Expériences de la ville : un projet de fresque numérique collaborative porté par Le Sample

Coordonnées du collège Collège affecté : Collège Antoine de Saint-Exupéry Ville : NOISY-LE-GRAND Classe : 4ème

Coordonnées de la structure Nom de la structure : LBFA (Le Sample)

Coordonnées de la personne ressource Identité : Madame Christel Chevron

1. Articulation avec un processus de création :

Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir

Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e et de l'intervenant.e supplémentaire

• Simon Chestnut développe plusieurs projets artistiques autour de la vidéoprojection et de la scénographie vidéo. Il est également membre du collectif d’art numérique OYÉ Label, avec lequel il co-crée des œuvres collectives. Il est résident au Sample où sa volonté d’une pratique artistique collective s’en trouve renforcée. Dernièrement, il accompagne deux compagnies de théâtre : La Compagnie Farouche, avec laquelle il conçoit un dispositif vidéo-scénographique visant à rendre l’espace scénique « vivant » et interactif. Et L’ association Apparente, dans le cadre du projet Soleil Noir, destiné à des acteurs du CAJM. Ce projet permet à des personnes en situation de handicap de monter une pièce en utilisant des dispositifs et objets interactifs intégrant vidéoprojection et lumière scénique. Simon participe également à l’initiative Visiophare, qui vise à rendre la pratique de la vidéoprojection plus accessible grâce à un système de rétroprojecteur low-tech repensé et redesigné. Cet outil est utilisé lors d’ateliers participatifs et collectifs autour de la création d’œuvres projetées. Enfin, il est actuellement en cours d’écriture et de résidence pour un projet “Altara” en collaboration avec un sculpteur, dont l’objectif est de questionner la relation entre l’image projetée, la matière et l’espace scénique.

Articulation du parcours avec les projets de l'intervenant.e et de l'intervenant.e supplémentaire

• L'objectif de l'intervenant est d'utiliser le format de la fresque numérique comme un levier permettant aux élèves d'explorer différents médiums artistiques et d'exprimer leurs sensibilités à travers les pratiques qui les touchent le plus. Pour la création de la fresque, plusieurs disciplines seront mobilisées : dessin, croquis, collage et stop motion. L’ensemble de ces pratiques permettra de concevoir une fresque animée, projetée en grand format, illustrant la relation des élèves à la ville, leur regard sur celle-ci et leur projection vers des futurs désirables. Cette démarche s'inscrit dans une réflexion collective visant à imaginer ensemble de nouvelles formes de vivre-ensemble.

2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)

Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)

• À travers des pratiques telles que l’illustration, le croquis, le collage et le stop motion, l’objectif est d’amener les élèves à explorer leurs sensibilités en utilisant la ville comme point de départ : à la fois comme espace d’expérience, mais aussi comme terrain d’imaginaire et de projection vers un futur désirable. Le projet aboutira à la création collective d'une grande fresque numérique, qui sera projetée sur un bâtiment et rassemblera l’ensemble des réalisations des élèves.

Accompagnement des enseignant.es

Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)

• Le parcours utilise les méthodes et les étapes suivantes pour la co-construction. Étape 1 - proposition du projet Le parcours est initialement pensé pour s’intégrer, s’adapter et répondre aux questionnements de toutes les disciplines, à travers un objet commun : la ville, une pratique artistique : les créations plastiques ; un objectif commun : la création d’une fresque numérique collaborative. À partir de ces trois données, les participants effectuent des retours sur leurs objectifs et les sujets qu’ils souhaitent traiter. Par exemple : ouverture culturelle sur des villes étrangères (langue vivante) ; questionnement sur l’urbanisation et les modes de vie urbains (géographie) ; la ville comme terrain de jeu sportif (EPS). Les ateliers sont ensuite dimensionnés et adaptés en fonction de ces premiers retours, pour correspondre aux besoins des enseignantes et enseignants. Etape 2 - groupe de travail Une réunion avant l’été 2025 sera programmée afin de préciser les enjeux suivants : rythme des ateliers, organisation matérielle et temporelle contenus spécifiques et disciplinaires des ateliers place des élèves dans le parcours : apprentissages, autonomie, participation mises en place des sorties (lieux, objectifs) éléments de progression et interdisciplinarités mises en place des modalités pour la pédagogie de projet et d’une fresque collective. Etape 3 - rencontre avec les élèves Début septembre, une rencontre entre l’intervenant et les élèves aura lieu ce qui permettra de : - Rentrer directement via la pratique à l’aide d’un jeu de carte narratif - De permettre d’expliciter aux élèves l’objectif de co-construire ensemble une fresque numérique par la présentation de la pratique artistique de l’intervenant. - Récolter leurs envies, leurs idées et de les inscrire pour le suivi du projet

