Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège

Edition | Année parcours : 2025

Informations sur le parcours à la date du : 03/07/2025

Hip Hop 360°

Coordonnées du collège
  • Collège affecté : Collège Jacques Prévert
  • Ville : NOISY-LE-GRAND
  • Classe : 3ème 
Coordonnées de la structure
  • Nom de la structure : Citoyenneté Jeunesse
Coordonnées de la personne ressource
  • Identité : Madame Chiara Dacco

1. Articulation avec un processus de création :

Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir

Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e et de l'intervenant.e supplémentaire
  • Malka Amekpom-Zloto est une danseuse, professeure et chorégraphe éclectique, pratiquant la danse depuis son plus jeune âge. Elle aborde différents types de danse : les danses africaines traditionnelles, le hip-hop, le krump, puis le tango argentin et la danse classique. Elle poursuit sa recherche dans diverses danses urbaines : house, popping, locking, breakdance, new school, street dance. Elle se forme également aux danses académiques aux conservatoires Nadia et Lili Boulanger (75009), Paul Dukas (75012) en danse contemporaine (Catherine Chatelain, Chloé Bernier, Julien Desplantez), et poursuit sa pratique au studio Harmonic (75011). Depuis 2014, elle collabore avec divers artistes : dans le rôle d’une professeure de danse dans la web-série « L’enfant rouge », du collectif Tribudom ; comme danseuse soliste dans un clip « Paris est une fête » d’Olivier Mirguet (2017) ; comme danseuse et chorégraphe pour une prestation du rappeur Cosmic Batwota lors du festival Chorus à la Seine Musicale… Elle apparaît dans le documentaire « Dancer’s Calling » réalisé par Clément Godet en 2021, et danse dans les clips de différents artistes tels que Thiaé (« Aza Manah »), Juste Shani (« Joga Bonito »), Mac Hartley (« Ready »). En 2019, elle intègre le Labo, formation professionnelle du danseur, interprète, chorégraphe au Centre Chorégraphique James Carlès à Toulouse et commence à enseigner. En tant que professeure, elle dirigera ainsi en 2020 une masterclass de krump pour les comédiens du spectacle « Incroyable vous ne devinerez jamais ce que va faire cette fille à 2min32... », pour le Top Floor Festival en Belgique en 2022… Elle est aussi depuis 2022 chorégraphe et répétitrice pour les comédiens de « FEMMES PIRATES! », une pièce de théâtre écrite et mise en scène par Pauline Boireau, ancrant son travail de chorégraphe dans le milieu du théâtre. Elle amorce par ailleurs en 2023 un travail en tant que chorégraphe et danseuse pour le projet « Ours, banquise à la dérive », une parade de rue en cours de création de la compagnie OFF. Elle est performeuse à la Clinique du street-art, à Tours pour la compagnie Mashup dans laquelle elle entre officiellement en 2024, et à l’occasion de l'événement « Surprends moi ». Pluridisciplinaire dans ses intérêts et ses pratiques, Malka peint, dessine, pratique le street-art, écrit du rap et de la poésie. Cet éclectisme se reflète dans ses projets récents et actuels. En 2023, elle écrit et enregistre ainsi sa chanson « En corps » pour l'album “Moonlight” de Jackie Bangz. Elle est autrice, rappeuse et chanteuse pour le court métrage en cours de création « Jaded » de Joël Beauvois. S’intéressant aux méthodologies inclusives d’apprentissage, elle est danseuse chorégraphe pour une compagnie de handidanse qui favorise la professionnalisation des danseurs en situation de handicap et le développement de la culture hip-hop en général. Elle développe enfin actuellement un projet transdisciplinaire et immersif, L’Ancreplume, questionnant les modèles archétypaux et nos représentations collectives. Le projet mêle créations chorégraphiques (hip-hop, krum, danse moderne), productions graphiques basées sur le livre « Femmes qui courent avec les loups » (Clarissa Pinkolas Estes), et un texte de rap liant l’ensemble créé et les différents tableaux.
