Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège
Edition | Année parcours : 2025
Informations sur le parcours à la date du : 03/07/2025
Les familières
Coordonnées du collège
- Collège affecté : Collège Jean Jaurès
- Ville : PANTIN
- Classe : 6ème
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Coordonnées de la structure
- Nom de la structure : Superbrut
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Coordonnées de la personne ressource
- Identité : Madame Anaelle Cloarec
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1. Articulation avec un processus de création :
Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir
Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e et de l'intervenant.e supplémentaire
- (Se) Construire - Lycée Louis Blériot, Suresnes
Nous allons proposer à 6 classes de menuiserie du Lycée Louis Blériot de construire des dispositifs visant à améliorer les espaces intérieurs du lycée. L'idée est de repartir d'un prototype de banc-cabane qui a été réalisé cette année (2025), avec pour objectifs de garantir des espaces d’assise visibles mais assez isolés qui permettent le calme et l’intimité au sein de couloirs passants mais aussi de créer un objet qui rende visible et valorise la pluralité de leurs identités, en inscrivant récits, voeux, anecdotes dans la matière du bois et du tissu.
L’objectif de ce projet est d’enquêter sur l’appropriation et la pérennité de ce prototype en plaçant les élèves au cœur de la maîtrise d’usage. Au contact de professionnel·les de milieux artistiques divers (architecture, artisanat d’art, arts visuels et vivant), les élèves vont pouvoir expérimenter, créer, faire et défaire la matière. Les apports techniques et critiques viendront également nourrir la réalisation finale qui prendra place dans les espaces communs de l'établissement.
Il s’agira de la seconde année d’intervention du collectif dans l’établissement. L’année précédente, nous avons mis en place des cercles de parole qui avaient pour but d’amener les élèves à raconter leurs identités et leurs parcours. Un texte à été écrit et enregistré à partir de ces témoignages. Un QR code placé sur le prototype de banc-cabane permet à ses utlisateurices de l’écouter.
Vous pouvez l’écouter et le lire ici : https://drive.google.com/file/d/1ohPsqSpBfzxA15PMZd_R0T7_OYIZOmD-/view?usp=share_link
Les Familières - Quartier des Courtillières, Pantin
Nous souhaitons construire ce CAC comme l’un des trois volets du projet Les familières, que le collectif Superbrut.es mènera dans le quartier des Courtillières à Pantin à partir de la rentrée scolaire 2025.
Dans le cadre du projet Les Familières, nous souhaitons co-construire un parcours citoyen et artistique avec les jeunes filles, femmes et minorités de genre habitant·es du quartier des Courtillières pour construire et valoriser le matrimoine du quartier. Hormis l’axe scolaires proposé dans ce dossier, les deux autres sont les suivants :
Axe 1 : Parcours signalétique en espace public (septembre-octobre 2025, public jeunes adultes et adultes)
Nous allons co-construire avec les femmes et minorités de genre adultes qui habitent le quartier des Courtillières un parcours artistique qui emprunte les sentiers de leurs cheminements quotidiens pour rendre visible par des éléments de signalétique leurs identités et parcours multiples, leurs difficultés, victoires, doutes et rêves.
Axe 2 : Création documentaire hybride (septembre 2025-juin 2026, public 10-20 ans)
Nous allons proposer aux jeunes filles et minorités de genre habitant·es du quartier des Courtillières des cercles de parole, des sorties thématiques et des ateliers théâtre-forum.
L’objectif final est d’écrire et de réaliser une œuvre hybride entre pièce de théâtre et docu-fiction qui racontera leurs identités complexes, leurs expériences, leurs rêves, leurs doutes. Des séquences filmées par les participant·es vont documenter l’axe 1, les ateliers menés dans le cadre du CAC ainsi que leurs regards sur ce processus de création artistique et ce qu’il fait changer en elle·eux.
Articulation du parcours avec les projets de l'intervenant.e et de l'intervenant.e supplémentaire
- Dans le cadre du projet (Se) Construire, nous avons élaboré un format de jeu de cartes, support de discussions. Différentes familles de cartes étaient proposées (identité de genre, vie affective et sexuelle, spiritualité, handicap, identité raciale ou classe sociale par exemple) au sein desquelles les participant.e.s choisissent des mots et des images pour raconter son identité et son parcours. Ce jeu à été utilisé dans le cadre de cercles de discussion regroupant 4-5 élèves, professeur.e.s et intervenantes.
