Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège
Edition | Année parcours : 2025
Informations sur le parcours à la date du : 03/07/2025
Passagers Clandestins
Coordonnées du collège
- Collège affecté : Collège Pierre Curie
- Ville : BONDY
- Classe : 5ème
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Coordonnées de la structure
- Nom de la structure : F93
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Coordonnées de la personne ressource
- Identité : Madame Camille Balaudé
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1. Articulation avec un processus de création :
Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir
Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e et de l'intervenant.e supplémentaire
- Aurélien Judic est doctorant au Museum National d'Histoire Naturelle (MNHN) - Centre d'Ecologie et des Sciences de la COnservation (CESCO), en CIFRE chez Mugo paysage et associé à Assas Etudes Environnementale. Il est l’auteur de « Trier le vivant urbain. Entre héritages et normes, des pratiques toujours teintées de sélection » paru chez VertigO. Son
parcours est riche et atypique puisqu’il a d’abord été éducateur spécialisé, puis a repris ses études à l’École du Breuil (école d’art et technique du paysage) pour devenir jardinier. Après trois années d’exercice de cette profession, il a souhaité compléter sa formation afin d’acquérir des notions d’écologie et a ainsi obtenu le master Biodiversité, Écologie & Évolution du Muséum national d’Histoire naturelle. De ce parcours pluridisciplinaire naîtra la volonté de créer des ponts entre le monde du paysage et celui de l’écologie scientifique, de comprendre comment les gestionnaires d’espaces verts peuvent s’approprier les enjeux liés à la biodiversité et ainsi mieux les intégrer dans leurs missions.
https://journals.openedition.org/vertigo/42154
Articulation du parcours avec les projets de l'intervenant.e et de l'intervenant.e supplémentaire
- Aurélien a d’abord travaillé en tant qu’éducateur spécialisé, et grâce à cette formation, il a longtemps été en contact avec un public adolescent, en Seine-Saint-Denis où il a travaillé. Il
a par ailleurs participé à de nombreux ateliers de sciences participatives qu’il perçoit tels de véritables leviers de montée en connaissances et en compétences, et a aidé à en développer des outils (Propage, Florilège) au sein de son laboratoire. Sa première expérience avec F93 a prouvé ses qualités pédagogiques et sa fine connaissance des parcs et espèces en présence. A travers plusieurs protocoles simples, il souhaite amener les élèves à questionner les liens qu'entretient les hommes avec le reste du vivant, à mieux comprendre les familles de polinisateurs et leurs rôles et à connaitre les bons gestes à adopter face aux espèces exotiques.
2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)
Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
- Les espèces exotiques envahissantes (EEE) ont des conséquences aussi importantes que les catastrophes naturelles. Pour mieux les comprendre, les élèves se demandent ce qui caractérise une espèce invasive (animaux, plantes), et effectuent des sorties d’observation de proximité ou interrogent des témoins, en se demandant si un cas est présent, pour quelles raisons et pour quels impacts.
Accompagnement des enseignant.es
Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
- Un premier temps d’échange permet aux enseignants et à l’intervenant de se rencontrer avec la chargée de projet de F93 autour des grands axes du projet définis auparavant ensemble : chacun pourra revenir sur ses objectifs pédagogiques de découverte d’un champ scientifique et d’aboutissements, la méthodologie à mettre en oeuvre… dans le but d’agréger ces objectifs pour trouver une articulation cohérente et fluide. C’est l’occasion de faire le point sur les connaissances des élèves, les projets menés en parallèle par la classe, et de faire coïncider le calendrier du projet avec l’articulation du programme, d’envisager l’implication des enseignants d’autres disciplines pour les prendre pleinement en compte. À cette réunion, se pose aussi la question des sorties qui seraient pertinentes au regard du profil de la classe, des souhaits des enseignants et du contenu du projet. Grâce aux retours de l’enseignant, l’intervenant pourra juger du degré de difficultés des exercices prévus, et les adapter ; l’enseignant pourra quant à lui mener un travail complémentaire hors séances pour appuyer certaines notions indispensables à la bonne compréhension du projet. Les échanges incessants tout au long de l’année entre les intervenants, l’enseignant et la chargée de projet permettent des réajustements constants. Les nombreux temps d’analyse en cours de parcours, qui seront notamment initiés par la rencontre avec plusieurs intervenants supplémentaires, permettront d’adapter, de modifier, de refaire le point si nécessaire, au vu des retours des élèves.
