Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège
Edition | Année parcours : 2025
Informations sur le parcours à la date du : 03/07/2025
Le monde existe-t-il?
Coordonnées du collège
- Collège affecté : Collège Olympe de Gouges
- Ville : NOISY-LE-SEC
- Classe : 3ème
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Coordonnées de la structure
- Nom de la structure : Festival Côté Court
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Coordonnées de la personne ressource
- Identité : Madame Delphine Verron
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1. Articulation avec un processus de création :
Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir
Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e et de l'intervenant.e supplémentaire
- Olivier Babinet :
Je travaille sur un long métrage en live action qui est l’adaptation française des romans graphiques cultes de Joe Matt (adulé par Robert Crumb et Matt Groening le créateur des Simpson). Qui sera produit par Kidam production (qui a produit mon film Swagger réalisé à Aulnay sous bois avec les collégiens du collège Debussy).
Je travaille sur une suite du BIdule avec les auteurs originels, située dans un futur proche où les humains ont de plus en plus de mal à faire la différence entre la virtualité et la réalité, entre l’intelligence humaine et l’intelligence artificielle.
Je travaille sur l’adaptation en bande-dessinée d’un scénario de film d’anticipation que j’ai écrit il y a quelques années. Avec l’illustrateur Donatien Mary (qui collabore notamment avec Marguerite Abouet écrivaine et scénariste franco-ivoirienne sur la série du commissaire Kouamé).
Je suis en discussion avec des producteurs sur un projet de long-métrage ELLE-N, une comédie dramatique qui parle de fin de vie. Dont les deux principaux protagonistes sont un vieux roboticien suicidaire et son robot doué d’intelligence artificielle, qui comporte une part de mystère.
Articulation du parcours avec les projets de l'intervenant.e et de l'intervenant.e supplémentaire
- Le projet proposé à la classe traverse les thématiques que j’aborde dans mes projets personnels, nos récits vont donc naturellement se croiser et s’alimenter.
D’autre part, j’aiderai les élèves, même les plus timides, à oser exprimer leurs idées, à les mettre en forme, pour écrire un projet de documentaire de cinéma qui flirte avec la fiction. Je les aiderai à réaliser ce film, en leur donnant des responsabilités. En leur faisant endosser les différents postes d’une équipe de tournage : auteur, repéreur, chef-opérateur, régisseur, maquillage, effets spéciaux, lumière, costumes, etc…
Les aspects de mon travail les plus sollicités seront la construction du scénario, la préparation des interviews, la réalisation et la post production je l’espère.
2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)
Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
- J'aimerais lancer la classe sur cette piste de réflexion : Interroger l'existence même de la réalité à notre folle époque, pour qu'ils réalisent un film documentaire réaliste mais qui joue parfois lui-même avec l’idée de réalité. Le corps du film sera constitué d’entretiens qui auront pour sujet le futur et la coexistence de plus en plus importante entre réalité et réalité virtuelle. Et le film lui-même utilisera par moments les nouveaux outils de création de l'IA pour “falsifier“ et “brouiller” la réalité.
Accompagnement des enseignant.es
Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
- La coordinatrice de Côté court, l'artiste et les deux enseignantes seront en lien régulier via un groupe whatsap dédié au projet. Nous pourrons échanger des idées, des infos, des ressources, parler de ce qui fonctionne, de ce qui fonctionne moins, et régler des détails pratiques d'organisation.
D'autre part, les enseignantes se feront le relais du projet auprès de leurs paires. Plusieurs classes et professeurs pourront participer à la projection de Swagger (film d’Olivier Babinet - l'une des sorties culturelles) et les échanges qui suivront. Ce sera un moyen d’être identifié dans le collège et de faciliter le “casting“ des protagonistes de notre film, les interviewés, si nous voulons l’étendre à d’autres classes.
L’intervenant.e (ou les intervenant.es) a/ont t-il.s/t-elle.s déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel.s collège.s, la/les ville.s et ce qui motive le renouvellement de sa/de leur candidature.