Nous souhaitons retravailler ce jeu afin qu’il puisse servir de support aux élèves participant.e.s du CAC pour raconter et problématiser leurs vécus en atelier.
Ce projet CAC serait l’un des trois axes des Familières. Certains ateliers seront documentés par des participant.e.s investi.e.s sur l’axe 2 (documentaire), et les supports produits par les élèves participant.e.s du CAC feraient partie intégrante de la création documentaire hybride prévue dans l’axe 2. Nous inviterons les élèves participant au CAC à participer également à ce volet documentaire.
Nous allons organiser au cours de l’année des temps conviviaux et intergénérationnels de partage entre les participant.e.s des trois axes. Nous envisageons de les ouvrir aux habitant.e.s du quartier qui voudraient échanger sur ces sujets.
2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)
Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
- A partir d’un conte traditionnel, d’ateliers d’écriture en classe, de débats, d’un arpentage des espaces du collège et de l’enregistrement d’un podcast, une classe de 6e sera amenée à déconstruire les stéréotypes dans les récits traditionnels et à inventer un nouveau type de récit collectif. Ceci donnera lieu à une restitution publique sous la forme d’une émission radio.
Accompagnement des enseignant.es
Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
- Ce parcours est conçu en collaboration entre Sonia Allouche (professeure de français), Lina Abdelouhabi (professeure documentaliste) et Juliette Mondière (artiste et médiatrice), dans la continuité de deux ans de résidence Insitu (2023-2025).
Le choix du thème « récit collectif et stéréotypes » est également le fruit d’un croisement avec la compagnie de théâtre La Caméléone ayant déjà réalisé un CAC l’année passée au collège. Celle-ci propose également un CAC pour l’année prochaine sur les questions de stéréotypes (notamment les stéréotypes de genres) et s’oriente vers une restitution sous forme de pièce de théâtre. L’envie a germé de pouvoir croiser les deux CAC en travaillant sur des sujets proches pouvant se nourrir l’un l’autre. Nous envisageons que certains écrits issus du de notre travail avec les élèves puissent être intégrés dans le spectacle de la Caméléone. Bien que les deux projets soient pensés comme autonomes, nous favoriserons au maximum les ponts et les croisements.
L’agenda précis et l’agencement des séances ne seront mis en place qu’à partir de la rentrée scolaire 2025/26 lorsque les effectifs, les classes et les emplois du temps seront connus.
L’intervenant.e (ou les intervenant.es) a/ont t-il.s/t-elle.s déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel.s collège.s, la/les ville.s et ce qui motive le renouvellement de sa/de leur candidature.
- L’intervenante n’a jamais mené de parcours CAC ou Agora lors d’éditions précédentes. D’autres membres du collectif sont toutefois intervenues dans le cadre de 3 projets CAC entre les années scolaires 2019 et 2022. Juliette Mondière est intervenue au collège Jean Jaurès en 2023/2024 et 2024/2025 dans le cadre du dispositif départemental de Résidence In Situ. Avec ce projet CAC, l’intervenante souhaite s’inscrire dans la continuité de constats déjà formulés par les élèves du collège Jean Jaurès quant à la place des femmes, filles et minorités de genre dans les espaces publics partagés.
