À la découverte du cinéma d’autrefois : un voyage muet et burlesque

Coordonnées du collège Collège affecté : Collège Victor Hugo Ville : AULNAY-SOUS-BOIS Classe : 3ème

Coordonnées de la structure Nom de la structure : Théâtre et cinéma Jacques Prévert-d'Aulnay-sous-bois

Coordonnées de la personne ressource Identité : Madame Chloé Sergent

1. Articulation avec un processus de création :

Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir

Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e et de l'intervenant.e supplémentaire

• Je développe actuellement plusieurs projets en parallèle de mes activités d’intervenante cinéma : • Long-métrage – Les Autres, c’est nous : comédie sociale co-écrite avec un humoriste issu de la troupe du Jamel Comedy Club. Le film explore avec humour et tendresse les contradictions de la société française contemporaine, les tensions identitaires, les amitiés improbables et les malentendus culturels. Ce projet marque une nouvelle étape dans mon travail d’écriture, en intégrant une dimension résolument populaire, accessible, mais portée par une vraie exigence narrative. • Formations et ateliers via SCENARLAB : à travers ma société de formation en cinéma et audiovisuel, je mène plusieurs actions sur le territoire francilien : -Interventions régulières dans les dispositifs “École au cinéma” et “Collège au cinéma”, notamment en Seine-Saint-Denis (93), sous l’égide de Cinémas 93. -Ateliers d’écriture de scénario et de série TV pour adultes, avec un accompagnement individualisé sur les projets, en présentiel à Paris. -Modules professionnels sur l’écriture, la dramaturgie, la mise en scène et la direction d’acteur·ices au sein de structures partenaires comme l’ESIS, l’ECITV ou le CEFPF. Ces projets témoignent de mon engagement sur plusieurs fronts : la création artistique, la transmission pédagogique, et la promotion d’un cinéma vivant, accessible et ancré dans son époque. → Pour en savoir plus : http://www.scenarlab.com

Articulation du parcours avec les projets de l'intervenant.e et de l'intervenant.e supplémentaire

• Ce parcours burlesque s’inscrit directement dans le prolongement de mon travail artistique, que ce soit en tant qu’intervenante, réalisatrice ou actrice. La pratique du cinéma muet, centrée sur le jeu corporel, la rythmique des situations et la narration par l’image, est un pilier de mes ateliers, et fait écho à mes propres recherches d’écriture et de mise en scène. Plusieurs aspects de mon travail seront particulièrement sollicités durant ce parcours : • Le jeu burlesque : à travers les exercices préparatoires, les élèves seront amenés à explorer l’expressivité corporelle, la pantomime, le timing comique, autant d’outils qui favorisent la libération de la parole et de l’imaginaire, tout en déjouant les hiérarchies habituelles (niveau scolaire, maîtrise du langage…). • La construction visuelle d’un récit : l’absence de dialogue invite à travailler le langage cinématographique pur : découpage, mise en scène, enchaînements, effets de surprise, dans une logique d’économie et d’efficacité narrative. • Le tournage collectif : les élèves tourneront par binômes ou petits groupes à différents postes techniques, afin d’expérimenter l’envers du décor. Ils apprendront à organiser un plateau, à gérer la continuité et le rythme des séquences en occupant différents postes : caméraman, scripte, clap, maquillage, effets spéciaux, accessoiriste, décorateur, costumier etc… • La post-production : je réalise le montage final du film, en lien avec les propositions des élèves. Le choix des musiques, le travail du rythme et la valorisation du jeu visuel sont ici des moments pédagogiques à part entière. Ce parcours, conçu comme une expérience immersive dans l’univers du burlesque, met en œuvre à la fois ma démarche artistique et mon approche pédagogique : rigoureuse, ludique, inclusive.

2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)

Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)

• Ce projet artistique mêle cinéma et spectacle vivant autour de l’univers du film muet et burlesque. A travers les différentes étapes du parcours, les élèves vont réaliser leur propre court-métrage muet et découvrir des films à l’heure des premiers pas du cinéma.

Accompagnement des enseignant.es

Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)

• Chloé Sergent, responsable des relations avec les publics au Théâtre et cinéma Jacques Prévert, se charge de faire le lien entre l’intervenante et l’enseignante. Pour cela, une réunion préparatoire est organisée à la rentrée, pour s'assurer que le déroulé et les objectifs du projet sont les mêmes pour tout le monde. C'est également l'occasion de déterminer ensemble le calendrier de travail. Elise Schmitt, enseignante de français, pourra faire le lien avec le programme scolaire. L’intervenante met également à disposition le matériel technique lors des ateliers.