- Olivier Babinet :
J’ai fait un CAC au collège Debussy sur le basculement de la réalité au fantastique au cinéma. Dans ce cadre, les élèves d’une classe de quatrième ont réalisé, avec mon aide, 4 courts-métrages fantastiques. Puis, l’année suivante, j’ai été en résidence IN SITU, à Debussy toujours. Dans ce cadre, les élèves de la classe de quatrième avec laquelle je travaillais, ont réalisé 4 courts-métrages de science-fiction “imaginez Aulnay dans 100 ans”. Les génériques en stop motion ont été réalisés par une classe de troisième avec mon aide et celle de deux membres de mon équipe, un animateur stop motion et un chef décorateur. Tous deux ont également travaillé avec Michel Gondry sur son film La Science des Rêves, mais aussi sur ses clips pour Bjork et Radiohead notamment.
J'aimerais travailler à nouveau avec des collégiens. Je l'ai beaucoup fait depuis que je suis cinéaste, j’ai animé des workshops et des ateliers avec des collégiens, des lycéens et des étudiants un peu partout, en France, au Maroc, à Puerto Rico, New-York et même jusqu’en Chine. Mais je ne l’ai quasiment plus fair depuis deux ans, à part quelques master class et débats autour de mes longs-métrages. Et cela manque à ma vie.
Pour avoir conçu et animé des ateliers avec des enfants et des adolescents, je sais que je peux les aider à aiguiser leur imaginaire et leurs réflexions. Puis à mettre en forme leurs idées pour élaborer des films. J’ai très hâte de m’y remettre car je sais par expérience, qu'ils vont, en retour, m'apporter un regard neuf, qui m'aidera, moi aussi, à approfondir mes réflexions. C'est donnant-donnant. Nous allons, ensemble, aiguiser nos imaginaires.
C'est une grande chance et je dirais même plus, une nécessité, pour un cinéaste de rester en contact avec la jeunesse. Grâce à ces collégiens que je ne connais pas encore, je vais pouvoir me connecter directement au monde d'aujourd'hui. À sa réalité.
L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures
Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué. Merci de préciser la répartition horaire par intervenant.e lorsqu'il y en a deux.
- Les 20h d'ateliers pratiques arrivent à la suite des 10h de réflexion. Elles permettront de mettre en pratique les concepts discutés en classe, et les réfléxions menées collectivement.
Ces 20h seront consacrées à la préparation du tournage et au tournage lui-même, ainsi qu'aux questions de montage, que nous souhaitons mettre en pratique avec les élèves.
-2 heures : Repérages et répétition technique (prise en main des outils techniques : son et image)
-6 heures : 1 journée de tournage
-6 heures : travail sur les fausses séquences d’interviews en AI avec un logiciel. Devoirs à la maison (ou en classe avec l'enseignante de français) pour terminer/affiner les séquences en AI.
-6 heures : montage image et son (avec une monteuse ou un monteur (qui, dans l’idéal, aura dérushé et prémonté les films en amont). Nous aimerions proposer à la monteuse de Swagger, Isabelle Devinck de travailler sur cette étape avec les élèves.
Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique
Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
- Olivier Babinet :
SORTIE 1 : projection de mon film Swagger en salle. Précédée de 3 épisodes du Bidule (3x3mn) et de deux publicités que j’ai réalisées. Puis nous entamerons une discussion ouverte avec les élèves autour des films vus mais aussi sur mon métier et les métiers du cinéma en général. Au cinéma “Trianon” de Romainville.
SORTIE 2 : Projection au cinéma : Je propose de voir ensemble Total Recall de Paul Verhoeven adapté de Philip K Dick ou The Truman Show de Peter Weir. Si cela est possible, en termes de temps, j’aimerais leur projeter un épisode de Twilight zone.
SORTIE 3 : Visite d’une exposition en rapport avec la réalité virtuelle et l’intelligence artificielle, s’il y en a une de pertinente à cette période.
L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet
Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
- Olivier Babinet :
2 heures de réflexion en classe autour de notre projet : Comment réaliser un documentaire sur la vision du futur et d’un monde où l’on aura du mal à faire la différence entre la réalité et la “réalité artificielle”. Imaginer ensemble ce projet de documentaire-fiction.
