Éclat (manifestation du rire)

Coordonnées du collège Collège affecté : Collège Jules Michelet Ville : SAINT-OUEN Classe : autre

Coordonnées de la structure Nom de la structure : Espace 1789 - / CAFAC (Centre Audonien et Francilien d'Art et de Culture)

Coordonnées de la personne ressource Identité : Madame Maude Defrain

1. Articulation avec un processus de création :

Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir

Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e et de l'intervenant.e supplémentaire

• Joséphine Tilloy crée actuellement un solo qu’elle interprète : “Léonce”. C’est un récit fantasmé autour de son ancêtre Léonce. Léonce est la première d’une lignée de quatre générations de danseuses. La pièce est traversée par un travail autour du rire et des odeurs pour évoquer des souvenirs du passé et parler d’un présent. Le rire vient signifier des personnages, des émotions, des états. L’odeur appelle une situation et un environnement. Ces deux matières se rencontrent et viennent transformer le corps de l’interprète, le mettre en mouvement pour déplier le récit des vivant·es. Joséphine Tilloy développe également la création : “Les Éclats”. Ce sont des performances artistiques où des artistes professionnel·les improvisent au cœur de différents espaces. Ces formes dansées investissent des lieux de vie : une salle de classe, un hall, un musée, une cour de récréation, un espace public – dans le cadre de projets avec les publics, de festivals ou d’interventions ponctuelles. [Soutiens de “Léonce” : Chorège CDCN Falaise Normandie et Les Hivernales CDCN Avignon dans le cadre du programme StudioD Émergence coordonné par l’Atelier de Paris / CDCN avec le soutien du mécénat de la Caisse des Dépôts, Garage 29 - Bruxelles, prêt de studio : ICI–CCN Montpellier Occitanie / Direction Christian Rizzo, La Fabrique de la Danse, Le Silo de Méréville, Pas trop Loing de la Seine, soutien : CCN Roubaix Hauts-de-France – Sylvain Groud, accueil en résidence : Cie 29.27 / SEPT CENT QUATRE VINGT TROIS, programme Miranda - Université Paul-Valéry Montpellier 3 dans le cadre d'un partenariat recherche - création]

Articulation du parcours avec les projets de l'intervenant.e et de l'intervenant.e supplémentaire

• Le CAC « Éclat (manifestation du rire) » se situe dans le prolongement des créations de la chorégraphe Joséphine Tilloy, et notamment de sa pièce en cours de création, « Léonce ». Comment le rire peut-il mettre en mouvement ? Comment raconter une histoire à partir du rire ? A travers plusieurs axes de travail, les élèves seront invité·es à expérimenter, créer et partager. * Explorer les différentes qualités du rire : les éclats sonores, les silences qu’il provoque, les tensions qu’il relâche, les émotions qu’il traverse. * Découvrir les palettes du rire : ses sensations, rythmes et dynamiques de corps. * Créer du mouvement : inspiré par les rires des élèves eux-mêmes. * Écrire le rire : jeux d’écriture et d’improvisation pour exprimer des émotions et des souvenirs rattachés au rire. * Chorégraphier ensemble : en croisant les expérimentations écrites, sonores et dansées.

2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)

Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)

• “Éclat (manifestation du rire)” est un projet de danse qui propose une réflexion et une exploration sensible et poétique autour du rire : ce qu’il déclenche, ce qu’il raconte, ce qu’il met en mouvement.

Accompagnement des enseignant.es

Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)

• Jusqu’à présent l'Espace 1789 et Joséphine Tilloy avaient mené des projets avec des classes dites “ordinaires”, en variant les niveaux selon les thématiques. Cette année, a germé l'envie de monter un projet avec une classe ULIS : mener un projet avec une classe spécialisée, un effectif réduit, des élèves porteurs de handicap et d’âges variés, un professeur référent plus disponible avec une plus grande flexibilité d’emploi du temps. Faustine Clément est entrée en contact avec Clémence Maréchal, enseignante coordinatrice de la classe ULIS du collège Michelet avec qui l'Espace 1789 n'avait pas encore eu l’occasion de travailler. D’abord par email pour sonder sa disponibilité et son souhait de monter un projet chorégraphique. Puis par téléphone à deux pour faire connaissance et échanger plus en détails sur les envies respectives. Enfin par visio-conférence à trois pour présenter l’intervenante et l’enseignante et aborder plus concrètement le contenu du projet. A la suite de quoi un document Google partagé en ligne a été créé pour la co-rédaction du dossier et un groupe whatsapp pour faciliter les échanges.

