Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège
Edition | Année parcours : 2025
Informations sur le parcours à la date du : 03/07/2025
CAC QUARANTE
Coordonnées du collège
- Collège affecté : Collège Jean-Pierre Timbaud
- Ville : BOBIGNY
- Classe : autre
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Coordonnées de la structure
- Nom de la structure : La Nef
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Coordonnées de la personne ressource
- Identité : Monsieur Rodolphe Serres
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1. Articulation avec un processus de création :
Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir
Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e et de l'intervenant.e supplémentaire
- Initialement animatrice pédagogique, Camille Geoffrion s'est par la suite formée à la marionnette au Conservatoire d’Amiens et au Théâtre aux Mains Nues (Paris 20e). Ensuite compagnonne au Théâtre Halle Roublot (Fontenay-Sous-Bois), elle a créé en 2024 son premier spectacle Plan B. Son travail sur ce projet a été de trouver un moyen surprenant et plaisant de jouer avec la langue française. Ce sont donc des lettres en mousse qui se retrouvent au cœur de cette aventure linguistique, invitant ainsi le public à y prendre part. Son spectacle est en tournée jusqu’en avril 2026 pour le moment et se jouera le 5 juillet 2025 à Pantin dans le cadre du mini festival Astronef.
Aujourd’hui, Camille Geoffrion aspire à poursuivre son travail de pédagogue dans le cadre, notamment, de ce projet CAC. Elle continue en parallèle ses recherches autour de la langue en utilisant les travaux de linguistes, dans l'optique de retravailler son premier spectacle notamment.
Articulation du parcours avec les projets de l'intervenant.e et de l'intervenant.e supplémentaire
- Au cours de son travail de recherche autour du spectacle Plan B, Camille Geoffrion a découvert la linguistique ainsi que de nombreux aspects de la langue française, qui ont modifié son rapport à celle-ci. Elle aimerait aujourd'hui pouvoir partager ces compétences avec d'autres et le faire auprès de jeunes apprenant.e.s, dans le cadre de ce projet, notamment. Elle aspire à ouvrir d’autres espaces de discussion sur la langue et à élargir son travail linguistique à d’autres idiomes : c’est pourquoi faire ce projet avec une classe UPE2A l’intéresse particulièrement.
2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)
Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
- Le parcours propose à des élèves allophones de fabriquer des “Mariolettres” — lettres en mousse manipulables — afin de les mobiliser dans des activités d’expression orale et écrite en français. En associant travail manuel, manipulation linguistique et mise en scène, le projet favorise une appropriation sensible et créative de la langue. L’objectif est de aider à renforcer leur maîtrise du français dans un cadre artistique et coopératif, tout en valorisant leurs cultures et langues d’origine.
Accompagnement des enseignant.es
Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
- Plusieurs réunions entre la professeure, l’intervenante, le chargé des actions culturelles et la directrice de La Nef ont eu lieu pour la préparation du dossier entre mi-mars et mi-mai 2025. D’autres réunions afin de continuer à travailler sur le projet sont en cours d’organisation. Dans la continuité de cette préparation, la venue de la professeure au festival Astronef à Pantin le 5 juillet pour assister au spectacle Plan B de l’intervenante est prévue. Ensuite, à la rentrée scolaire 2025/2026, un groupe de travail sera mis en place pour établir le calendrier des interventions, organiser la logistique, préparer les supports pour les séances et affiner le projet. Afin de permettre à l’artiste de mieux s’approprier le contexte de travail, une visite et une découverte des lieux du collège est prévue courant octobre 25. Enfin, une séance inaugurale, en présence notamment de la professeure-documentaliste, aura lieu après les vacances de la Toussaint.
L’intervenant.e (ou les intervenant.es) a/ont t-il.s/t-elle.s déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel.s collège.s, la/les ville.s et ce qui motive le renouvellement de sa/de leur candidature.
