Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège
Edition | Année parcours : 2025
Informations sur le parcours à la date du : 03/07/2025
Le lab'
Coordonnées du collège
- Collège affecté : Collège Liberté
- Ville : DRANCY
- Classe : autre
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Coordonnées de la structure
- Nom de la structure : Citoyenneté Jeunesse
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Coordonnées de la personne ressource
- Identité : Madame Chiara Dacco
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1. Articulation avec un processus de création :
Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir
Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e et de l'intervenant.e supplémentaire
- Emilio Chiofalo est un photographe basé à Paris. Formé à l’Université Paris 8 où il obtient un master en photographie et en art contemporain, il s’intéresse à la photographie documentaire avant de se tourner progressivement vers les potentialités plastiques offertes par le médium photographique.
Entre portraits, paysages et abstraction, sa pratique interroge la relation entre l’imagination, la perception et la matérialité photographique. À travers une approche expérimentale, mêlant procédés numériques et argentiques, les photographies d’Emilio Chiofalo explorent la plasticité mouvante de la photographie, entre abstraction et figuration. Ainsi, il souhaite interroger les liens entre perception, matière et image, en écho à son expérience du trouble de l’attention et de l’hyperactivité.
Son travail a déjà été exposé en France (Mains d’œuvres, galerie Derniers jours) ainsi qu’aux Pays-Bas (Rotterdam Photo Festival) et en Corée du Sud (Toma Gallery, Daegu). Plus récemment, à l’occasion de l’édition 2023 de la Biennale de l’Image Tangible de Paris, qui met à l’honneur les nouveaux langages photographiques au carrefour entre l’art et les sciences. Il collabore, par ailleurs, avec le Centre Photographique d’Île de-France (CPIF) dans le cadre de résidences d’éducation à l’image en milieu scolaire.
Depuis mars 2024, il est en résidence de recherche photographique à la Capsule (Le Bourget), lieu de production et de diffusion photographique membre du réseau Diagonal. Sa recherche actuelle, soutenue par le Dr. Reber (Inserm / Krembil Research institute), se situe au carrefour de la photographie et des neurosciences. Il explore ainsi la notion de plasticité, un concept qui rapproche la photographie de la capacité du cerveau à se transformer ; L’image photographique reflète cette malléabilité entre la matière issue du réel et la perception du réel. Le travail qui en découle se structure autour de la mise au point de diverses techniques expérimentales : émulsion de plaques photographiques dans une solution chimique, ou le développement de photogrammes à l’encre, inspirés de l’imagerie neuronale, transférés sur tissu photographique. Il finalise actuellement une nouvelle technique de levurogramme faisant intervenir une levure dans le procédé photosensible.
Articulation du parcours avec les projets de l'intervenant.e et de l'intervenant.e supplémentaire
- La proposition d’atelier à destination des élèves de l’ULIS du collège Liberté de Drancy a été pensée sur la base de ce travail de recherche artistique. Il proposera aux élèves de s’initier à une démarche de photographie « expérimentale ». Dans ce cadre, le médium photographique sera appréhendé dans toute sa « plasticité » c’est-à-dire comme un espace de transformation, de manipulation visuelle et de découverte sensorielle.
Un premier travail sur la perception visuelle sera entamé à travers des exercices ludiques : « cadavre exquis photographique », élaboré à partir de bandes d’images découpées, pour expérimenter le collage et la composition visuelle. À partir de là, des prises de vue seront ensuite réalisées au sein du collège ou dans un environnement proche. Les photographies produites – réalisées selon le procédé argentique - serviront de « matière première ». Loin d’une approche technique classique, les élèves expérimenteront des procédés simples mais laissant libres cours à l’imaginaire : jeux de lumière, solarisation, photogrammes, transfert sur différents supports, développement argentique en chambre noire, etc. En fonction de leur sensibilité propre, les élèves façonneront, altéreront, déformeront les images et s’apercevront, chemin faisant, que l’erreur, l’accident de manipulation peut être une source créative.
