Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège

Edition | Année parcours : 2025

Informations sur le parcours à la date du : 03/07/2025

Ecrivons sur les toits - Neuilly sur Marne

Coordonnées du collège
  • Collège affecté : Collège Honoré de Balzac
  • Ville : NEUILLY-SUR-MARNE
  • Classe : 4ème 
Coordonnées de la structure
  • Nom de la structure : La ville, au loin
Coordonnées de la personne ressource
  • Identité : Madame Nadège Hédé

1. Articulation avec un processus de création :

Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir

Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e et de l'intervenant.e supplémentaire
  • Olivier Lerat est percussionniste multi-instrumentiste, slameur et conteur, ancien batteur biberonné au beau débit ternaire de la musique jazz, sans esprit militaire. Passé par la chanson et le slam, il a rajouté des « si » et des « la » à ses cordes et des « pourquoi » pour raconter ses « il était une fois ». Le conte lui a donné le goût des récits puissants et des voyages immobiles. Formé auprès de Charles Piquion, Abbi Patrix, puis au Labo de Chevilly-la-Rue et à la Maison du Conte sur l’oralité et le récit de vie, il est depuis plus de 15 ans artiste au plateau dans de nombreux spectacles pluridisciplinaires comme conteur-musicien. Il compose et collabore en tant que musicien et auteur avec différentes compagnies de cirque et de théâtre : la Cie Lunatic, la Cie Comca, la Cie du Brin d’Herbe. Il a également été conteur-musicien pour le Musée du Quai Branly et a mené de nombreux projets artistiques et pédagogiques, notamment auprès de collégiens, à travers des ateliers d’écriture et de création sonore (projet « Cirque de ma rue » avec l’Académie Fratellini, travail autour d’Antigone avec la Cie Comca). Depuis 2023, il développe avec le collectif La Ville, au Loin des parcours artistiques alliant slam, musique et expression urbaine : 2023-2024 : Parcours « J’écris, je crie » au collège Jean Lolive à Pantin (classe de 3ᵉ) 2024-2025 : Parcours « Ça va se dire » au collège Camille Claudel à Villepinte (classe de 4ᵉ) Il est actuellement en création avec La Ville, au Loin de plusieurs formes scéniques : « Y es-tu, m’entends-tu ? », un spectacle musical pour le très jeune public, en duo avec la comédienne-musicienne Aurélia Labayle. Ensemble, ils forment le duo « Deux Si Deux La ». « La raison du Minotaure », un seul-en-scène de conte musical à destination des adolescents. Ce spectacle interroge des thématiques sensibles telles que le droit à la différence, l’inclusivité, le harcèlement, ou encore l’image et la construction de la masculinité. À travers le prisme du mythe et du récit poétique, il invite à une réflexion intime et collective.
Articulation du parcours avec les projets de l'intervenant.e et de l'intervenant.e supplémentaire
  • Le parcours "Écrivons sur les toits" s’inscrit pleinement dans la continuité des projets artistiques portés par Olivier Lerat, dont le travail croise l’écriture poétique, le slam, la musique et le conte. En lien direct avec ses actions précédentes menées en collège — « J’écris, je crie » (Pantin, 2023-2024) et « Ça va se dire » (Villepinte, 2024-2025) — ce nouveau parcours poursuit une exploration sensible et engagée de la parole adolescente, du rapport à la ville, à l’héritage collectif et à l’expression de soi. Ce projet entre également en résonance avec ses créations en cours au sein du collectif La Ville, au Loin : Le spectacle musical « Y es-tu, m’entends-tu ? », destiné au très jeune public, qui questionne l’écoute, les émotions et le lien à l’autre à travers musique et poésie. Le seul-en-scène de conte musical « La raison du Minotaure », une création adressée aux adolescents qui aborde les questions du harcèlement, du droit à la différence, de l’image de soi et des modèles masculins à travers une relecture contemporaine du mythe. Dans cette dynamique, "Écrivons sur les toits" est conçu comme un prolongement vivant de ces démarches : il mobilise les outils du conte, du slam, de la musique et de la narration collective pour permettre aux jeunes de faire entendre leur voix, interroger leur environnement, croiser récits intimes et mémoire des lieux, et imaginer ensemble une ville plus inclusive.

