Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège
Edition | Année parcours : 2025
Informations sur le parcours à la date du : 03/07/2025
Expérimentations théâtrales, stéréotypes et récits collectifs
Coordonnées du collège
- Collège affecté : Collège Jean Jaurès
- Ville : PANTIN
- Classe : 6ème
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Coordonnées de la structure
- Nom de la structure : La Caméléone
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Coordonnées de la personne ressource
- Identité : Madame Camille DEMOURES
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1. Articulation avec un processus de création :
Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir
Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e et de l'intervenant.e supplémentaire
- La Caméléone (www.lacameleone.com) est une compagnie émergente pantinoise qui cherche à s’implanter sur le territoire de la Seine St Denis, afin de rencontrer les publics par et autour de la création artistique. Elle aime mêler les disciplines pour raconter et faire se rencontrer les publics. A travers le théâtre, mais aussi la création sonore et la vidéo, elle cherche à tester des formes qui ne se posent pas de prime abord la question de leur contours. Camille Demoures (www.camilledemoures.art) est comédienne (Ecole d’Art Dramatique Charles Dullin) et musicienne (Conservatoire du Vésinet en piano) et travaille pour différentes compagnies. Par ailleurs ancienne élève de l’ENS Cachan en Sciences Sociales, elle est autodidacte en vidéo et trouve à travers ce média une manière de parler du monde qui l’entoure. La naissance de la Caméléone en 2020 permet de donner un cadre à ses recherches artistiques. En janvier 2022, elle signe sa 1ère mise-en-scène avec « PLONGE! » (http://www.lacameleone.com/plonge) qu’elle écrit et dans lequel elle joue. Ce conte moderne tout public qui se sert de la matière capricieuse des bulles de savon et de la création sonore pour raconter la difficulté de grandir vient questionner notre rapport aux souvenirs et à la mémoire. Avec l’utilisation des bulles de savon, Camille tente de donner une forme visuelle à l’univers impalpable de la mémoire afin que la narration classique se double d’une lecture plus sensorielle.
Sa prochaine création - « Yellow Moon, la ballade de Leïla et Lee », de David Greig- sera une co-mise-en-scène avec Mathieu Alexandre. Il s’agira d’une création à destination du public adulte et adolescent. Ce road trip iniatique prendra la forme d’un spectacle à la croisée de la narration théâtrale et du concert. Pour l’instant, le projet est encore dans la phase de pré-production et en recherche de partenaires. www.l acameleone.com/les-spectacles/lunejaune.
Cette année, Camille Demoures vient de finaliser son premier CAC avec le collège Jean Jaurès intitulé : « expérimentations et questions d’identité »/
Claire Dubuisson sera en collaboration artistique sur ce projet. Chanteuse, musicienne intervenante dumiste et comédienne, Claire est une « exploratrice de la voix ». Elle travaille avec des publics variés, mais toujours avec l’envie de transmettre une certaine vision de la musique qui resterait toujours universelle, accessible, sensible et organique. Claire est notamment à l’initiave du trio musical Calire, dont elle signe les textes et les compositions. (www.calire.bandcamp.com)
Articulation du parcours avec les projets de l'intervenant.e et de l'intervenant.e supplémentaire
- Avec le projet de création « Yellow Moon » (texte de David Greig) mettant en scène deux adolescents, Camille a eu envie de doubler son travail artistique d’un travail de médiation avec des adolescents. C’est ainsi qu’est née l’impulsion du premier CAC 24/25 avec les 5e4 du collège Jean Jaurès sur le thème de l’identité et du théâtre d’ombres. Cette première expérience fut réjouissante et a donné envie à l’équipe artistique et pédagogique de reitérer. Le parcours proposé cette année se destine à une classe de 6e et vient questionner les récits collectifs et les stéréotypes dans les contes. Il s’agira de s’emparer d’un récit connu (tel que « Cendrillon ») et d’interroger les mécanismes de narration à l’oeuvre afin de les déconstruire, les reconstruire, de s’amuser avec les codes de la fiction, les techniques de narration et d’incarnation théâtrale et, plus largement, de se questionner sur les nouveaux récits que nous voulons faire émerger dans notre société. Ces thèmes seront au coeur du travail de Camille Demoures dans « Yellow Moon », mais ils sont aussi au coeur du programme de 6e. En collaboration avec une professeure de lettres et une professeure documentaliste du collège Jean Jaurès de Pantin, le projet reposera à la fois sur une découverte de textes existants et sur une partie de réécriture par petits groupes. Ce sera le point de départ pour une exploration théâtrale : mise-en-jeu, prise de conscience du groupe, prise de parole en public, techniques de narrateur-conteur, jeux d’anachronismes, travail sur l’interdisciplinarité grâce à la musique, le mouvement ou le chant... Il s’agira avant tout de solliciter toutes les ressources possibles pour sensibiliser les élèves aux différentes façons de raconter et de se raconter dans une histoire. Une partie des ateliers pratique sera menée avec Claire Dubuisson, principalement autour de la voix, du chant et du choeur en mouvement.