L’intervenant.e (ou les intervenant.es) a/ont t-il.s/t-elle.s déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel.s collège.s, la/les ville.s et ce qui motive le renouvellement de sa/de leur candidature.

• L’intervenant n’a pas encore mené de parcours CAC, mais il a conduit de nombreux ateliers artistiques et participatifs auprès de jeunes et dans des contextes de médiation culturelle.

L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures

Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué. Merci de préciser la répartition horaire par intervenant.e lorsqu'il y en a deux.

• 1/ Lancement & immersion (2h) Présentation du projet, de d'intervenants et de l’objectif final Introduction aux thématiques de la ville et des futurs désirables que celle-ci peut représenter. Temps d’échanges collectifs sur les représentations de la ville. 2/ Exploration de la ville & croquis in situ (3h) Sortie urbaine, croquis, prise de notes sur les ressentis et les observations Début de réflexion sur les éléments de la ville, les aspects que l’on aurait aimé y voir ou y ajouter. 3/ Introduction aux différentes techniques plastiques (4h) Apprentissage des bases de l’illustration, du collage et du stop motion. Première expérimentation individuelle ou par petits groupes. Réflexion sur les éléments qui rendent tangible la projection des futurs désirables au sein de la ville. 4/ Création et échanges sur les éléments graphiques qui vont constituer la fresque (8h) Développement des éléments visuels à intégrer dans la fresque. Travail en groupes mixtes. Réflexions sur les premiers éléments graphiques et ce qu’ils évoquent. 5/ Montage collaboratif des éléments à faire figurer dans la fresque (3h) Regroupement des productions, montage sur le logiciel de mapping. 6/ Finalisation et préparation de la projection (2h) Préparation de la restitution, mise en place.

Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique

Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.

• 2 sorties sont envisagées : Le Sample : en dehors des temps d’ateliers, visite de la totalité des espaces du Sample et échanges sur la notion du tiers-lieux, à partir des observations et des constats des élèves. En quoi cela questionne l’usage et l’expérience de la ville ? Musée ou centre d’art : Cette visite privilégiera l’axe de l’urbanisme et de l’architecture : Cité de l’architecture et du patrimoine, Pavillon de l’Arsenal, Maison de l’architecture d’Ile de France, Musée National de l’Histoire de l’Immigration à Paris. Les lieux et les expositions seront choisis en fonction des disciplines concernées dans le parcours et la programmation annuelle. Une attention particulière sera donnée aux établissements proposant des visites guidées ainsi que des ateliers.

L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet

Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.