Articulation du parcours avec les projets de l'intervenant.e et de l'intervenant.e supplémentaire
  • Dans la suite de ces travaux artistiques allant vers la pluridisciplinarité, Malka souhaite proposer aux élèves un projet autour de la culture hip-hop, mêlant danse, graffiti et rap. Il s’agira pour la classe d’étudier les origines et l’identité de la culture hip-hop, et -en lien avec la pratique de l’intervenante- plus particulièrement du krump, de pratiquer la danse, le rap et le graffiti et comprendre en quoi ces disciplines participent à la lutte contre les inégalités sociales. « La lutte contre les discriminations est partie prenante de l’identité du hip-hop, et c’est avec des exercices d’écriture, de danse pour illustrer un mot ou une idée que je souhaite aborder la thématique des luttes contre les discriminations. Le krump est lui né des luttes contre les discriminations. Toute son identité et ses origines prennent racine dans la lutte, et la gestuelle de la danse en elle-même incarne cette réalité. Faire danser le krump aux élèves et les informer des origines de cette danse sera le vecteur principal pour aborder cette thématique. » Les ateliers seront constitués de temps de pratique de la danse, d’échanges et dialogues, d’observations et lectures de la danse, ainsi que des temps de pratique du rap et du graffiti, en axant le travail sur la narration et le rapport qu’entretiennent ces disciplines entre elles. Comme dans son projet « L’Ancreplume », le rap tiendra une place liante : en partant de textes de rap écrits et pensés à partir de l'imaginaire collectif du groupe, Malka Amekpom Zloto sensibilisera les élèves aux questions d’identité et d’émancipation. Les écrits constitueront finalement un champ lexical autour des notions d’identité, de revendication et de liberté, à partir duquel se fera le travail de création chorégraphique. Forte de sa pratique professorale, Malka initiera les élèves à la pratique de la danse (krump, mais aussi popping, break-dance) et les accompagnera tout au long du projet dans la création de leur écriture chorégraphique collective. A partir du travail effectué, les élèves font groupe et se constitueront enfin en un Crew, qu’ils représenteront par le graffiti sur une toile, et restitueront leur travail dans le cadre d’une représentation ouverte au public et filmée. Le travail pédagogique de Malka implique activement les élèves tout au long du projet : l’intervenante pose des questions et propose des contraintes d'exercices qui vont pousser les élèves à réfléchir entre eux, à être dans une forme d’introspection et de recherche pour répondre à une question. Tous les exercices que les élèves vont traverser en solo seront abordés en groupe pour commencer, afin de créer un climat de confiance, que chacun puisse trouver de la liberté et développer son expressivité. De cette manière, et par la diversité des expressions mobilisées (danse, rap, graffiti), les élèves apprennent à faire groupe et à transmettre des idées avec des disciplines artistiques, par le corps, la représentation et le symbole.

