Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège

Edition | Année parcours : 2025

Informations sur le parcours à la date du : 03/07/2025

Chroniques entomologiques

Coordonnées du collège
  • Collège affecté : Collège Cesaria Evora
  • Ville : MONTREUIL
  • Classe : 6ème 
Coordonnées de la structure
  • Nom de la structure : Centre Tignous d'art contemporain
Coordonnées de la personne ressource
  • Identité : Monsieur Gillles Baudry

1. Articulation avec un processus de création :

Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir

Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e et de l'intervenant.e supplémentaire
  • Raphaël Émine, artiste plasticien et intervenant principal, développe actuellement un projet d’éducation artistique axé sur la sensibilisation des jeunes publics aux enjeux écologiques et au vivre-ensemble inter-espèce en milieu urbain. Ce projet croise les sciences naturelles, l’écriture et la création plastique dans une démarche participative et engagée, visant à cultiver une « écologie du regard ». Il a expérimenté ce projet avec divers publics, notamment à l’école Duperré (DNMADE et DSAA), ainsi qu’auprès d’enfants du centre social des Rigoles, dans le cadre des dispositifs Été Culturel 2023 et 2024, soutenus par la Région Île-de-France. Le projet à venir, prévu entre mars et juin au collège Cesaria Evora, mêlera botanique, entomologie, écriture, arts graphiques et sculpture. Il inclura des ateliers menés en collaboration avec des enseignants d’arts plastiques, de biologie et de français. Ce parcours aboutira à deux productions principales : une édition collective (issue des ateliers d’écriture et de graphisme) et une sculpture céramique pour insectes, conçue comme une œuvre d’art et un outil de préservation du vivant. Une restitution sera imaginée dans un espace du collège à l'issue du projet. Site internet de l'artiste : https://380936.cargo.site/ Instagram : https://www.instagram.com/raphael.emine/
Articulation du parcours avec les projets de l'intervenant.e et de l'intervenant.e supplémentaire
  • Le parcours proposé s’inscrit en cohérence directe avec le travail artistique de Raphaël Émine, centré sur les relations inter-espèces, l’écologie urbaine et la transmission sensible du vivant. Ce projet mobilise plusieurs axes de sa pratique : l’observation scientifique (relevés d’espèces, utilisation d’applications naturalistes), la création plastique (dessins, collages, sculptures en céramique) et la narration (écriture du point de vue des insectes). Son intérêt pour les formes hybrides mêlant art, science et pédagogie est particulièrement sollicité dans les trois étapes du workshop : relevés naturalistes et créations graphiques, sculpture collective en céramique destinée aux insectes, et édition collaborative mêlant textes, iconographie et traces du processus. Raphaël Émine, artiste plasticien, explore les relations entre l'art, la nature et l'écologie à travers une démarche innovante qui vise à sensibiliser le public aux enjeux écologiques, en particulier ceux qui concernent les insectes, ces petites créatures souvent invisibles dans notre quotidien. À travers des installations, des sculptures réalisées par impression 3D et divers objets, il crée des environnements artistiques dédiés à ces êtres vivants. Il utilise des matériaux organiques, recyclés et technologiques pour réfléchir à la fragilité de leur existence dans un monde de plus en plus urbanisé. Cette fusion entre la machine et la nature soulève une réflexion sur l’utopie paradoxale de concilier la préservation de l'environnement avec les progrès technologiques. Ses œuvres proposent ainsi des visions poétiques et critiques de notre impact sur la nature, tout en cultivant une « écologie du regard » qui incite le public à adopter un regard plus attentif et respectueux envers l'écosystème. Les sculptures imprimées en 3D deviennent un moyen de matérialiser ce dialogue entre la nature et la technologie, en mettant en lumière les interactions entre l'humain, la machine et les espèces naturelles. Cette approche interroge les possibilités de l'art dans un monde en mutation, où l'écologie et la technologie s'entrelacent pour offrir de nouvelles pistes de réflexion sur la place de l'humain dans la nature. L’ensemble de ce parcours active pleinement les dimensions participatives, transdisciplinaires et écologiques du travail de Raphaël Émine, en plaçant les élèves dans une démarche de co-création ancrée dans leur environnement. En les invitant à participer à des relevés naturalistes, à concevoir des sculptures collectives et à participer à l’élaboration d’une édition collaborative, le projet permet aux élèves d’être acteurs de leur propre apprentissage, tout en développant leur sensibilité écologique. Cette démarche invite à une réflexion partagée sur la place des insectes dans notre monde et sur l’importance de repenser notre rapport au vivant, en particulier dans un contexte urbain où les frontières entre nature et culture sont souvent floues.