In fine, une sélection d’images issue de ces expériences visuels et chimiques sera réalisée. Les élèves auront la main pour décider des images qui pourront être présentées. Ce processus aboutira à la création d’une exposition qui sera présentée lors d’un vernissage public.
« À travers ce processus, les élèves apprendront à manipuler la matière, à accepter l’imprévu et à valoriser l’erreur comme moteur de création. C’est ce qui m’anime et m’intéresse de développer avec eux tout au long du processus ».
2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)
Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
- En expérimentant différents procédés chimiques et photographiques permettant l’altération – et donc la transformation - de l’image, l’artiste proposera aux élèves de créer un corpus d’images nouvelles invitant à questionner nos perceptions et notre rapport au réel.
Accompagnement des enseignant.es
Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
- La co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques repose sur une approche collaborative favorisant la rencontre et l'interaction entre les acteur.ices du monde de l'éducation, de l'art et des médias. Cette démarche vise à créer un projet unique et adapté aux besoins spécifiques de chaque équipe éducative et groupe classe, en intégrant les savoirs, les expériences et les compétences variées de chaque participant·e.
1. Rencontre et partage d'expériences : Le projet est le fruit de la rencontre entre les différents acteur.ices (enseignant.e.s, chargé.e de projets, journaliste ou artiste) du projet. La rencontre est une étape initiale durant laquelle ils.elles partagent leurs envies, objectifs et compétences pour construire un projet commun. Cette approche respecte les savoir-faire et les identités de chacun·e, favorisant ainsi la créativité, la confiance et l'engagement au sein de l'équipe projet.
2. Association des équipes pédagogiques : Les équipes pédagogiques sont impliquées à toutes les étapes du projet, de sa conception à son évaluation. En année N-1, les enseignant·e·s partagent leurs objectifs généraux avec les chargé.es de projet de l’association, qui leur proposent de notes d’intention et des démarches portées par des artistes ou des journalistes qui puissent leur correspondre. Des rencontres et des échanges permettent d'affiner le projet et d'ajuster sa progression.
3. Présentation et réajustement : En septembre une réunion - organisée par le.la charge.é de projet au collège avec les enseignant.e.s et l’intervenant.e.- permet de préciser les attendus, spécifier les contraintes, visualiser les espaces, échanger sur les conditions matérielles et établir un premier calendrier des ateliers. À chaque étape du projet, des temps de présentation de séances, de séquences et de sorties sont organisés et le choix final des sorties est discuté avec les enseigant.es. Des moments de briefing/debriefing sont également prévus après chaque séance pour que les objectifs de chacun·e soient respectés et pour garantir l'appropriation du projet par les jeunes.
4. Accompagnement par le.la chargé.e de projets : Si besoin le projet et son objectifs sont réajustés en discutant en collectif pour coller à la réalité et progression réelle sur le terrain. Le.la chargé.e de projets de CJ propose des ressources telles que des dossiers pédagogiques, des sites internet ou des ouvrages qui permettent de nourrir le projet et de relier les expériences et les savoirs.
Dans le cadre de ce projet, le parcours a été ajusté afin de répondre aux besoins spécifiques des élèves en dispositif ULIS. La démarche photographique proposée, par sa nature expérimentale, se voudra la plus concrète possible et favorisera ainsi l’adhésion et l’implication de tous les élèves, indépendamment de leurs problématiques spécifiques.
La collaboration se poursuit avec l’équipe ULIS, composée d’un enseignant coordonnateur et d’une AESH, sur la base d’une démarche d’accompagnement, déjà expérimentée antérieurement, fondée sur la simplification des consignes, une liberté artistique laissée aux élèves afin qu’ils.elles s’expriment et apprennent en faisant. Sans oublier une prise en compte du rythme et des capacités de chaque élève en modulant les contenus.
L’intervenant.e (ou les intervenant.es) a/ont t-il.s/t-elle.s déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel.s collège.s, la/les ville.s et ce qui motive le renouvellement de sa/de leur candidature.
