Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège
Edition | Année parcours : 2025
Informations sur le parcours à la date du : 03/07/2025
Introduction à l'archéologie : du Terrain au Laboratoire
Coordonnées du collège
- Collège affecté : Collège Pierre Curie
- Ville : BONDY
- Classe : 6ème
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Coordonnées de la structure
- Nom de la structure : Archéologie des nécropoles
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Coordonnées de la personne ressource
- Identité : Monsieur Cyrille Le Forestier
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1. Articulation avec un processus de création :
Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir
Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e et de l'intervenant.e supplémentaire
- L’association Archéologie des Nécropoles (ADN), fondée en 2014, a pour objectif de promouvoir l’archéologie funéraire tant sur le plan scientifique que culturel. Elle mène des recherches sur les nécropoles mérovingiennes en Île-de-France, notamment à travers le Programme Collectif de Recherches, dont les résultats ont été publiés en 2023. ADN porte également la fouille archéologique programmée à Noisy-le-Grand en partenariat avec la ville et l’Inrap. L’association se distingue par ses actions de médiation culturelle, en proposant des modules pédagogiques pour les jeunes et des événements interactifs sur le site de Noisy-le-Grand, permettant à tous de découvrir l'archéologie de manière ludique et immersive. Nous recevons le public sur le chantier archéologique des Mastraits de Noisy-le-Grand, et à la Maison des Découvertes et des Sciences de Sevran. Nous intervenons également dans les écoles de la Seine-Saint-Denis dans le cadre de projets EAC, de résidence archéologique ou de séances ponctuelles.
Articulation du parcours avec les projets de l'intervenant.e et de l'intervenant.e supplémentaire
- Le parcours "Initiation à l’archéologie : du terrain au laboratoire" permet aux élèves de découvrir l'ensemble du processus archéologique, de la découverte d'un site de fouille à l'étude des vestiges. Ils apprendront comment font les archéologues pour localiser un site et à utiliser des techniques de fouille pour mettre au jour des vestiges, explorer diverses spécialités de l’archéologie, comme la céramologie, l’archéo-anthropologie, les objets métalliques et la zoologie. À travers des ateliers pratiques, ils seront initiés à l’analyse des vestiges et aux méthodes qui permettent de reconstituer l'image des populations du passé (céramiques, ossements, outils). Ce parcours, en lien avec les projets de l’association ADN, combine démarche scientifique, historique et médiation culturelle, permettant aux élèves de vivre une expérience immersive de l'archéologie, de la fouille sur le terrain à l’étude en laboratoire.
2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)
Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
- Le parcours propose aux élèves une découverte active de l’archéologie, de la pratique de la fouille à l'étude en laboratoire, à travers différentes spécialités (céramologie, anthropologie, topographie…). Il s’appuie sur des vestiges et sites réels pour relier les savoirs à l’histoire locale. Il favorise une approche interdisciplinaire en lien avec les programmes scolaires (histoire, SVT, géographie, technologie).
Accompagnement des enseignant.es
Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
- La mise en place du parcours éducatif repose sur une démarche de co-construction associant l’ensemble des parties prenantes. Un groupe de travail est constitué en amont, réunissant à chaque étape : les enseignants impliqués, un conseiller pédagogique si possible, un archéologue de l’Inrap engagé en médiation culturelle, ainsi que la chargée de valorisation de l’association qui intervient en classe.
Des réunions de projet sont organisées entre chaque séance afin d’ajuster les contenus, les modalités d’animation et les objectifs pédagogiques.
Les ressources mises à disposition comprennent notamment :
– le rapport de fouille lié au site étudié,
– le site internet de l’Inrap,
– les projets de déroulement des séances rédigés par la chargée de valorisation,
– des ressources en ligne complémentaires,
– et une sélection d’ouvrages issus de Projet Collectif de Recherche (PCR)de l'association.
L’intervenant.e (ou les intervenant.es) a/ont t-il.s/t-elle.s déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel.s collège.s, la/les ville.s et ce qui motive le renouvellement de sa/de leur candidature.
- Non, l’intervenante n’a pas encore mené de parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes.
En revanche, elle est engagée dans des projets d’Éducation Artistique et Culturelle (EAC) avec les villes de La Courneuve et Sevran, ainsi que dans une résidence archéologique pluriannuelle en milieu scolaire à Noisy-le-Grand. Elle intervient également dans le cadre d’événements et d’animations ponctuelles, aussi bien en classe qu’auprès de publics éloignés de la culture.
Sa candidature s’inscrit dans une volonté de prolonger et structurer ces actions en rejoignant le cadre du CAC, afin de renforcer l’accès à la culture scientifique et au patrimoine auprès des collégiens.
