Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège
Edition | Année parcours : 2025
Informations sur le parcours à la date du : 03/07/2025
FILMER LE GENRE : FRISSONS A LA COURNEUVE
Coordonnées du collège
- Collège affecté : Collège Georges Politzer
- Ville : LA COURNEUVE
- Classe : 3ème
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Coordonnées de la structure
- Nom de la structure : Cinémas 93
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Coordonnées de la personne ressource
- Identité : Monsieur Antoine MUNOZ
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1. Articulation avec un processus de création :
Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir
Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e et de l'intervenant.e supplémentaire
- Yohann Kouam est un cinéaste nomade basé à Paris. Adolescent, il passe ses étés entre New-York et Washington D.C. Après un passage à l’IAD, école de cinéma en Belgique, il étudie les langues étrangères et part vivre à Berlin, Barcelone et Séville. Ces expériences lui inspirent des récits souvent polyglottes filmant des âmes errantes. Il a réalisé cinq courts métrages primés et présentés dans des festivals tels que Clermont-Ferrand, Côté Court (Pantin), le New York Film Festival ou Palm Springs : “Fragments de vies” (2007), “Les dimanches de Léa” (2010), “Le Retour” (2013), “From San Francisco with Love” (2016) et “Après l’aurore” (2023). Il développe actuellement l’écriture de deux longs métrages. En parallèle de son activité de cinéaste, Yohann Kouam est photographe et travaille en tant qu’intervenant artistique d’éducation à l’image, deux pratiques faisant partie intégrante de son travail cinématographique. Il collabore ainsi de nombreuses années avec l’ACAP, pôle régional image des Hauts-de-France, pour des ateliers avec tous types de publics.
Articulation du parcours avec les projets de l'intervenant.e et de l'intervenant.e supplémentaire
- Yohann Kouam : « Ce qui m’a vite frappé lors de mes interventions dans des zones défavorisées est ce sentiment systématique que le cinéma est inaccessible. Venant moi-même d’un quartier de banlieue, je me bats pour que les jeunes que je rencontre chassent vite ces idées reçues de leurs têtes. On entend souvent que la banlieue a besoin d’une “autre image” au cinéma. Ce dont elle a besoin avant tout, c’est d’un nouvel imaginaire. Avec ce parcours CAC, je souhaite pousser les jeunes à se ré-approprier l’imaginaire des quartiers en passant par la création d’un court métrage. En essayant de les encourager à sortir des carcans sociologiques. Ré-inventer l’imaginaire du territoire pour mieux révéler sa beauté et son mystère. Le jeune public est très souvent friand de films de genre. Les possibles d’imaginaire y sont infinis. Les films dits “de banlieue” n’ont pas à être confinés au film social. La Seine-Saint-Denis regorge de décors cinégéniques offrant un potentiel de cinéma démentiel. Ce n’est pas un hasard si j’y ai tourné deux de mes court-métrages. »
Yohann Kouam et la classe visionneront des courts et longs métrages ainsi que des extraits de films de genre qui seront analysés ensemble. Cela leur permettra à la fois d’explorer les possibilités thématiques et cinématographiques qu’offrent le cinéma de genre, mais aussi de leur apprendre à décoder les images et les partis pris de mise en scène au cinéma. La classe travaillera ensuite autour de l’écriture du film. Le cinéaste leur enseignera les bases de la dramaturgie pour écrire une histoire en collectif. Pour ce faire, les élèves partiront de leurs propositions d’idées, de sujets d’actualités qui pourraient potentiellement faire écho au récit et verront comment les croiser avec le cinéma de genre. Ensuite, les élèves mettront en pratique des notions de mise en scène évoquées lors des séances d’analyse. Yohann Kouam les invitera à réfléchir à la manière d’utiliser les outils du cinéma pour raconter une histoire. Ils et elles seront également chargé.e.s de la partie technique, après une prise en main du matériel audiovisuel (caméra, perche, moniteur, etc…) et une initiation aux différents postes sur un plateau de cinéma (scripte, cadreur.se, décorateur.se, etc…).
2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)
Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
- Accompagnés par le réalisateur Yohann Kouam, les élèves réaliseront un court métrage de fiction, abordant des thématiques d’actualités en lien avec le territoire de la Seine-Saint-Denis à travers le prisme du film de genre.