L’intervenant.e (ou les intervenant.es) a/ont t-il.s/t-elle.s déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel.s collège.s, la/les ville.s et ce qui motive le renouvellement de sa/de leur candidature.

• Oui, Joséphine Tilloy a déjà mené des CAC en collaboration avec l’Espace 1789 : “Défilé dansé” en 20-21 avec des 4èmes du collège Michelet - Saint Ouen , “Héro.ïnes bis” en 21-22 avec des 4èmes du collège Michelet- Saint Ouen, “Figures” en 22-23 avec des 6èmes du collège Michelet - Saint Ouen, “Défilé dansé” en 23-24 avec des 5èmes du collège De Geyter - Paris, “Et si on commentait” en 24-25 avec des 4èmes SEGPA du collège Jaurès - Saint Ouen. Toutes ces collaborations se sont particulièrement bien passées, chaque fois avec un renouvellement dans la proposition artistique et des ajustements suite aux expériences passées pour améliorer les parcours d’année en année. C’est pourquoi l'équipe de l'Espace 1789 est très heureuse de poursuivre cette collaboration autour d’un nouveau projet CAC.

L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures

Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué. Merci de préciser la répartition horaire par intervenant.e lorsqu'il y en a deux.

• Les séances d’ateliers se dérouleront sur la période du 9 mars au 17 avril 2026 entre les vacances d’hiver et de printemps. L’objectif est de proposer un planning resserré afin que les élèves gardent l'empreinte des mouvements dans leurs corps et que le projet ne s'essouffle pas dans le temps. Les dates ne sont pas encore définies mais il est prévu d’avoir un rythme de deux séances hebdomadaires et pas toujours sur les mêmes jours de la semaine afin d’éviter qu’une matière soit pénalisée plus qu’une autre. Séance 1 - Introduction au projet auprès des élèves (2h) Explication du projet. Initiation à la danse : rapport à l’espace temps dans un groupe. Séance 2 - Le rire comme mouvement (2h) Comment le rire peut-il provoquer du mouvement ? Explorer les rires et différentes qualités de mouvement qu’ils induisent. Séance 3 - Exploration d’un corps poétique (3h) Exploration de différentes formes et nuances du rire. Comment construire un corps dansant à partir de la matière “rire” ? Séance 4 - Ecriture et enregistrement (3h) Mettre des mots sur la séance précédente. Écriture d'anecdotes autour du rire. Enregistrement des rires et des textes que les élèves ont rédigé. Séance 5 - Le rire comme narration (2h) Le rire comme matière à construire des personnages, des émotions et des états de corps. Séance 6 - Concevoir une histoire, une écriture chorégraphique (3h) La création collective : en s’inspirant du rire comme élément central et en croisant les expérimentations écrites, sonores et dansées, les élèves participeront à inventer une partition chorégraphique : parfois écrite et parfois dans des improvisations structurées. Séance 7 - Mise en place de la restitution (2h) Mise en espace. Notion d’interprétation dans la restitution globale. Séance 8 - Répétition (2h) Séance 9 - Restitution (1h)

Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique

Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.