L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures
Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué. Merci de préciser la répartition horaire par intervenant.e lorsqu'il y en a deux.
- Le cycle d’ateliers (20h réparties sur 10 séances) propose une immersion progressive et interdisciplinaire dans les pratiques de l’archéologie, depuis la fouille jusqu’à la valorisation des résultats. Il s’adresse aux élèves dans une logique de découverte active, mêlant apports théoriques, manipulations concrètes et restitution finale.
La séance 1 introduit l’archéologie à travers une présentation des méthodes et métiers, un atelier de manipulation de vestiges et un jeu d’interprétation autour d’une population mérovingienne. La séance 2 est dédiée à la topographie : les élèves apprennent à lire et créer un plan archéologique à partir de photographies. En séance 3, ils s’initient à la céramologie avec un archéologue de l’Inrap : tri de fragments, reconstitution, typologie et datation. Les séances 4 et 5 approfondissent l’archéo-anthropologie : étude des sépultures, gestes funéraires, inventaire ostéologique et lecture sociale à partir des corps et des objets. Une mise en scène d’une journée mérovingienne permet d’incarner les connaissances acquises.
Les séances 6 et 7 forment un module numérique autour de la photogrammétrie. Les élèves créent un modèle 3D à partir de photographies d’un objet ou d’un vestige, puis découvrent les étapes de traitement et de valorisation numérique : maillage, annotations, intégration sur des plateformes ou expositions virtuelles. Ils proposent des supports de restitution (fiches, cartouches, objets interactifs).
Les séances 8 et 9 sont consacrées à la rédaction collective du rapport de fouilles. Par groupes, les élèves analysent les données produites lors des ateliers (plans, photos, objets, observations), rédigent les différentes parties du rapport, et mettent en forme le document. Cette étape développe l’esprit de synthèse, la rigueur scientifique et l’expression écrite.
Enfin, la séance 10 valorise l’ensemble du travail sous forme d’une exposition et d’une restitution orale. Les élèves installent une mini-exposition (objets, plans, carnets, modèle 3D), présentent leurs travaux à d’autres classes ou aux familles et expliquent leur démarche. Ce moment de transmission conclut le parcours en liant sciences, mémoire, expression et citoyenneté.
Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique
Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
- Le projet prévoit des sorties d'une demi-journées chacune, destinées à compléter les ateliers en classe. Ces visites offrent aux élèves l’occasion d’observer concrètement des sites, des objets ou des paysages liés à l’archéologie, et de relier leurs apprentissages à des contextes réels, historiques et patrimoniaux. Voici les différentes possibilités de visites pour ce projet :
1. Parc de la Haute-Île (Seine-Saint-Denis)
Les élèves découvrent un espace naturel ayant livré d’importantes traces d’occupations humaines anciennes. Ils apprennent à lire un paysage archéologique : reliefs, traces de fossés, localisation des anciens habitats. La sortie aborde l’archéologie préventive, les enjeux de la préservation en milieu urbain et la cohabitation entre espace naturel et passé enfoui.
2. Musée de la Préhistoire d’Île-de-France (Nemours)
Cette visite retrace l’évolution des sociétés humaines depuis les premiers outils jusqu’à l’agriculture. Les collections permettent d’identifier des objets archéologiques, de comparer les techniques anciennes et de mieux comprendre les modes de vie préhistoriques. Les élèves participent à une activité de croquis ou de description d’objet archéologique.
3. Site archéologique des Nécropoles (Noisy-le-Grand)
Les élèves visitent un site de fouille réel ayant livré des sépultures mérovingiennes. Ils découvrent les gestes de terrain (carroyage, relevés, décapage) et observent la manière dont les archéologues interprètent les structures et objets trouvés. Cette sortie renforce les liens entre le travail scientifique et le terrain local, en lien direct avec les ateliers de fouille simulée.
4. Musée d’Archéologie Nationale (Saint-Germain-en-Laye)
Au sein d’un ancien château royal, les élèves parcourent l’histoire de la France à travers les objets archéologiques. L’accent est mis sur les objets funéraires et les pratiques de sépulture, en écho aux ateliers d’archéo-anthropologie. La diversité des collections permet de comprendre l’évolution des techniques, croyances et structures sociales.
5. Basilique de Saint-Denis
Lieu de mémoire nationale, la basilique offre un contraste saisissant entre les sépultures royales et les tombes étudiées par les élèves. Ils observent les gisants, les tombeaux médiévaux, et découvrent l’architecture gothique. L’objectif est de réfléchir aux formes de mémoire collective et à la transmission du passé à travers les monuments.