2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)
Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
- A partir d’un conte traditionnel (Cendrillon), d’ateliers d’écriture en classe, d’exercices d’improvisations et d’ateliers d’initiation théâtrale, un groupe de 6e sera amené à déconstruire les stéréotypes dans les récits traditionnels et à inventer un nouveau type de récit collectif. Ceci donnera lieu à une restitution publique sous la forme d’un spectacle vivant.
Accompagnement des enseignant.es
Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
- Ce parcours est conçu en collaboration totale entre Marie Berensztejn (professeure de français), Lina Abdelouhabi (professeure documentaliste) et Camille Demoures (comédienne, metteuse-en-scène), dans la continuité du CAC mené cette année.
Le choix du thème « récit collectif et stéréotypes » est également le fruit d’un croisement avec le collectif Superbrut.es, actif dans le collège Jean Jaurès, qui propose également un CAC sur les questions de stéréotypes (notamment les stéréotypes de genres) et s’oriente vers une restitution sous forme de podcast. L’envie a germé de pouvoir croiser les deux CAC l’an prochain, en travaillant sur des sujets proches pouvant se nourir l’un l’autre. Ainsi, il est envisagé que certains écrits issus du travail de Superbrut.es avec les élèves puissent être intégrés dans le spectacle du CAC de la Caméléone. Bien que les deux CAC soient pensés comme autonomes, nous favoriserons au maximum les ponts et les croisements potentiels.
De plus, Camille travaillera en collaboration étroite avec Claire Dubuisson, avec laquelle elle élaborera plus précisement le contenu des ateliers pratiques en fonction du groupe et de l’avancée du projet d’écriture.
L’agenda précis et l’agencement des séances ne seront mis en place qu’à partir de la rentrée scolaire 2025/26 lorsque les effectifs, les classes et les emplois du temps seront connus.
L’intervenant.e (ou les intervenant.es) a/ont t-il.s/t-elle.s déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel.s collège.s, la/les ville.s et ce qui motive le renouvellement de sa/de leur candidature.
- Ce sera le deuxième parcours CAC pour Camille, le premier ayant eu lieu sur l’année scolaire en cours (24/25) avec le même collège (Jean Jaurès, Pantin), dans la classe de 5e4. Fortes de cette première expérience, elle et les deux professeures (Lettres et Documentaliste) ont souhaité renouveler l’expérience avec la même équipe pédagogique, mais en changeant le niveau (passer de la 5e à la 6e) pour aborder un autre thème, en lien avec le programme. Il a été particulièrement joyeux de constater l’évolution des jeunes face à l’évolution du projet CAC cette année. Le théâtre étant une activité assez éloignée de leurs pratiques habituelles, il s’agissait de trouver la voie d’entrée pour leur donner envie d’essayer, de monter sur scène, d’oser, de s’exposer, de porter une parole, de faire groupe et d’aller au bout du processus. Cela a donné lieu à une représentation de 45 minutes en public. A la lecture de leurs retours d’expérience, cela a été une expérience forte pour eux et tous ont témoigné de l’envie de « rejouer le spectacle ». C’est donc assez naturellement que nous avons eu envie de relancer un projet pour l’an prochain. L’ambition l’année prochaine est de développer un partenariat avec le Centre Culturel Nelson Mandela, voisin direct du collège, pour que le parcours puisse faire des ponts avec les activités qui s’y dérouleront, les artistes qui y seront en résidence la saison prochaine et pour que la restitution publique puisse se faire là bas, dans des conditions techniques valorisantes.