2 heures. Constitution des équipes : Qui veut interviewer? Qui veut être interviewé? Comment interviewer des élèves du collège qui ne sont pas dans la classe? De la sixième à la troisième. Comment les “caster“? Comment les convaincre de nous faire confiance? Quelles questions poser aux différents interviewés? Définir ensemble notre liste de questions. Devoirs à la maison : Réfléchir chacun, à la maison à 3 questions à poser.
2 heures. Décider quelles séquences seront documentaires et quelles séquences seront fictionnelles? Comment glisser de fausses interviews de faux collégiens “artificiels” générés par IA au milieu des vrais protagonistes interviewés?
2 heures de réflexion et préparation en classe. Lecture des différentes questions écrites à la maison/choix des questions. Préparer et organiser le tournage. Quel est le meilleur moment pour interviewer les protagonistes ? Dans quel décor?
Si cela est possible j’aimerais faire intervenir Jamie Harley, réalisateur de clips géniaux entièrement réalisés à l’aide de l’intelligence artificielle, (créé grâce à Stable Diffusion (un outil qui permet de générer des images à partir d’un texte) et à Deforum (un système d’animation en open source). Pour qu’il nous fasse une petite formation accélérée et nous conseille sur les outils à utiliser et acquérir pour notre projet. https://www.beauxarts.com/videos/quand-flavien-berger-tripe-avec-lintelligence-artificielle/
On pourrait également imaginer l’intervention de Mathieu Mantovani lors des heures de création de nos images artificielles. Mathieu est un réalisateur de clips et de publicités de talent, qui utilise beaucoup l’IA ces dernières années. Il est aussi le propriétaire d’une galerie consacrée à l’IA, qui pourrait, peut-être même, rêvons un peu, accueillir notre documentaire dans ces murs. https://www.anneezero.com/
La restitution, temps de cloture du projet
Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
- Lors du festival Côté court en juin 2026, tous les élèves, enseignants et cinéastes intervenants se retrouveront une demie journée au Ciné 104 (Pantin), et auront l'occasion de présenter chacun leur film. Ils pourront découvrir le travail des autres classes (CAC) ainsi que l'ambiance du festival au Ciné 104. Un programme de films du festival leur sera proposé après la découverte des films réalisés dans le cadre du CAC. Il s'agit avant tout d'un temps convivial, qui permet de valoriser les projets et leur aboutissement. Les élèves sont invités à présenter eux-même leur film et à rendre compte de leur expérience.
Nous souhaitons d'autre part proposer un temps de restitution au sein de l'établissement, afin de donner à voir le film aux enseignants et élèves du collège. Les familles des élèves ayant participé au projet seront également conviées, à l'ensemble des temps de rencontre.
Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)
Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
- Tous les élèves de la classe participeront au projet de sa création à son écriture en passant par le tournage. Chaque élève doit amener sa singularité à ce projet qui le valorisera. L’idée, c’est d'embarquer tous les élèves. Ceux qui sont les plus fragiles scolairement pourront trouver leur place grâce à ce projet qui mettra en avance des compétences différentes de celles habituellement étudiées en classe.
Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)
La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
- L’égalité femmes-hommes sera présente dans ce projet dans le sens où il s’agira d’amener filles et garçons à travailler ensemble puisqu’il s’agit de l’élaboration d’un film, donc d’une œuvre collective.
De plus, nous ne faisons aucune différence dans l’attribution des postes d’un film, ou lors du tournage, selon que l’on est une fille ou un garçon. Ce qui compte c’est la motivation, l’esprit d’équipe. Lors des séances de travail avec les élèves, une attention particulière sera portée sur la prise de parole et sur les prises de décision au sein des groupes de travail.
Nous veillerons à présenter les métiers du cinéma de la façon la plus neutre possible, avec des représentants des différents genres à tous les postes techniques ou de création.
