En répétition

Coordonnées du collège Collège affecté : Collège René Descartes Ville : TREMBLAY-EN-FRANCE Classe : 3ème

Coordonnées de la structure Nom de la structure : Théâtre Louis Aragon

Coordonnées de la personne ressource Identité : Madame Nathalie Yokel

1. Articulation avec un processus de création :

Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir

Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e menant le parcours

• Dans la nouvelle création In Comune, la chorégraphe et directrice du Centre Chorégraphique National de Nantes, Ambra Senatore, souhaite faire groupe, créer un collectif d’interprète et observer le comportement d’un ensemble de personnes. Il est alors question d’hospitalité, d’influence, de partage des espaces… Ils, elles sont douze au plateau. Assez nombreux pour constituer une micro-population mouvante. Pour sa nouvelle création, Ambra Senatore poursuit son exploration des relations humaines en se tournant cette fois-ci vers la réitération des comportements que toute espèce vivante, dont la nôtre, met en œuvre pour sa survie. Une répétition qui devient motif chorégraphique pour donner à voir avec délicatesse les joies, les faiblesses, les craintes et les délires de l’humain. Le motif de la répétition apparait comme le motif principal de la création. C’est une manière de composer mais aussi ici le thème central de la pièce révélant une réflexion presque philosophique sur le vivant et particulièrement les humains : êtres vivants incapables de mettre un terme à certains comportements violents, non-respectueux des droits et des libertés … Dans cette nouvelle pièce on retrouve tout l’art de composition d’Ambra Senatore : une danse faite de ruptures rythmiques et de connexions inattendues, une présence simple et directe des danseur.euses, une gestuelle emprunte de quotidien, une dimension théâtrale et cinématographique, un aller-retour entre réalité et fiction créant des situations parfois absurdes apportant humour et légèreté. Le Théâtre Louis Aragon accueillera le spectacle In Comune, le vendredi 24 janvier 2025. Antoine Roux-Briffaud est danseur-interprète dans la pièce In Comune et mènera le parcours CAC autour de la pièce auprès de la classe. Il est diplômé du CNSMD de Lyon en 2007 et a dansé pendant plusieurs années au sein du CCN de Rillieux-La-Pape sous la direction de Yuval Pick. Il collabore avec Ambra Senatore régulièrement depuis 2017.

Articulation du parcours avec ces projets

• En écho au spectacle In Comune et les thématiques qui le traversent, Antoine Roux-Briffaud travaillera avec les élèves sur des aspects particuliers de la pièce mais aussi plus largement sur ce qu’est un spectacle vivant, favorisant aussi le lien avec les enseignements. A travers ce parcours il sera essentiellement question d’éveiller les élèves à porter un regard sur les corps : apprendre, conscientiser, lire et décrypter le langage du corps, mais aussi de les responsabiliser sur leur propre présence face aux autres : écouter le groupe, travailler en collectif, se présenter au groupe. Afin d’aborder ces éléments Antoine Roux-Briffaud utilisera les outils chorégraphiques d’Ambra Senatore : l’utilisation de la parole, des gestes du quotidien, la réflexion sur le collectif et l’environnement, l’usage de l’espace ainsi que la notion d’absurde et d’humour. Comment une pièce chorégraphique peut aborder avec légèreté et humour des sujets plus sérieux ? Au regard de la pièce, l’intervenant abordera particulièrement la notion de répétition dans la gestuelle pour ensuite amener les élèves vers des ruptures de ces motifs chorégraphiques et ainsi créer de la surprise et du renouveau. Plus largement, il pourra être question de réfléchir à cette notion de répétition des comportements humains de manière plus philosophique, historique et sociale.

2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)

Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)

• Le parcours En répétition portera un regard nouveau sur les corps, sur leur présence aux autres et sur la question de la répétition, motif de création chorégraphique et sujet de réflexion. Quelle gestuelle, quel rapport à l’espace, quelles relations aux autres peuvent être induits ? En vue de construire collectivement un enchainement chorégraphique.