L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures
Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué. Merci de préciser la répartition horaire par intervenant.e lorsqu'il y en a deux.
- NB: Les séances notées en « demi-groupes » seront menées une fois avec chaque demi-groupe afin que les élèves bénéficient bien chacun de 20h de pratique. Les demi-groupes seront soient en simultannée (2 intervenantes), soient en deux temps (1 intervenante).
S-1 (2h) : prise de contact par des jeux théâtraux et vocaux
S-2 (2h) : construction corporelle et vocale de personnages stéréotypes.
S-3 (2h) : Jeux d’improvisations autour de variations de cendrillon (1h) + atelier chant (1h)
S-4 (2h) - début de mise-en-jeu de la première partie du conte- répartition des personnages et des groupes.
S-5 (1h) : mouvement et narration en choeur /chant collectif.
S-6 (2h) - 1/2 groupe: interprétation et mise-en-scène par tableaux. Intégration des textes du CAC de superbrut.es
S-7 (2h) - 1/2 groupe : Interprétation et mise-en-scène par tableaux. Chant par demi-groupe.
S-8-(2h)- 1/2 groupe : Travail de détails sur les formes finales.
S-9 (1h) : 1h en 1/2 groupe : on peaufine les scènes puis 1h en groupe entier : on présente à l’autre groupe. On commence à essayer de faire un tout.
S-10 (2h) : Travailler sur les enchainements. Est-ce que l’histoire globale se raconte bien? Travail de détails en petits groupes si nécessaire.
S11 : (4h) : filage arrêté le matin, répétition générale de 3h l’après midi. Travail de détails. Installation. + SPECTACLE
Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique
Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
- Comme cette année deux sorties dans des lieux culturels de la Seine St Denis (ou voisins) comme La Commune d’Aubervilliers, le TGP ou la MC93, seront organisées pour aller voir au moins deux spectacles vivant. Le programme plus précis pourra être élaboré une fois que les lieux culturels auront dévoilé leur programmation pour la saison prochaine.
Nous envisagerons également une visite de l’exposition « L’école idéale » qui se tiendra aux Magasins Géneaux jusqu’au 12 octobre 2025. Cette visite pourrait se faire avec l’autre classe investie dans le CAC du collectif Superbrut.es afin de lancer les deux projets collectivement autour des questions des « nouvelles manières de faire ».
L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet
Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
- Le projet étant co-construit avec une professeur documentaliste (Lina Abdelouhabi) et une professeure de littérature (Marie Berensztejn), les séances de réflexion et de débats reposeront pour partie sur elle.
Une première séance de 2h pourra être menée au CDI avec Lina Abdelouhabi autour d’un petit corpus de textes constitués d’extraits de contes traditionnels. Cette séance aura pour but de commencer le questionnement autour des invariants narratifs et des stéréotypes. En classe, Madame Berensztejn prolongera la réflexion, plus précisément à partir du conte de Cendrillon et ses variations: les élèves seront invités à réécrire l’histoire par petits groupes et par étapes. Chaque étape narrative sera l’objet d’un vote collectif permettant de valider l’histoire et d’ouvrir une nouvelle étape d’écriture. Ce travail de re-écriture et de ré-invention se fera en parralèle des premiers ateliers de pratique théâtrale, le texte final devant servir de base pour le spectacle.