Les actions du collectif Superbrut·es dans le collège Jean Jaurès depuis cinq ans ont permis d’ancrer notre action à l’échelle de l’établissement, du quartier et de la ville de rencontrer les différentes générations qui cohabitent dans ce quartier. Nous avons notamment mis en œuvre des formats d’intervention et de permanence architecturale hors temps scolaire et des temps de travail et restitutions dans les équipements socioculturels du quartier. À plusieurs reprises, les élèves sont sortis de l’enceinte du collège pour enquêter sur nos thématiques auprès des habitant·es. Les deux dernières années de résidence ont permis de développer la question de la place de l’enfant dans la ville. Nous avons proposé des outils pour analyser les empêchements et stratégies d’adaptation que développent les enfants pour vivre dans un quartier construit par et pour des adultes et pour concevoir des améliorations. Nous avons notamment travaillé sur l’aménagement du parvis du groupe scolaire Jean Jaurès, en lien avec les écoles primaires et maternelles. Il s’agit d’un espace est moteur, rassembleur au sein du quartier où sont présentes quotidiennement des femmes, des mères. Cet espace seuil entre l’institution scolaire et la rue nous a amené à généraliser nos questionnements. Dans le contexte de l’enquête menée par les collégien·nes, la question du genre est apparue comme centrale, d'abord dans les témoignages des jeunes filles et minorités de genre qui fréquentent le collège Jean Jaurès, puis dans la bouche des habitant·es interviewé·es dans le cadre de notre enquête. Si les enfants se retrouvent bien souvent parqué.e.s dans des espaces clos et empêché·es dans leur pleine expression, c’est également le cas des femmes et minorités de genre dès lors qu’elles existent dans l'espace public.
Nous pensons ce projet comme une extension de la problématique des aménagements de l’espace public que nous traitons déjà
L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures
Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué. Merci de préciser la répartition horaire par intervenant.e lorsqu'il y en a deux.
- 1h - Introduction au projet - présentation du collectif, premiers jeux pour se rencontrer, discussion autour du projet, premiers échanges autour de la thématique des stéréotypes
1h - Premier arpentage du collège : on prend nos marques dans les espaces précédemment identifiés, qui sont ceux qui seront retravaillés par la fiction
2h - Atelier d’imagination : à partir du jeu de carte, on élabore la carte d’identité des personnages et on imagine de premiers éléments de trame - qui, où, quand, comment ?
1h - Deuxième arpentage : on retourne sur les espaces identifiés au sein du collège pour imaginer des fiction positives
2h - atelier d’écriture*
2h - atelier d’écriture*
2h - atelier d’enregistrement
2h - atelier d’enregistrement
5h - préparation de la restitution (format émission radio-fiction)
2h - Restitution
* Le travail d’écriture pourra au besoin être continué en classe par la professeure
Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique
Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
- Pour les sorties, nous souhaitons proposer aux élèves des expériences donnant à voir des utopies et des mondes désirables pour l’avenir à travers diverses disciplines artistiques (architecture, théâtre, arts visuels,...). Penser la question de la déconstruction des stéréotypes, de l’inclusion des récits et des expressions culturelles est l’un des grands chantiers de la société et de l’école de demain.
Nous envisageons une première sortie aux magasins généraux pour voir l’exposition “L’école idéale” début octobre 2025. Cette visite sera l’occasion d’introduire la notion d’utopie et de donner à voir différentes propositions de futurs désirables pour l’école.
Nous souhaitons également les faire participer à l’atelier “Architecture et utopie” proposé par la cité de l’architecture.
Nous attendons la publication des programmations pour imaginer une sortie au théâtre afin de voir un spectacle (de fiction et/ou documentaire) qui traite de la thématique abordée.
Une visite d’un lieu tel que Verdragon (maison de l’écologie populaire à Bagnolet) ou le Cafézoïde (café des enfants dans le 19e arr.) est également envisagée pour faire rencontrer aux élèves des espaces et des personnes qui travaillent à faire advenir un monde plus juste et inclusif.
L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet
Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
- Les temps de réflexion et de débat auraient plutôt lieu en début de résidence. Ils permettront aux participant.e.s de problématiser la thématique à partir de leurs expérience et de s’éduquer collectivement sur le sujet avant les ateliers d’écriture et de création de podcast. Les témoignages et les réflexions qui émergeront pendant ces ateliers constitueront déjà de la matière pour la création finale.
Nous souhaitons pour chacun de ces ateliers proposer des formats ludiques inspirés des outils de l’éducation populaire : jeu de cartes, cercles de parole, débat mouvant, théâtre-forum…
L’intervenante principale aura pour rôle de proposer le cadre de discussion aux élèves et de le tenir. Les professeur.e.s auront également le rôle de le faire respecter. Nous ne considérons cependant pas qu’adultes et figures encadrantes aient moins à apprendre que les élèves sur la thématique. C’est pourquoi il nous importe que professeur.e.s et intervenant.e.s participent également aux discussions depuis leur propre posture d’éducateur.ices.