2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)

Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
  • La danseuse et chorégraphe Malka Amekpom-Zloto souhaite travailler avec les élèves autour du hip-hop comme moyen d’expression et de revendication, en mêlant les disciplines : la danse y prendra une grande place, mais également le rap et le graffiti. Les élèves construiront un champ lexical autour des notions d’identité, de revendication et de liberté, qu’ils exprimeront ensuite par ces disciplines. Le projet aboutira sur une représentation filmée.

Accompagnement des enseignant.es

Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
  • La co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques repose sur une approche collaborative favorisant la rencontre et l'interaction entre les acteur.ices du monde de l'éducation, de l'art et des médias. Cette démarche vise à créer un projet unique et adapté aux besoins spécifiques de chaque équipe éducative et groupe classe, en intégrant les savoirs, les expériences et les compétences variées de chaque participant·e. 1. Rencontre et partage d'expériences : Le projet est le fruit de la rencontre entre les différents acteur.ices (enseignant.e.s, chargé.e de projets, journaliste ou artiste) du projet. La rencontre est une étape initiale durant laquelle ils.elles partagent leurs envies, objectifs et compétences pour construire un projet commun. Cette approche respecte les savoir-faire et les identités de chacun·e, favorisant ainsi la créativité, la confiance et l'engagement au sein de l'équipe projet. 2. Association des équipes pédagogiques : Les équipes pédagogiques sont impliquées à toutes les étapes du projet, de sa conception à son évaluation. En année N-1, les enseignant·e·s partagent leurs objectifs généraux avec les chargé.es de projet de l’association, qui leur proposent de notes d’intention et des démarches portées par des artistes ou des journalistes qui puissent leur correspondre. Des rencontres et des échanges permettent d'affiner le projet et d'ajuster sa progression. 3. Présentation et réajustement : En septembre une réunion - organisée par le.la charge.é de projet au collège avec les enseignant.e.s et l’intervenant.e.- permet de préciser les attendus, spécifier les contraintes, visualiser les espaces, échanger sur les conditions matérielles et établir un premier calendrier des ateliers. À chaque étape du projet, des temps de présentation de séances, de séquences et de sorties sont organisés et le choix final des sorties est discuté avec les enseigant.es. Des moments de briefing/debriefing sont également prévus après chaque séance pour que les objectifs de chacun·e soient respectés et pour garantir l'appropriation du projet par les jeunes. 4. Accompagnement par le.la chargé.e de projets : Si besoin le projet et son objectifs sont réajustés en discutant en collectif pour coller à la réalité et progression réelle sur le terrain. Le.la chargé.e de projets de CJ propose des ressources telles que des dossiers pédagogiques, des sites internet ou des ouvrages qui permettent de nourrir le projet et de relier les expériences et les savoirs. Ici, la création de l’équipe du projet s’est appuyée sur la volonté des enseignant.e.s de travailler autour du hip-hop et ses valeurs. Après avoir mené un projet autour du breakdance avec l’association il y a plusieurs années, l’enseignant référent du projet a poursuivi dans le cadre de ses séquences en EPS un travail autour de cette discipline. Le présent projet, qui mêle danse, graffiti et rap s’appuie ainsi sur la volonté de l’équipe pédagogique de poursuivre et élargir le travail autour du hip-hop.
L’intervenant.e (ou les intervenant.es) a/ont t-il.s/t-elle.s déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel.s collège.s, la/les ville.s et ce qui motive le renouvellement de sa/de leur candidature.
  • Malka Amekpom-Zloto est déjà intervenue dans le cadre d’un CAC avec Citoyenneté Jeunesse. Elle participe comme intervenante ponctuelle en 2023 à un projet de théâtre avec insertion krump mené par Pauline Boireau au collège Marie Curie des Lilas, dans lequel elle intervient lors de deux ateliers de krump afin de développer le vocabulaire corporel des élèves. Par la suite, un projet CAC avait été déposé avec Malka pour l’édition2024-2025, qui n’a pas été retenu mais financé par le biais du Pass Culture. Si ces deux précédents projets ont été pensés en lien avec la pièce « FEMMES PIRATES ! » avec Pauline Bureau, le présent projet prend ses racines dans la pratique individuelle de Malka Amekpom-Zloto. Il se base sur son actualité artistique, multipliant les disciplines liées au hip-hop (et allant notamment vers la création graphique et le rap, en résonnance avec la danse), et notamment son projet « L’Ancreplume ».