Comme cette année, l’objectif est également de ponctuer le projet de rencontres avec des professionnels du spectacle vivant. Ainsi, nous tâcherons de mettre en place au moins deux rencontres de deux heures avec des auteur.ices de théâtre et/ou metteur.euses-en-scène. Nous tâcherons de faire un lien avec les sorties culturelles organisées, au moins pour une des deux rencontres. (Par exemple, cette année, après être allé voir Cartoon, ne faites pas ça chez vous au Théâtre Paris Villette, nous avons pu organiser une séance de rencontre-atelier avec Odile Grosset Grange, la metteuse-en-scène du spectacle). Cette année, nous envisageons de solliciter Annabelle Sergent, Fabien Arca ou Nathalie Izza, et nous essayerons de collaborer avec un metteur-en-scène dont nous irons voir un spectacle en sortie.
La restitution, temps de cloture du projet
Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
- L’idée est de construire une forme de spectacle vivant qui réunisse le fruit des explorations artistiques et théoriques du groupe. Il sera à l’image du parcours et mêlera très certainement jeu théâtral, narration, chant, mouvement et témoignage. Ce temps de clôture sera prévu un soir après les cours, soit au centre culturel Nelson Mandela, soit à la Maison de Quartier des Courtillières. Y seront conviés les autres élèves du collège, les parents et les professeur.e.s de l’établissement. Nous tâcherons ensuite - comme cette année- d’organiser un temps d’échange et de convivialité autour d’un « apéritif convivial» afin que le public et le groupe puissent échanger et partager au delà du moment de la représentation. L’envie est que le spectacle soit l’occasion de faire encore un peu plus société les uns avec les autres.
Comme nous aurons travaillé en étroite collaboration avec le collectif superbrut.es, nous présenterons sans doute une partie de leur « matière textuelle et sonore » au sein du spectacle. Les élèves ayant participé à leur CAC seront très chaleureusement invités à assister à la représentation.
Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)
Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
- L’implication des élèves est au coeur même de ce projet. Il ne s’agit pas de leur donner un spectacle tout fait, mais bien de le co-constuire avec eux. Tout doit se faire à partir d’eux, de leurs réfléxions, de leurs envies, de leurs imaginaires ou de leur vie. Les ateliers d’écriture guidés seront là pour leur permettre de s’exprimer, par écrit ou par oral, et les ateliers de pratiques théâtrales viseront à les faire participer corporellement à cette recherche. Les élèves seront amenés à chercher par eux-mêmes une façon de mettre en mots, en corps, en chants ou en sons la narration sur laquelle nous nous serons collectivement arrêtés. La forme finale à laquelle ils aboutiront sera ainsi à leur image, façonnée et menée par eux.
Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)
La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
- La thématique de l’égalité femmes-hommes sera présente en filigrane tout au long du parcours, puisqu’elle est au coeur des questionnements de stéréotypes de genres qui sont très présents dans les contes traditionnels. Nous viendrons questionner les imaginaires collectifs autour des personnages typiques tels que le prince, la princesse, la belle-mère, les soeurs, la sorcière, la fée, le roi, etc. Ces figures habituelles qui nourissent les contes peuvent-elles être modernisées ? Sont-elles associées à des genres, à des fonctions, à des allures ? A quel point sont-elles ou non des miroirs de notre société ? Pouvons-nous re-inventer des imageries collectives à l’aune des changements que nous aimerions voir poindre dans notre société ?