- L’artiste a déjà travaillé avec Citoyenneté Jeunesse en 2023-2024. Le projet portait sur la thématique de l’expression de soi : représenter les émotions, les sentiments, les souvenirs, les impressions, les sensations… Dans ce cadre, les élèves avaient produit un corpus d’images à travers quatre techniques différentes : collage, photogramme, chimigramme et cyanotype.
Le présent projet est relié à la recherche photographique actuellement menée par l’artiste sur la plasticité de l’image et s’attachera à la thématique du territoire. Un corpus d’images sera créé à partir de prises de vue au sein du collège ou dans un environnement proche. Cette base visuelle sera ensuite façonnée, altérée puis transformée grâce à différentes techniques de traitement.
L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures
Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué. Merci de préciser la répartition horaire par intervenant.e lorsqu'il y en a deux.
- Séance 1 – Introduction à l’image et à la perception visuelle (2h) : Présentation de l’atelier. Sur la base d’un corpus de références visuelles, les élèves découvrent des images qui questionnent notre perception du réel. Premiers exercices ludiques : revisiter l’exercice du « cadavre exquis photographique » à partir de bandes d’images découpées, pour expérimenter le collage et la composition visuelle.
Séance 2 – Prises de vue (2h) : À l’aide d’appareils argentiques, les élèves réalisent des prises de vue au sein du collège ou dans un environnement proche (espace urbain, parc, etc.). Les photographies réalisées serviront de matière première pour les expérimentations à venir.
Séances 3 et 4 – Introduction au développement argentique (2x2h) :
Retour collectif sur les images réalisées lors de la séance 2 et choix des images. Dans une deuxième partie, les élèves découvrent le procédé argentique. Initiation au tirage d'une photographie en chambre noire. La classe est divisée en deux afin de permettre une rotation optimale des activités effectuée en laboratoire.
Séances 5 et 6 - Solarisation et photogrammes (2x2h) :
Approfondissement des techniques expérimentales : solarisation, photogrammes et encrogrammes (dessin à l’encre sur du papier transparent, utilisé ensuite comme négatif dans le laboratoire argentique).
Dans la chambre noire, initiation à la technique de la solarisation qui consiste à brûler un tirage argentique avec une projection de lumière.
Les élèves découvriront aussi la technique du photogramme, une image réalisée sans appareil photo à partir d’objets, formes et ombres disposés sur du papier argentique photosensible.
Parallèlement, une initiation à la technique de l’encrogramme sera proposée.
Séances 7 et 8 – réalisation de cyanotypes (2x2h) :
Les élèves découvrent le cyanotype, un procédé photographique ancien produisant un tirage couleur « bleu de Prusse ». Ils réalisent des prises de vue (portraits, scène paysagère, détail). Dans l’atelier suivant, les photographies prises précédemment seront imprimées sur des feuilles transparentes et utilisées comme négatif pour produire des cyanotypes. Les élèves pourront également expérimenter l’altération des cyanotypes avec une solution chimique.
Séance 9 — Sélection des images (2h) : échange et ressentis autour des résultats visuels issus des différentes expérimentations. Sélection collective des images pour la restitution.
Selon le temps disponible, les élèves seront initiés à la fabrication d’une boîte sténopé.
Séance 10 – Installation et restitution (2h) : Derniers préparatifs de l’accrochage de l’exposition dans un espace du collège.
Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique
Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
- Nos partenaires culturels franciliens ne sont présentement pas tous en mesure de communiquer une programmation définitive à l’heure de déposer le présent dossier. Voici les principales directions, intentions, retenues dans la construction du parcours :
- La visite de l’exposition qui sera consacrée à l’artiste Hugo Deverchère à la Capsule (Le Bourget) entre octobre 2025 et janvier 2026. L’artiste y développera un propos photographique expérimental – au carrefour entre arts et sciences - questionnant la matière et nos perceptions. Complété par la présentation de productions d’Emilio Chiofalo réalisées dans le cadre de sa résidence à la Capsule (à confirmer).