L’intervenant.e (ou les intervenant.es) a/ont t-il.s/t-elle.s déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel.s collège.s, la/les ville.s et ce qui motive le renouvellement de sa/de leur candidature.

• Oui, j’ai mené un parcours CAC lors de l’édition 2024-2025 au Collège Politzer, à La Courneuve, avec une classe de 6e. Le projet, intitulé Homosapiens à Politzer ou le cinéma préhistorique, portait déjà sur la réalisation d’un court métrage muet et burlesque, dans un univers mêlant préhistoire et science-fiction. Il proposait aux élèves de se glisser dans la peau d’adolescents préhistoriques projetés dans un collège contemporain, confrontés au monde moderne avec leurs codes anciens. Ce projet a été l’occasion d’explorer les codes du jeu corporel, du gag visuel, de la narration sans dialogue, tout en développant l’imaginaire collectif des élèves. Le film, actuellement en post-production, sera projeté en salle en juin 2025 dans des conditions professionnelles. Le plaisir, l’investissement des élèves et l’implication des équipes pédagogiques ont été des moteurs essentiels pour la réussite de ce projet, confirmant ma volonté de renouveler l’expérience dans un autre établissement, avec un nouveau groupe et de nouveaux défis. Le projet proposé dans le cadre du parcours MICACO s’inscrit dans la continuité de cette dynamique, en renforçant l’approche du burlesque dans un contexte plus resserré et davantage orienté vers les grands classiques du cinéma muet. Il s’agit pour moi de poursuivre ce travail de transmission autour du langage cinématographique en tant que vecteur d’expression, de cohésion et de liberté.

L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures

Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué. Merci de préciser la répartition horaire par intervenant.e lorsqu'il y en a deux.

• -1x2h (Février) : 1ère séance de rencontre avec Karen Alyx qui interviendra sur l’ensemble des ateliers. Cette première rencontre permettra de faire connaissance avec la classe et commencer à faire un brainstorming des idées autour du scénario du futur film -1x2h (Mars-Avril) : cette séance sera consacrée à la préparation du tournage : repérages des lieux, élaboration du plan de travail, discussion sur les costumes et décors -1x2h (Mars-Avril) : cette séance sera consacrée à la prise en main de la caméra : initiation aux techniques de tournage, utilisation du clap, gestion du son et répartition des rôles sur un plateau. -1x2h (Mars-Avril) : cette séance sera consacrée aux répétitions pour les acteurs : exploration du jeu d'acteur et mise en place des séquences clés Ces différents ateliers permettront aux élèves de répéter et d’être le plus à l’aise possible avant de démarrer le tournage. -2x5h (Mai) : deux journées de 5 heures seront consacrées au tournage du court métrage. Une expérience immersive pour les élèves et nécessaire pour pouvoir capturer l'ensemble des séquences prévues. -1x2h (Juin) : cette séance sera consacrée au montage du film : ajout de musique, exportation, post-production. Et sera clôturée par un bilan global du projet.

Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique

Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.

• Le parcours sera constitué de quatre sorties : -Représentation du spectacle « Les Héroïnes » un ciné-concert qui réunit des courts métrages muet mettant en avant les grandes figures féminines du début du cinéma – Au théâtre et cinéma Jacques Prévert le 21 janvier 2026. C’est ce spectacle qui a inspiré le projet, il permet de faire le lien entre le cinéma et le spectacle vivant. Les élèves pourront ainsi découvrir des œuvres du début du cinéma dans des conditions d’autrefois, puisqu’un orchestre viendra accompagner les films. Avec une partition principalement axée sur les bois et les cordes, Bruno Angelini offre une grande palette d’expression sur le plan rythmique et harmonique, ainsi qu’une large diversité de climats, nécessaire pour mettre en valeur les différentes dramaturgies des films choisis. -Représentation du spectacle « Les gros patinent bien ». Il s’agit d’un spectacle burlesque, une sorte de cabaret en carton. Un spectacle très drôle, et très pertinent à proposer aux élèves dans le cadre du projet, avec un esthétique très cinématographique qui joue avec le procédé de carton "annonce". C’est également un spectacle pratiquement muet, qui s’appuie sur le comique gestuel. Au théâtre et cinéma Jacques Prévert le vendredi 9 janvier 2026. -Une journée à la fondation Jérôme Seydoux Pathé qui a collaboré sur le spectacle « Les Héroïnes ». Ils se sont associés à l’orchestre de Bruno Angelini pour le choix des courts métrages qui composent le ciné-concert. C’est donc l’occasion pour les élèves de venir découvrir la fondation. La journée sera constituée d’un moment visant à visiter la collection permanente de la fondation ainsi que la collection temporaire, suivi d'un ciné-concert d'environ 30 minutes avec un accompagnement au piano. La journée se terminera par un temps d’atelier pratique "à vous de bruiter" pendant lequel les élèves créeront le bruitage d'un court métrage. Cette sortie se fera en amont de la venue aux spectacles « Les Héroïnes » et permettra d’introduire les sorties culturelles et les ateliers, pour appréhender le concept du ciné-concert et du film muet. -Une sortie aux Théâtre et cinéma Jacques Prévert pour visiter les coulisses de ce lieu culturel qui offre la double activité : le cinéma et le spectacle. Les élèves pourront visiter le plateau avec un régisseur, mais également les cabines de projection qui ont conservé les anciens systèmes de projecteur argentique.