L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures

Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué. Merci de préciser la répartition horaire par intervenant.e lorsqu'il y en a deux.
  • ATELIER 1 (2 heures) : Présentation de la démarche artistique et de l’atelier. Présentation de la culture hip-hop, et plus particulièrement du krump et de sa place, et rapide étude des origines des disciplines qui seront traversées. Écoute et analyse de textes de rap d’artistes à partir desquels s’inspirer. Initiation au rap par des jeux d'écriture, exercices de groupes et improvisations. ATELIER 2 (2 heures) : Poursuite des écoutes et des exercices d’écriture, en groupe avec des contraintes évolutives sous formes de jeux et improvisations. Établissement de champs lexicaux autour des notions d’identité, de revendication et de liberté. Restitution, échange et dialogue autour des textes de rap écrits en groupe. Initiation et pratique du krump à partir des champs lexicaux établis. ATELIER 3 (2 heures) : Échauffement et pratique du krump en lien avec l’oralité et le travail du son. Développement d’un champ lexical chorégraphique à partir des textes écrits. Exercices en groupe de création chorégraphique par des jeux et improvisations dirigées. Temps d’échanges et de restitution. ATELIER 4 (2 heures) : Échauffement et pratique du krump, poursuite du travail de développement d’un champ lexical et de création chorégraphique en groupe. Temps d’échanges et de restitution. ATELIER 5 (2 heures) : Échauffement et pratique du krump avec insertion house, poursuite du travail de développement d’un champ lexical et de création chorégraphique, en individuel. Temps d’échanges et de restitution. ATELIER 6 (2 heures) : Échauffement et pratique du krump avec insertion popping, poursuite du travail de création chorégraphique en groupe, à partir des textes de rap écrits. Développement d’une mise en scène réunissant les écritures. Temps d’échanges et de restitution. ATELIER 7 (2 heures) : Échauffement et pratique du krump avec insertion break dance. Développement d’une mise en scène réunissant les écritures. Travail sur les lettrages qu’on peut retrouver dans le graffiti. Temps d’échanges et de restitution. ATELIER 8 (2 heures) : Échauffement et répétition de l'écriture collective effectuée. Poursuite du travail sur les lettrages et recherches d’un nom de Crew, constitution en groupe d’un graffiti sur toile qui symbolise le travail effectué jusqu’ici. Temps d’échanges et de restitution. ATELIER 9 (2 heures) : Échauffement et répétition de l'écriture collective effectuée. Finalisation de la toile de groupe illustrant le travail effectué jusqu’alors. Temps d’échanges et de restitution. ATELIER 10 (2 heures) : Échauffement et répétition de l'écriture collective effectuée. Restitution et tournage de la captation vidéo. Temps d’échanges et de partages avec les élèves, les parents, l'équipe pédagogique etc…

Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique

Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
  • Le parcours de sorties proposé a pour objectif de poursuivre la réflexion et la découverte des élèves autour des thématiques et disciplines hip-hop travaillées. - Sortie à la Maison de la Radio et de la Musique à Paris pour assister à la répétition générale du concert « Hip-hop symphonique », où plusieurs noms de la scène rap française performent accompagnés d’un orchestre symphonique. Intervenant en début d’année, cette sortie pourra être une porte d’entrée pour aborder la culture hip-hop avec les élèves. - International Illest Battle 100% Krump, Grande Halle de la Villette. Les élèves pourront assister à cet événement organisé chaque année à la Villette, réunissant les grands krumpers et krumpeuses du monde. Se déroulant en fin d’année scolaire, les élèves pourront regarder ces battles et créations chorégraphiques avec un œil aiguisé par les ateliers menés avec Malka. Ce sera l’occasion d’aiguiser leur regard et de remobiliser leurs connaissances en krump pour comprendre le langage chorégraphique mobilisé sur scène. - Atelier « DJ Hip-hop » à la Philharmonie de Paris : Consacré au hip-hop et à la pratique du DJ, cet atelier initie les élèves aux techniques de création des instrumentations, « instrus » sur lesquels ils écrivent ou improvisent des textes « rapés » ou chantés et réalisent ainsi leurs propres productions. Avec les outils du studio, ils créent ensemble plusieurs morceaux. En parallèle de la danse, du rap et du graffiti travaillés en atelier, les élèves découvrent une autre discipline de la culture hip-hop : le DJing, élargissant ainsi leur connaissance de cet univers. Selon la temporalité dans laquelle interviendra cette sortie, les élèves pourront mobiliser et/ou développer les textes écrits en atelier. - Une Balade Street-Art commentée dans le 13ème arrondissement de Paris, à la découverte des fresques et graffitis et du SPOT 13. Les élèves s’immergent dans l’univers hip-hop, découvrent des artistes graffeurs et aiguisent leur regard quant aux typographies, qui seront aussi travaillées en atelier. - Selon les programmations des institutions culturelles en 2025-2026, une autre sortie pourra être organisée sur la thématique de la revendication et de l’affirmation d’une identité par l’Art. Les programmations de la Philharmonie de Paris ou du 104 seront particulièrement regardées.