• L’idée est de favoriser des temps d’échanges et de débats à différentes étapes du projet : en amont, pendant, et à la fin. Ces discussions auront pour objectif d’enrichir la réflexion des élèves et de nourrir leur pratique artistique. À l’issue de chaque session d’atelier, il est envisagé de prolonger les travaux par un débat en classe, afin de revenir collectivement sur les sujets abordés. Différents rôles peuvent ainsi être identifiés : Rôle de l’intervenant artistique : Accompagner les élèves dans l’expression de leur regard sur la ville à travers la pratique artistique. Susciter des questionnements sur leur rapport à l’espace urbain, sur les usages, les enjeux, et inviter à imaginer ensemble des futurs désirables. Les sorties et les thématiques abordées deviendront autant de points de départ pour nourrir ces réflexions. Rôle des enseignants : Faire le lien entre les ateliers et les apprentissages disciplinaires, approfondir les contenus abordés, expliciter les compétences mobilisées, et accompagner les élèves dans la construction de connaissances transversales. En amont et en aval des sorties, il sera important de créer des espaces d’expression permettant de faire des ponts entre les ateliers, les pratiques artistiques (photographie, illustration, etc.) et les sujets ou objets culturels découverts. Sur le plan pédagogique, ces séances pourront être organisées en classe entière, avec des temps d’échanges structurés, en veillant à garder une trace des débats sur le Digipad (via des rapporteurs ou secrétaires de séance). Pour les élèves qui l’acceptent, un enregistrement audio des échanges pourra également être réalisé et publié sur le site comme mémoire collective des discussions.

La restitution, temps de cloture du projet

Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.

• L'objectif du projet est la création d'une fresque numérique collaborative, qui sera projetée sur un bâtiment (lieu à déterminer), mais qui pourrait être l’établissement scolaire ou un lieu qui fait sens avec l’imaginaire des élèves concerné.es. Cette projection publique constitue à la fois un aboutissement concret et un fil conducteur clair pour les élèves, tout en laissant un espace suffisamment ouvert pour encourager l'expression individuelle et collective. Ce format permet aux élèves de voir leur travail valorisé dans l'espace public, donnant ainsi une dimension symbolique forte à leurs créations et à leur vision de la ville. Au-delà de l'aspect artistique, cette restitution est aussi pensée comme un temps d'échange et de rencontre avec les familles, qui pourront découvrir le travail réalisé par les élèves et avec les acteurs locaux, partenaires, professionnels et habitants intéressés par le projet et ses thématiques. Elle favorisera ainsi une ouverture du projet vers l'extérieur, permettant de créer du dialogue autour des représentations produites, des futurs désirables imaginés, et plus largement autour de la place de la jeunesse dans la construction de la ville.

Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)

Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)

• L'implication active des collégien·nes est au cœur du projet. Dès les premières étapes, les élèves sont invités à participer aux temps d'échanges, de débats et de réflexion afin de partager leurs ressentis, leurs visions de la ville et leurs projections d'un futur désirable. Ces temps de discussions sont conçus pour nourrir directement la pratique artistique, afin que leurs idées et leurs sensibilités trouvent une traduction concrète dans les créations. Ensuite, les différentes pratiques artistiques vont permettre d’explorer les sensibilités variées des élèves et de les centraliser tout au long des ateliers dans l’objectif de la fresque numérique et collective. Ils seront pleinement acteurs de recherche et d'exploration : sorties urbaines, prises de croquis et récolte de matériaux visuels. Mais aussi dans la phase de création, illustration, collage, stop-motion et mise en commun des productions dans le cadre de la fresque numérique. En ce qui concerne la phase de restitution, les élèves sont impliqués dans la préparation et la médiation de la projection, participant à la mise en scène et à l'accueil des familles et des partenaires lors de la restitution publique. En parallèle, des espaces de retour sont prévus à chaque étape (via le Digipad, débats de fin d'atelier) pour que les collégien·nes puissent exprimer leurs ressentis, leurs difficultés et leurs propositions d'amélioration, renforçant ainsi leur rôle actif et réflexif tout au long du processus.

Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)

La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?

• La prise en compte de l'égalité femmes-hommes sera intégrée de manière transversale dans l'ensemble du projet. Cela passera notamment par la mise en avant d'artistes femmes, non-genrées ou issues de minorités de genre lors des temps de transmission, d'échanges ou dans les références artistiques proposées. À titre d'exemple, la communauté du Sample, mobilisée dans le projet, est composée majoritairement d'artistes femmes, ce qui permettra de visibiliser des pratiques et parcours inspirants. Par ailleurs, une attention particulière sera portée à la constitution de groupes de travail mixtes et inclusifs, veillant à favoriser des dynamiques respectueuses et équilibrées entre les élèves. Cela passera aussi par l'usage d'un lexique inclusif, adapté et respectueux, ainsi que par une sensibilisation au langage inclusif, notamment dans les productions écrites ou orales des élèves. Enfin, la thématique des futurs désirables invite naturellement à interroger les enjeux d'inclusivité dans l'espace urbain, en mettant en lumière les biais genrés, sociaux ou culturels présents dans la ville comme dans l'environnement scolaire, afin d'ouvrir des espaces d'expression qui parlent à toutes et tous.