2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)

Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
  • « Écrivons sur les toits » est un parcours de création mêlant slam, musique et mémoire urbaine. Les élèves explorent leur rapport à la ville et au vivre-ensemble à travers l’écriture, la mise en voix et la percussion corporelle. Ils créent des textes restitués en musique et participent à l’enregistrement d’une forme hybride (slam, musique, podcast). Le projet développe expression personnelle, écoute, créativité et esprit critique.

Accompagnement des enseignant.es

Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
  • Le parcours Écrivons sur les toits est pensé dans une logique de co-construction étroite avec les équipes pédagogiques. Une première réunion de préparation est organisée en amont du projet afin de présenter les intervenant·es, les grandes lignes artistiques et les objectifs pédagogiques. Un groupe de travail interdisciplinaire (français, musique) peut être mis en place pour adapter les contenus aux besoins de la classe, aux programmes et aux projets d’établissement. Des ressources pédagogiques sont mises à disposition des enseignant·es : textes de référence (poésie, slam, récits urbains), supports d’écoute, consignes d’écriture, outils d’analyse et pistes de prolongement en classe. Le parcours est conçu comme un espace de dialogue pédagogique, dans lequel chaque étape peut être ajustée en fonction du rythme, du niveau et des dynamiques du groupe. Tout au long du projet, un lien régulier est maintenu avec les enseignant·es pour assurer une continuité entre les séances d’ateliers et les apprentissages en cours, dans une démarche collaborative et évolutive.
L’intervenant.e (ou les intervenant.es) a/ont t-il.s/t-elle.s déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel.s collège.s, la/les ville.s et ce qui motive le renouvellement de sa/de leur candidature.
  • Oui, Olivier Lerat a déjà mené et mène actuellement des parcours dans le cadre du dispositif CAC : 2023-2024 : Parcours « J’écris, je crie » Collège : Jean Lolive Ville : Pantin Classe : 3ᵉ 2024-2025 : Parcours « Ça va se dire » Collège : Camille Claudel Ville : Villepinte Classe : 4ᵉ Ces deux parcours, centrés sur le slam, la création sonore, la lecture à voix haute et l’expression personnelle, visent à faire émerger une parole adolescente sensible et engagée, en lien avec l’environnement urbain et les problématiques contemporaines telles que le vivre-ensemble, les mémoires collectives ou les luttes sociales. Motivation du renouvellement de sa candidature Le renouvellement de la candidature d’Olivier Lerat s’appuie sur le succès des expériences précédentes, tant du point de vue des élèves que des équipes pédagogiques, et sur la cohérence de sa démarche artistique. Son approche transversale (slam, oralité, musique, mémoire) s’inscrit pleinement dans les objectifs du CAC. Le parcours proposé pour cette nouvelle édition, « Écrivons sur les toits », constitue une évolution directe de ses projets antérieurs : il approfondit l’exploration de l’espace urbain comme source d’expression poétique et citoyenne, en y intégrant davantage de travail autour de la mémoire locale, de l’héritage collectif, de la création sonore et de la projection utopique de la ville de demain. Ce renouvellement s’inscrit dans une logique de continuité, de consolidation des savoir-faire, et d’ouverture à de nouveaux établissements et publics.