- Non, l’intervenant.e n’a pas encore eu l’opportunité de mener un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes. Elle souhaite aujourd’hui s’impliquer pour la première fois dans ce dispositif, animée par la volonté de contribuer activement à l’éducation citoyenne et artistique des élèves. C'est pour elle l'opportunité de mettre en lien son travail artistique et ses compétences en tant qu'ancienne animatrice pédagogique.
L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures
Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué. Merci de préciser la répartition horaire par intervenant.e lorsqu'il y en a deux.
- - Construction de lettres en mousse : réalisation d'un patron, découpe de la mousse et assemblage de la marionnette : 4 heures
- Découverte de la manipulation de mariolettres : association des lettres pour créer des sonorités, des mots, bases de la manipulation : 4 heures (2h avec l’intervenante 2 : Laura Catrou)
- Travail d'improvisation : jeux de mots, invention de termes et néologismes. Recherche d'une définition de ces termes, et de leur présentation marionnettique : 4 heures
- Réalisation de plusieurs petits scénarios pour les scénettes qui formeront le spectacle de restitution : 4 heures
- Répétition du spectacle : 4 heures
- Restitution : 20 minutes
Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique
Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
- - Une sortie d’une journée à la Cité Internationale de la Langue Française au Château de Villers-Cotterêts. Au programme, la visite du monument national dans le cadre du parcours pédagogique « Une langue en mouvement » puis l’exposition contemporaine qui aura lieu en mars 2026. (8h)
- Une sortie de résidence à La Nef selon la programmation de la saison prochaine (1h) : Théophile Dubus en février ou Lucie Hanoy début avril
- Le spectacle Plan B, qui est programmé à l’espace Maurice Milès de Bobigny le 18 février 2026 à 11h. (2h)
L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet
Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
- Le projet se déroulera sur deux à trois semaines en mars 2026, avec une alternance de cours théoriques, ateliers pratiques et temps de réflexion. Ce format condensé permet de composer avec la réalité des classes UPE2A, où les élèves arrivent et repartent au fil de l’année selon leur situation administrative et familiale. Regrouper les interventions sur une courte période assure une meilleure stabilité du groupe, une continuité pédagogique et favorise la cohésion.
En mars, les élèves ont généralement acquis les bases du français : ils sont plus à l’aise pour comprendre, interagir et s’exprimer, et donc en mesure de tirer pleinement profit des activités proposées. Ce moment précède aussi les examens de fin d’année, évitant toute interférence avec d’autres échéances scolaires.
Le parcours alterne volontairement théorie et pratique pour favoriser un apprentissage vivant et dynamique. Cette structure encourage le va-et-vient entre réflexion et expérimentation, afin que les apports linguistiques et culturels nourrissent la pratique artistique – et inversement. Elle rend aussi le parcours plus engageant pour des élèves encore en apprentissage du français.
Les interventions prévues sont les suivantes :
Un cours sur l’histoire et les mécanismes actuels de la langue française (2h – Camille Geoffrion)
Un cours sur la connaissance des langues (2h – Émilie Duval)
Une rencontre avec un·e linguiste sur les enjeux de la langue française pour les allophones (2h – intervenant·e à confirmer)
Un cours sur l’histoire de la marionnette (2h – Laura Catrou)
Un temps de co-construction avec les élèves autour du projet artistique (2h – Camille Geoffrion).
Ce parcours vise à donner du sens aux apprentissages en les reliant à l’expérience personnelle des élèves. Par exemple, réfléchir à la diversité des langues avant de créer des “mariolettres” ou discuter du pouvoir des mots après une séance de manipulation renforce l’appropriation des savoirs.
La restitution, temps de cloture du projet
Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
- La restitution consistera en une présentation de 20 minutes environ du travail qu’auront effectué les élèves. Elles et ils auront préparé une dizaine de petites scénettes de 2 ou 3 minutes : un petit conte, un dialogue, une aventure, chaque moment mettra en lien manipulation de marionnette et jeu sur la langue française. La restitution aura lieu à La Nef, devant les parents et les tuteur.ices des élèves qui sont des collégien.nes francophones. Ensuite, un temps d’échange, comme un bord plateau durant lequel les élèves pourront relater leur expérience de ce parcours et le public poser ses questions, aura lieu.
Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)
Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
- Le parcours “CAC QUARANTE : langues et marionnettes” repose sur une méthodologie participative qui implique activement les élèves à chaque étape, de la conception des marionnettes, en passant par l’écriture des scénarios, au jeu scénique. Les élèves seront invité·es à mobiliser leur créativité, leurs langues d’origine et leurs expériences personnelles dans le processus. Il s’agira d’une réelle co-construction, dans le respect des droits culturels que l’artiste, la professeure et La Nef défendent. L’oralité, le travail manuel et l’écriture seront abordés de manière transversale, dans une dynamique de groupe fondée sur l’entraide, le respect mutuel et l’adaptation au niveau de chaque personne. Ce cadre se veut favoriser une expression libre, valorisant ainsi les singularités, et a pour objectif de permettre à chacun·e de trouver sa place dans le projet commun. La restitution finale, en présence des familles, donnera aux élèves l’occasion de s’approprier pleinement le projet, d’en témoigner, et d’en mesurer la portée.
Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)
La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
- L’approche de ce parcours intègre de manière transversale les enjeux liés à l’égalité entre les femmes et les hommes. Cela se manifeste par une attention constante portée aux interactions verbales et aux postures dans les ateliers, au choix des représentations dans les contenus produits par les élèves, et à la valorisation équitable de toutes les contributions. Les intervenantes veilleront à questionner les stéréotypes de genre, notamment présents dans la langue française (les temps de réflexion théorique comprendront une étude synthétique de la linguistique française au regard de la notion du genre) et à inciter la création d’histoires inclusives. La méthode pédagogique vise à créer un espace sécurisant et égalitaire, où la parole de chacun·e est écoutée et respectée, en sensibilisant les élèves à la diversité des parcours, des modèles et des voix dans le champ artistique et linguistique.
Intégration de mesures liées à la transition écologique
Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
- Le projet intègre plusieurs dimensions liées à la transition écologique.
Tout d'abord, l’équipe porteuse du projet est engagée dans une réflexion globale sur l’impact environnemental des actions culturelles : nous privilégions l’implication d’une artiste locale afin de réduire l'empreinte carbone liée aux déplacements. Ensuite, les matériaux utilisés pour la fabrication des marionnettes (les “Mariolettres”) seront en grande partie issus de la récupération ou du réemploi, favorisant ainsi une démarche écoresponsable. Enfin, l’approche pédagogique de Camille Geoffrion inclut la sensibilisation des élèves à la durabilité des matériaux, aux gestes artisanaux et à la limitation du gaspillage.
Implication active de la famille dans le parcours
Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
- Les parents et tuteur·ices des élèves seront invité·es à assister à la restitution finale qui se déroulera à La Nef, dans un cadre valorisant, propice à la reconnaissance du travail accompli par les élèves. Ce moment incluera également un échange avec le public, au cours duquel les élèves pourront témoigner de leur expérience. Par ailleurs, les familles seront informées et associées au fil du parcours via les canaux de communication du collège (ENT, journal scolaire), et pourront, si elles le souhaitent, participer à certaines sorties ou visites. Ces modalités visent à favoriser la valorisation du plurilinguisme et de la diversité culturelle des élèves dans une logique de coéducation.
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
- Les parents et tuteur·ices des élèves seront invité·es à assister à la restitution finale qui se déroulera à La Nef, dans un cadre valorisant, propice à la reconnaissance du travail accompli par les élèves. Ce moment incluera également un échange avec le public, au cours duquel les élèves pourront témoigner de leur expérience. Par ailleurs, les familles seront informées et associées au fil du parcours via les canaux de communication du collège (ENT, journal scolaire), et pourront, si elles le souhaitent, participer à certaines sorties ou visites. Ces modalités visent à favoriser la valorisation du plurilinguisme et de la diversité culturelle des élèves dans une logique de coéducation.