2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)

Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
  • Le parcours de Raphaël Émine explore les enjeux écologiques et la cohabitation inter-espèce à travers des ateliers de création plastique, d’écriture et de sciences naturelles. Les élèves travailleront sur la biodiversité, en particulier les insectes et les plantes, afin de sensibiliser à la préservation du vivant tout en développant leur créativité et esprit critique. Le projet favorise aussi l’engagement citoyen et culturel des élèves dans une démarche collaborative et participative, en lien avec leur environnement.

Accompagnement des enseignant.es

Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
  • Le parcours de Raphaël Émin s'inscrit dans une démarche de co-construction avec les équipes pédagogiques du collège, afin de garantir sa pertinence et son adéquation avec les objectifs de l’établissement. La méthodologie repose sur une préparation collaborative, où intervenants et enseignants travaillent ensemble pour définir les objectifs pédagogiques, les modalités d'intervention et le calendrier des ateliers. Un groupe de travail sera constitué, réunissant les enseignants d'arts plastiques, de biologie, de français, ainsi que le chargé des publics du Centre Tignous d'art contemporain, pour coordonner les différentes disciplines et veiller à une intégration fluide du projet dans les programmes scolaires. Trois personnes joueront un rôle clé dans la coordination du projet : Gilles Baudry, chargé des publics et de la médiation du Centre Tignous d'art contemporain, Raphaël Émin, artiste intervenant, et Nathalie Gabaudan, enseignante d’arts plastiques au collège Cesaria Evora. Ensemble, ils assureront la cohérence et la coordination des différentes étapes du projet : mise en place des ateliers, élaboration du calendrier, organisation des sorties et restitution publique. Raphaël Émin et son projet seront présentés aux équipes pédagogiques dès le lancement, afin d’assurer une bonne compréhension des rôles et de créer une dynamique de travail collaborative. Des ressources pédagogiques (fiches d’activités, outils d’animation, références bibliographiques) seront mises à disposition des enseignants pour faciliter leur implication. Cette organisation permettra un suivi rigoureux et une adaptation continue du parcours.
L’intervenant.e (ou les intervenant.es) a/ont t-il.s/t-elle.s déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel.s collège.s, la/les ville.s et ce qui motive le renouvellement de sa/de leur candidature.
  • Non, il s'agit d'une première participation pour l'artiste Raphaël Émine, ce qui constitue également une source de motivation et d'engagement pour lui.

L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures

Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué. Merci de préciser la répartition horaire par intervenant.e lorsqu'il y en a deux.
  • Le projet prévoit un total de 20 heures d’ateliers menés par Raphaël Émine, artiste plasticien, en lien avec les enseignants du collège Cesaria Evora de Montreuil. Ces ateliers s’articulent autour des thématiques de la biodiversité urbaine, de la cohabitation inter-espèce et de la création plastique engagée. Détail des ateliers (20h – Raphaël Émine) : Atelier d’introduction et de sensibilisation – 2h Présentation du projet, des enjeux écologiques et du déroulement global. Sortie d’observation naturaliste – 2h Exploration du milieu urbain environnant pour observer les plantes et insectes in situ. Ateliers d’écriture – 3h Création de textes (poétiques, documentaires, imaginaires) inspirés des observations et thématiques du vivant. Ateliers de graphisme et mise en page – 3h Réalisation d’une édition collective mêlant textes, dessins, typographie et composition. Ateliers de création en céramique – 6h Conception et fabrication d’une sculpture-refuge pour insectes, à la fois artistique et fonctionnelle. Atelier de scénographie / préparation à la restitution – 2h Organisation de la restitution au sein du collège : présentation de l’édition, installation de la sculpture, valorisation du travail réalisé. Temps de restitution publique – 2h Présentation finale aux autres classes, aux familles et à la communauté éducative

Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique

Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
  • Le projet prévoit deux sorties pédagogiques encadrées par Raphaël Émine, madame Marqué et madame Gabaudan conçues comme des temps forts du parcours. La première se déroulera au parc des Beaumonts, à proximité du collège Cesaria Evora, où les élèves auront l’occasion d’observer la biodiversité urbaine: insectes, plantes et micro-habitats afin de nourrir leur réflexion sur les interactions entre nature et environnement urbain. La seconde sortie conduira les élèves au Centre Tignous d’art contemporain à Montreuil, partenaire du projet. Cette visite leur permettra de découvrir un lieu de création artistique professionnelle et d’aborder des notions essentielles telles que la scénographie, l’exposition et la médiation culturelle, en lien direct avec la restitution finale prévue au sein du collège. Ces deux expériences viendront ainsi compléter les ateliers, en ancrant la démarche dans le réel et en développant une approche à la fois sensible, artistique et citoyenne, tout en mettant en lumière le rôle des acteurs culturels locaux dans la sensibilisation à l’art et à la préservation du vivant.

L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet

Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
  • Le projet dirigé par Raphaël Émine s'articule autour d'un parcours pédagogique combinant ateliers en classe, sorties sur le terrain et temps de réflexion collective. Chaque étape vise à sensibiliser les élèves aux enjeux écologiques, encourager la pratique artistique et favoriser la création collective. Raphaël Émine conçoit et anime les ateliers (20h), encadrant les sorties et guidant les élèves dans leur démarche artistique liée aux questions écologiques et citoyennes. Il coordonne l’ensemble du projet en collaboration avec les enseignants. Les enseignants de français, SVT et arts plastiques assurent l’ancrage disciplinaire, accompagnant les élèves dans leurs productions écrites et plastiques, et soutiennent leur engagement tout au long du parcours. Le Centre Tignous d’art contemporain, via son chargé des publics, soutient le projet, garantissant sa cohérence et offrant un cadre professionnel aux élèves. Une visite du centre leur permettra de découvrir la scénographie, la médiation et l’exposition, éléments essentiels pour la restitution finale. Ce moment sera une immersion dans l’art contemporain. Le collège Cesaria Evora coordonne la logistique, gère les plannings et intègre le projet dans la vie scolaire. Le parcours débute par une phase de sensibilisation en classe sur la biodiversité urbaine, suivie d'une sortie au parc des Beaumont pour observer la nature. Les observations nourriront des ateliers d’écriture et de graphisme. En parallèle, des ateliers de céramique permettront de créer des sculptures-refuges pour insectes, alliant art et écologie. Une seconde sortie au Centre Tignous d’art contemporain préparera les élèves à la restitution du projet

La restitution, temps de cloture du projet

Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
  • Le projet de Raphaël Émin prévoit une étape de restitution structurée en deux sessions de 5 heures, visant à valoriser le travail réalisé et à encourager la réflexivité des élèves. Jour 1 (5h) : La première session sera dédiée à l’installation de la sculpture-refuge pour insectes dans le jardin du collège. Les élèves participeront à l'intégration d'éléments végétaux, apportant une dimension organique à l'œuvre. Parallèlement, l’édition collective, réalisée par les élèves en atelier d’écriture et de graphisme, sera mise en forme. Les élèves participeront à la mise en commun et au choix du contenu, ainsi qu’à la structuration de la documentation pour la mise en page, qui sera finalisée par l’artiste et imprimée en riso. Le matériel utilisé comprendra des végétaux divers et de l’argile cru, en lien direct avec les thématiques écologiques et artistiques du projet. Jour 2 (5h) : La deuxième session sera consacrée à la présentation publique du travail effectué. L'exposition débutera par la mise en valeur de la sculpture-refuge dans le jardin du collège, suivie de la présentation de l’édition sous forme d’une exposition. Les élèves feront la lecture des récits qu'ils ont rédigés lors des ateliers. Cette restitution sera accompagnée d’une table-ronde, réunissant élèves, enseignants et public, pour discuter de l’importance de préserver la biodiversité et d’inventer de nouvelles formes de cohabitation avec les non-humains. Enfin, des exemplaires de l’édition seront distribués au public, permettant ainsi de partager et de diffuser le travail réalisé.

Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)

Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
  • Le projet repose sur une méthodologie collaborative, où les élèves sont invités à participer activement à chaque étape du processus. Lors des ateliers, ils prennent part à des sessions de création collective, telles que la conception de la sculpture-refuge pour insectes et la production de l’édition collective. Dans ce cadre, chaque élève a la possibilité de contribuer à la réflexion et à la prise de décision sur le contenu et la mise en forme des œuvres, renforçant ainsi leur sens de l’engagement et de la responsabilité dans le projet. Les sorties pédagogiques, telles que la visite du parc des Beaumonts et du Centre Tignous d’art contemporain, jouent également un rôle clé dans cette participation active. En observant la biodiversité et en découvrant des lieux professionnels de création artistique, les élèves sont invités à documenter, réfléchir et faire des choix créatifs en lien avec les thèmes du projet, notamment l’écologie urbaine et le vivre-ensemble.

Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)

La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
  • Le projet favorise l'inclusivité en s'adressant à tous les élèves, en veillant particulièrement à l'égalité hommes-femmes et à la représentation des minorités. Il permet à chacun de s'exprimer librement à travers des pratiques artistiques variées telles que l'écriture, le graphisme et la céramique. En offrant plusieurs formes d'expression, il donne à chaque élève la possibilité de se valoriser, indépendamment de son genre, de ses origines ou de ses spécificités. Cette approche garantit un accès égal à la culture et à l'art, tout en abordant des thématiques sociétales liées à l’écologie et à la cohabitation inter-espèces, créant un espace où toutes les voix peuvent être entendues et respectées.

Intégration de mesures liées à la transition écologique

Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
  • Le projet invite les élèves à réfléchir sur la cohabitation inter-espèce et la biodiversité à travers l'art. Lors de la sortie au parc des Beaumonts, ils observeront la faune et la flore urbaine, enrichissant leur réflexion sur l'importance de préserver les écosystèmes. Cette approche participative et inclusive leur permet de s’impliquer activement dans un projet artistique, tout en prenant conscience de leur rôle dans la protection du vivant.

Implication active de la famille dans le parcours

Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
  • Les familles jouent un rôle actif dans le projet en tant qu'accompagnateurs lors des sorties pédagogiques. En particulier, les parents sont invités à rejoindre les élèves lors de la visite de l’exposition au Centre Tignous d'art contemporain, où ils pourront découvrir le lieu de création artistique et participer à la réflexion sur la scénographie, l’exposition et la médiation. Cette expérience partagée permet aux parents de mieux comprendre le processus créatif des élèves et de s'impliquer dans leur démarche artistique. De plus, les sorties, notamment celle au parc des Beaumonts, ainsi que l’ensemble des activités menées, sont l’occasion pour les familles de discuter à la maison des enjeux écologiques abordés dans le projet. Les parents deviennent ainsi des partenaires dans la réflexion sur la cohabitation inter-espèce et le respect du vivant, contribuant à ancrer ces valeurs dans le quotidien des élèves.
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
  • Dans le cadre du projet, des invitations personnalisées réalisées par les élèves seront adressées aux familles pour la restitution, favorisant un lien direct et sensible avec le travail mené. La sortie au parc des Beaumont pourra aussi devenir une balade partagée avec les parents accompagnateurs, transformant les élèves en passeurs de savoir. Ces dispositifs renforcent l’implication des familles et prolongent la réflexion écologique au-delà de l’école, dans le quotidien des élèves.