L’intervenant.e (ou les intervenant.es) a/ont t-il.s/t-elle.s déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel.s collège.s, la/les ville.s et ce qui motive le renouvellement de sa/de leur candidature.
- Aurélien Judic a déjà participé ponctuellement au projet CAC« Vivre sa vie », saison 2025/26 avec F93 au sein du collège La Courtille à Saint-Denis, en accompagnant la classe sur un terrain d’observation. Il souhaite renouveler sa participation en menant le projet dans sa totalité puisqu’il s’agit d’un sujet qu’il connait parfaitement, central dans le laboratoire de recherche du CESCO auquel il appartient et ainsi saisir l’opportunité de pouvoir rajouter des données grâce à ses protocoles de sciences participatives.
L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures
Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué. Merci de préciser la répartition horaire par intervenant.e lorsqu'il y en a deux.
- Exotiques et envahissantes pour qui ? (6h)
L’intervenant commence par définir les termes « exotiques » vs « indigènes », « envahissantes », avant de brosser un état des lieux en France et à l’étranger. De quelles espèces les élèves ont-ils entendu parler ? Les reconnaissent-ils ? D’où viennent-elles ? En introduisant la question de la provenance, l’intervenant amène les élèves à enquêter pour retracer les trajectoires de certains spécimens. Ils recensent les raisons de ces colonisations : mondialisation, réchauffement climatique, stabilisation des sols, mais aussi décoration et consommation.
Zéro prédateur (10h)
La classe part ensuite explorer un parc à proximité du collège afin de repérer les espèces en présence. Munis de leurs instruments et de fiches de terrain, ils observent insectes et plantes et enregistrent des oiseaux. Les spécimens sont identifiés grâce aux outils de classification propres à l’écologue (relevé floristique, clé de détermination…), puis renseignés et pris en photo, avant d’être relâchés. En classe, ils serviront à élaborer un herbier. L’intervenant aborde alors la survie de ces espèces et leur mode d’adaptation : sont-elles dans un milieu hostile et compétitif ou favorable ? Quel est leur potentiel de dispersion ? Comment procèdent-elles ? À travers plusieurs cas, les élèves tentent de saisir les impacts des EEE, les moyens de prédations plus immédiats des animaux, les actions de l’homme qui favorisent leur expression et les stratégies à l’œuvre (modification du cycle de l’azote, sécrétion de substances nocives, asphyxie etc..).
Intelligence collective (4h)
Enfin, l’intervenant élargit la réflexion à d’autres plans (économique, politique, sanitaire…) en invitant les élèves à recueillir les témoignages d’acteurs (agent technique d’espaces verts, d’agents douaniers…), afin de réfléchir ensemble aux mesures à prendre et aux outils de communications à solliciter et fabriquer pour sensibiliser le public.
Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique
Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
- La classe se rend ensuite dans un parc voisin avec Nicolas Pluchon, éducateur nature de la LPO/ Ligue de Protection des Oiseaux pour une sortie ornithologique avec un accent mis sur les espèces exotiques telles que la bernache du Canada, l’écrevisse de Louisiane, le léiothrix jaune ou la perruche à collier qui s’installent en Ile-de-France. Cette sortie d’observation et de recensement permet d’aborder avec le groupe l’impact sur les oiseaux autochtones, afin de mettre en évidence des problèmes survenus comme la compétition pour les lieux de nidification. L’occasion aussi d’essayer de comprendre pourquoi certains parlent d’espèces envahissantes quand d’autres préfèrent parler de nuisibles. La classe profite d’une visite guidée des Grandes Serres du Jardin des Plantes dans lesquelles se trouvent plusieurs espèces exotiques, dont certaines envahissantes. L’occasion de déambuler dans 3 milieux distincts et découvrir les stratèges de certaines plantes pour s’adapter au climat, s’entraider ou encore l’utilisation faite par les hommes d’autres espèces. La classe part ensuite à la recherche des EEE dans le jardin de l’école de botanique, identifient les plus communes, leurs différentes familles et questionnent les jardiniers sur les techniques pour les maitriser et la raison de les avoir plantés initialement. Ce témoignage procure une excellente entrée en matière pour entamer la dernière partie du projet grâce à un point de vue d’un professionnel.
L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet
Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
- Au fur et à mesure de l’avancement du projet, des moments seront destinés à venir en complément de l’atelier générer de nouvelles discussions, favorisant la parole individuelle et la réflexion collective. Plusieurs temps de réflexion permettront ainsi des débats en classe entière sur : - tous les acteurs touchés par la question des EEE, les particuliers, les écologues, les chercheurs, mais aussi les assureurs, les douaniers, les politiques, etc… - le métier d’illustrateur aquarelliste naturaliste, qui collabore avec les chercheurs : grâce à une intervention ponctuelle en classe, les élèves comprendront à la fois les missions, cahier des charges, publics visés par ce type de rendu d’une précision extrême, et profiteront d’un temps d’initiation à l’aquarelle naturaliste pour saisir les enjeux scientifiques et esthétiques. Des temps d’analyse critique inviteront la classe à prendre du recul sur le projet lui-même, pour s’assurer : - que l’articulation et la progression du projet soit claire et redonner les objectifs - qu’elle s’approprie bien les nouveaux concepts abordés, et replace les sorties dans la problématique du projet - que la restitution soit préparer comme il se doit, en rassemblant l’ensemble des éléments nécessaires. Un dernier temps à la fin de la restitution permettra de tirer un bilan commun en termes d’expérience partagée.
La restitution, temps de cloture du projet
Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
- En fin de projet, l’ensemble de la documentation, des observations et des productions graphiques des élèves, des échanges, les protocoles testés et les recherches menées seront consignés dans une archive consultable au CDI. Cette documentation sera présentée par les élèves à leurs pairs, leurs parents et l’ensemble de la communauté éducative lors d’une rencontre, afin de sensibiliser à la reconnaissance des EEE et aux mesures à prendre en tant que citoyen éclairé. Cette archive servira de kit de ressources que les enseignants ou éco-délégués pourront réactiver en toute autonomie, et pourra continuer d’être mise à jour et alimentée par ses futurs usagers.
Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)
Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
- Les méthodes scientifiques utilisées lors de ce projet mettent au cœur de la démarche les élèves. En effet, ce sont eux qui vont collecter les informations, observer et analyser les terrains de proximité du collège et les comparer avec des terrains plus éloignés, comme la forêt. Les élèves se feront aussi témoins des phénomènes d’invasion à l’échelle de leur environnement proche puisque des EEE sont régulièrement présentes dans les jardins des établissements et espaces avoisinants, et vont pouvoir contribuer à les répertorier, voire lutter contre elles. Ce projet développera leur compréhension des changements climatiques et l’impact des hommes sur la biodiversité. Ce faisant, ils pourront développer une conscience écologique plus poussée et comprendre, au contact de différents acteurs et structures, quels sont les enjeux militants de la cause écologique, et aider à les faire connaitre du grand public (collège et familles).
Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)
La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
- La question écologique abordée dans ce parcours se prête particulièrement aux questions d’égalité hommes-femmes. Cette question ne sera certes pas abordée frontalement lors du parcours, néanmoins, elle sera présente en filigrane tout au long du parcours car il sera question de la place des femmes dans le milieu scientifique. Il pourra être aussi question de l’impact de l’exploitation de la nature par les humains, et notamment les hommes, qui a mené aux changements naturels évoqués dans ce parcours. À ce titre, les théories de l’écoféminisme peuvent être pertinentes pour comprendre les mécanismes du déséquilibre de la biodiversité, et pour souligner un nouveau type d’attention aux questions environnementales (liées à la santé et à la vulnérabilité) ainsi qu’à une autonomie de l’économie qui occulte sa dépendance vis-à-vis de l’environnement terrestre.