3. Co-construction du parcours
Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
- Le parcours s’inscrit dans le projet d’établissement à travers plusieurs axes. Il contribue d’abord à l’ouverture culturelle en mettant en valeur la diversité linguistique et culturelle des élèves allophones nouvellement arrivés (EANA), tout en s’insérant dans la Semaine des Langues qui aura lieu fin mars 2026 pour sa 11ème édition. Il garantit l’accès à toutes et à tous à la démarche et à la pratique culturelles, en représentant notamment le sujet potentiel de l’oral du DNB (Diplôme National du Brevet) pour les élèves.
Il s’intègre également dans une perspective d’école inclusive et dans le cadre du parcours citoyen, en assurant la visibilité des EANA et du dispositif UPE2A au sein de l’établissement. Il offre la possibilité aux élèves de présenter leur agentivité dans le projet lors de l’oral du CFG (certificat de formation générale), et leur permet de découvrir et de mieux connaître les offres culturelles locales. Enfin, le parcours est conçu comme un projet de groupe qui vise à développer l’entraide, la coopération et les compétences psycho-sociales des élèves dans un dispositif plurilingue, à la fin duquel une restitution devant les parents et tuteur.ices francophones desdits élèves seront présent.es.
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
- L’Espace Numérique de Travail est mobilisé tout au long de l’année, notamment en lien avec le travail mené avec la professeure-documentaliste dans le cadre d’une heure hebdomadaire d’EMI (éducation aux médias et à l’information) en co-enseignement. Les élèves tiennent un carnet de bord numérique qui retracera notamment toutes les étapes du projet. Par ailleurs, les outils numériques seront aussi utilisés pour valoriser le projet, notamment via la publication de contenus sur l’ENT du collège ainsi que dans le journal scolaire.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
- En français langue seconde (FLS), on part de la communication FLE (français langue étrangère) pour entrer dans l’appropriation d’une langue seconde en contexte endolingue. Le FLS s’appuie sur une acquisition de la langue française via une didactique actionnelle (de projet). Il permet une appropriation de la dimension poétique de la langue seconde, l’apprentissage en situation des quatre compétences (production écrite, compréhension écrite, production orale, compréhension orale), l’amélioration de la compétence phonologique et de l’encodage graphique de l’alphabet latin, le développement de la réflexivité linguistique, (le rapport qu’on a à la langue, ainsi que la capacité à effectuer des transferts d’un système linguistique à un autre) et l’enrichissement du lexique et de la pratique langagière des élèves. Ce parcours CAC, dont l’objectif est de travailler la langue française à travers les arts de marionnettes, s’inscrit donc parfaitement dans les objectifs pédagogiques de la discipline principale (FLS) des élèves.
Dans le cadre de l’éducation aux médias et à l’information (EMI), les élèves sont initié.es à la recherche documentaire (papier et numérique), ainsi qu’à la compréhension du cadre légal de la publication d’une œuvre d’art, et du droit à l’image. Iels utilisent les postes informatiques au CDI pour créer et alimenter différents documents numériques, tels qu’un carnet de bord, des invitations, ou des contributions au journal du collège. Ce parcours sera pour elles et eux l’occasion de développer leur travail de recherche et d’information.
En arts plastiques, les élèves mobilisent des moyens divers (matériaux, instruments, techniques, gestes…) dans différents champs de la pratique plastique pour servir un projet artistique singulier. Iels sont amené.es à concevoir, créer, réaliser et penser leurs productions dans une visée artistique personnelle, en prenant du recul sur les questions qu’elles soulèvent, et en établissant des liens avec des œuvres et des démarches de référence. Les ateliers du parcours CAC, comprenant de la fabrication de marionnette, donneront l’opportunité aux élèves d’exercer leurs compétences plastiques et leur regard artistique.
Application MICACO | Date : 03/07/2025