Accompagnement des enseignant.es
Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
- Le parcours est co-construit lors de plusieurs rendez-vous et échanges entre le réalisateur, l'équipe enseignante et Cinémas 93. L’association met à disposition des ressources matérielles et éducatives et ses compétences de soutien et d'expertise. La structure s'assure également du partage des enjeux et des objectifs lors de l'élaboration du planning et de la progression des séances. Cinémas 93, enfin, accompagne et valorise la progression et la clôture du projet. L'artiste et les enseignant.e.s échangent régulièrement au fur et à mesure des séances afin d'ajuster ou réajuster la progression du projet en fonction des avancées.
L’intervenant.e (ou les intervenant.es) a/ont t-il.s/t-elle.s déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel.s collège.s, la/les ville.s et ce qui motive le renouvellement de sa/de leur candidature.
- Il s'agit pour Yohann Kouam d’une première candidature pour mener un parcours du dispositif “La Culture et l’Art au Collège” avec Cinémas 93. Sa démarche artistique nous semble avoir de vraies qualités pédagogiques. Cinémas 93 collabore déjà avec lui sur l’Aide au film court du Département de la Seine-Saint-Denis, en tant qu’expert cinéma. Il mène par ailleurs avec d’autres structures d’éducation à l’image, et auprès de publics variés, des ateliers cinéma, proposant la création de A à Z d’un court métrage, en passant par les différentes étapes de réalisation d’un film.
L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures
Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué. Merci de préciser la répartition horaire par intervenant.e lorsqu'il y en a deux.
- Séance 1 (2h) : Rencontre avec Yohann Kouam et présentation du projet. Visionnage d’un court métrage réalisé par l’auteur. Discussion et brainstorming autour du scénario du futur film.
Séance 2 (2h) : Séance d’écriture.
Séance 3 (2h) répartition des rôles (rôles techniques et acteur.rice.s). lecture de table des comédien.ne.s et introduction du matériel aux technicien.ne.s.
Séances 4 et 5 (2 x 6h) : Tournage sur deux jours pour capturer l'intégralité des séquences planifiées.
Séance 6 (2h) : Initiation à la postproduction et au montage du film : ajout de musique, étape d'exportation, post-production et bilan global du projet.
Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique
Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
- 1) Projections au cinéma L’Etoile à La Courneuve du long métrage “Get Out” de Jordan Peele et d’un programme de courts métrages inédit présentant des films de genre, suivies de discussions avec Marie Roch, responsable jeune public du cinéma.
2) Ciné-conférence avec Guillaume Rieu, réalisateur de films de genres, autour de ses films et les effets spéciaux réalisés.
3) Atelier en salle de cinéma : “Cinéma et Jeu Vidéo : mettre en scène la peur”, avec Clément Sabathié, médiateur et maître de conférence.
L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet
Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
- Au fil du parcours, plusieurs temps de rencontres et de réflexions seront proposés aux élèves pour leur permettre de se questionner, développer leur esprit critique mais aussi exprimer leurs émotions. En amont des premiers ateliers, les élèves seront initiés au vocabulaire et à la grammaire cinématographiques. La participation de la classe au dispositif “Collège au Cinéma” (parcours de 4 films) permettra également une première approche de l’analyse de séquences filmiques. La projection et l’analyse de “Get Out” (Jordan Peele), d’extraits variés de films emblématiques (J. Tourneur, A. Hitchcock, G. Romero, L. Cohen, J. Carpenter, D. Lynch…), ainsi que de courts métrages, permettra un travail approfondi sur les codes de la mise en scène de la peur au cinéma, et sur les usages à visées subversive et politique du genre horrifique/fantastique. Des liens seront également établis avec les procédés vidéoludiques de mise en scène de la peur et de l’horreur, avec notamment une réflexion sur les aspects techniques (points de vue et utilisation du hors-champ) et narratifs utilisés dans le “survival horror”. Seront pointées leurs similitudes et différences afin de mesurer la manière dont cinéma et jeu vidéo s’éclairent et se nourrissent.
La restitution, temps de cloture du projet
Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
- Une restitution publique du film réalisée dans le cadre du parcours “La Culture et l’Art au Collège” sera organisée au cinéma L’Etoile de La Courneuve. Les élèves de la classe, les familles, l’artiste et l’équipe éducative seront invités à cette séance festive. Par ailleurs, le film sera publié sur l’ENT du collège ainsi que sur le compte Viméo et le site de Cinémas 93.
Il est prévu de faire un temps de bilan du parcours pour mettre en partage les expériences vécues par les différents partenaires du projet, en plus des points réguliers d'ajustement, pour revenir sur toutes les étapes partagées.
Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)
Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
- Les élèves de la classe seront partie prenante et acteur.rice.s du processus de création à l’œuvre, mobilisant leurs imaginaires collectif et individuel et les compétences acquises dans le cadre des enseignements disciplinaires. Des temps de discussion seront aussi prévus pour échanger en classe entière et en petits groupes, afin d'amener les élèves à réfléchir à leur rapport au collectif. Les élèves feront ainsi des choix collectifs d’écriture de scénario, mise en scène, en se confrontant aux différentes étapes de création d’un film de fiction, du choix de l’angle de réalisation, à la recherche des décors et personnages à filmer, jusqu’au tournage et choix de montage final. La dimension inclusive s'inscrit dans la conception même des dispositifs d’ateliers, pensés comme autant de modules créatifs permettant à chaque élève de trouver une place et un moyen d’expression. Le projet implique que chaque élève puisse s’exprimer en fonction de sa sensibilité et de son envie artistique.
Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)
La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
- Sur le plateau de tournage, les élèves s’essayeront tour à tour et sans restriction à tous les métiers de la création cinématographique, loin des discours genrés sur les professions dites “d’hommes” et professions dites “de femmes”. Par ailleurs, les discussions avec les élèves autour du cinéma de genre offriront l'opportunité d’aborder les rôles stéréotypés présents dans ces films, ainsi que l’évolution des personnages féminins et masculins à l’écran, en particulier dans les films de genre. À travers la projection d’extraits et l’écriture d’un film de genre, les élèves seront amenés à réfléchir sur les représentations des rôles féminins et masculins, tout en déconstruisant les stéréotypes qui y sont associés.
Intégration de mesures liées à la transition écologique
Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
- Dans le cadre de la réalisation du court métrage, l’un des lieux de tournage choisi est le parc George-Valbon, le plus grand parc d’Île-de-France, classé Natura 2000 et situé à proximité du collège Politzer. Ce site, riche en biodiversité, abrite de nombreuses espèces animales et végétales, dont certaines protégées. Il a récemment été dépollué des hydrocarbures infiltrés dans les sols lors des préparatifs des Jeux Olympiques de 2024. Intégrer une partie du scénario du film à cet endroit permettra d'aborder avec les élèves des questions importantes liées à la préservation de l’environnement. Les scènes tournées dans cet espace traiteront de la pollution des espaces naturels par l'Homme, de la nécessité de protéger les espèces en voie de disparition, ainsi que de l’importance des espaces verts dans les zones urbaines. Des discussions sur ces thèmes offriront l’opportunité d’ouvrir un débat sur la transition écologique, à la fois à l’échelle collective et individuelle, et au niveau local. De plus, le travail sur les décors mettra l’accent sur le recyclage et le réemploi de matériaux usagés, contribuant ainsi concrètement à la transition écologique. La proximité de ce parc avec le collège permettra par ailleurs aux élèves de découvrir où de re-découvrir cet espace proche de chez eux et de valoriser leur territoire.
Implication active de la famille dans le parcours
Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
- Les parents seront conviés à un temps de présentation et aux temps forts du parcours (sorties, restitution…). Cinémas 93 incitera les enseignant.e.s et les élèves à communiquer explicitement aux parents les informations principales liées au projet dès le lancement du parcours. Il sera présenté aux familles par l’équipe pédagogique à l’occasion de la première rencontre parents-professeurs de l’année. Ce sera l’occasion de répondre à leurs questions et de fédérer la classe autour d’un projet commun pluridisciplinaire.
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
- Les parents d’élèves seront régulièrement informés sur le projet par le biais du module “Actualités” de l’ENT de l’établissement. Le projet s'adressant aux collégien.nes pour accompagner leur autonomie critique et visant leur émancipation, il n’est, pour le moment, pas prévu d’autres formes d’association des parents au parcours.