Accompagnement des enseignant.es

Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)

• Après une première rencontre entre équipe pédagogique et artistique afin de découvrir à la fois la démarche artistique et les différents axes du projet d’établissement et pédagogiques des professeurs, le projet a pu être imaginé et construits dans ces intentions artistiques, culturels et pédagogiques. En parallèle de cette rencontre et présentation des acteurs du projet, un dossier artistique complet de la compagnie et du spectacle auquel est rattaché le projet a pu être transmis aux équipes pédagogiques. De plus un certain nombre de ressources seront mises à disposition des professeur.e.s en vue d’être au plus proche de la démarche des artistes et des contenus pédagogiques (dossiers pédagogiques, supports de sensibilisation, minute du spectateur, liens vidéos …). Des temps de rencontre (en présentiel ou à distance) jalonneront le projet afin de faire le lien entre les ateliers de pratique, les ateliers de sensibilisation et les enseignements.

L’intervenant.e a t-il.elle déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel collège, la ville et ce qui motive le renouvellement de sa candidature.

• Non, l’intervenant n’a pas encore mené de CAC néanmoins il a déjà mené de multiples projets d’éducation artistique et culturelle à l’échelle nationale aux côtés de différents chorégraphes et auprès de divers niveaux de classe.

L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures

Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué

• Les ateliers seront regroupés sur 3 temps dans l’année : un temps à l’automne, une session de 3/4 jours en janvier en amont de la représentation de In Comune, et un dernier atelier en aval de la pièce. La première journée permettra de créer la rencontre entre l’artiste et les élèves. Lors de cette rencontre un temps sera donné à la prise de parole autour de la présentation de la pièce et la thématique de la répétition. Un second temps sera donné à des premiers exercices d’écoute et de conscientisation de l’espace et du groupe. Lors de la semaine en immersion en janvier, les journées débuteront systématiquement par un échauffement. A la fin de la première journée d’atelier un temps sera pris pour que les élèves puissent faire part à l’intervenant des passerelles qui auront été faites avec la thématique du projet dans les différentes matières. La seconde journée sera consacrée au travail de recherche d’une gestuelle propre aux élèves puisée dans des gestes du quotidien. La troisième journée proposera aux élèves de reprendre les gestuelles imaginées la veille et d’en construire une trame chorégraphique se jouant de l’espace, des rencontres, du caractère isolé ou au contraire collectif des gestes. Un travail autour de la voix sera aussi proposé aux élèves. La quatrième journée invitera les élèves à finaliser une trame chorégraphique mêlant tous les éléments travaillés lors de cette semaine d’immersion. Le dernier temps d’atelier, à la suite de la représentation de In Comune, permettra aux élèves de reprendre l’enchainement chorégraphique créé, au regard de leur expérience de spectateur. Chaque fin de journée sera clôturée par un temps d’échange autour du travail abordée, du ressenti de chacun.e et des possibilités et enjeux pour le lendemain.

Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique

Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.

• Le parcours de spectateurs sera composé de trois sorties-spectacles au Théâtre Louis Aragon, à Tremblay-en-France : Parcours envisagé : ⮚ THEATRE : Le Choeur, par Fanny de Chaillé, le vendredi 18 octobre 2024 : un portrait de groupe et de génération où chacun.e déroule une histoire tandis que les autres l’habitent ou le commentent. ⮚ DANSE : In Comune, de Ambra Senatore, le vendredi 24 janvier 2025. ⮚ DANSE : Nocturne Danse #48, Olga Dukhovna, le samedi 5 avril 2025 : solo d’un Bboy chorégraphié par Olga Dukhovna, inspiré de mouvements des danses traditionnelles ukrainiennes et de la danse Hip Hop. Les déplacements que peuvent produire la rencontre artistique. Les spectacles proposés en plus de la création In Comune autour de laquelle est construit notre projet sont choisis en fonction de la thématique du spectacle, du processus de création et des contenus des ateliers. Le rapport au groupe, au collectif, à la place prise par chacun.e au sein d’un groupe mais aussi à la richesse des rencontres et à tous ces déplacements individuels que peuvent entrainer une interaction nouvelle, autant de prismes pour penser le monde d’aujourd’hui. Une autre sortie extérieure pourra être envisagée afin de permettre aux élèves de découvrir un autre lieu culturel (cinéma, expo…) et de proposer une autre manière d’aborder notre thématique. Nous déterminerons cette sortie dans un second temps, lorsque toutes les saisons culturelles auront été dévoilées. Le parcours sera complété par une visite technique et une présentation des métiers du théâtre par une partie de l’équipe permanente du Théâtre Louis Aragon en amont de la venue au premier spectacle du parcours, afin de saisir tous les aspects liés à l’accueil d’un spectacle (calendrier, les métiers impliqués, les aspects techniques…).