L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet
Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
- Les temps de réflexion et de débat dans le parcours archéologique sont intégrés à chaque étape de la progression pédagogique. Animés conjointement par les intervenants (chargée de valorisation, archéologues de l’Inrap) et les enseignants, ils favorisent l’expression orale, l’appropriation des savoirs et le développement de l’esprit critique des élèves.
Ces moments prennent différentes formes : échanges collectifs, jeux d’interprétation, présentations orales ou débats autour d’objets étudiés. Ils sont conçus comme des temps de prise de recul, systématiquement associés aux ateliers pratiques.
Dès la première séance, une introduction aux principes de l’archéologie se conclut par un jeu d’interprétation de vestiges. Dans les séances suivantes, des temps spécifiques sont réservés à la restitution orale des observations (céramologie, anthropologie, photogrammétrie), encourageant les élèves à confronter leurs hypothèses, expliciter leur démarche et structurer leurs connaissances.
La chargée de valorisation anime l’ensemble du parcours, stimule les questionnements, facilite les comparaisons historiques et introduit les méthodes propres à chaque spécialité. Les archéologues de l’Inrap interviennent ponctuellement pour apporter un éclairage scientifique sur les données recueillies. Les enseignants, de leur côté, assurent la continuité pédagogique et soutiennent la reformulation des apprentissages, tout en veillant à la participation de chacun.
Les séances 8 à 10, centrées sur le rapport de fouilles et la restitution finale, approfondissent cette dynamique réflexive. Répartis en groupes, les élèves trient les données, proposent des interprétations et rédigent collectivement une synthèse de leur travail. Ils réfléchissent également aux formes possibles de valorisation : panneaux, récits, modélisations 3D… Ces séances permettent une compréhension plus fine des logiques de transmission du savoir et des enjeux contemporains de la médiation du patrimoine.
La restitution, temps de cloture du projet
Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
- Les temps de réflexion et de débat sont au cœur du parcours archéologique. Animés par la chargée de valorisation, les archéologues de l’Inrap et les enseignants, ils permettent aux élèves d’exprimer leurs idées, de consolider leurs savoirs et de développer un regard critique.
Ces moments prennent diverses formes : échanges collectifs, jeux d’interprétation, présentations orales ou débats autour d’objets. Ils sont toujours articulés aux ateliers pratiques pour favoriser la prise de recul. Par exemple, dès la première séance, un jeu d’interprétation autour de vestiges initie les élèves à la formulation d’hypothèses. Par la suite, des restitutions orales accompagnent les ateliers de céramologie, d’anthropologie ou de photogrammétrie.
La chargée de valorisation guide les échanges et introduit les méthodes archéologiques. Les archéologues interviennent ponctuellement pour apporter leur expertise, tandis que les enseignants assurent le suivi pédagogique et accompagnent les élèves dans la structuration de leurs connaissances.
Les dernières séances, consacrées au rapport de fouille et à la restitution finale, prolongent ce travail de réflexion. Les élèves, en groupe, trient les données, interprètent les résultats et construisent une synthèse collective. Ils réfléchissent aussi aux formes de valorisation de leurs découvertes : panneaux, récits, modèles 3D, etc.
Ce travail de restitution pourra être présenté dans le cadre scolaire, mais aussi lors de visites citoyennes intergénérationnelles, grâce aux partenariats avec des EHPAD ou des structures accueillant des publics empêchés ou éloignés de la culture. Ces moments donnent du sens à la démarche et ouvrent les élèves à la dimension sociale de la transmission du patrimoine.
Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)
Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
- Les collégiens sont pleinement impliqués dans toutes les étapes du projet : observations, analyses, interprétations, restitution. Par le travail en groupe, la restitution auprès d'autres publics, les débats et la rédaction d’un rapport de fouille, ils deviennent acteurs de la démarche scientifique. Cette approche favorise la participation de tous, valorise la parole des élèves et développe un esprit collectif, critique et inclusif.
Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)
La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
- La prise en compte de l'égalité Femmes-Hommes au sein du parcours se fait de manière systématique, à travers plusieurs dimensions. Tout d'abord, les contenus des séances sont réfléchis pour présenter des figures féminines et masculines dans l'histoire de l'archéologie, tant du côté des chercheurs que des populations étudiées. Des outils comme des études de cas sur des découvertes archéologiques impliquant des femmes, et des débats sur les rôles des hommes et des femmes dans les sociétés anciennes et les transformations de notre monde moderne, sont utilisés pour sensibiliser et ouvrir des perspectives égalitaires. Les intervenants veillent également à ce que la parole soit équitablement donnée à toutes et tous, en favorisant une participation équilibrée dans les discussions et ateliers.
