Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège

Edition | Année parcours : 2025

Informations sur le parcours à la date du : 03/07/2025

"Qui a peur de Lysistrata ?" : résister par la danse et le théâtre.

Coordonnées du collège
  • Collège affecté : Collège Colonel Fabien
  • Ville : SAINT-DENIS
  • Classe : 3ème 
Coordonnées de la structure
  • Nom de la structure : Théâtre Gérard Philipe - Centre Dramatique National de Saint-Denis
Coordonnées de la personne ressource
  • Identité : Madame Héloïse Rousse

1. Articulation avec un processus de création :

Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir

Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e et de l'intervenant.e supplémentaire
  • Brigitte Seth (metteuse en scène, autrice, actrice, Compagnie Toujours après Minuit) et Roser Montllo Guberna travaillent actuellement à la diffusion de Señora Tentación, duo écrit par Marie Dilasser, créé en 2024 aux Plateaux Sauvages (Paris). Depuis 1997, elle co-dirigent la compagnie Toujours après Minuit, où elles développent un langage scénique singulier mêlant théâtre, danse et musique. Ensemble, elles ont signé plus d’une vingtaine de créations diffusées en France comme à l’international (Genre oblique, Family Machine, Salti, Odisea, Parade…). Brigitte Seth est Chevalière de l’Ordre des Arts et des Lettres, Brigitte Seth poursuit une démarche artistique hybride et engagée, ancrée dans la transversalité des écritures de plateau. Roser Montllo Guberna est formée à l’Institut del Teatre de Barcelone et lauréate du premier prix au Concours National de Danse Classique en Espagne, elle mène un parcours artistique transdisciplinaire. Ancienne interprète pour Maguy Marin, Angelin Preljocaj, Jean-François Peyret ou encore Jean-Claude Malgoire, elle poursuit aujourd’hui une démarche d’écriture scénique qui interroge le corps, la mémoire et les identités plurielles.
Articulation du parcours avec les projets de l'intervenant.e et de l'intervenant.e supplémentaire
  • Les exercices réalisés tout au long des ateliers permettent de traverser toutes les étapes du processus de création et de jeu auxquelles sont confrontés à la fois les comédien.nes / danseur.euses et les metteur.ses / chorégraphe.s en scène et chorégraphes d’un spectacle.

2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)

Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
  • Le projet s’articule autour d’un parcours de spectateur.ice, d’ateliers de pratique artistique, de temps d’échange et sortie culturelle, de découverte des métiers du théâtre, pour s’interroger sur la manière de proposer de nouvelles formes d'engagements et de résistances à travers la création théâtrale et chorégraphique. Il est clôturé par un temps de restitution.

Accompagnement des enseignant.es

Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
  • Une réelle collaboration entre les équipes du TGP, les intervenant.es de théâtre et les équipes pédagogiques se mettra en place de diverses manières dès le début de ce projet. Plusieurs réunions préparatoires ont eu lieu pour co-construire le projet entre les intervenant.es, le TGP et l'équipe pédagogique afin qu'il corresponde aux attentes et objectifs de chacun.e. • Les réflexions des élèves liées à la thématique de l’égalité entre hommes et femmes développées en classe seront partagées avec les intervenant.es. • Le TGP fournira un dossier pédagogique autour des trois représentations théâtrales afin de compléter le travail réalisé en classe sur les spectacles. • L’organisation du stage en immersion et la répartition du travail en groupe seront le fruit d’une discussion entre les intervenant.es et les équipes pédagogiques. Des points-bilans auront lieu en cours d'année pour faire le point et adapter le parcours en fonction de son déroulement. Un bilan de fin de projet aura lieu avec les élèves.
L’intervenant.e (ou les intervenant.es) a/ont t-il.s/t-elle.s déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel.s collège.s, la/les ville.s et ce qui motive le renouvellement de sa/de leur candidature.
  • Les intervenantes n’ont jamais mené de projets CAC, cependant elles sont habituées à mener des projets d’EAC avec des collèges et des lycées, elles ont notamment participé avec des jeunes de Saint-Denis et le TGP, à la création de la partie dyonisienne de l’olympiade culturelle « On va pas se défiler ! ».