Intégration de mesures liées à la transition écologique
Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
- F93 a mis en place depuis plusieurs années un certain nombre de mesures spécifiques liées à la transition écologique. L’équipe est invitée à réguler sa consommation en énergie en limitant le chauffage des bureaux à 19°C (et en limitant l’usage de la climatisation aux situations exceptionnelles de grandes chaleurs l’été). Les lumières et les ordinateurs sont par ailleurs systématiquement éteints quand ils ne sont pas utilisés. Le tri des déchets a par ailleurs été mis en place. Une sensibilisation aux bonnes pratiques numériques a également été menée afin de ne pas stocker ou envoyer des documents trop lourds. Les déplacements de l’équipe se font la grande majorité du temps en transports en commun, sauf quand ce n’est pas possible pour des raisons logistiques et/ou de planning. Dans le cadre des projets que nous menons, notamment lors des restitutions, nous privilégions le réemploi de matériaux que nous avons déjà utilisés et qui sont en réserve ou que nous trouvons dans les stocks des établissements. Dans la mesure du possible, les sorties proposées aux classes s’effectuent en transports en commun, et l’utilisation de l’ENT et des supports numériques est privilégiée à l’impression de documents papiers quand cela n’est pas un frein pour l’apprentissage des élèves. Enfin, nous intégrons dans notre programmation des projets consacrés à la transition écologique tels que celui-ci, qui s’attaque pleinement à un problème concret et grandissant.
Implication active de la famille dans le parcours
Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
- La réunion du début de trimestre avec les professeurs et les parents d'élèves sera l’occasion de présenter le projet, ainsi que son déroulé. L’intervenant sera présent et pourra parler de son parcours, ses motivations et de ses interventions en classe, et la chargée de projet de F93 présentera les engagements de F93 envers les collégiens ainsi que la manière dont les projets sont conçus et leurs enjeux. Les temps forts seront aussi explicités, avec la possibilité pour les parents de s’impliquer dans le projet à certains de ces moments. Toutes les informations seront mises sur l’ENT et leur permettront de suivre pas à pas le déroulement de l’atelier.
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
- Lors de la restitution du projet en fin d’année, les familles seront invitées à réfléchir et témoigner au sujet des changements et pratiques qu’elles auraient pu observer dans leur environnement proche, leur jardin, au parc, sur leurs balcons. Leurs observations seront un tremplin pour les élèves et l’équipe encadrante qui pourront à leur tour apporter des éclairages sur la biodiversité en ville, ainsi que les enjeux de la science participative pour faire comprendre aux parents que leurs échanges participent de la réflexion globale et l’engagement citoyen. A la suite de ce moment, les parents auront des outils pour reconnaitre les EEE dans leur quotidien et adopter la bonne attitude vis-à-vis d’elles.
3. Co-construction du parcours
Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
- Le projet « Passagers clandestins » répond à plusieurs objectifs exprimés dans le projet d’établissement comme : - Ouvrir l’élève au monde et aux autres : un projet sur les espèces exotiques envahissantes qui couvre aussi bien les plantes que les insectes et les oiseaux offre aux élèves une ouverture originale qui les oblige à penser qu’ils cohabitent avec d’autres espèces sur cette planète ; celles-ci sont affectés par des phénomènes de changement climatique et les comportements des humains Ils doivent ainsi entendre leur place et rôle dans un équilibre plus global. Par ailleurs, à travers les sorties et les intervenants (ainsi que leurs laboratoires de recherche), le collège aura tissé pendant le projet des partenariats culturels dont les élèves peuvent se ressaisir pendant leur scolarité. - Valoriser les élèves et leurs réussites : à travers la restitution, qui sera présentée aux autres élèves de l’établissement et aux parents notamment, les élèves pourront mettre en avant leur travail tout au long de l’année sur le sujet de la biodiversité. De même l’intervenante n’aura de cesse de valoriser et encourager chaque intervention des élèves pour les mettre dans un climat de confiance.