Intégration de mesures liées à la transition écologique

Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.

• Depuis sa création, le Sample a toujours eu à cœur de faire de ce projet un tiers-lieu engagé sur les questions de développement durable. Après deux années d’expérimentation, ayant abouties en 2023 à l’arrivée sur un modèle de projet stable, et avec une équipe agrandie, ce sujet a pu être remis au centre de la table, avec la constitution d’un Groupe de Travail sur la Transition Écologique. Plusieurs actions ont été mises en place pour travailler sur les notions d’éco-responsabilité, et notamment : • Installation de poubelles de tri et de cendriers dans le jardin et les espaces intérieurs - en partenariat avec l’association Les Connexions; • Mise en œuvre des chantiers et aménagements avec une priorisation sur les matériaux de réemploi (construction rampe PMR, amphithéâtre, cloisonnements etc.); • Création d’une carte de produits locavores pour le bar et la restauration, ou à fort impact écologique et social.

Implication active de la famille dans le parcours

Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).

• Les familles seront invitées à participer aux sorties organisées dans la ville (quand cela est possible) ainsi qu'à la restitution finale sous forme de projection de la fresque numérique sur un bâtiment emblématique, créant ainsi un espace de rencontre intergénérationnelle et de valorisation du travail des élèves. Un dispositif sera mis en place pour encourager les élèves à interviewer leurs parents, tuteurs ou membres de leur entourage sur leur rapport personnel à la ville, à leurs souvenirs, à leur vécu ou à leurs visions pour leur avenir. Ces témoignages pourront être enregistrés par les élèves et utilisés comme matière sonore intégrée à l'œuvre projetée, enrichissant ainsi la fresque d'une mémoire collective et plurielle.

Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.

• Un dispositif sera mis en place pour encourager les élèves à interviewer leurs parents, tuteurs ou membres de leur entourage sur leur rapport personnel à la ville, à leurs souvenirs, à leur vécu ou à leurs visions pour leur avenir. Ces témoignages pourront être enregistrés par les élèves et utilisés comme matière sonore intégrée à l'œuvre projetée, enrichissant ainsi la fresque d'une mémoire collective et plurielle.

3. Co-construction du parcours

Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).

• Le projet d’établissement du collège Antoine de St Exupéry est en cours de rédaction par les équipes pédagogiques. Nous nous appuyons sur le Projet académique de Créteil, qui oriente et guide les actions des différents acteurs de l'éducation. “Donner à tous les élèves les outils pour devenir autonomes et mobiles”, c’est sous ce signe que le projet académique se déploie. A travers le montage d’un projet collectif et les multiples décisions prises par les élèves (sujet ; intention ; dispositifs de création ; organisation) le parcours développera leur autonomie et leur auto-détermination. L’utilisation et la transmission d’outils d’organisation collective, et le respect de leurs décisions concernant les contenus et les formats de la fresque numérique, visent à les accompagner dans cette autonomie. Au fur et à mesure des ateliers et des sorties, le parcours développe une curiosité sur l’environnement immédiat. La mobilité n’est pas simplement le déplacement dans un espace éloigné. Elle s’enracine dans la volonté de découvrir autre chose. Les visites et les observations de la ville tenteront ainsi de transmettre ce premier désir de découverte, qui motive et favorise ensuite la mobilité. Enfin, par le projet final et les sorties, le parcours répond à la volonté “d’ouvrir à tous les élèves des expériences culturelles et artistiques” (troisième axe, priorité 2), par des pratiques variées. Dans un même temps, le fait d’organiser un projet collaboratif, de côtoyer Le Sample et ses résident.e.s, permet de “développer des liens entre les élèves et les milieux professionnels” (deuxième axe, priorité 2). En prenant des responsabilités dans la mise en oeuvre du projet, ils s'approprient des métiers (prises de son, organisation logistique, communication, réalisation), ils rencontreront lors de la visite de la structure des personnes aux profils et aux activités variées (artistes, graphistes, métiers de l’audiovisuel, couturier.ère ; bureau de l’association et métiers faisant fonctionner Le Sample). Pour s’ouvrir à l’ensemble de l’établissement le parcours prévoit : Des Rencontres : la restitution finale sous la forme d’une exposition à proximité du collège permettrait d’inviter l’ensemble des acteurs et actrices de la communauté éducative et pédagogique : personnels, équipe pédagogique, éducative et de direction, élèves, familles. Des supports numériques : l’instauration d’un site, alimentée par les participant.e.s, permet de rester en lien avec le collège.