L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures

Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué. Merci de préciser la répartition horaire par intervenant.e lorsqu'il y en a deux.
  • Jour 1 : Accueil au TGP, visite du théâtre et découvertes des métiers. Les élèves ramènent et partagent leurs lectures favorite, romans, journal, nouvelles, revues, recettes de cuisine, chansons …, des mots dans la langue de leur choix et échange collectivement dessus. A partir de cette mise en commun les élèves choisissent un élément et commencent à écrire un petit texte qui va mettre en lien l’élément choisis aux thématiques du spectacle. Intervenantes : Brigitte Seth (5h) Roser Montlló Guberna (5h) Jour 2 : Les élèves continuent le travail du texte puis les partagent avec le reste du groupe. En parallèle, des exercices collectifs et ludiques les aident à explorer la richesse de cette "pioche" à travers la voix, le corps, l’espace. Commencent ensuite les premières improvisations corporelles autour des petits textes et éléments sélectionnés par les élèves. Intervenantes : Brigitte Seth (5h) Roser Montlló Guberna (4h) Jour 3 : Développement des improvisations en petites formes théâtrales. Accompagnés par les intervenantes, les élèves construisent des scènes avec leurs éléments et leurs textes en lien avec les thématiques de la pièce : la place des femmes dans la société, la parole collective, les formes de résistance. Intervenantes : Brigitte Seth (3h) Roser Montlló Guberna (3h) Jour 4 : Poursuite du travail de mise en scène et structuration de la forme finale. Les élèves inventent ensemble une trame, affinent leurs propositions et travaillent sur l’écoute, le rythme et la cohérence d’ensemble. Intervenantes : Brigitte Seth (5h) Roser Montlló Guberna (5h) Jour 5 : Les répétitions continuent, et à la fin de journée qui clôture cette semaine d’immersion, une restitution du travail est proposée. Il ne s’agit pas d’une restitution figée, mais d’un moment de création partagée, une étape de travail vivante où la parole des élèves prend forme sur scène. Un échange avec le public vient clore la semaine. Intervenantes : Brigitte Seth (5h) Roser Montlló Guberna (5h)

Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique

Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
  • Les élèves suivront un parcours de 3 spectacles au TGP, en lien avec la thématique du projet : • « La guerre n’a pas un visage de femme » de Julie Deliquet, d’après Svetlana Alexievitch : Dans l’intimité d’un appartement communautaire en 1975, d’anciennes combattantes soviétiques livrent leurs souvenirs de guerre. À travers leurs récits, l’Histoire s’humanise et se colore d’odeurs, de gestes et de silences longtemps tus. • « Qui a peur de Lysistrata ? » de MarDi, mis en scène par Brigitte Seth et Roser Montllo Guberna : À partir du personnage de Lysistrata, figure de révolte, la pièce interroge avec humour et gravité les moyens d’action des femmes face aux guerres et propose de repenser en profondeur nos modes de vie et nos structures sociales. • « Le Scarabée et l’Océan » de Leïla Anis, mis en scène par Julie Bertin et Jade Herbulot : À travers le regard de Nour, jeune élève venue d’un monde sans divisions de genre, ce conte contemporain explore les stéréotypes persistants et questionne la lutte pour l’égalité filles-garçons. En parallèle, deux autres sorties enrichiront leur parcours : • Sortie au Carreau du Temple pour découvrir un spectacle de danse contemporaine, en écho aux thématiques abordées au TGP. • Atelier "Fresque du sexisme" au Pavillon des Canaux, pour réfléchir de manière collective et ludique aux mécanismes des inégalités de genre. •Projection au cinéma de la ville L'Ecran du film "La source des femmes" de Radu Mihaileanu.