3. Co-construction du parcours

Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
  • Le parcours CAC de Raphaël Émine s’intègre pleinement dans les axes culturels et citoyens du projet d’établissement, offrant aux élèves une véritable immersion dans les enjeux écologiques et la cohabitation inter-espèce. Cette initiative permet de renforcer la collaboration entre les disciplines, en impliquant les enseignants d’arts plastiques, de SVT et de français, et favorise une approche transdisciplinaire qui enrichit l’expérience scolaire des élèves. La présence d'un artiste dans l'établissement joue un rôle fondamental en apportant une dimension vivante et créative à l'apprentissage. Elle ouvre de nouvelles perspectives, incite à la réflexion et stimule la créativité des jeunes, tout en les sensibilisant à des problématiques actuelles. Le projet est conçu pour rayonner à l'échelle de l'ensemble de l'établissement, encourageant les échanges entre classes et renforçant les liens avec d’autres initiatives pédagogiques. Les différents moments de création, comme l’édition collective ou la sculpture-refuge pour insectes, installée dans le jardin de l’établissement, permettent aux élèves de suivre l’évolution du projet et de s’impliquer activement dans la réalisation de ces œuvres collectives. Ces chantiers d’étape, en plus d’être des supports pédagogiques, favorisent un véritable engagement des élèves, renforçant leur curiosité, leur esprit critique et leur sentiment de responsabilité face aux enjeux écologiques. Ce projet incarne ainsi une démarche participative où l’art devient un moyen puissant de sensibilisation et d’action collective.
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
  • Oui, l’Espace Numérique de Travail (ENT) du collège et les outils numériques seront pleinement mobilisés tout au long du projet de Raphaël Émine. Des supports numériques tels que des blogs ou des carnets de bord en ligne seront utilisés pour permettre aux élèves de suivre l’évolution du projet, de documenter leurs créations et de partager leurs réflexions personnelles. Ces outils faciliteront l’appropriation du projet par les élèves, tout en stimulant les échanges et la collaboration entre les différents groupes impliqués. Par ailleurs, les réseaux sociaux et l'ENT serviront de vitrine pour valoriser les productions collectives, en mettant en lumière les étapes clés du parcours et en donnant une visibilité accrue au travail réalisé. Cette démarche permettra non seulement de suivre l'avancée du projet, mais aussi de partager les résultats finaux, notamment lors de la restitution.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
  • OUI
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
  • Le parcours de Raphaël Émine s’inscrit en parfaite harmonie avec les enseignements et les objectifs pédagogiques des différentes disciplines impliquées, nourrissant ainsi les cours tout en renforçant leur cohérence. En arts plastiques, les élèves développeront leur créativité en explorant diverses techniques, telles que la sculpture et les arts graphiques, tout en s'imprégnant des enjeux écologiques au cœur du projet. Cette approche leur permettra de créer des œuvres plastiques en lien direct avec la nature et les enjeux environnementaux, tout en approfondissant leur capacité à expérimenter et à innover. En SVT, le projet propose une immersion pratique dans les sciences naturelles, notamment à travers l’étude des insectes et des plantes, ce qui permet aux élèves de mieux comprendre les écosystèmes et les interactions entre les espèces. Cette approche vivante et concrète enrichit leur apprentissage et leur donne un aperçu direct des enjeux écologiques. L'enseignante de SVT pourra ainsi nourrir ses cours avec les observations et découvertes faites sur le terrain, renforçant ainsi l’ancrage pratique de la science. En français, le projet incite les élèves à s'engager dans des ateliers d’écriture où ils pourront exprimer leurs réflexions sur les questions écologiques et citoyennes. Cette activité favorise l’expression écrite, mais aussi la réflexion critique sur les thématiques du vivant, de la biodiversité et de l’engagement civique. Les enseignants de français pourront ainsi intégrer ces ateliers au cœur de leur programme, tout en stimulant les élèves à penser et à écrire sur des sujets d’actualité. Ce parcours transversal ne se contente pas de répondre aux objectifs pédagogiques de chaque discipline, il crée un véritable pont entre elles, permettant aux élèves de développer une pensée critique, de collaborer de manière interdisciplinaire et de s'engager activement sur des problématiques environnementales et sociales. En réciprocité, ce projet enrichit chaque matière en l'ancrant dans une réalité vivante et contemporaine, tout en favorisant une pédagogie participative et engagée qui prépare les élèves à être des citoyens responsables et conscients des enjeux du monde qui les entoure.

Application MICACO | Date : 03/07/2025