L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet

Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.

• Pour commencer, la coordinatrice présentera les objectifs et le déroulé du parcours : -Sensibilisation au cinéma muet et au burlesque, initiation au langage cinématographique, découverte et appropriation des rôles techniques et artistiques, restitution collective en salle de cinéma. C'est l'occasion de rappeler en quoi consiste un parcours CAC mais aussi quel est le rôle de chacun et notamment celui de la structure culturelle. -Un premier temps en classe sera proposé avec Karen Alyx afin d'introduire le parcours et notamment le déroulé des ateliers pratiques. -Des échanges en début et fin de chaque atelier mais aussi à la suite des sorties seront prévus par les différents intervenants dans l'idée de toujours rattacher les élèves au projet et qu'ils comprennent le cheminement et la démarche. Ces moments d'échanges permettent également de prendre en compte leurs retours et ressenti pour pouvoir réajuster si besoin les propositions et contenu des interventions. -Pour finir, un temps d'échange sera également organisé à la suite de la restitution pour passer en revue le travail mené durant la totalité du parcours

La restitution, temps de cloture du projet

Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.

• Le film qui aura été réalisé par les élèves lors des ateliers sera projeté en salle de cinéma au théâtre et cinéma Jacques Prévert. Cette projection se fera dans des conditions professionnelles, en présence des élèves et de leurs familles. Les élèves pourront présenter leur film, sous-forme « d’avant-première » et répondre aux questions du public. La projection de leur travail sera également suivi d’une projection d’autres courts métrages pour poursuivre la soirée. L’occasion d’initier les parents à ce type de format et de les engager dans le travail qui aura été fait par les élèves. Le projet offre ainsi une expérience immersive de création audiovisuelle favorisant l’expression artistique, le travail collectif et la découverte du langage cinématographique.

Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)

Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)

• Les élèves auront un rôle actif tout au long du parcours. Ils seront acteurs (au sens propre et figuré) dans la conception du projet de court métrage réalisé lors des ateliers. L’idée est de leur faire connaitre et participer aux différentes étapes nécessaires à la réalisation d’un film : écriture d’un scénario, choix du lieu de tournage, choix de costume, prise en main du matériel technique, promotion de leur film etc La restitution leur permettra d'avoir un objectif et une exigence afin de valoriser leur travail. Ils seront encore une fois au cœur du projet puisque que ce sont eux qui présenteront leur film et qui en feront la promotion auprès de leur cercle social.

Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)

La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?

• La thématique de l’égalité femmes-hommes sera abordée lors du parcours puisque le ciné-concert « Les Héroïnes » réuni un corpus de film mettant en avant des femmes héroïnes de fiction à l’heure des premiers pas du cinéma. Tournés entre 1905 et 1916, œuvres de réalisatrices et de réalisateurs divers ou inconnus, ces films nous donnent à voir la place des femmes de l’époque, dans les arts, le travail et la société. Nous aurons l’occasion de parler du choix de cette programmation lors de la sortie à la fondation Jérôme Seydoux Pathé.

Intégration de mesures liées à la transition écologique

Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.

• Le théâtre et cinéma Jacques Prévert a à cœur cette question et sensibilise par le biais de différents projets (exemple : parcours de sensibilisation autour de la pollution des océans auprès de plusieurs classes). D’une manière générale la structure réfléchie afin de diminuer l’utilisation de déchet plastique pour la cafétéria lors de l’accueil des publics mais aussi l’accueil des artistes lors des catering (fontaine à eau, vaisselle réutilisable), la diminution de la consommation de papier etc. Le projet en lui-même ne traitera pas directement de cette thématique, mais un partenariat avec la ressourcerie d’Aulnay-sous-Bois est mis en place avec Le TCPrévert dans le cadre de l’accueil du spectacle « Les gros patinent bien ». Durant 15 jours, une exposition photos sera proposée par la ressourcerie pour mettre en avant leur engagement écologique de manière artistique. Nous proposerons également une collecte au théâtre et coordonnerons des ateliers de création avec des objets de seconde main. Les élèves seront bien entendus les bienvenus s’ils le souhaitent.