L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?

• Afin d'assurer un suivi régulier et une restitution tout au long de l'année, la mise en place d'un Digipad (conforme au RGPD) est prévue. Cette plateforme, simple d'utilisation, permettra aussi bien aux intervenants qu'aux élèves de publier et d'accéder à des ressources. Elle pourra faire office de carnet de bord, facilitant le suivi des apprentissages par les élèves, les enseignants et les intervenants. Par ailleurs, le Digipad offrira à l'établissement un outil de valorisation et de communication, permettant de partager le projet avec des tiers, familles, professionnels et médias.

Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?

• NON

Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)

• Le thème du parcours, Expériences de la ville, s’appuie directement sur les programmes du cycle 4, à la croisée des disciplines littéraires, scientifiques, artistiques et sportives. Les questionnements concernant le regard et l’appréhension sensible du monde sont transversaux, l’approche du parcours s’inscrit donc dans les 5 compétences du socle commun, dont plus spécifiquement : langage des arts et du corps (domaine 1), conduite de projet individuel et collectif (domaine 2), apprentissage de la vie en société, de l’action collective (domaine 3), curiosité et sens de l’observation (domaine 4), compréhension des sociétés dans le temps et dans l’espace (domaine 5). Le parcours proposé s’appuie sur la représentation de la ville, son expérience, sa projection en tant qu’espace en mutation et comment les élèves souhaitent s’y projeter dans le futur; mais aussi sur la mise en place d’une restitution sous forme de fresque numérique collective engageant les élèves dans un projet. C’est donc un terrain de découverte et de questionnement qui permet d’explorer les points de programmes suivants : Regarder le monde, inventer des mondes (Français) ; La ville, lieu de tous les possibles ? (Français) ; Voyages et migrations, Rencontres avec d’autres cultures (Langues vivantes) ; Corps et mouvement, Sport et espace : orientation et cartographie (EPS) ; Culture de la sensibilité et de l’engagement (Education Morale et Civique) ; L’urbanisation du monde, Dynamiques territoriales de la France contemporaine (Géographie) ; Lumière, chimie et arts, architecture (Physique-Chimie) ; La planète Terre, l’environnement et l’action humaine, Les paysages qui m’entourent, Sens et perception (SVT) ; L’architecture, art, technique et société (Technologie) ; Représenter l’espace (Mathématiques) ; La représentation ; images, réalité et fiction (Arts plastiques) ; Explorer, imaginer, créer et produire (Musique). Le parcours utilise une thématique large pour s’adapter aux objectifs pédagogiques, aux apprentissages et aux compétences visées par chaque discipline. Au collège Antoine de St Exupéry ce sont le français et les arts plastiques qui sont réunis. En français : Comprendre et s’exprimer à l’oral ; Lire ; Acquérir des éléments de culture littéraire et artistique. En arts plastiques : Expérimenter, produire, créer ; Mettre en oeuvre un projet ; Analyser sa pratique, celle de ses paires.