-Une visite guidée à la Fondation Cherqui (Aubervilliers) proposant une immersion dans une large collection d’œuvres d’art cinétique et optique. (En fonction de la programmation proposée par le lieu en 2025-26)
- Selon les programmations, une visite d’un lieu photographique : la MEP, la Fondation Cartier Bresson, le Jeu de Paume sont pressentis. Une exposition présentant des procédés alternatifs sera valorisée pour ouvrir les élèves aux différentes techniques de photographie et/ou de production d’image.
Pourront également être envisagées : une visite au Centre Photographique d’Île-de-France /CPIF (Pontault-Combault) ou une participation à un événement de la biennale de l’image tangible (édition 2025) ou une visite à la fondation Fiminco / Frac Ile de France. En fonction des programmations prévues en 2025-26.
L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet
Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
- Ce temps permet aux élèves de prendre du recul sur leur projet et de faire apparaître les liens existants entre les ateliers et les différents éléments du parcours culturel, il est consacré à :
La présentation du projet en classe, avec le-a chargé-e de projets de Citoyenneté Jeunesse.
La présentation des sorties et les retours en classe sur les différentes activités du parcours culturel. Dans la mesure du possible le-la chargé-e de projets de Citoyenneté Jeunesse organise une rencontre avec les équipes artistiques des spectacles concernés.
La création du lien entre les différentes étapes du projet (temps d’ateliers, sorties, rencontres… Des temps d’échange avec l’intervenant pour permettre à chacun d’exprimer ses « ressentis » sur l’atelier pratique.
La création d’un carnet de bord individuel compilant les expériences liées au projet. Chaque élève s’en servira comme un moyen pour s’exprimer, formaliser sa pensée et collecter des informations utiles à la démarche du projet.
D’autres temps forts en classe pourront être mis en place pour enrichir l’atelier autour de ressources identifiées :
- Une intervention de l’association EthnoArt sur portant sur la relation entre les sociétés humaines et leur environnement. Sur la base d’extraits vidéo (témoignages, documents ethnographiques), l’ethnologue invite les élèves à vivre l’expérience du décentrement culturel et sociologique.
Une intervention d’un historien de la photographie qui présente les évolutions de la photographie argentique
- Une intervention du collectif braquage, dédiée au cinéma expérimental et notamment aux interventions directes sur la pellicule ou une visite/atelier à L’abominable à la Courneuve, laboratoire de pratiques collectives du cinéma expérimental.
La restitution, temps de cloture du projet
Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
- Les ateliers aboutiront à la présentation d’une exposition photographique collective constituée des différents tirages réalisés. Issus des expérimentations visuelles les plus inédites, les œuvres auront été, au préalable, soigneusement sélectionnées par les élèves. Un vernissage sera organisé au collège. Cet événement conviera des parents d’élèves, d’autres classes, des personnels de l’établissement, des partenaires.
Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)
Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
- Dans notre approche pédagogique, fortement influencée par les principes de l'éducation populaire et des droits culturels, nous plaçons l'implication active des élèves au cœur du processus éducatif. Les projets de CJ les encouragent à devenir de véritables acteur.ices du projet, favorisant ainsi une appropriation authentique et stimulant leur esprit critique.
Construction d'un environnement collaboratif et ouvert : Nous offrons aux élèves un espace libre et collaboratif où ils peuvent exprimer leurs idées, émotions et questions, devenant ainsi des contributeurs essentiels à la création en cours. Chaque étape est co-conçue avec eux, ce qui favorise leur liberté d'expression, d'appropriation et de responsabilisation. Des discussions préliminaires sur les thèmes de la citoyenneté et de la participation les préparent à s'investir pleinement dans le projet.
Développement des compétences d'écoute active et de co-création : Dès sa conception, l'atelier valorise la parole individuelle au sein du collectif représenté par la classe et stimule la créativité des élèves. Il s'adapte aux problématiques émergentes du débat, du dialogue, du travail de groupe et de la création. Le·la chargé·e de projets accompagne l’artiste ou le·la journaliste pour que chaque proposition se transforme en une expérience vécue, où chacun·e voit sa parole prise en compte et partage ses savoirs.