Implication active de la famille dans le parcours

Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).

• Les parents seront invités à assister à la représentation de "Les Héroïnes" au théâtre et cinéma Jacques Prévert. Une manière d'impliquer les familles dans le parcours de leur enfant, en vue de la restitution à laquelle ils seront conviés et qui aura également lieu au théâtre. Ils pourront ainsi découvrir l'univers des films muet mis en musique par un orchestre en live. Cela leur permettra également de découvrir le lieu culturel s’ils ne le connaissent pas déjà, dans l’idée de leur donner envie de revenir en famille.

Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.

• Les objectifs et les étapes du parcours seront communiqués auprès des parents. Notamment en développant une communication et une médiation autour du spectacle "Les Héroïnes". Le théâtre communique également auprès du tout public sur les actions de médiation liées au spectacle. Cela permet également de valoriser le travail des élèves et montrer leur implication au sein de notre projet culturel.

3. Co-construction du parcours

Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).

• Le projet s’inscrit dans plusieurs items du projet d’établissement : et notamment dans le premier axe du projet d’établissement du collège Victor Hugo d’Aulnay-Sous-Bois qui est Prendre en compte tous les élèves et transmettre les compétences. Dans cet item nous trouvons une sous-catégorie qui est la lutte contre le décrochage scolaire. Nous le savons bien, bon nombre d’élèves sont en difficultés ce qui entraîne dans beaucoup de cas, un décrochage. Ce projet proposé à une classe de 3e pourrait inciter les élèves à s’investir dans leurs apprentissages par un autre biais que celui qui est plus classique. Le projet du cinéma muet s’inscrit également dans le second axe qui se nomme : Porter les valeurs du vivre ensemble. Ce projet sur “Les Héroïnes” a pour but également de sensibiliser les élèves à l’égalité femme-homme. En effet, dans la future séquence de français sur le théâtre (j’y reviendrai plus tard), les élèves pourront intégrer et comprendre les valeurs portées dans les œuvres qui mettent à l’honneur des femmes trop longtemps invisibilisées. Enfin, le projet rejoint l’ambition de l’axe 4 porté par l’établissement qui s’intitule : Faire des parcours des vecteurs d’ouverture. Le projet de cinéma muet s’inscrit de plus dans le parcours artistique et culturel du collège puisqu’il permettra aux élèves de connaître les prémices du cinéma. Le club théâtre du collège pourra également organiser des séances ouvertes aux élèves inclus dans le projet du cinéma muet pour travailler sur les intentions de jeu, sur des exercices sur le corps ainsi que sur l’intonation. Grâce à ces séances, les élèves pourront saisir les similitudes ainsi que les différences entre le cinéma et le théâtre.

L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?

• Les élèves de 3e seront invités à tenir un carnet de bord tout au long du projet qui contiendra : des résumés des séances ainsi que des analyses de celles-ci. Ils devront également analyser les spectacles vus au cours de ce projet : Les Héroïnes et Les gros patinent bien. Les élèves analyseront en plus les séances réalisées en partenariat avec le club théâtre du collège.

Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?

• OUI

Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)

• La classe de 3e sélectionnée pour ce projet travaillera essentiellement sur la figure de l’héroïne grâce au spectacle qu’ils iront voir au Théâtre-Cinéma Jacques Prévert : Les Héroïnes. A partir de cette œuvre, nous travaillerons l’héroïne à la frontière entre le cinéma et le théâtre avec cet objet d’étude spécifique : Agir sur le monde, Agir dans la cité : individu et pouvoir. Dans cette séquence sur le théâtre, nous aborderons la figure de la femme à travers trois personnages iconiques : Antigone, Médée et Phèdre. D’une part, avec Antigone d’Anouilh qui met en lumière une héroïne qui est prête à tout pour suivre ses convictions. D’autre part, avec Médée de Corneille, qui va elle aussi au bout de ses principes mais qui devient une meurtrière. Et enfin à travers le destin tragique de Phèdre qui finit par se donner la mort. A travers cette séquence, nous reviendrons sur la naissance du cinéma ainsi que sur celle du théâtre.