projet sera également une source de motivation nouvelle pour les élèves décrocheurs ou peu scolaires en partageant et en participant à un projet dynamique, innovant et fédérateur. La démarche journalistique constitue en effet une approche pédagogique innovante et collaborative. L'élève pourra s'approprier pleinement le projet, découvrir le travail de terrain tout en découvrant de façon transversale et nouvelle le territoire et l'espace où il vit et étudie tout en travaillant de nombreuses compétences du socle commun connaissance, de compétences et de culture (entre autre les langages pour penser et communiquer, les méthodes de recherches et outils pour apprendre, etc). La pédagogie de projet permettra ainsi de donner du sens aux apprentissages en renforçant l'interdisciplinarité à travers les différents enseignants impliqués et mobilisés. Enfin ce projet incitera à la structuration d'une dynamique collective, permettra la valorisation de compétences et l’autonomisation en créant du lien là où il peut faire défaut, devenant par la même occasion un outil de médiation réparateur et responsabilisant.
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
  • A ce stade, il n'a pas encore été question d'utiliser l'Espace Numérique de Travail du collège dans l'organisation et la communication de ce projet. Mais l'ENT pourrait être utilisé dans la valorisation des contenus créés par le média au coeur de ce parcours. Ce point fera l'objet de discussion avec l'équipe enseignante.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
  • OUI
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
  • Nous sommes animées par l’envie de travailler ensemble sur un sujet trop peu connu des élèves qui fait pourtant partie de l’entreprise génocidaire des nazis. L’étude de la Shoah se fait en classe de troisième et occupe une place majeure. Durant cette année, le quart du programme d’histoire est consacré aux « guerres mondiales » et aux « régimes totalitaires ». C’est dans ces deux cadres que les enseignants abordent le génocide des Juifs. Outre son aspect thématique, ce projet se concentre sur l'apprentissage des techniques d’expressions écrites et orales, le fonctionnement des réseaux sociaux et la vérification des informations. Les participant-es apprendront à construire ou à mener une interview, à établir et à vérifier une source d'information. A travers son processus de création, la dernière étape du projet leur permettra d'apprendre à construire une narration sonore en collectif, tout en explorant la diversité des podcasts et l’immensité des possibilités decréation que ce média permet. Elle leur donnera aussi la possibilité de restituer ce travail à une échelle plus large que celle des participant-es directs aux ateliers, à l'échelle locale du territoire ou au niveau régional et national grâce aux relais et supports radio utilisés.

Application MICACO | Date : 21/11/2024