Apprendre en pratiquant : Dans les projets AGORA, ce sont les élèves qui prennent en charge la recherche des personnes à interviewer, la tenue du micro pour poser des questions, et la rédaction du contenu.
OU
Dans les ateliers CAC, ils permettent aux élèves de se familiariser avec les outils techniques de création (écriture, arts visuels, design textile, théâtre ….) et d’exprimer leur créativité.
Bilan partagé : En fin d’année le, la chargé.e de projet de l’association propose un bilan partagé avec les élèves au cours duquel ils.elles pourront exprimer leur perception du parcours, partager leurs acquis, exprimer leurs ressentis et discuter de leur capacité à agir sur le monde.
Dans le cadre de ce projet avec les élèves ULIS, l’artiste veillera à ce que chaque élève trouve sa place au sein du processus créatif et soit en mesure de participer pleinement en fonction de ses connaissances, ses envies, ses capacités. Le processus photographique se voudra très accessible et concret : chaque élève se trouvera en immersion dans un laboratoire artistique dans lequel chacun.e sera libre de mener sa propre expérimentation créative.
Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)
La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
- Dans tous les parcours initiés par Citoyenneté Jeunesse, l'égalité femmes-hommes est une priorité dès la phase de conception. L'association s'efforce de combattre les stéréotypes de genre et les traitements différenciés à chaque étape du projet, en veillant à ce que les contenus, les thématiques de travail et la répartition des rôles ne soient pas déterminés par le genre.
Encadrement inclusif par les chargé·e·s de projets : Les chargé.e.s de projets de l’association sont formé.e.s à la prise en compte de cette problématique et aux démarches à mettre en œuvre en cas de situations de discriminations ou de violences. Ils.Elles veillent à adopter, dans leurs échanges avec les élèves, un vocabulaire inclusif par la féminisation des noms : « les citoyens et les citoyennes », veillent à une répartition équitable de la parole…
Sensibilisation et engagement des intervenant·e·s artistiques et journalistiques : Les artistes et journalistes intervenant.es sont également sensibilisé.e.s à la question de l'égalité femmes-hommes. Ils.Elles intègrent cette perspective dans leur pratique artistique ou journalistique, ainsi que dans leur démarche de transmission, contribuant ainsi à sensibiliser les participant.e.s à ces enjeux. Un paragraphe de notre convention avec elleux spécifie les obligations en termes de vigilance et dénonciation des violences sexistes et sexuelles.
Intégration de temps dédiés à la réflexion sur l'égalité femmes-hommes : Chaque parcours inclut des moments spécifiques dédiés à la réflexion et à l'échange sur l'égalité femmes-hommes. Cette thématique peut être abordée à travers la rencontre avec des intervenant.e.s extérieur.e.s, intégrée dans la thématique même du projet, ou encore discutée tout au long des ateliers. Ainsi, les participant.e.s sont encouragé.e.s à réfléchir aux enjeux de l'égalité femmes-hommes et à explorer les moyens de les intégrer dans leur pratique artistique ou journalistique.
L’artiste sera vigilant sur cette question, dans la démarche de transmission qu’il défend. La lutte contre les stéréotypes et le traitement inclusif et équitable de chaque élève se retrouveront en filigrane de chaque action. Dans le cadre de ses ateliers, l’artiste portera une attention particulière au traitement égalitaire des filles et des garçons du groupe tout au long du processus de création (dans la constitution paritaire des groupes, dans les prises de parole ; dans la répartition des rôles, etc.)
Intégration de mesures liées à la transition écologique
Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
- Écogestes au quotidien
Egagé.es dans le développement durable et la protection de l'environnement l’équipe s’efforce d’appliquer les écogestes aux protocoles de travail. Cela inclut l’attention à la réduction des impressions papier et du Recto verso, l’utilisation de papier recyclé, la réduction de la pollution numérique, le partage du matériel et le réemploi visant à réduire notre empreinte écologique, arrêter les commandes en ligne et privilégier les magasins de proximité, ne pas acheter du matériel jetable, imaginer des alternatives aux goûters industriels et aux aliments emballés dans du plastique dans le cadre des restitutions, ...