3. Co-construction du parcours
Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
- Ce projet s’inscrit pleinement dans le projet d’établissement du collège Politzer et dans le cadre des Parcours d’éducation artistique et culturelle de son volet culturel. Il contribue ainsi à l’axe 1 du projet d’établissement (“Garantir l’acquisition du “lire, écrire, parler””) par le travail mené en interdisciplinarité (Français, Histoire-Géographie-EMC, Arts plastiques, Éducation musicale...) en lien avec les différents domaines du socle commun, notamment le domaine 1 (“Les langages pour penser et communiquer”), avec les compétences “Comprendre et s’exprimer en utilisant la langue française à l’oral et à l’écrit” et “Comprendre et s’exprimer en utilisant les langages des arts et du corps”. En faisant appel à la créativité des élèves par l’écriture et l’expression orale, ce projet sollicitera des compétences essentielles à la réussite de tou.te.s. Le parcours nourrira aussi l’axe 2 (“Conforter une école bienveillante et exigeante”) visant le bien-être des élèves et un bon climat scolaire, puisque sera pleinement mobilisé le domaine 3 du socle. En effet, la classe sera ainsi fédérée autour d’un projet commun permettant, au travers de la coopération et de l’engagement d’élèves aux profils divers, de valoriser l’expression de leurs sensibilités et opinions, au sein de l’établissement et au-delà. Il sera l’occasion d’échanges visant à construire collectivement une réflexion commune, en leur donnant les moyens d’une communication sereine et d’une meilleure compréhension de l’Autre. Le projet s’inscrira enfin dans les axes 3 (“Mettre en place une école qui coopère utilement avec les parents et les partenaires”) et 4 (“Favoriser le travail collectif de l’équipe éducative”) du projet d’établissement : les sorties et rencontres prévues dans son cadre et sa restitution, ainsi que d’éventuels temps partagés avec d’autres classes, seront autant d’occasions de travailler dans une dynamique associant l’ensemble des membres de la communauté éducative.
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
- L’ENT de l’établissement sera utilisé comme outil de communication entre enseignant.e.s et élèves dans le cadre de l’interdisciplinarité du projet, mais aussi comme support de valorisation des activités et productions des élèves. Le module « Actualités » de l’ENT sera mis à contribution pour rendre compte des activités de la classe. Les élèves seront ainsi amené.e.s à acquérir et développer des compétences liées au numérique, tant sur le plan de la maîtrise des langages et de la créativité numérique (traitement de texte, logiciels de retouche des images, de montage…) que sur celui d’un usage responsable et éclairé du numérique et d’Internet, en réfléchissant à la question du partage des données personnelles en ligne notamment. En complément, un forum pourra être créé, permettant aux membres de la communauté scolaire de réagir face aux productions des élèves.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
- Ce parcours permettra de mener un travail interdisciplinaire avec une classe de 3e. Il enrichira la réflexion des élèves autour de plusieurs axes des programmes et tissera des liens entre domaines et disciplines, et pourra à ce titre être l’objet de l’oral du DNB des élèves (“Parcours d’éducation artistique et culturelle”). En Français, le projet permettra d’aborder le questionnement “Progrès et rêves scientifiques”, avec la lecture de nouvelles de science-fiction et d’anticipation. Ces lectures, accompagnées de travaux d’écriture, alimenteront leur créativité, et seront l’occasion d’une réflexion sur la portée critique et satirique de nombreuses œuvres de genre, ce qui fera le lien avec les thèmes du programme “Dénoncer les travers de la société” et “Agir dans la cité : individu et pouvoir”. En Histoire-Géographie, le parcours est en lien avec le chapitre “Les aires urbaines, nouvelle géographie d’une France mondialisée” et avec le thème “Françaises et Français dans une République repensée” qui, en abordant l’évolution des enjeux sociaux et culturels fin XXe siècle, amènera les élèves à établir des parallèles avec nombre d’enjeux actuels. Les compétences de l’EMC seront pleinement mobilisées en déclinant différents champs de la “culture de la sensibilité” et de la “culture du jugement”, en développant notamment l’aptitude à la réflexion critique. En Arts Plastiques, ce sont l’ensemble des compétences de cycle 4 qui participeront du parcours, notamment “Expérimenter, produire, créer” et “Mettre en oeuvre un projet”. Le questionnement “La représentation : images, réalité, fiction” sera au cœur du projet, notamment en lien avec la problématique de la narration visuelle. En Éducation musicale sera fait un travail sur la création et l’organisation d’éléments sonores (“Explorer, imaginer et créer”) pour composer une bande-son, à partir de compositions emblématiques de J. Carpenter, J. Williams ou B. Hermann. De façon transversale, le projet permettra de travailler sur des compétences liées à 4 domaines du socle commun de compétences, de connaissances et de culture : les “Langages pour penser et communiquer”, les “Méthodes et outils pour apprendre” à travers l’utilisation de différents outils numériques, “La formation de la personne et du citoyen” et la “Représentation du monde et de l’activité humaine”. Les compétences transversales “S’exprimer à l’oral pour penser, communiquer, échanger” et “Coopérer et mutualiser” irrigueront l’ensemble du parcours.
Application MICACO | Date : 03/07/2025