L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures

Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué. Merci de préciser la répartition horaire par intervenant.e lorsqu'il y en a deux.
  • Intervenant : Olivier Lerat 1. Écoute et analyse de textes slamés sur la ville (2h) Objectif : Analyser les techniques d’écriture du slam à travers des textes sur la ville. Activités : Écoute et discussion des textes slamés, analyse des techniques poétiques (rythme, métaphores, images) et du lien entre la poésie et la ville. 2. Rythme des sons / rythmes des mots (2h) Objectif : Découvrir et pratiquer les outils rythmiques de l’écriture poétique (assonance, allitération, anaphore) et la mise en corps des mots. Activités : Exercices de rythmes et répétition de sons, jeux de voix (répétition de motifs, jeu d’échos, chorus), mise en corps à travers des jeux collectifs pour accompagner l’oralité. 3. Boîte à outils du slam et jeux d’écriture sur le vivre ensemble animal (2h) Objectif : Explorer des formes brèves, associer et détourner des idées, et aborder la relation au groupe à travers l’éthologie. Activités : Exercices d’écriture, exploration de la métaphore animale, discussion sur le vivre ensemble et début de production écrite individuelle. 4. Musicalité et rythme ; Percussions corporelles, voix parlée et chantée (2h) Objectif : Approfondir le travail corporel et vocal pour accompagner la parole poétique. Activités : Exercices de chants en question/réponse, travail des "corpo-rythmes", percussion corporelle inspirée des traditions sud-africaines et maories, exploration du silence et de la pulsation en groupe. 5. Lecture à voix haute et mise en voix (2h) Objectif : Développer les techniques vocales et initier à la lecture de slam avec un micro, en explorant le beatbox et le "looper". Activités : Travail du souffle et du placement de la voix, lecture à voix haute de slam et poésie, introduction au beatbox et expérimentation avec le "looper". 6. Écriture et mise en forme de productions personnelles (4h) Objectif : Aider les collégiens à développer et finaliser leurs productions personnelles à l’aide des techniques abordées. Activités : Travail individuel sur les productions écrites, accompagnement dans la mise en forme des textes, lecture en musique avec un musicien. 7. La ville en son, Field recording (2h) Objectif : Initier les élèves à l’enregistrement des sons de la ville pour en faire une matière sonore utilisée dans la production musicale des textes. Activités : Enregistrement des bruits de la ville (bruits de rue, nature, etc.), discussion sur l’utilisation de ces sons dans la création musicale. 8. Enregistrement de textes slamés (4h) Objectif : Enregistrer certains des textes produits par les élèves, accompagnés de musique, et découvrir l’enregistrement en studio. Activités : Session d’enregistrement des textes slamés, accompagnement musical, ajustement des rythmes et des voix, apprentissage de l’utilisation du matériel d’enregistrement. Total : 20 heures d'ateliers.

Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique

Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
  • Sorties proposées (environ 10 heures) Les sorties, en lien direct avec le projet, visent à enrichir les connaissances des collégiens et à approfondir le contenu des ateliers. Elles permettent d’explorer l’univers professionnel de l’intervenant(e) et d’offrir une immersion dans des environnements artistiques et culturels. Exploration de lieux culturels urbains : visite d’un centre culturel, d’un espace d’expression libre ou d’un lieu dédié à la poésie vivante (ex. : Maison de la Poésie). - Sortie au Musée Paul Éluard à Saint-Denis : lien entre poésie, engagement et ville populaire. Découverte de Paul Éluard comme poète ancré dans un territoire. - Marche urbaine poétique : déambulation dans un quartier emblématique. Collecte de mots, de sons, de slogans. Croquis d’ambiance et prises de notes pour nourrir l’écriture. Ces sorties offrent une perspective professionnelle sur l’univers du slam et de la poésie, tout en étant une source d'inspiration pour les collégiens. Elles permettent de relier la théorie abordée en atelier à la réalité du terrain, tout en ouvrant des perspectives pour la création personnelle des participants.