2. Audit énergétique des bureaux : nous maîtrisons nos consommations énergétiques (chauffage et utilisation de l’électricité), avec pour ambition de réduire notre consommation de manière constante. Dans nos locaux temporaire les parties communes (couloir, toilettes) ne sont pas chauffées.
3 Transport : nous privilégions pour nos déplacements professionnels les transports en commun, nous proposons et nous prenons en charge le remboursement de la mobilité douce. Dans les cadres des projets les chargée.s de projet n’utilisent les voitures qu’en cas de nécessité.
Dans la gestion des déplacements des classes nous essayons de sensibiliser les jeunes à l’utilisation des transports en commun plutôt qu’en car dans le cadre des sorties.
Plusieurs membres de l’association ont été sensebilisé.e.s à l’utilisation de « La fresque du climat ». Cette formation accélère la compréhension des enjeux climatiques au niveau mondial pour contribuer à déclencher, au plus tôt, les bascules nécessaires à la préservation du vivant.
Intégration de la préoccupation environnementale dans nos projets
La préoccupation environnementale et l'éco-citoyenneté sont au cœur de nos actions et projets adressés à la jeunesse. Nous considérons cette thématique comme l'une des plus importantes et elle est souvent traitée de manière directe, en étant au cœur même de nos projets, ou de manière secondaire, dans des séquences ou des questionnements associés.
Dans le cadre de ce parcours, une attention particulière sera portée aux ressources recyclées ou non polluantes utilisées pendant les expérimentations en laboratoire photographique (solutions, tirages, etc.).
Implication active de la famille dans le parcours
Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
- Concrètement, plusieurs actions sont prévues :
• Inclusion dans le document de demande de droit à l’image d’une présentation du projet et de l’association et volonté de créer un QR code pour mettre à disposition une version orale de ce texte pour les parents qui auraient des difficultés de lecture.
• Information des parents par le biais d'une lettre/info (carnet de liaison et Pronote) sur le projet et la démarche de l'association, ainsi que leur invitation à suivre les projets de CJ sur les réseaux sociaux.
• Invitation de quelques parents à participer aux sorties organisées dans le cadre du projet (2 à 3 parents par sortie).
• Mise en place d'un point projet lors de la remise des bulletins au fil de l'année. Souvent ce sont les enseignant.es qui présentent le projet dans les réunions avec les parents ou lors des remises des bulletins, et les chargé.es de projet peuvent être associé.es.
• Inviter les parents aux restitutions (en tenant compte de leurs contraintes horaires et en imaginant des restitutions sur le territoire)
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
- Les questions liées à la parentalité et au lien familial sont au cœur des préoccupations de Citoyenneté Jeunesse (CJ) et de ses partenaires institutionnels, associatifs et culturels. Cette prise de conscience nécessite des échanges et une réflexion continue. CJ s'engage à partager et mettre en œuvre les bonnes pratiques identifiées lors de ces échanges.
Pour favoriser l'implication des familles dans les projets, la co-éducation, CJ s'efforce de les informer et de les inclure, leur permettant ainsi de découvrir l'école autrement que par le biais des traditionnelles remises de bulletin ou convocations. L'objectif est double :
• Permettre aux parents de considérer les pratiques artistiques et culturelles comme des leviers de développement pour leurs enfants, contribuant ainsi à leur épanouissement et leur réussite.
• Renforcer le lien entre la famille et l'école, favorisant ainsi la collaboration au sein de l'équipe éducative.
• Possibilité d’imaginer des ateliers de pratique partagés entre les élèves et leurs parents en présence des intervenant.es, d’inclure les parents comme personnes expertes ou de les solliciter pour des entretiens.