L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet

Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.

• L’enseignante Laureen Tortrat, professeure d’éducation physique et sportive, accompagnée par l’ensemble des professeurs de la classe ainsi que de la professeure-documentaliste de l’établissement, assureront le relais tout au long de l'année scolaire entre l'établissement, les élèves, les parents d'élèves, les autres enseignants et le théâtre partenaire. Elle incitera les élèves à s'impliquer dans le projet dès la rentrée scolaire puis à tisser des liens entre ce qui est en jeu et les enseignements. Une équipe pédagogique élargie (documentaliste, langues, français, EPS, histoire-géographie, arts plastiques…) prendra part au projet afin de tisser des liens dans de multiples directions dans le cadre des enseignements. Les professeurs s’alterneront lors des temps de présence sur les ateliers, les temps de réflexion et débats ainsi que sur les sorties aux spectacles afin d’être en mesure d’appréhender l’entièreté du projet. La chargée des actions artistiques, Amandine VERMARE, du Théâtre Louis Aragon aura un rôle de coordination globale du projet et sera notamment en charge des temps de réflexions et d’échanges avec les élèves de façon spécifique autour du projet. Elle interviendra en début d’année pour présenter le projet du Théâtre Louis Aragon, le parcours de spectateurs et les contenus des ateliers artistiques. Elle facilitera la venue des élèves sur les spectacles : en proposant un temps de présentation en amont du spectacle (sensibilisation sur la discipline artistique, la thématique, ou encore les artistes …) et un retour en classe afin de faire verbaliser les élèves sur ce qu’ils auront vu, ressenti et vécu. L’objectif étant de développer et d’affirmer le regard et l’esprit critique des élèves. Ce sont les sensibilisations proposées en amont des spectacles, les retours après les représentations, les rencontres avec les équipes artistiques et le personnel du théâtre qui donneront au parcours sa cohérence, et qui impliqueront les élèves dans une découverte globale du fonctionnement d’un théâtre pour découvrir la création contemporaine.

La restitution, temps de cloture du projet

Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.

• Chaque année, le théâtre Louis Aragon organise l’évènement CQFD (Ce Qu’Il Faut Découvrir), en 2025, il s’agira des 23 et 24 mai. Le Théâtre présentera les restitutions des ateliers artistiques menés pendant toute la saison par les artistes auprès de tous les publics. Ces restitutions peuvent prendre différentes formes : au plateau, diffusion de vidéos, exposition de photos…Ce sont des traces d’expériences individuelles ou collectives. Le Théâtre invite tous les publics avec qui il a mené des projets à venir découvrir les restitutions des uns et des autres. Ce parcours donnera lieu à une restitution dont la forme reste à définir. Les équipes éducatives, les familles et les artistes y seront conviés. Dans l’état actuel de l’avancée du projet, il est possible qu’une restitution ait lieu au Théâtre Louis Aragon à la fin de la semaine d’immersion permettant aussi la rencontre avec une classe d’un autre établissement scolaire du territoire (lycée) travaillant autour du spectacle In Comune. Ce temps de restitution-rencontre sera l’occasion pour les élèves d’échanger sur leurs ressentis du projet et du chemin traversé autour de la question de la répétition. Un temps de bilan sera proposé aux élèves à la fin du parcours les invitant à réfléchir sur la portée du projet dans son entièreté (pratique artistique, sorties, temps de réflexion …).

Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)

Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)

• L’implication active des collégiens est un enjeu important dans notre façon de mener des parcours CAC. C’est un élément qui est discuté en amont lors des 1er RDV entre les artistes, enseignants et le Théâtre Louis Aragon. D’une part la pratique artistique proposée s’adapte toujours pour que chaque élève y trouve sa place en fonction de ses possibilités. D’autre part, les temps de sensibilisation mis en place par les personnes en charge des actions artistiques et du développement territorial au TLA, sont également des temps de participation active. Ces ateliers de sensibilisation et de médiation placent le regard et la participation des élèves au cœur de la démarche. Ces temps ont également pour objectif d’attiser la curiosité et d’approfondir les connaissances abordées en culture chorégraphique, circassienne ou théâtrale selon le parcours. La question de la restitution est toujours discutée par tous les acteurs du projet : la forme, la diffusion, le lieu, etc. Enfin, le parcours de spectateurs se construit dans un 1er temps avec les enseignants afin qu’il respecte une cohérence thématique mais nous laissons aux élèves la possibilité de choisir un spectacle dans le cadre d’une discussion ouverte.

Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)

La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?

• L’équipe du TLA et les artistes, en lien avec l’équipe pédagogique du collège, veillent à intégrer l’égalité Homme-Femme au sein du projet et à créer un climat sécurisant et de bienveillance pour mettre en place un espace de dialogue. Pour ce faire nous sommes collectivement vigilants sur les points suivants: - Temps et attention, distribution de la parole - Interaction entre les élèves - Insulte et harcèlement à caractère sexiste et sexuel - Organisation des espaces Cet espace de dialogue s’instaure en prenant un temps de partage de quelques règles avant les ateliers de pratique. Par exemple : la confidentialité de ce qui est partagé dans le projet, la liberté de s’exprimer pour tous, l’écoute mutuelle et veiller à faire circuler la parole. Et enfin, il s’agit pour les accompagnants de repérer et d’agir en cas de comportement sexiste. La thématique de l’égalité Femme-Homme est ainsi transversale même si elle n’est pas nécessairement au cœur des projets artistiques des artistes intervenants.

Intégration de mesures liées à la transition écologique

Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.

• Le TLA a entamé une démarche de développement raisonné pour faire face aux enjeux d’aujourd’hui et de demain, notamment sur le plan de la mutation écologique. Cette démarche nous invite à réorienter nos choix de projets en fonctions de critères nouveaux : temporalité des projets (resserrée sur une semaine pour que l’artiste, s’il vient de loin, ne multiplie pas les allers-retours), secteur de l’établissement scolaire (en proximité du TLA, afin de réduire les kilomètres parcourus). Il faut également noter que la question du transport des artistes et des élèves dans le cadre d’un projet est un facteur de complexité supplémentaire, compte tenu de la spécificité de notre territoire et de la carence de service public (absence ou service dégradé) en la matière.

Implication active de la famille dans le parcours

Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).

• Lors du 1er trimestre, les familles des élèves participant au projet seront invitées à une rencontre avec la médiatrice du TLA et l’équipe pédagogique. Lors de cette rencontre il leur sera transmis un récapitulatif des différents temps ponctuant le projet (ateliers de sensibilisation et de retour critique, sorties au spectacle, ateliers de pratique). Il leur sera aussi montrer des vidéos des spectacles composant le parcours de spectateurs de leur enfant.

Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.

• Les familles seront systématiquement conviées à venir accompagner leur enfant lors des sorties au spectacle. Un tarif préférentiel leur sera proposé. D’autre part, elles seront invitées à venir assister au temps de valorisation du projet lors de l’événement CQFD au TLA en mai 2025. Enfin, tout au long du projet une communication sera faite avec les familles via l’ENT rendant compte des différentes étapes et temps forts du projet.

3. Co-construction du parcours

Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).