Intégration de mesures liées à la transition écologique
Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
- Olivier Babinet : Mon dernier film NORMALE est un des premiers tournages Français écoresponsables. Je m’efforcerai que nous ne gâchions rien et que nous laissions toujours les endroits que nous filmons propres. Et nous aborderons le thème de l’écologie et la pollution absurde liée au monde virtuel dans le monde réel, dans certaines de nos questions.
De plus, Côté court est dans une démarche éco-responsable globale et réalise actuellement son bilan carbone (nous suivons une formation tout au long de l'année).
Implication active de la famille dans le parcours
Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
- Elysabeth Aicardi : Les parents des élèves de la classe seront régulièrement tenus au courant du projet via des messages sur Pronote (Avant le projet, pendant, et après).
Un temps de restitution sera organisé avec une projection pour la famille au sein du collège. Lors de mon précédent CAC, j’avais organisé cette projection finale au collège accompagnée d’un goûter pour les élèves et leur famille. Ce fut un moment convivial fort, et les élèves étaient fiers de présenter leur travail aux parents.
Olivier Babinet : Nous avons également évoqué, un événement lors du festival Côté court, qui pourrait rassembler les travaux de notre CAC et ceux des élèves du collège Debussy lors de ma résidence IN SITU. Ma résidence IN Situ à Aulnay sera l’occasion de fabriquer des films de fiction, sur cette même thématique, inspirés par les questions soulevées lors du CAC. Le travail documentaire du CAC servant à alimenter et donner une base de réflexion aux films de fiction de la résidence IN SITU. Dans l'idéal cette journée au 104 serait constituée de projections de nos films, suivie d’un débat avec le public, animé par les élèves. Et d’interventions d’artistes et de scientifiques. Olivier
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
- Olivier Babinet : Je propose de demander aux élèves d’interviewer leurs parents avec un téléphone. En leur posant quelques-unes de nos questions sur le futur et l’arrivée de l’intelligence artificielle dans nos vies. Un court bout à bout, plus brut que notre film, sera projeté le jour de la restitution au collège mais aussi lors de la journée au 104.
3. Co-construction du parcours
Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
- Elysabeth Aicardi :
Le collège Olympe de Gouges accorde une grande place au “Vivre ensemble” dans son projet d’établissement. Un mois du “Vivre ensemble” est en effet organisé tous les ans depuis 4 ans. Pour ce CAC, il s’agira du vivre ensemble dans la classe mais aussi avec d’autres classes. Lors de mon précédent CAC, nous avions fait appel à des élèves d’une autre classe pour faire de la figuration pendant le tournage et tenir de petits rôles dans le film. J’aimerais réitérer cette expérience.
De plus, le tournage se fait dans l’enceinte du collège, ce qui permet des temps d’échanges et de dialogues avec les élèves intrigués et intéressés par le tournage.
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
- Nous utiliserons beaucoup Pronote pour la communication sur l'organisation du projet aux parents et aux élèves.
Nous envisageons également d’ouvrir un blog où chaque élève de la classe pourra documenter le projet, sous la forme d’un carnet de bord. Ce blog serait accessible aux parents.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
- Elysabeth Aicardi :
Ce projet fait un lien avec l’enseignement du français dans le sens où les élèves devront passer par une étape d’écriture pour inventer et écrire l'histoire avec le réalisateur Olivier Babinet. Je pense notamment à l’écriture de scènes dialoguées où les élèves excellent car ils sont les auteurs de leurs propres répliques / vannes / blagues.
Les compétences orales seront aussi sollicitées par le biais d’un travail en groupes pour élaborer l'histoire et par le jeu scénique lors du tournage.
De plus, le projet s’inscrit dans l’objectif d’ouverture aux Arts et notamment le volet Histoire des Arts en français. Les élèves élargiront leur culture sur le cinéma, son histoire et l'évolution de ses techniques.
Le lien avec les Arts Plastiques sera très présent puisqu’ils auront à réfléchir sur le langage du cinéma en lui-même : l’échelle des plans, la notion de montage…
Ce projet pourra faire appel à d’autres compétences en Arts Plastiques sous la forme de croquis, storyboards, collages, dessins qui pourront intervenir dans le projet d’Olivier Babinet.
Application MICACO | Date : 03/07/2025