L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet

Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
  • Création d’espaces de discussion autour de la ville – 6h Ces temps de débat et de réflexion permettent aux collégiens d’approfondir leur compréhension de la ville, de ses enjeux et de leur impact sur la création poétique. Ils favorisent l’échange, la pensée critique et la prise de recul sur leur pratique artistique. 1. Introduction à la ville et ses enjeux (1h) Exploration collective des notions d’habiter, d’inégalités, de violences et de beauté urbaine. Les intervenant·e·s introduisent ces thèmes ; les professeur·e·s accompagnent les échanges. Cette séance amorce la réflexion à intégrer ensuite en atelier et en sortie. 2. Le slam comme outil de revendication (1h) Analyse de slams engagés traitant des réalités urbaines (justice, liberté, inégalités). L’objectif est de faire émerger les dimensions politiques et personnelles du slam. Intervenant·e·s et enseignant·e·s accompagnent les élèves dans la compréhension de l’impact du mot. 3. Débat autour d’œuvres ou d’actualités locales (2h) À partir de textes, d’actualités ou de témoignages, les collégiens sont invités à débattre sur leur perception de la ville et des luttes qui la traversent. Ces échanges les aident à nourrir leurs textes. Rôle actif des élèves, guidés par les intervenant·e·s et professeur·e·s. 4. Discussion sur les perceptions individuelles (1h) Temps d’expression libre où chacun·e partage son vécu de la ville : ses beautés, ses violences, ses limites. Cette mise en mots des ressentis prépare l’écriture de textes personnels et sensibles. 5. Préparation aux sorties culturelles (1h) Présentation des objectifs des visites (Musée Paul Éluard, Maison de la Poésie, marche urbaine) et des outils de collecte : notes, sons, mots, croquis. Ces éléments nourriront ensuite les ateliers. Les intervenant·e·s animent, les enseignant·e·s encadrent. Ces séances, complémentaires des ateliers, participent à la structuration d’une pensée critique et sensible chez les collégiens. Elles les impliquent activement dans le projet et préparent leur appropriation créative des espaces urbains.

La restitution, temps de cloture du projet

Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
  • Un temps de restitution sera organisé en lien avec les enseignants au sein du collège. Ce moment convivial réunira d’autres élèves, membres de l’équipe éducative et, si possible, des familles. Il prendra la forme d’un rendez-vous construit collectivement, adapté au public et au lieu. Une restitution audio en live des textes créés sera proposée : les élèves enregistreront leurs productions dans des conditions proches d’une performance, offrant ainsi une mémoire concrète et partageable de leur travail, y compris en dehors de l’établissement. En parallèle, un temps de clôture/bilan sera mis en place avec les élèves, les enseignant·e·s et les intervenant·e·s. Ce moment permettra un retour sur le parcours, les apprentissages, les ressentis, les réussites et les difficultés rencontrées. Il encouragera la réflexivité, individuelle et collective, sur l’ensemble du processus.

Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)

Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
  • Les collégien·nes seront activement impliqué·es en allant à la rencontre de leurs voisins et habitants du quartier pour recueillir des témoignages sur le rêve de la ville de demain. Ces échanges, enregistrés avec leur accord, nourriront ensuite leur travail d’écriture ou de création sonore. Cette démarche participative valorise l’expression de chacun·e et ancre le projet dans une approche inclusive et citoyenne.

Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)

La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
  • Oui, la thématique de l’égalité femmes-hommes est abordée dans le parcours. Elle sera intégrée dans les temps de discussion autour de la ville, notamment en lien avec l’occupation genrée de l’espace public, les inégalités vécues au quotidien et les représentations dans la poésie et le slam. La méthodologie repose sur une écoute bienveillante, une répartition équitable de la parole, et une attention portée à la valorisation de toutes les expressions, quel que soit le genre. Des textes engagés de slameuses et poétesses seront également analysés pour enrichir la réflexion.

Intégration de mesures liées à la transition écologique

Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
  • Oui, notre structure est engagée dans une démarche écoresponsable. Nous limitons les impressions papier en favorisant les supports numériques, utilisons du matériel de récupération pour les ateliers (carnets, affiches, enregistrements), et privilégions les transports en commun ou les mobilités douces pour les déplacements. Dans le cadre du parcours, nous inciterons également les élèves à réfléchir à l’impact écologique de la ville de demain à travers les discussions et créations, intégrant ainsi la transition écologique dans la démarche artistique et citoyenne.