Les intervenant.es membres de collectifs et d’associations spécialistes des questions féministes auront pour rôle d’alimenter et d’animer les débats en apportant sujets, réflexions, références, ou encore données chiffrées. Nous souhaitons leur proposer de participer à l’écriture des séances sur lesquelles iels interviendraient.
Déroulé :
2h - Mise en débat de la thématique, avec l’encadrement et les apports d’une association spécialisée. Définition collective du sujet, cadrage, sensibilisation ; Débat mouvant ; on identifie les espaces ressources et les espaces vecteurs de violences ;
Les participant.es se racontent les contes et les légendes avec lesquels iels ont grandi ; un format de débat permet de questionner leur influence sur l’imaginaire et la conscience collective. On s’interroge sur les modèles qu’ils véhiculent ;
2h - Problématisation du sujet à partir d’expériences personnelles. Prenant pour support un jeu de cartes conçu par le collectif, les élèves seront amené.e.s à définir leur identités, à raconter leurs expériences, et à problématiser leurs vécus en petits groupes. À la manière de l’entretien semi-directif en sociologie, les questions des intervenant.e.s et des professeur.es permettront d’orienter les discussions sur les thématiques du projet.
2h - Suite et fin des cercles de parole
2h - Présentation du conte à réécrire et analyse
2h - Intervention asso 2 : Ça ressemble à quoi une société juste ?
La restitution, temps de cloture du projet
Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
- La restitution est prévue au Centre Culturel Nelson Mandela, espace ressource au cœur du quartier. Celle ci prendra la forme d’une émission radio-fiction dans laquelle des personnages écrits par les élèves seront interprétés par elles·eux. Des témoignages et des éléments de discussion récoltés en ateliers pourront également être intégrés à l’oeuvre finale.
Les élèves du collège volontaires seront invités à assister à la représentation, de même que les parents d’élèves, les équipes de l’établissement et les participant.e.s aux autres volets des Familières. Un temps convivial sera ensuite organisé afin d’échanger sur la représentation. Nous étudierons également la possibilité de coupler les restitutions des deux projets de CAC sur cette thématique afin de proposer deux perspectives sur la thématique abordée.
Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)
Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
- Le travail de notre collectif est empreint des formes d’art collaboratif et tient en son cœur une méthodologie participative. À travers les différentes phases du projet, les élèves sont invité·es à problématiser le sujet abordé, à débattre de ses limites de leur perception de ses enjeux et enfin de trouver une forme de résolution à travers la création artistique.
L'œuvre finale se fait alors le reflet de leurs questionnements, récits de vie, représentations et leurs désirs de configuration du monde de demain.
Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)
La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
- L’égalité entre les genres est centrale dans le projet car il aborde la déconstruction des stéréotypes (notamment de genre) et vise à élaborer des pistes de solutions aux problèmes qui en découlent. Lors de nos intervention passées, nous avons identifié que la question du genre est souvent mise en concurrence avec d’autres enjeux pensés en vases clos (préservation du climat scolaire, lutte contre les inégalités sociales et/ou territoriales, transition écologique, lutte contre les disciminations, etc). Nous souhaitons donc d'autant plus placer ce projet dans un prisme intersectionnel, prenant en compte les logiques d’oppressions spécifiques que vivent les personnes au croisement des différentes formes de domination et de minorisation.
Intégration de mesures liées à la transition écologique
Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
- La question de la transition écologique est également centrale dans notre pratique et de plusieurs de nos projets. Nous avons notamment réalisé un premier CAC au collège Jean Jaurès Il y a 4 ans sur la place du vivant non humain en ville. Dans le cadre de nos projets ayant pour objectif la construction de micro-aménagements (tel que la résidence In Situ sur 2 ans au collège 2023-25), nous avons à eu à coeur de sensibiliser les élèves au réemploi de matériaux en travaillant avec des structures locales telles que la réserve des arts, Artagon, les filières de réemploi de la communauté de communes,...
Nous souhaitons également évoquer en atelier la question des inégalités territoriales et sociales liés aux enjeux écologiques, notamment quant aux stéréotypes visant les quartiers populaires. C’est un sujet traité par Fatima Ouassak et Féris Barkat dans leur travail, et nous envisageons à ce titre une visite de Verdragon (maison de l’écologie populaire) et/ou de faire intervenir une personne spécialiste de cette thématique.