D'autres initiatives pourront être envisagées en fonction de l'évolution du projet, de la dynamique de la classe et des compétences particulières des parents, comme des ateliers ouverts ou l'appel à leur participation pour des activités spécifiques.
3. Co-construction du parcours
Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
- Le projet s’inscrira essentiellement dans deux axes inscrits dans le projet d’établissement du collège Liberté :
L’axe 1 : Le climat scolaire (bien-être de l’élève et de l’adulte)
Au regard du levier d’action n°1 : Développer les compétences citoyennes et les sentiments d’appartenance.
- Développer et encourager la participation de l’élève aux différents projets pédagogiques, éducatifs et culturels.
L’axe 2 : Partenariats :
Au regard du levier d’action n°3 : Développer les partenariats avec les institutions culturelles.
-Développer les partenariats existants avec les structures locales (MC93 (Maison de la Culture93), Louvre…) et les collectivités territoriales
- Poursuivre les projets CAC (Culture et Art au Collège).
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
- Dans le contexte de ce projet, les outils numériques seront mis à contribution pour soutenir l'apprentissage des élèves et favoriser leur intégration. L'ENT et les outils numériques offriront des supports grâce auxquels les élèves pourront accéder à des ressources adaptées à leurs besoins spécifiques, tels que des supports visuels ou des exercices interactifs. Les enseignants pourront également partager des documents et des activités personnalisées, permettant ainsi aux élèves de travailler à leur propre rythme et de renforcer leurs compétences.
L’ENT sera également utilisé à des fins de diffusion des informations liés à la progression du projet ainsi qu’à des fins de diffusion des productions.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
- Le projet fera écho à différents enseignements. Dans le contexte du dispositif ULIS, une approche transversale sera facilitée :
En arts plastiques :
Expérimenter, produire, créer :
- Choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques variés en fonction de leurs effets dans une intention artistique en restant attentif j l’inattendu.
- S’approprier des questions artistiques en prenant appui sur une pratique artistique et réflexive.
- Explorer l’ensemble des champs de la pratique plastique et leurs hybridations.
- Prendre en compte les conditions de la réception de sa production dès la démarche de création, en prêtant attention aux modalités de sa présentation.
Mettre en œuvre un projet :
- Concevoir, réaliser, donner à voir des projets artistiques, individuels ou collectifs.
- Se repérer dans les étapes de la réalisation d’une production plastique et en anticiper les difficultés éventuelles.
- Faire preuve d’autonomie, d’initiative, de responsabilité, d’engagement et d’esprit critique dans la conduite d’un projet artistique.
- Confronter intention et réalisation dans la conduite d’un projet pour l’adapter et le réorienter, s’assurer de la dimension artistique de celui-ci.
S’exprimer, analyser sa pratique, celle de ses pairs.
- Dire avec un vocabulaire approprié ce que l’on fait, ressent, imagine, observe, analyse ; s’exprimer pour soutenir des intentions artistiques ou une interprétation d’œuvre.
- établir des liens entre son propre travail, les œuvres rencontrées ou les démarches observées.
- Expliciter la pratique individuelle ou collective, écouter et accepter les avis divers et contradictoires.
- Porter un regard curieux et avisé sur son environnement artistique et culturel, proche et lointain, notamment sur la diversité des images fixes et animées, analogiques et numériques.
En EMC :
Respect d’autrui et de la différence :
- Respect d’autrui et accepter les différences.
- Préjugés et stéréotypes.
- Avoir conscience de sa responsabilité individuelle et de la notion de bien commun
- Nuancer son point de vue :
- Savoir identifier les points d’accord et les points de désaccord.
Identifier et exprimer les émotions et les sentiments
Partager et réguler des émotions, des sentiments dans des situations d’enseignement.
Mobiliser un vocabulaire adapté à leur expression.
S'engager dans la réalisation d'un projet collectif (projet de classe, d'école, communal,
national, etc.).
Pouvoir expliquer ses choix et ses actes.
Coopérer dans le cadre des projets et des travaux de groupes.
Application MICACO | Date : 03/07/2025