L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet

Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
  • Plusieurs temps de réflexion, d’échanges et de débats sont organisés tout au long du parcours. Pour commencer, un premier temps de rencontre entre les élèves et les artistes est programmé. Ensuite, en amont de leur venue au spectacle "Qui a peur de Lysistrata", un temps de préparation avec l’équipe artistique est organisé pour permettre une première appréhension du spectacle et de ses enjeux. Ensuite, il est prévu que les élèves poursuivent la venue au spectacle par un bord de plateau où ils peuvent poser leurs questions et faire part de leurs retours. Le lien auprès des élèves entre les différentes interventions des artistes est fait par l’équipe pédagogique qui prolonge et approfondit les thématiques abordées lors des ateliers. L’équipe des relations avec le public du TGP, présente à chaque sortie et pendant les ateliers, joue un rôle de coordination et de lien avec l’équipe pédagogique et les artistes intervenant.es. Aussi, un temps de réflexion et d’échange avec les équipes artistiques des spectacles « La Guerre n’a pas un visage de femme » et « Le Scarabée et l’océan » seront aussi organisé en amont de la venue au spectacle. Un bord plateau à l’issue des représentations sera organiser pour poursuivre la réflexion et répondre aux questionnements des élèves. L’équipe pédagogique et l’équipe du TGP seront aussi en soutien pour faire le lien et aider à la médiation autour de ces œuvres théâtrales. Les élèves bénéficieront aussi d’une séance de médiation avec l’équipe du carreau du temple et du cinéma l’écran en amont de leurs sortie prévus dans ces lieux. Après ces sortie les élèves avec leurs enseignantes, discuteront des liens qu’ils peuvent faire entre les œuvres vus et les thématiques du spectacle « Qui a peur de Lysistrata ? » sur lesquels ils travaillent.

La restitution, temps de cloture du projet

Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
  • Tout d’abord, lors de la réunion de rentrée de 3ème, une présentation du projet sera faite aux parents d’élèves. Ils seront convié.es à différents moments du parcours pour accompagner leur enfant dans leur réflexion et leur travail de création. Ils seront invité.es à venir au TGP pour voir les trois spectacles du parcours en même temps que leur enfant, ainsi qu’à la restitution au TGP ou au collège. Un temps d’échange après la restitution sera mené avec les artistes, les élèves, les parents, l'équipe pédagogique et l’équipe du TGP.

Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)

Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
  • Les élèves seront impliqués du début à la fin du projet. Ils seront accompagné.es par des professionnel.les à l’écoute de leurs demandes dans une intention de co-création des différents ateliers. Ce parcours a pour vocation de développer une puissance d’action et de choix chez les élèves dans un désir de trouver leur place dans le monde. Ils seront amené.es, individuellement et collectivement, à se pencher sur leur propre porté d’action pour construire un monde meilleur et plus égalitaire. Ainsi, au fil des séances, le travail sera nourri par des contenus collectés et partagés librement par les élèves. La restitution sera le fruit de leur cheminement personnel, de leur personnalité et des échanges et débats qu’ils mèneront tous ensemble.

Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)

La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
  • L’égalité femmes-hommes constitue le fil rouge du parcours, tant sur le fond que dans la méthodologie adoptée. Elle s’inscrit pleinement dans la démarche artistique de Julie Deliquet, directrice du Théâtre Gérard Philipe, qui accorde une attention particulière à la représentation des femmes dans les œuvres programmées et dans les actions culturelles menées avec les publics. Tout au long du projet, un soin attentif sera porté à garantir une participation équilibrée entre filles et garçons, dans les ateliers comme dans les temps d’échange, de création et de restitution. Chaque élève sera encouragé·e à prendre la parole, à exprimer ses idées et à se positionner dans un cadre respectueux et inclusif. De plus, le spectacle Qui a peur de Lysistrata de manière centrale la question de la place des femmes et de la résistance féministe. Enfin, des outils pédagogiques comme le "Jeu de l’oie – Femmes et Théâtre", développé par la mission Droits des femmes de Saint-Denis et le TGP, viendront nourrir les séances. Ce jeu permettra d’ouvrir une discussion sur l’invisibilisation des femmes dans le spectacle vivant et, plus largement, dans l’histoire sociale et culturelle. La méthodologie de travail, fondée sur la co-construction, l’écoute et la valorisation des singularités, permettra de faire émerger les représentations de chacun·e et de les déconstruire collectivement.

Intégration de mesures liées à la transition écologique

Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
  • Le parcours propose une sensibilisation aux enjeux environnementaux et écologiques tenant en compte notre impact tant négatif que positif dans la construction d’un monde plus durable. Plus particulièrement, les ateliers de pratique dans la semaine d’immersion ont pour objectif de faire cheminer les élèves afin qu’ils puissent devenir des citoyen.nes actif.ves sur la question des inégalités de genre et les changements sociétaux pour tendre vers un monde plus désirable. Des notions d’écologie et de sensibilisation environnementale dans le monde du spectacle vivant seront abordées dans le cadre des ateliers d’initiation à la scénographie et aux costumes. Tous les accessoires, décors et costumes des créations de Julie Deliquet au TGP viennent de la seconde main et sont réutilisés. Le même principe sera appliqué pour les ateliers pendant la semaine d’immersion.