L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet

Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
  • Les temps de réflexion proposés dans le cadre de ce parcours auront tout d’abord comme objectif de favoriser une meilleure compréhension des enjeux et étapes du projet pour les élèves : - Une présentation de projet par la chargée de projets Citoyenneté Jeunesse pour expliciter les enjeux et le cadre dans lequel s’inscrit ce projet - Des temps de discussion réguliers durant les ateliers et en dehors pour expliciter la démarche, préparer les sorties et échanger sur la thématique du projet au fil des découvertes. - En classe, des temps de focus sur un aspect de la thématique en lien avec les matières enseignées et le programme de 3e. - Un temps de bilan à la fin du projet pour recueillir les retours des élèves, récapituler l’ensemble du parcours, échanger et débattre autour du sujet au regard des connaissances acquises. D’autres temps seront organisés pour débattre et élargir la réflexion avec les élèves : - Une conférence dansée présentant la culture hip-hop, ses fondements et son histoire, afin que les élèves en saisissent mieux les enjeux. Intervenant à définir (piste : Olivier Lefrançois ; ou un.e autre intervenant.e menant un parcours CAC avec l’association) - Une rencontre avec une rappeuse émergente pourra être organisée afin d’échanger sur son parcours et mettre en avant les enjeux liés à la professionnalisation dans le milieu du rap, notamment en tant qu’artiste femme. Personnalité à définir (pistes : Juste Shani, 2zele, LeJuice, Nayra ou Vicky R).

La restitution, temps de cloture du projet

Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
  • La restitution du projet prendra la forme d’un spectacle de danse et de rap dans l’espace du collège ou seront exposés les travaux de graffiti des élèves. Les équipes pédagogiques du collège, les élèves et les familles seront conviés à ce temps, qui sera suivi d’un échange avec le public autour de la création des élèves et les messages qu’ils.elles auront souhaité transmettre par son biais.

Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)

Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
  • Dans notre approche pédagogique, fortement influencée par les principes de l'éducation populaire et des droits culturels, nous plaçons l'implication active des élèves au cœur du processus éducatif. Les projets de CJ les encouragent à devenir de véritables acteur.ices du projet, favorisant ainsi une appropriation authentique et stimulant leur esprit critique. Construction d'un environnement collaboratif et ouvert : Nous offrons aux élèves un espace libre et collaboratif où ils peuvent exprimer leurs idées, émotions et questions, devenant ainsi des contributeurs essentiels à la création en cours. Chaque étape est co-conçue avec eux, ce qui favorise leur liberté d'expression, d'appropriation et de responsabilisation. Des discussions préliminaires sur les thèmes de la citoyenneté et de la participation les préparent à s'investir pleinement dans le projet. Développement des compétences d'écoute active et de co-création : Dès sa conception, l'atelier valorise la parole individuelle au sein du collectif représenté par la classe et stimule la créativité des élèves. Il s'adapte aux problématiques émergentes du débat, du dialogue, du travail de groupe et de la création. Le·la chargé·e de projets accompagne l’artiste ou le·la journaliste pour que chaque proposition se transforme en une expérience vécue, où chacun·e voit sa parole prise en compte et partage ses savoirs. Apprendre en pratiquant : Dans les projets AGORA, ce sont les élèves qui prennent en charge la recherche des personnes à interviewer, la tenue du micro pour poser des questions, et la rédaction du contenu. OU Dans les ateliers CAC, ils permettent aux élèves de se familiariser avec les outils techniques de création (écriture, arts visuels, design textile, théâtre ….) et d’exprimer leur créativité. Bilan partagé : En fin d’année le, la chargé.e de projet de l’association propose un bilan partagé avec les élèves au cours duquel ils.elles pourront exprimer leur perception du parcours, partager leurs acquis, exprimer leurs ressentis et discuter de leur capacité à agir sur le monde. Le travail pédagogique de Malka Amekpom Zloto implique de plus activement les élèves : en se basant sur elles.eux, en posant des questions, en instaurant un dialogue constant, elle les place au centre de chaque proposition et exercice. L’objectif est ainsi de mettre en confiance les élèves, notamment dans les exercices mobilisant le corps, afin que chacun.e puisse prendre sa place dans la création collective.

Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)

La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
  • Dans tous les parcours initiés par Citoyenneté Jeunesse, l'égalité femmes-hommes est une priorité dès la phase de conception. L'association s'efforce de combattre les stéréotypes de genre et les traitements différenciés à chaque étape du projet, en veillant à ce que les contenus, les thématiques de travail et la répartition des rôles ne soient pas déterminés par le genre. Encadrement inclusif par les chargé·e·s de projets : Les chargé.e.s de projets de l’association sont formé.e.s à la prise en compte de cette problématique et aux démarches à mettre en œuvre en cas de situations de discriminations ou de violences. Ils.Elles veillent à adopter, dans leurs échanges avec les élèves, un vocabulaire inclusif par la féminisation des noms : « les citoyens et les citoyennes », veillent à une répartition équitable de la parole… Sensibilisation et engagement des intervenant·e·s artistiques et journalistiques : Les artistes et journalistes intervenant.es sont également sensibilisé.e.s à la question de l'égalité femmes-hommes. Ils.Elles intègrent cette perspective dans leur pratique artistique ou journalistique, ainsi que dans leur démarche de transmission, contribuant ainsi à sensibiliser les participant.e.s à ces enjeux. Un paragraphe de notre convention avec elleux spécifie les obligations en termes de vigilance et dénonciation des violences sexistes et sexuelles. Intégration de temps dédiés à la réflexion sur l'égalité femmes-hommes : Chaque parcours inclut des moments spécifiques dédiés à la réflexion et à l'échange sur l'égalité femmes-hommes. Cette thématique peut être abordée à travers la rencontre avec des intervenant.e.s extérieur.e.s, intégrée dans la thématique même du projet, ou encore discutée tout au long des ateliers. Ainsi, les participant.e.s sont encouragé.e.s à réfléchir aux enjeux de l'égalité femmes-hommes et à explorer les moyens de les intégrer dans leur pratique artistique ou journalistique. Dans le cadre de ce parcours, une attention particulière sera portée à la juste répartition des rôles au sein de la chorégraphie collective. De plus, la question de la place des femmes dans le rap (et dans le mouvement hip-hop en général) pourra être abordée lors de la rencontre avec une rappeuse émergente.