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
- L’ENT sera à la fois un centre de ressources pour suivre l’avancée du projet et un moyen de garder le lien entre les différents acteurs du projet. En effet, seront mis sur l’ENT tous les documents relatifs aux sujets abordés en séance et qui pourront être réemployés dans le futur (définitions, inventaires des espèces exotiques envahissantes, liste rouge, planche de classification, fiche de terrain, articles d’actualité…), les observations et les analyses faites lors des sorties de terrains, ainsi que la réflexion et la construction de la restitution. L’objectif est d’en faire un espace actif qui servira à la continuité du projet entre les séances. L’ENT servira aussi à la communication entre les enseignants entre eux et avec les élèves (rappel des dates des séances et des sorties, les éventuels changements de programme etc…) ; l’ensemble étant disponible aussi pour la direction et les parents. L’ENT embrassera un autre rôle propice au thème du projet qui est celui de vecteur de connaissances sur les espèces exotiques envahissantes, puisque tous ceux qui consulteront l’enquête menée par la classe pourront mieux reconnaitre celles-ci dans leur entourage et ainsi agir directement sur leur jardin, le square voisin ou veiller à ne pas les acheter ni les planter, voire à les arracher, comme le préconisent les écologues qui encouragent les individus à agir en tant que citoyens avertis et contribuer au ralentissement de leur propagation.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
- Le projet « Passager Clandestins» s’inscrit dans le programme de Sciences et Vie de la Terre du cycle 4 et plus particulièrement à travers ses trois grands axes : « La Planète Terre, l’environnement et l’action humaine », « le vivant et son évolution », « le corps humain et la santé. » et notamment les thèmes suivants : • Caractériser quelques-uns des principaux enjeux de l’exploitation d’une ressource naturelle par l’être humain, en lien avec quelques grandes questions de société : Expliquer comment une activité humaine peut modifier l’organisation et le fonctionnement des écosystèmes en lien avec quelques questions environnementales globales ; Analyser les impacts engendrés par le rythme, la nature (bénéfices/nuisances), l’importance et la variabilité, des actions de l’être humain sur l’environnement. • Quelques exemples d’interactions entre les activités humaines et l’environnement, dont l’interaction être humain - biodiversité (de l’échelle d’un écosystème local et de sa dynamique jusqu’à celle de la planète). Plus largement les élèves développeront les compétences suivantes : • Pratiquer des démarches scientifiques: Formuler une question ou un problème scientifique; Proposer une ou des hypothèses pour résoudre un problème ou une question. Concevoir des expériences pour la ou les tester ; Utiliser des instruments d’observation, de mesures et des techniques de préparation et de collecte ; Identifier et choisir des notions, des outils et des techniques, ou des modèles simples pour mettre en œuvre une démarche scientifique. (Domaine du socle : 4, 2, 1 • Concevoir, créer, réaliser : Concevoir et mettre en œuvre un protocole expérimental (Domaine du socle : 4) • Domaine du socle 2 • Pratiquer des langages : Lire et exploiter des données présentées sous différentes formes : tableaux, graphiques, diagrammes, dessins, conclusions de recherches, cartes heuristiques, etc ; Représenter des données sous différentes formes, passer d’une représentation à une autre et choisir celle qui est adaptée à la situation de travail. • Adopter un comportement éthique et responsable : Identifier les impacts (bénéfices et nuisances) des activités humaines sur l’environnement à différentes échelles ; Fonder ses choix de comportement responsable vis-à-vis de sa santé ou de l’environnement sur des arguments scientifiques.
Application MICACO | Date : 03/07/2025