Implication active de la famille dans le parcours

Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
  • Tout d’abord, lors de la réunion de rentrée de 3ème, une présentation du projet sera faite aux parents d’élèves. Ils seront convié.es à différents moments du parcours pour accompagner leur enfant dans leur réflexion et leur travail de création. Ils seront invité.es à venir au TGP pour voir les trois spectacles du parcours en même temps que leur enfant, ainsi qu’à la restitution au TGP ou au collège. Un temps d’échange après la restitution sera mené avec les artistes, les élèves, les parents, l'équipe pédagogique et l’équipe du TGP.
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
  • Ce parcours propose aux élèves et aux familles de manipuler, regarder, réfléchir et échanger via différents média artistiques (spectacle, ateliers, film). En s’appuyant sur ces différents outils accessibles à tous, il permet d’enrichir cette expérience et d’ouvrir la réflexivité et les échanges.

3. Co-construction du parcours

Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
  • Ce projet permet de faire le lien avec différents axes du projet d'établissement notamment le point de l'axe 1 : 7 – Valoriser le travail des élèves. Appropriation des lieux culturels via des projets. Particulièrement l'axe 3 AXE 3 : FORMER DES CITOYENS ECLAIRES : S’OUVRIR AU MONDE PAR LA MEDIATION DE LA CULTURE. Ce projet pourra rentrer dans le PEAC qui peut être présenté à l'oral du brevet. La restitution de ce projet pourra s'inscrire dans le festival culturel qui a lieu à la fin de l'année.
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
  • L’ENT sera un outil utilisé pour, tout d’abord faciliter l’organisation du projet : en effet, toutes les informations essentielles sur le déroulé du stage et des sorties se feront par le biais de l’ENT à destination des parents mais aussi des élèves et des professeur.es de la classe. De plus, cet outil permettra aussi de rendre compte du travail réalisé par les élèves car des photos des ateliers seront diffusés aux parents et aux autres membres de l’équipe éducative. En effet, le professeur tiendra un journal de bord qui mettra en lumière les différentes activités réalisées lors de l’année et l’évolution du travail des élèves.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
  • OUI
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
  • Dans l'ensemble des disciplines, être plus à l'aise à l'oral (préparation pour les oraux) Français : Le parcours s'inscrit dans le programme Agir sur le monde : l'art pour dénoncer les cruautés de la guerre et pour nourrir le devoir de mémoire. Arts plastiques : le parcours peut entrer en relation avec plusieurs axes du programme : La narration visuelle :mouvement et temporalité suggérés ou réels, dispositif séquentiel et dimension temporelle, durée, vitesse, rythme, montage,découpage, ellipse. Et La relation du corps à la production artistique :l'implication du corps de l'auteur; les effets du geste et de l'instrument, les qualités plastiques et leseffets visuels obtenus; la lisibilité du processus de production et de son déploiement dans le temps et dansl'espace: traces, performance, théâtralisation, événements, oeuvreséphémères, captations, etc. et permet de travailler les compétences suivantes "S'exprimer, analyser, sa pratique, celle de ses pairs, établir une relation avec celle des artistes s'ouvrir à l'altérité : Dire avec un vocabulaire approprié ce que l'on fait, ressent, imagine, observe, analyse ;s'exprimer pour soutenir des intentions artistiques ou une interprétation d"oeuvre. Mais aussi établir des liens entre son propre travail, les oeuvres rencontrées ou les démarches observées. Pouvoir xpliciter la pratique individuelle ou collective, écouter et accepter les avis divers et contradictoires. Porter un regard curieux et avisé sur son environnement artistique et culturel, proche et lointain, notamment sur la diversité des images fixes et animées Education Musicale : Ce projet sera l’occasion de travailler autour de la matière sonore en lien avec la danse et les arts du spectacle vivant. Les élèves pourront, à l’issue de la représentation et du travail de la pièce, réutiliser les caractéristiques stylistiques et techniques de l’œuvre pour nourrir leur travail de création. Ils pourront, à l’issue des moments de création, réinvestir leur expérience pour comprendre et commenter la production de la classe et ainsi développer une critique constructive et argumentée autour d’une intention et d’un jugement esthétique.

Application MICACO | Date : 03/07/2025