Intégration de mesures liées à la transition écologique

Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
  • 1. Écogestes au quotidien Engagé.es dans le développement durable et la protection de l'environnement, l’équipe s’efforce d’appliquer les écogestes aux protocoles de travail. Cela inclut l’attention à la réduction des impressions papier et du Recto verso, l’utilisation de papier recyclé, la réduction de la pollution numérique, le partage du matériel et le réemploi visant à réduire notre empreinte écologique, arrêter les commandes en ligne et privilégier les magasins de proximité, ne pas acheter du matériel jetable, imaginer des alternatives aux goûters industriels et aux aliments emballés dans du plastique dans le cadre des restitutions, .. 2. Audit énergétique des bureaux : nous maîtrisons nos consommations énergétiques (chauffage et utilisation de l’électricité), avec pour ambition de réduire notre consommation de manière constante. Dans nos locaux temporaire les parties communes (couloir, toilettes) ne sont pas chauffées. 3 Transport : nous privilégions pour nos déplacements professionnels les transports en commun, nous proposons et nous prenons en charge le remboursement de la mobilité douce. Dans les cadres des projets les chargée.s de projet n’utilisent les voitures qu’en cas de nécessité. Dans la gestion des déplacements des classes nous essayons de sensibiliser les jeunes à l’utilisation des transports en commun plutôt qu’en car dans le cadre des sorties. Plusieurs membres de l’association ont été sensebilisé.e.s à l’utilisation de « La fresque du climat ». Cette formation accélère la compréhension des enjeux climatiques au niveau mondial pour contribuer à déclencher, au plus tôt, les bascules nécessaires à la préservation du vivant. Intégration de la préoccupation environnementale dans nos projets La préoccupation environnementale et l'éco-citoyenneté sont au cœur de nos actions et projets adressés à la jeunesse. Nous considérons cette thématique comme l'une des plus importantes et elle est souvent traitée de manière directe, en étant au cœur même de nos projets, ou de manière secondaire, dans des séquences ou des questionnements associés.

Implication active de la famille dans le parcours

Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
  • Concrètement, plusieurs actions sont prévues : • Inclusion dans le document de demande de droit à l’image d’une présentation du projet et de l’association et volonté de créer un QR code pour mettre à disposition une version orale de ce texte pour les parents qui auraient des difficultés de lecture. • Information des parents par le biais d'une lettre/info sur le projet et la démarche de l'association, ainsi que leur invitation à suivre les projets de CJ sur les réseaux sociaux. • Invitation de quelques parents à participer aux sorties organisées dans le cadre du projet (2 à 3 parents par sortie). • Mise en place d'un point projet lors de la remise des bulletins au fil de l'année. Souvent ce sont les enseignant.es qui présentent le projet dans les réunions avec les parents ou lors des remises des bulletins, et les chargé.es de projet peuvent être associé.es. • Inviter les parents aux restitutions (en tenant compte de leurs contraintes horaires et en imaginant des restitutions sur le territoire)
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
  • Les questions liées à la parentalité et au lien familial sont au cœur des préoccupations de Citoyenneté Jeunesse (CJ) et de ses partenaires institutionnels, associatifs et culturels. Cette prise de conscience nécessite des échanges et une réflexion continue. CJ s'engage à partager et mettre en œuvre les bonnes pratiques identifiées lors de ces échanges. Pour favoriser l'implication des familles dans les projets, la co-éducation, CJ s'efforce de les informer et de les inclure, leur permettant ainsi de découvrir l'école autrement que par le biais des traditionnelles remises de bulletin ou convocations. L'objectif est double : • Permettre aux parents de considérer les pratiques artistiques et culturelles comme des leviers de développement pour leurs enfants, contribuant ainsi à leur épanouissement et leur réussite. • Renforcer le lien entre la famille et l'école, favorisant ainsi la collaboration au sein de l'équipe éducative. • Possibilité d’imaginer des ateliers de pratique partagés entre les élèves et leurs parents en présence des intervenant.es, d’inclure les parents comme personnes expertes ou de les solliciter pour des entretiens. D'autres initiatives pourront être envisagées en fonction de l'évolution du projet, de la dynamique de la classe et des compétences particulières des parents, comme des ateliers ouverts ou l'appel à leur participation pour des activités spécifiques. Une vidéo du spectacle sera tournée par l’intervenante en fin de projet afin de garder une trace numérique du travail, que les élèves pourraient montrer aux parents absents à la restitution.