Intégration de mesures liées à la transition écologique
Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
- Au sein de la compagnie, nous n’avons pas spécialement pris de mesures sur la transition écologique, mais nous veillons à avoir un impact carbone le plus limité possible : les artistes privilégient le train comme moyen de transport dès que ça leur est possible, sinon ils voyagent dans le même véhicule (utilitaire pour transporter le décor), le liquide qui sert à faire des bulles de savon du spectacle « Plonge! » est issu d’un précieux mélange secret, mais il est éco-responsable et respectueux de l’environnement. Nous veillons à utiliser des gourdes que nous remplissons au robinet des différents théâtres pour éviter la surconsommation de bouteilles en plastique et nous demandons des repas végétariens en tournée. Dans le cadre du parcours, nous n’allons pas spécialement établir de mesures de transition écologique, mais nous veillerons également à ce que le projet ne soit pas énérgivore : les deux intervenantes artistiques sont véhiculées en vélo, nous ferons en sorte d’acheter le strict nécessaire en terme de matériel pédagogique et de favoriser le recyclage.
Implication active de la famille dans le parcours
Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
- Les parents seront conviés à la restitution publique du projet. Ils pourront aussi être conviés aux sorties au théâtre si celles-ci se font hors du temps scolaire.
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
- Les familles ne seront pas directement impliquées dans le projet. Cependant, le parcours ayant pour toile de fond les stéréotypes dans les récits collectifs, les élèves seront encouragés à porter un regard sur les règles tacites qui régissent le monde qui les entoure. En cela, la famille peut-être un terrain d’étude idéal pour analyser la place et la fonction de chacun de ses membres.
3. Co-construction du parcours
Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
- Ce projet est en lien direct avec les axes suivants du projet d’établissement 2024-2029 du collège Jean Jaurès :
- Axe 1 (partie3): Cultiver l’ambition, l’estime de soi (confiance) et s’ouvrir au monde
- Axe 2 (partie 3) : Ouverture culturelle
De plus, ce projet s’inscrit pleinement dans les axes du projet d’établissement, notamment son volet culturel et citoyen. En travaillant à la réécriture et à la modernisation d’un conte traditionnel (comme Cendrillon), les élèves seront amenés à déconstruire des stéréotypes (notamment de genre), à réfléchir à la figure du monstre, aux ressorts de l’aventure et à la ruse comme outil narratif. Le projet favorise l’ouverture culturelle, le développement de l’esprit critique et la prise de parole. Il pourra donner lieu à des rencontres interclasses dans le cadre d’un travail d’écriture collectif.
Plusieurs étapes seront balisées tout au long de l’année, permettant un suivi progressif : écriture collective, mise en voix, mise en scène, répétitions, restitution publique.
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
- L’ENT pourra être mobilisé tout au long du projet : carnet de bord numérique (Padlet, blog ou cahier multimédia), échanges d’idées entre élèves, dépôt de travaux intermédiaires. Des outils numériques permettront de valoriser par exemples les grandes étapes du projet (photos, extraits audio ou vidéo, interviews, comptes rendus) et de favoriser l’appropriation des apprentissages. Une partie des productions pourra être diffusée via les canaux internes ou les réseaux pédagogiques du collège.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
- Ce projet de réécriture moderne de Cendrillon, centré sur la lutte contre les stéréotypes, s’inscrit dans le programme de français de 6e. Il permet de travailler plusieurs compétences du cycle 3 : lire et comprendre un texte patrimonial (le conte), écrire à partir de contraintes (réécriture, modernisation), développer l’expression orale (lecture à voix haute, jeu théâtral, débat), enrichir le vocabulaire et travailler la syntaxe narrative.
Le projet fait le lien avec plusieurs objets d’étude du programme, comme Rencontrer des monstres : expérience de l’autre, expérience de soi (récit), Se masquer, jouer, déjouer (théâtre), ou encore Chanter et enchanter le monde (poésie). Il intègre aussi des dimensions artistiques (mise en scène, expression créative) et encourage une approche interdisciplinaire (musique, arts plastiques, EMI), tout en s’inscrivant dans le Parcours d’éducation artistique et culturelle (PEAC).
Enfin, en travaillant sur la question des stéréotypes, le projet participe à la formation du citoyen, en favorisant l’expression de soi, le respect des autres et le travail coopératif.
Application MICACO | Date : 03/07/2025