Implication active de la famille dans le parcours
Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
- Dans le cadre de nos précédents projets au collège, nous avons convié les parents d’élèves aux temps de présentation et de restitution du projet. Il en sera bien sûr de même dans le cadre de ce projet. Nous écrirons régulièrement des publication sur l'ENT de l’établissement afin que les famille puissent suivre les différentes étapes du projet.
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
- Ce projet étant pensé comme l’un des trois axes d’un projet plus large ancré dans le quartier des Courtillières, nous avons espoir que les élèves du CAC participent aux axes intergénérationnels du projet. Nous allons également organiser plusieurs temps de rencontre conviviaux entre participant.e.s des trois axes au cours de l’année. Ces temps auraient lieu hors temps scolaire et les élèves de la classe CAC y seront invité.es.
Par ailleurs, l’ancrage du projet dans le quartier nous assure des espaces de porosité et de rencontre avec des parent·es d’élèves qui, nous le savons, existent peu dans ce type de projet. Une des ambition de ce projet est de permettre aux élèves d’identifier des stéréotypes qu’ils et elles peuvent être amené·es à subir dans leur quotidien, parfois au sein même de leurs familles, de leurs liens d'amitiés et dans toutes formes de relations sociales.
3. Co-construction du parcours
Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
- Ce projet est en lien direct avec les axes suivants du projet d’établissement 2024-2029 du collège Jean Jaurès :
- Axe 1 (partie 3): Cultiver l’ambition, l’estime de soi (confiance) et s’ouvrir au monde
- Axe 2 (partie 3) : Ouverture culturelle
Ce projet s’inscrit pleinement dans les axes définis par le projet d’établissement. En faisant un creuset des récits qui font notre culture commune, les élèves seront amené.e.s à s’ouvrir et à partager les imaginaires culturels multiples de leurs camarades.
Lors des cercles de discussions portant sur les vécus de chacun.e.s des stéréotypes de genre et des violences sexistes, Iels devront se rendre attentifs et attentives et prendre soin de la vulnérabilité de chacun.e. Nous souhaitons également mettre en discussion la question des privilèges et des rapports de domination. Les élèves devront donc cultiver leur capacité d’empathie de décentrement pour prendre en compte cette donnée dans leurs échanges.
Nous souhaitons valoriser la capacité de chacun.e à s’exprimer et à réagir aux violences sexistes dont iels pourraient être témoin.
Nous avons à coeur de valoriser les identités et les parcours de chacun.e.
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
- Comme tous nos projets en milieu scolaire, les ressources de diffusion en interne sont des outils mobilisés pour le suivi des actions. L’ENT est la ressource principale. Les écrits des élèves leurs seront restitués sous un format édité avec le texte et le format audio disponible via un QR code. Une captation de la réalisation pourra également être réalisée et transmise aux participant.es.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
- Ce projet de réécriture moderne de contes traditionnels, centré sur la lutte contre les stéréotypes, s’inscrit dans le programme de français de 6e. Il permet de travailler plusieurs compétences du cycle 3 :
- lire et comprendre un texte patrimonial (le conte)
- présenter de façon claire et ordonnée des explications, des informations ou un point de vue, interagir de façon efficace et maitrisée dans un débat avec leurs pairs, affiner leur pensée en recherchant des idées ou des formulations pour - préparer un écrit ou une intervention orale (lecture à voix haute, jeu théâtral, débat)
- développer l'imagination, enrichir la connaissance du monde et favoriser la construction de soi (travail sur la question des stéréotypes à partir de la fiction et de l’expérience personnelle)
Le projet fait le lien avec plusieurs objets d’étude du programme , comme “Rencontrer des monstres : expérience de l’autre, expérience de soi” (récit), “Se masquer, jouer, déjouer” (théâtre), ou encore “Chanter et enchanter le mond”e (poésie). Il intègre aussi des dimensions artistiques (mise en scène, expression créative) et encourage une approche interdisciplinaire (musique, arts plastiques, EMI), tout en s’inscrivant dans le Parcours d’éducation artistique et culturelle (PEAC).
Application MICACO | Date : 03/07/2025