Implication active de la famille dans le parcours

Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
  • Les familles seront associées aux temps forts du parcours. Elles seront invitées à assister au temps de restitution final, qui comprendra un enregistrement audio en live des créations des élèves. Ce moment favorisera le lien entre les jeunes, leurs familles et l’équipe éducative, tout en valorisant l’implication des collégiens.
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
  • Les familles seront conviées au temps fort du projet, (restitution finale), qu’elles pourront écouter et partager. Un lien numérique sécurisé permettra d’y accéder facilement. Des invitations personnalisées seront remises aux élèves pour transmettre à leurs proches. Ce format original valorise le travail des collégiens tout en créant un espace de dialogue intergénérationnel autour des thèmes abordés. D’autres temps informels (présentation d’étapes du travail, échanges lors des sorties) seront également ouverts aux familles pour renforcer leur engagement dans le parcours.

3. Co-construction du parcours

Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
  • Le parcours s’inscrit pleinement dans les axes du projet d’établissement, notamment son volet culturel et citoyen. Il encourage la pratique artistique comme vecteur d’expression individuelle et collective, en lien direct avec les enjeux de citoyenneté (égalité, diversité, regard sur la ville, parole des jeunes). Il participe également à l’ouverture culturelle des élèves, en favorisant leur rencontre avec des artistes, des œuvres et des lieux culturels du territoire. Ce projet vise à rayonner au sein de l’établissement : des temps de partage sont prévus avec d’autres classes (exposition orale, écoute collective), et des passerelles pourront être créées avec d’autres actions déjà en place dans le collège (ateliers d’écriture, projets EMI, actions autour de la mémoire, du vivre-ensemble ou de la transition écologique). Les enseignants sont associés à toutes les étapes du parcours, renforçant ainsi la cohérence avec les autres enseignements et projets éducatifs menés dans le cadre scolaire.
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
  • Oui, l’Espace Numérique de Travail (ENT) du collège sera mobilisé comme support pédagogique et de valorisation. Un carnet de bord numérique pourra y être tenu par les élèves (sous forme de journal de bord, photos, extraits audio ou écrits), afin de documenter leur progression tout au long du parcours. Cet outil favorisera l’appropriation du projet, tout en facilitant les échanges entre les élèves, les enseignants et les intervenants. Par ailleurs, les temps forts du projet (restitution, extraits enregistrés, textes slamés) pourront faire l’objet d’une valorisation sur le blog ou les réseaux du collège, avec l’accord des familles, pour élargir l’impact du projet à l’ensemble de la communauté scolaire.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
  • OUI
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
  • Français Le projet Écrivons sur les toits s’inscrit dans le programme de 4e, notamment dans le thème « La ville, lieu de tous les possibles ». Il permet d’interroger les représentations du milieu urbain en lien avec la problématique du vivre ensemble, au cœur du travail du collectif La ville, au loin. Les ateliers de slam développent : L’expression écrite et orale : structuration du discours, enrichissement du vocabulaire, travail sur la syntaxe et la grammaire. La lecture et l’interprétation de textes : découverte de poèmes classiques et contemporains comme sources d’inspiration. La création littéraire : écriture personnelle, jeu sur le rythme, les images et les formes poétiques. Éducation musicale Le projet permet de travailler toutes les compétences du cycle 4 : Créer et interpréter un slam, seul ou en groupe, avec ou sans accompagnement musical. Écouter et comparer des œuvres issues de différentes cultures (slam, rap, musiques urbaines). Explorer et produire des créations sonores (sound design, enregistrements). Partager, argumenter, débattre autour des œuvres étudiées et des productions des élèves. Éducation aux Médias et à l’Information (EMI) Les élèves pourront réaliser un podcast ou une chronique radio, documenter le projet dans un journal de classe, développer des compétences en prise de son, écriture journalistique, communication. Langues Vivantes Étrangères – Anglais À l’intersection des axes « Villes et quartiers » et « Langages artistiques », ce projet permet d’explorer des formes d’expression comme le beatbox (Bronx, années 80) ou le gumboots dancing (Afrique du Sud, apartheid), deux pratiques mêlant expression corporelle, engagement social et musicalité. L’accent est mis sur la phonétique et la prosodie (niveau A2+), le lien entre culture, langage et identité.

Application MICACO | Date : 03/07/2025