• Le collège René Descartes, l’un des trois collèges de la commune de Tremblay-en-France, dans le département de la Seine -Saint-Denis compte 578 élèves. Dans le but d’ouvrir ces jeunes à de nombreux horizons culturels et d’enrichir les perspectives de chacun, mais aussi afin d’aider les jeunes à grandir et agir dans un monde pluriel, le collège Descartes organise de nombreux projets culturels, qu’il s’agisse d’ateliers, de voyages, de sorties. Il dispose également d’un Foyer Socio-éducatif et d’une association sportive qui propose diverses activités telles que du step, de la danse, du rugby, du VTT, etc., et initie la création de clubs (journalistique, nature, jeux, coréen, etc.). Au-delà de la dimension interne au collège, celui-ci défend l’idée de la «proximité culturelle » de l’établissement avec les structures culturelles de la Ville de Tremblay-en-France. Au sein du projet d'établissement, son axe 4, «consolider les partenariats, développer la politique d’ouverture et renforcer l’image du collège» apparaît alors comme un enjeu de première importance dans le but de « contribuer à la réussite et à l’épanouissement des élèves ». La mise en place du CAC autour de ce spectacle répond pleinement à cette dynamique d’ouverture culturelle et d’ouverture à l’Autre et aux langages pluriels. Parallèlement, le médium de la danse est un outil privilégié pour l’affirmation de soi, l’épanouissement de l’élève et l’ouverture personnelle. De plus, l’équipe éducative, résolument tournée vers une ouverture artistique et culturelle, souhaite favoriser l’implication et la responsabilisation des élèves en développant la démarche de projet à l’échelle de l’établissement en lien avec le deuxième axe du projet d’établissement («favoriser la responsabilisation des élèves et le sentiment d’appartenance pour un climat scolaire plus serein»)

L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?

• Dans le respect du règlement général sur la protection des données, chaque étape du projet sera l'objet d'une communication au sein du web-collège et sur les réseaux sociaux du théâtre, ainsi que sur l’ENT. Ainsi pourront être publiées les informations, calendrier, photographies et vidéos relatifs au projet dans le but de promouvoir le projet auprès des élèves actuels et à venir, des parents d’élèves, de la communauté éducative ainsi qu’auprès de tous visiteurs de l’ENT.

Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?

• OUI

Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)

• Une équipe pédagogique élargie prendra part au projet. Ce fort attrait des professeurs de la classe pour le projet favorisera l’implication des élèves ainsi que la portée du projet qui traversera ainsi la vie des collégiens à différents endroits. La professeure d’EPS, référente du projet, coordonnera l’équipe pédagogique aux côtés de la professeure documentaliste, référente culture, de l’établissement. De plus, l’utilisation d’une plateforme de partage type padlet pourra aussi être créée afin que les professeurs des différentes matières puissent y noter les éléments abordés en lien avec le projet. L’artiste intervenant ainsi que la médiatrice du projet pourront aussi avoir accès à ce padlet afin de suivre les réflexions dans le temps des enseignements pédagogiques et adapter leurs propres interventions auprès de la classe. Dans le cadre de l’enseignement : - d’EPS : la classe travaillera pendant une période en danse. Selon les échanges avec l’artiste-intervenant, le professeure mettra davantage l’accent sur : comment créer une gestuelle (à partir de gestes du quotidien par exemple), sur la prise en compte de l’espace et des déplacements ou encore sur la relation interprète-chorégraphe. - de français : des liens pourront être établis avec les séquences sur le théâtre de l’absurde ou encore sur la poésie - de langue : la prise de parole étant un élément important du travail de la chorégraphe, les professeurs de langue s’attarderont sur des éléments d’oralité et de jeu entre les langues. L’entrée de la traduction pourra aussi être abordé, comment traduire une parole dans différentes langues et aussi en geste. - d’histoire-géographie : le professeur de la classe utilisera ici le prisme de la « répétition de comportements humains », est-ce que certains motifs sont récurrents en Histoire par exemple ? En géographie, il pourra faire le lien avec la notion de déplacement des populations. - D’arts plastiques : la professeure abordera le projet en écho avec la séquence suivante « l’œuvre, l’auteur et le spectateur ». En y abordant alors le rapport au corps ainsi que l’art performatif. - De SVT : des liens seront établis avec la notion de répétition et de survie des espèces. Quels comportements sont mis en place par différentes espèces pour leur survie ?