Intégration de mesures liées à la transition écologique
Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
- Dans le cadre de notre projet, deux mesures liées à la transition écologique seront mises en place :
Réduction des déchets : Nous privilégierons l’utilisation de matériaux réutilisables ou recyclables pour les ateliers et opterons pour des supports numériques afin de limiter la consommation de papier.
Sensibilisation à l’archéologie durable : Les élèves seront informés sur la conservation des vestiges archéologiques et les impacts écologiques des fouilles sur la santé des archéologues (fouilles parfois dangereuse, à risque sanitaire pour cause de pollution des sols), mettant ainsi en lumière l’importance de respecter l’environnement au quotidien et dans les pratiques archéologiques.
Implication active de la famille dans le parcours
Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
- Les parents seront invités à participer aux temps forts du parcours, notamment lors de la restitution finale, afin de découvrir le travail accompli par les élèves. Ils pourront également être conviés à certaines présentations intermédiaires ou intervenir comme accompagnants lors des sorties pédagogiques, favorisant ainsi le lien entre l’école, la famille et le projet éducatif.
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
- Dans une volonté de renforcer le lien entre l’école et les familles, le parcours propose un exercice à réaliser à la maison : une fiche d’analyse où les élèves interrogent un parent ou un proche sur ce qu’il ou elle pense savoir de l’archéologie. À partir des réponses recueillies, les élèves sont amenés à confronter ces idées reçues avec les savoirs acquis en atelier. Cette démarche favorise le dialogue intergénérationnel, valorise les apprentissages et permet aux familles de découvrir une archéologie loin des clichés, ancrée dans une démarche scientifique, citoyenne et contemporaine.
3. Co-construction du parcours
Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
- Le parcours "Initiation à l’archéologie : du terrain au laboratoire" s’inscrit pleinement dans plusieurs axes du projet d’établissement, en particulier son volet culturel et son volet citoyenneté. Il contribue au développement d’une culture scientifique et historique commune, en favorisant la compréhension du passé à travers une démarche active, interdisciplinaire et rigoureuse. Par la découverte concrète des métiers de l’archéologie et l’analyse de vestiges, les élèves développent leur esprit critique, leur curiosité et leur capacité à questionner les sources et les traces. Sur le plan de la citoyenneté, le parcours encourage la coopération, la responsabilité et l’engagement, à travers des travaux collectifs, des restitutions orales et écrites, et une implication dans un projet inscrit dans leur territoire. L’archéologie y est aussi présentée comme un outil de réflexion sur la mémoire, le respect des cultures, et la construction de l’identité. Le projet a vocation à s’ouvrir à l’ensemble de l’établissement : des temps de rencontre inter-classes, des restitutions collectives, des chantiers d’étape partagés ou des liens avec d'autres projets pédagogiques (histoire, SVT, arts plastiques, EMC, etc.) sont envisagés pour inscrire pleinement le parcours dans la vie de l’établissement et faire rayonner le projet.
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
- Oui, les outils numériques du collège, en particulier l’Espace Numérique de Travail (ENT), seront sollicités pour la réalisation d’un carnet de bord numérique. Celui-ci permettra aux élèves de suivre l’avancement du projet, de documenter leurs découvertes (photos, croquis, notes, analyses) et de valoriser leur travail tout au long de l’année. Ce support favorisera également l’appropriation des contenus par les élèves, en renforçant leur autonomie et leur capacité à restituer leur expérience.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
- Le parcours "Initiation à l’archéologie : du terrain au laboratoire" établit de nombreux liens avec les enseignements disciplinaires au collège, en particulier en histoire, géographie, SVT et technologie, et permet de renforcer des compétences transversales tout en répondant aux objectifs pédagogiques définis par les programmes.
● Histoire
Étude des périodes anciennes, notamment le Moyen Âge, à travers les vestiges mérovingiens.
Compréhension des modes de vie, des croyances et des pratiques funéraires.
Analyse de documents (objets, cartes, plans) et initiation à la critique des sources.
● Géographie
Travail sur la localisation et l’occupation de l’espace dans le temps (prospection, cartographie).
Lecture de paysages et compréhension de l’évolution des territoires.
Utilisation de supports géographiques (plans, vues aériennes, SIG simples).
● SVT
Étude de restes humains et animaux : identification, classification, évolution.
Introduction à la zoologie et à l’archéo-anthropologie.
Sensibilisation à l’environnement passé et à la relation homme/nature.
Application MICACO | Date : 03/07/2025