3. Co-construction du parcours

Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
  • Le projet entre en lien avec plusieurs axes du projet d’établissement : -Engager les élèves à s’ouvrir au monde : citoyenneté, culture, sport, mobilités internationales, maîtriser et partager les savoirs, condition de l’autonomie et de la mobilité pour tous : en développant les connaissances et savoir-faire des élèves autour de la culture hip-hop et son potentiel émancipateur. - améliorer les compétences orales : par l’écriture de textes et leur mise en voix par le rap, les élèves travaillent leur diction et leur présence à l’oral. - Éduquer contre les préjugés et les stéréotypes » : en engageant des discussions sur les discriminations et le caractère revendicatif du krump, le projet participe à la lutte contre les stéréotypes et discriminations - Ouvrir à tous les élèves des expériences culturelles, artistiques, sportives et internationales, faciliter l’accès à la culture et aux sports : par la venue d’une artiste extérieure et les différentes sorties, les élèves découvrent des disciplines et lieux culturels, et pratiquent la danse krump. - Mettre les élèves dans une démarche de projet, de création. Que ce soit à partir d’une activité vocale, graphique ou dansée, l’idée est ici que les élèves puissent être dans une démarche de projet visant une production finale. - Faire explorer aux élèves les origines, la variété et la richesse d’une culture et d’un mouvement, afin de mieux appréhender le monde qui les entoure. L’objectif est d’apporter des clés aux élèves pour développer le vivre ensemble. - Créer des liens avec des partenaires extérieurs en permettant aux élèves de rencontrer et d’échanger avec l’artiste intervenante. - Créer des liens avec les partenaires internes au collège, pour montrer la cohérence de ce qu’ils-elles apprennent et faire de ce projet un support de coopération entre les enseignants. Faire vivre aux élèves une activité collective et coopérative afin de lutter contre les stéréotypes de genre et d’améliorer le climat scolaire. - Ancrer les élèves dans une citoyenneté à plusieurs échelles grâce à une réflexion sur le rapport à l’identité, à l’actualité et l’Histoire. Amener les élèves à travailler un thème d’actualité (les Jeux Olympiques et les codes du sport moderne, la culture Hip-Hop) à travers plusieurs aspects du mouvements Hip-Hop.
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
  • Utilisation de Pronote comme outil de communication, suivi, carnet de bord. L’ENT est l’espace priorisé pour l’affichage et la publication des travaux d’élève: des photos et la captation du projet pourront y être partagés. Les réseaux sociaux de l’association pourront également être mobilisés dans une démarche de valorisation du travail des élèves.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
  • OUI
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
  • Ce projet s’inscrit à plusieurs niveaux dans le parcours de formation des élèves. D’une part dans le parcours d’éducation artistique et culturelle à travers la découverte de plusieurs arts : danse, Djing, graffiti, rap. De plus, les élèves seront amenés à engager une réflexion sur le monde qui les entoure, le rap, les vêtements streetwear étant des codes largement partagés par nos élèves. D’autre part, ce projet intervient dans le parcours avenir à travers les méthodes et les procédés pédagogiques, à savoir le développement du sens de l’engagement et de l’initiative. En EPS ce projet permettra aux élèves de se mettre en projet en développant des méthodes de travail à l’aide de l’artiste intervenante et des professeurs. Cela fait échos à l’un des objectifs prioritaires du projet d’EPS : « améliorer le vivre ensemble par une appropriation de différents types de règles ». Enfin, la danse est une activité support d’enseignement au collège Jacques Prévert. Ainsi, ce projet s’inscrit pleinement dans le parcours de formation de nos élèves, qui pourront réinvestir les connaissances et compétences acquises dans le reste de leur scolarité.

Application MICACO | Date : 03/07/2025