• Les sorties se dérouleront à l’Espace 1789 à l’exception de la sortie de résidence de “Léonce” de Joséphine Tilloy, spectacle clé autour duquel le projet s’articule. (La date et le lieu ne sont pas encore connus) Il a été convenu de programmer des sorties en amont des ateliers afin de constituer un référentiel commun pour les élèves avant d’eux·elles-mêmes s’engager dans la pratique. La première sortie aura lieu sur temps scolaire ainsi les élèves pourront apprendre les codes du·de la spectateur·ice dans les meilleures conditions. Les deux sorties suivantes seront sur temps hors scolaire, l’occasion de vivre l’expérience spectateur·ice pleinement en immersion dans un public plus hétérogène. Également l’opportunité d’inviter leurs familles pour les inclure dans le projet. 1) “Woman” de la compagnie Paradox-Sal, vendredi 28 novembre 2025. Un crew exclusivement féminin composé d'une quinzaine de danseuses aux fortes personnalités réunies autour de la musique house et sa culture. Elles sont huit à danser “Woman”. En ligne, en groupe, en solo ou en duo, ces sœurs de scène affirment leurs identités, on les voit toutes et chacune. Extrait ici : https://youtu.be/g6gaC9tKeBM 2) “Tamujunku” de la compagnie Via Katlehong, chorégraphié par Paulo Azeved, samedi 13 décembre 2025. Une rencontre de haute volée entre l’Afrique du Sud et le Brésil, dont les danses urbaines et traditionnelles ne sont pas si éloignées. Le pantsula résonne dans le passinho et les pas de la samba se mêlent à ceux de l’amapiano (danse sociale house sud-africaine). P. Azevedo associe tout naturellement son hip hop audacieux à l’énergie virale des Via Katlehong. Le titre est une adaptation graphique et phonétique de l’expression "tamo junto", raccourci de "estamos juntos" ("on est ensemble") et évoque les racines africaines du peuple brésilien. Les liens de solidarité dans les luttes existent par-delà les frontières, et la danse célèbre le plaisir d'être ensemble. 3) “Majorettes” de Mickaël Phelippeau, samedi 7 février 2026. M. Phelippeau poursuit son art du portrait vivant et de la rencontre avec les Major’s Girls, troupe mythique de majorettes montpelliéraines. Fasciné depuis l'enfance par les défilés de majorettes, il l’est tout autant quand il les rencontre, écoute leurs histoires extraordinaires et décide de mettre en scène douze d’entre elles. Les bâtons volent, les confessions fusent et sous le vernis pailletté, des destins émouvants apparaissent, où se dessine une histoire de filiation et de sororité. En images : https://youtu.be/A6XtL8lr1O8

L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet

Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.

• En début d’année, vers octobre-novembre, une séance sera dédiée à la présentation du projet et des intervenantes auprès des élèves, avec une prévisualisation du calendrier des sorties et ateliers. (1h) Avant chaque sortie, une présentation du spectacle sera animée en classe par Faustine Clément, chargée des relations avec les publics de l’Espace 1789, afin de transmettre des clés de compréhension de la pièce (4 x 1h). Et après chaque sortie, un temps de retour d’expérience sera animé en classe, afin que chacun·e puisse partager son ressenti, verbaliser les émotions qui l’ont traversé·e durant son expérience de spectateur·ice. (4x1h) Une fois la restitution passée, une dernière séance de bilan est prévue pour revenir sur l’année écoulée, se remémorer tous ces moments passés ensemble à rire et danser ! (1h)

La restitution, temps de cloture du projet

Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.

• La restitution chorégraphique, imaginée comme un défilé dansé, sera accompagnée d’une bande sonore composée à partir de leurs rires, de leurs voix, de leurs mots. Elle aura lieu dans la salle polyvalente du collège Jules Michelet, en fin de journée pour que les familles puissent y assister en nombre. L’ensemble de l’équipe administrative et pédagogique de l’établissement sera convié, ainsi que certain·es camarades d’autres classes. Le temps de clôture/bilan aura lieu plus tard en classe afin d’avoir plus de recul permettant une vision d’ensemble sur le projet.

Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)

Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)

• L’objectif est de créer ensemble, d’ébaucher différentes étapes d’un processus de création et les besoins qui s’y accordent pour mettre en place une pièce chorégraphique. Les élèves vont écrire les textes qui vont servir d’appui pour la bande son, la chorégraphie et son interprétation. Il est essentiel dans le déroulement des ateliers qu’il y ait un échange entre l’intervenante et les interprètes, à savoir les collégien·nes. Avec des matériaux précis, notamment le rire, l'intervenante emmène les élèves dans différents espaces d’improvisation. L’enjeu est de faire émerger des propositions des élèves. A partir de leurs idées, l'intervenante et les élèves vont créer ensemble la chorégraphie. Ainsi la pièce va se construire par des allers retours constants.

Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)

La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?

• Cette unité ULIS a pour particularité d’être majoritairement composée d’élèves masculins (12 garçons et 2 filles). L’enjeu de l’égalité femmes-hommes prend donc encore plus d’importance. Dans la continuité du travail mené par l’enseignante Clémence Maréchal tout au long de leur scolarité au collège Michelet, l’équipe veillera à ne pas isoler les deux jeunes filles au sein du groupe . Pour la petite anecdote, en apprenant qu’ils allaient participer à un projet chorégraphique (cette année scolaire 24-25) certains élèves auraient rétorqué que la “danse c’est pour les filles”. Ces derniers ont rapidement pu se rendre compte grâce au projet de l’association “Orange Rouge” que cette pratique artistique s’adressait à tous et toutes, sans distinction de genre. Le projet “Éclat” poursuivra donc ce travail de sensibilisation. La thématique de l’égalité femmes-hommes sera aussi rencontrée lors des sorties spectacles. La pièce “Woman”, du groupe exclusivement féminin Paradox-Sal, permettra d’aborder la question de la représentation et émancipation des femmes à travers la danse. La pièce “Majorettes” mettra en lumière des femmes âgées dont les corps sont souvent invisibilisés dans l’art. La pièce “Léonce” racontera des parcours de femmes et la transmission filiale de leur amour pour la danse. En effet, la valorisation des figures féminines historiques et familiales est au cœur du travail chorégraphique et d’actions culturelles de Joséphine Tilloy. Pour information, Joséphine Tilloy et Faustine Clément avaient toutes deux assisté avec intérêt à la visioconférence du 11 février 2021 sur la sensibilité à l'égalité entre les Femmes et les Hommes organisée par le Département de la Seine Saint Denis.

Intégration de mesures liées à la transition écologique

Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.

• La compagnie Vibrisses s'inscrit de plus en plus dans une démarche durable et responsable et poursuit son développement de compagnie vers un modèle vertueux. Le réemploi et le recyclage des matériaux utilisés sont des évidences. Ainsi, les éléments de décor sont discrètement réutilisés d'une pièce à l'autre sans que cela ne soit identifiable pour le public. De même, lors des ateliers menés avec des publics de collégien·nes, Joséphine Tilloy réemploie des vêtements de seconde main pour que les participant·es confectionnent leurs propres costumes. L’Espace 1789 est également très concerné par les enjeux environnementaux. Cela se traduit notamment à travers la programmation cinématographique (rencontres autour de documentaires ou programmation de films traitant de l’écologie). Pour l’accueil des spectacles, un travail entre directeur∙trices de théâtres proches est mené pour mutualiser les déplacements des compagnies qui ne sont pas d’Ile-de-France afin d’organiser une tournée cohérente et éviter les aller-retours des équipes artistiques. Cela se traduit aussi par de tout petits gestes du quotidien : les bouteilles d’eau individuelles pour les artistes sont bannies (gourdes réutilisables), les spectateur∙rices peuvent remplir gratuitement leurs gourdes au bar pour éviter l’achat de bouteilles, la possibilité de flasher le QR code du programme de salle des spectacles pour celles et ceux qui préfèrent ne pas récupérer la version papier, tri des déchets, etc.) Dans le cadre du CAC “Éclat”, il est à souligner que l’ensemble des déplacements pour les sorties seront effectués à pieds car le collège et l’Espace 1789 sont géographiquement proches. Le trajet pour se rendre à la sortie de résidence se fera en transports en commun.

Implication active de la famille dans le parcours

Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).

• Les parents et familles seront conviés à la restitution ainsi qu’aux sorties à l’Espace 1789 en dehors du temps scolaire. Comme les élèves ne sont que 14, le budget sorties du CAC nous permet d’inviter un parent par enfant pour les spectacles payants. Les parents supplémentaires auront la possibilité de venir en payant un tarif réduit, idem pour les frères et sœurs.

Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.

• L’enseignante Clémence Marcéchal entretient un lien individualisé avec les parents de ses élèves dont les besoins sont spécifiques. Les échanges avec les familles sont fluides, celles-ci étant très impliquées dans le suivi de la scolarité de leurs enfants. Elle communique avec eux via une lettre aux parents en début d’année sur le projet, le thème, les grands axes. Elle en profite pour leur renseigner toutes les dates d’ateliers au collège ainsi que les sorties à prévoir. Dans le cas particulier du projet “Éclat”, il sera proposé aux élèves volontaires d’enregistrer les rires et ou paroles de leurs proches pour les intégrer à la bande-son de la restitution.

3. Co-construction du parcours

Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).

• Le projet s'inscrit dans l'axe 3 du Projet d'établissement qui vise à former des citoyens responsables. Par l'élaboration collective d'un projet, chacun·e est amené·e à exprimer son individualité et sa créativité au sein du groupe, favorisant ainsi l'apprentissage du respect et de la tolérance. En suivant ce projet, les élèves pourront développer une culture commune, un sens critique et exprimer leurs émotions. Les objectifs du projet sont riches et variés, ils tendent à faire découvrir aux élèves un univers artistique mêlant la danse et l'espace qui les entoure sous un nouvel angle. Au fil des séances, il·elles seront amené·es à travailler leur créativité, et à se questionner sur le sens et la portée de leur propre création artistique, en s'interrogeant sur le mouvement et leurs émotions. Le projet s'inscrit également dans l'axe 1 du Projet d'établissement qui vise à renforcer l'attractivité du collège. Le collège a pour objectif de mener de nombreux projets pour lutter contre les inégalités filles/garçons. Le projet s’inscrit dans ce travail mené par l’établissement avec l’obtention du label “Génération 2024” dans la mesure où il souhaite mettre en évidence des figures féminines dans des domaines où les élèves connaissent davantage de figures masculines.

L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?

• L'Espace Numérique de Travail est utilisé au sein du collège pour communiquer sur les projets et les sorties des élèves. On pourra y suivre l'avancée du projet et présenter les spectacles auxquels nous assisterons. Des interviews des élèves (réception des spectacles, retour sur expérience), des photographies et des vidéos du travail des élèves y figureront également. Ils seront chargés de créer eux-mêmes les articles à diffuser. L'outil numérique sera donc mobilisé pour informer, promouvoir et échanger sur le projet en cours.

Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?

• OUI

Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)

• Le projet s'inscrit dans le cadre du parcours d'éducation artistique et culturelle. -Le projet s’articule avec les enseignements et les objectifs du cycle 3 en Education Physique et Sportive car il fait référence au champ d’apprentissage “s’exprimer devant les autres par une prestation artistique et/ou acrobatique”. Il permettra également d’acquérir des compétences correspondantes aux attendus de fin de cycle pour l’activité Danse: Mobiliser les capacités expressives du corps pour imaginer, composer et interpréter une séquence artistique / Développer des compétences d’appréciation sur les prestations en utilisant différents supports d’observation et d’analyse / Participer activement, au sein d’un groupe, à l’élaboration et à la formalisation d’un projet artistique. -Le projet encourage l’élève à se questionner sur sa démarche et ce qu’il souhaite exprimer ; les séances consacrées au mouvement et à la danse permettront à l'élève d'interroger son rapport à l'espace et à son environnement. Les temps de sorties et de réflexion seront des opportunités de découvrir différentes productions et sensibilités artistiques, de questionner, approfondir les nouvelles formes et la relation entre l'œuvre et l’artiste. -D'une manière générale, l'enseignement par projet permet de mieux susciter la curiosité et l'implication des élèves car cela les fait sortir du cadre habituel de la classe où le professeur est le seul référent adulte. Leurs professeurs participent aux ateliers ce qui permet de faire évoluer positivement le rapport élève/professeur.